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The truth • Enora
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mar 11 Oct - 19:17.
Dis-moi la vérité



(a) thilia & ..


STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Enora Boatwright - Maxim Webster
DATE : Mi-Avril, 2056..
HEURE : Entre deux heures de cours, l'après-midi.
METEO : Ca va tourner à l'orage entre les deux personnages *out* mais dehors, temps normal, léger soleil.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue 008 : Puissance.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue 007 : The death is back.
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : WHy not !

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Message Posté Mar 11 Oct - 19:56.
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Je me rappelais. De ce regard. De cette expression. De cette hésitation. Tous ces signes qui avaient une raison d'être dans ce contexte. Mais qui, maintenant, m'interpellait plus que de raison. Comment se faisait-il que je l'avais vu aussi soucieuse, aussi hésitante et aussi heureuse de fuir le moment dans les bras d'un autre ? Ce n'était pas de la jalousie. Qu'elle ait enfin retrouvé le garçon dont elle me parlait depuis des semaines, je m'en fichais. C'était cette joie, ce soulagement... Un soulagement trop profond. Comme si elle était heureuse de ne pas avoir à affronter cette menace. Je ne comprenais pas. Quelque chose clochait. Je le sentais. Pour cette raison, je devais lui parler. Absolument. Je devenais obsédé par ces détails. Tous les soirs, le même cirque. La scène se rejouait derrière mes paupières fermées. Encore et toujours. Je revoyais ma meilleure amie à moitié ivre, agenouillée par terre, une blessure au genou. Je la prenais par le bras pour l'entrainer dans un coin. Les sortilèges fusaient dans tous les sens. Et puis, elle avait aperçu Tyler. C'était là que cela bloquait. La scène continuait mais moi, je restais sur son visage. Elle était soulagée. Heureuse, toute peur évanouie. Pourquoi ? Je sentais sa main me quitter et je me réveillais avec le sentiment d'avoir loupé quelque chose. Je n'avais toujours pas mis le doigt sur ce qui me dérangeait. La réponse, la pièce qui me manquait, Enora l'avait. Mais, je ne pouvais aller la voir ainsi. Je ne pouvais pas lui demander du tac au tac pourquoi elle avait réagi ainsi lorsqu'elle avait pu s'échapper de la bataille. D'autant plus que je redoutais sa réponse. Depuis l'attaque de l'Organisation Secrète, des choses avaient changées. Ils avaient envahis l'école, les surveillant de près, veillant à ce qu'aucun élève ne tente de s'enfuir ou de se rebeller. Et puis, je ne voulais pas découvrir que Enora avait un quelconque lien avec les Maitres de la Mort. Je craignais ce que j'allais découvrir. Cependant, il le fallait n'est-ce pas ? Je devais savoir ce qu'elle me cachait. Tant pis si cela devait avoir des conséquences sur ma vision d'elle. Encora est ma meilleure amie et le restera. Quoique... Dur à dire.

L'enseignant annonça la fin du cours. Il n'avait pas l'air joyeux. Comme nous tous ces derniers temps. Personne ne riait, ne souriait. Personne n'était heureux. A part ceux qui avaient rêvé de ce revirement. Je faisais partie de la première catégorie. Que l'école tombe aux mains de l'Organisation Secrète était la dernière chose que je souhaitais. Ils avaient tué mon oncle, ils avaient fait tomber ma mère dans une dépression sans fin, ils avaient disloqué ma famille. Et je devais les voir tous les jours. Les côtoyer, les supporter, les regarder. Je ne pouvais pas faire autrement. Et je devais me calmer. Garder mon sang-froid à chaque fois. Savoir qu'ils étaient présents continuellement à Poudlard était une torture. Automatiquement, je rassemblai mes affaires et suivais le flux d'élèves vers la sortie. A mes côtés, Enora. J'étais prêt à la questionner. Des questions tournaient dans mon esprit depuis quelque temps. Je savais les quelles je devais poser. Et puis, j'avais un atout que tout le monde n'avait pas. Pouvoir décrypter les expressions des gens. Celui-là, je n'allais certainement pas le laisser de côté. Pas aujourd'hui. Je n'aurais aucun scrupule à l'utiliser. Alors que nous montions un escalier, je l'attirai dans un couloir où personne n'allait. Un coin tranquille, loin des regards indiscrets et des oreilles trop attentives. « Il faut que je te parle. » Je levais le regard vers elle. La première réaction était importante. Peut-être allait-elle prendre à la rigolade ma demande. S'étonner, même. Elle comprendrait bien rapidement que je ne voulais pas rire, que le sujet était sérieux. Et elle allait aussi comprendre de quoi je voulais parler. « Il y a cette chose à laquelle je n'arrête pas de penser... » Ce n'était pas facile à dire et je tâtonnais. Voire, je galérai. Je ne voulais pas vexer mon amie et je ne voulais pas découvrir quelque chose que j'aurais préféré ignorer. « Et j'aimerais que tu m'aides. Parce que je suis sûr que tu sais quelque chose. » Oui, bon, je ne m'avançais pas trop. Je reculai, plutôt. Ce n'était pas ainsi que j'allais avoir mes réponses mais je n'avais pas encore assez de courage pour attaquer directement. Attendre ses réactions serait déjà une bonne chose. Oui, attendons. Peut-être même qu'elle allait se mettre à table toute seule. Ben oui, tiens, elle pouvait très bien le faire... non ?
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Message Posté Mer 12 Oct - 15:40.
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Le jeu des questions/ réponses ... Toute une histoire, je le détestais surtout quand il s'agissait de choses sérieuses. L'attaque était finie depuis longtemps et l'Organisation tournait dans le château comme pour surveiller chacun de faits et gestes. Mais ils n'étaient pas les seuls à me surveiller, j'avais cette impression sur tout le monde, tous ces regards se changeaient en regards suspects. Je rentrais en cours et partais me cacher juste après. Les devoirs s'entassaient, mes plumes ne s'usaient plus comme auparavant. La peur me hantait à chaque pas qui osait s'approcher de moi. Mes amis me faisaient même peur parfois. La possibilité d eparler de mes problèmes à quelqu'un était nulle. Mais une personne aurait pu tout changer. Mon envie d'être dans les bras de mon meilleur ami, qu'il essuye mes larmes et me console en me sortant ses blagues pourries, grandissait à chaque pincement au coeur. Les larmes coulaient chaque soir et pire, je craquais en pleine journée sous les regards de mes camarades qui étaient étonnés étant donné que je n'étais pas du genre à montrer mes émotions. Je sautais des repas laissant la place vide devant Maxim. Mon coeur devenait plus noir chaque minute et mes parents avaient finalement réussi leur mission : gâcher ma vie.

Les journées semblaient de plus en plus longues. Tyler était à l'infirmerie, certains de mes amis aussi... Mes parents étaient peut être les auteurs de ce drame? Et s'ils étaient à Poudlard actuellement? Voilà la question qui restait dans ma tête depuis des jours, depuis le drame, depuis cette attaque. Cette soirée avait pourtant bien commencé, certes pas comme je l'avais prévu : avec de l'alcool, bourrée pour éviter me sproblèmes et les oublier. Peut être est-ce la solution? Boire. J'en étais réduite à ça? Je secoua la tête, le professeur semblait avoir terminé son cours, pour une fois je n'avais même pas noter le cours, peut importe ma vie ne se résumait pas à un stupide cours. J'ai dis ça ?! Moi?! Si mon père lisait dans mes pensées, il me tuerait! Je sortais, la tête baissée, la machoire serrée, prête à retourner me cacher comme à mon habitude depuis des jours mais je sentis sa main m'atrapper.

« Il faut que je te parle. »


Je détestais les phrases qui commençaient par ces mots.. Il avait tout remarqué? En même temps, même un aveugle l'aurait vu. Les phrases qui suivaient m'éclairaient et mes yeux se baissaient un peu plus à chaque mot. S'il savait la vérité, je le perdrais mais si je continuais à lui mentir, il y aurait le même résultat. Trop parfaite, trop peur de décevoir, mes parents m'avaient trop bien dressée. C'était mon meilleur ami, celui avec qui je pouvais tout partager, mais partager ça ?...

Je sais quelque chose sur quoi ?

Jouer au plus stupide avec lui n'allait pas durer, il fallait probablement tout lui dire maintenant mais c'était beaucoup trop dur. Mes mains tremblaient sous mes livres. La peur d'être démasquée était horrible même s'il ne s'agissait pas de moi mais de mes parents. J'étais un monstre comme eux, je les protégeais en quelque sorte...
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Message Posté Mer 12 Oct - 21:16.
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Regard fuyard, tête basse. La honte. Voilà ce que je percevais chez mon amie. Elle avait honte. Mais de quoi ? Elle ne voulait pas me le dire. Pire encore, elle niait. Totalement. Catégoriquement. J'avais conscience que le contexte actuel n'était pas génial pour les révélations. Tous les jours, je la voyais sombrer dans la peur. Elle était silencieuse, bien trop pour que cela puisse paraître normale. Et puis elle manquait de cette vitalité qui la caractérisait tant. Elle était éteinte. Soucieuse. Et honteuse. Elle avait besoin d'un réconfort que j'étais incapable de lui procurer, bien trop occupé par les questions qui trottaient dans mon esprit. Je me montrais incroyablement égoïste sur ce coup. Je la voyais souffrir et je ne faisais rien. Aucune aide, aucune main tendue vers elle. Je la laissais tout simplement se noyer dans sa terreur. Quel ami étais-je devenu ? Un ami tout aussi paranoïaque. Nous ne souffrions pas exactement de la même paranoïa. Pour ma part, elle était centrée sur ce qu'Enora pouvait me cacher de si terrible. Je m'étais focalisé sur ce détail. Trop heureux d'avoir autre chose à faire que de regarder les membres de l'Organisation martyriser des élèves. Oui, j'avais été content, soulagé même, d'avoir quelque chose à faire. Et c'était seulement maintenant que je découvrais la souffrance de ma meilleure amie. Que je la réalisais, que je la comprenais. Et que je me sentais coupable de mon absence. « Je sais quelque chose sur quoi ? » Quelle vérité cachait-elle ? Ça, c'était une question. Je n'en savais rien mais elle, elle le savait. Elle niait, mentait, cachait. Son combat à elle était cette vérité honteuse. Ce secret que personne ne devait découvrir car elle ne se sentirait plus à l'aise. Cependant, n'était-il pas temps pour elle de se dévoiler ? De révéler la vérité à son meilleur ami ? Elle en avait les yeux, cela crevait les yeux. Mais elle avait peur. Cette peur était bien plus forte que sa volonté. Que pouvait-elle cachée de si terrible ? A tel point qu'elle puisse craindre de me l'avouer. Je ne comprenais pas, tout simplement. J'avais besoin de cette vérité pour comprendre. Avant, peut-être fallait-il que je la rassure. Que je sois présent. Sauf que je n'en avais pas réellement envie. Faire un effort pour la rassurer. Parce que tout ce que je demandais, c'était la vérité. Quelques mots, une phrase. Quelque chose. Depuis des jours, je m'accrochais à ce moment, à cette réponse. Je ne voulais pas perdre de temps avec des paroles, des consolations et de l'amour. Et ce n'était pas en étant doux que j'allais la réveiller, la pousser à me donner la vérité. Je le savais.

« Tu sais, pendant... » Les souvenirs de la volière en feu, des hiboux à moitié brûlés qui essayaient de s'envoler, des sorts qui fusaient dans tous les sens et des membres de l'Organisation qui fuyaient m'assaillirent. Tout cela, je l'avais vu, l'avais vécu et l'avait ressenti. Des événements que j'avais vécu avec Enora à ses côtés. Main dans la main. Pour affronter l'ennemi. Un vieil adage circulait dans le monde moldu qui prônait l'union, créatrice de force. Cette nuit-là, ça avait été le cas. Nous avions été uni. Nous avions regardé ensemble, nous avions attendu le bon moment pour attaquer, nous avions patienté, nous nous étions rassurés mutuellement. Aujourd'hui, notre amitié n'était plus aussi forte. Quasiment inexistante. « Pendant la destruction de la volière, je t'ai vu hésiter et... être soulagée. Quand tu vas vu Tyler. » Elle se doutait que je faisais allusion à ses micro-expressions. Elle était au courant. Elle savait très bien que je pouvais voir les expressions là où elles passaient inaperçues pour les autres. Je ne lui avais jamais caché et puis, elle m'avait vu lorsque l'on me parlait. Non vraiment, si elle niait la chose, c'était que son secret était bien plus important que je ne le pensais. Et là, ce serait grave. Vraiment. J'allais être obligé de lui tirer les vers du nez à propos d'un sujet qui la terrorisait totalement. Qui la plongeait dans une honte sans nom. J'avais tout intérêt à faire attention dans ce cas. « Ce que j'ai vu sur ton visage me laisse perplexe. Je ne sais pas quoi en penser. J'ai besoin que tu me dises que ce n'était rien. Qu'un effet de mon imagination. » Ma phrase était plus une supplication, une requête. Je voulais réellement qu'elle me dise que ce n'était rien. Juste la joie et le soulagement de voir que Tyler était là, en vie. Que je ne devais pas m'en faire un film. Pas besoin de m'inquiéter. Il me fallait être rassuré. Cette fois-ci, j'avais besoin d'elle et non elle, besoin de moi. Les rôles étaient inversés. Peut-être avait-elle aussi le rôle de la criminelle, de l'accusée à tort. Peut-être donnais-je trop d'importance à une expression aperçue au centre d'une bataille, dans la nuit. La faible lumière pouvait avoir déformé son visage. Pouvait, oui. Sauf qu'aujourd'hui, il n'y avait pas de faible luminosité et que j'allais pouvoir lire la vérité sur son visage.
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Message Posté Jeu 13 Oct - 18:12.

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Ses yeux me faisaient trop mal. Le fait de savoir que la vérité pouvait briser des années d'amitié me brisait le coeur. Je voyais déjà le dégout qu'il y allait avoir dans ses yeux en sachant quel monstre j'étais. Je lui disais tout, il me connaissait par coeur mais cette fois, j'essayais vraiment de lui cacher une réalité évidente : mes parents étaient des salopards et rien d'autre. Je fis cette mimique qu'il connaissait par coeur mais j'espérais évidement qu'il n'allait rien voir. Je clignais des yeux en les détournant vers la droite, ha! Oui il connaissait ça par coeur, quand je lui piquait ses frites dans son assiette, il le voyait tout de suite!

Je ne vois pas de quoi, tu parles . J'étais juste..

Ah oui et j'étais quoi? Je voulais juste me barrer, que Tyler me prenne dans ses bras et que j'oublies tous mes problèmes. Ma phrase était nulle et il voyait très bien même sans que ne sorte aucun mot de cette bouche maladroite, que j'allais très très mal. mes parents étaient des tueurs et Maxim détestait l'organisation. Mais ce qui me faisait le plus peur c'est le fait qu'il aurait pu croire que j'étais avec eux depuis le début, que je les soutenais, pire que je les aidais. Je pris la main de Maxim, il fallait arrêter de mentir mais comment lui dire ? Il l'aurait mal prit de toute manière. Mes mains commençaient à trembler. Je serrais la machoire pour ne pas pleurer mais c'était trop dur. je ne l'avais jamais dit à voix haute, seule moi connaissais cette vérité et en parler était une réelle épreuve. J'avais confiance en Maxim bien plus qu'en n'importe qui.

Maxim..
Non c'était trop dur et comment formuler ma phrase sans le heurter? Mes parents sont des meurtriers et ont tué tous nos amis! Haha! Intelligent, je les déteste! Les larmes commençaient à couler toute seule sans que puisse les retenir. Mes mains tremblaient un peu plus et je serrais les siennes qui étaient toutes chaudes. Je lui souriais pour lui montrer que ce n'était pas si grave mais en fin de compte ça l'était.. C'était même très grave étant donné des menaces que mon père m'avait faite : s'en prendre à Tyler ou à Maxim. Et si je le mettais au courant et qu'il se vengeait sur mon père. Car oui c'était tout de même mon père. Un monstre froid et terrible mais mon père ..

Mon regard s'asombrissait et je n'avais pas le courage de replonger me syeux dans les siens. j'avais peur de mon meilleur ami , n'est ce pas terrible d'en arriver là? Il fallait le rassurer là maintenant sinon il allait me passer un interrogatoire. C'était bien plus qu'un frère à mes yeux, j'étais la même chose pour lui. Quand j'étais plus jeune c'était lui qui me grondait lorsque je faisais des bétises malgré qu'il en faisait bien plus que moi. Alors ne rien lui dire était trop horrible pour lui, autantlui mentir.

Rien, laisse tomber ..

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Message Posté Ven 14 Oct - 22:02.
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Clignements de paupières. Regard tourné vers la droite. Au fil des années, j'avais appris à reconnaître ce signe. Rien à voir avec les signes universaux. Celui-ci était propre à Enora. Toujours de la honte. Il n'y avait plus que ça chez elle. Ça me faisait froid dans le dos. Elle avait dû faire quelque chose de si terrible. De si... honteux. Mais quoi ? Je voulais savoir mais j'allais devoir jouer le meilleur ami méchant, brutal. Le meilleur ami qui la ferait souffrir. Je n'en avais pas envie. Je n'étais pas ce genre de personne. Sûrement que je devrais, moi aussi, me faire violence et me battre contre ma personnalité. « Je ne vois pas de quoi, tu parles . J'étais juste..  » Elle était juste quoi ? J'étais pendu à ses lèvres. Vraiment. J'espérais qu'elle ne m'obligerait pas à l'harceler de questions, qu'elle se dévoilerait toute seule. Mais la suite ne venait pas. La fin restait suspendue, incapable de sortir de la bouche d'Enora. Fausse joie. J'allais devoir jouer le méchant. La brusquer, lui crier dessus, lui déclencher une crise de larmes. Pour une fois, ce serait moi le responsable de ses pleurs. Ce serait moi que je haïrais pour l'avoir fait souffrir. Ce serait moi le monstre. Se rendait-elle compte que c'était aussi dur pour moi de la questionner sur un tel sujet ? La voir dans cet état, la voir fuir mon regard, la voir honteuse. Tout cela ne me plaisait pas. J'aurais aimé pouvoir la prendre dans mes bras pour la rassurer. Pour lui dire que tout allait bien, qu'elle n'avait rien fait de grave. Pour lui dire que j'étais là, que j'allais la soutenir, l'aider, la réconforter. Cependant, je ne pouvais pas le faire. Je ne pouvais pas la rassurer. Je ne pouvais pas lui promettre d'être présent sans savoir comment je réagirais. J'en étais incapable. « Maxim..  » Maxim quoi ? avais-je envie de lui répondre. Elle ne parvenait pas à sortir ce qu'elle avait envie. Elle restait bloquée. Peut-être n'était-elle pas prête pour cela. Elle allait l'être d'ici quelques secondes, quelques minutes. Malheureusement. Elle me forçait, n'est-ce pas ? Après tout, c'était ça. Si elle m'avait raconté son histoire dès le début, je n'aurais pas été forcé à agir ainsi. Je me foutrais des baffes. Sérieusement. J'essayais de me convaincre que ce que je m'apprêtais à faire n'était pas si grave mais en réalité, si, ça l'était. Dans cette histoire, je ne pensais qu'à moi. Je ne pensais pas à la souffrance que cela pouvait occasionner. J'étais nul, elle ne me méritait sûrement pas. Non, elle méritait mieux. Mais j'avais besoin de savoir et elle, de parler. C'est pour cette raison que, lorsqu'elle m'annonça de laisser tomber, je ne pus.

« Merde Enora, je ne peux pas ! Je. Ne. Peux. Pas. »Pour la première de ma vie, je lui criais dessus. Vraiment. Ce n'était pas comme toutes ces fois où je l'avais fait pour rire, que je la grondais parce qu'elle avait fait n'importe quoi. Comme un frère, en somme. Ce coup-ci, je l'engueulais pour de vrai. Je n'avais plus envie d'être son ami. Juste une personne à qui elle cachait la vérité. Elle me la devait après toutes ces années d'amitié. Elle était obligée de me la donner. Surtout, j'avais peur de la perdre. J'avais conscience que son silence venait également d'une peur. Elle craignait quelque chose. De me perdre, sûrement. Elle me connaissait mieux que quiconque. Si elle ne voulait rien me dire, ce n'était pas anodin. Elle craignait ma réaction. Elle devait se douter que je réagirais mal. Et j'avais peur de cela. J'avais peur de l'énormité de son secret. Je ne souhaitais pas la perdre. Elle était clairement la seule personne sur laquelle je pouvais compter ces derniers temps. Elle était comme ma sœur. Ma petite sœur. Elle l'était, dans un sens. Depuis notre première année, nous nous n'étions pas quittés. Nous avions grandi ensemble. La perdre était inconcevable. Peu importe ce qu'elle me révélerait, je serais là. Alors pourquoi ne parlait-elle pas ? Nous en revenions toujours à la même chose. Toujours à la même question. Pourtant, je n'avais toujours pas de réponse à part celle de craindre de me perdre. Prétentieux. C'était totalement prétentieux mais tellement vrai. « Tu souffres d'un truc dont tu ne veux même pas me parler, Enora. Je ne peux pas l'ignorer, ni le deviner. Et puis, tu fais cette tête. Mais qu'est-ce qu'il se passe à la fin ?! Tu as intérêt à me le dire parce que je n'ai pas le courage de chercher davantage. » Mouvements de bras, accompagnant mes paroles et témoignant de mon énervement. Un pas en avant, pour la défier, la provoquer, pour l'oppresser. Pour la faire bouger. Voilà ce qui était important.

Yeux dans les yeux. Je plantais mon regard dans celui d'Enora. Je voulais capter son attention, qu'elle me regarde quand je lui dirais ce que j'aurais à lui dire. Je voulais qu'elle sache que je ne lâcherai pas l'affaire. « Tu sais très bien que je déteste qu'on me mente. Tu le sais. » Elle le savait. Elle m'avait déjà vu dans quel état je pouvais être lorsque l'on me cachait la vérité. Elle se doutait que si elle continuait ainsi, elle risquait aussi de me perdre. Mentir signifierait me perdre, me révéler la vérité aurait peut-être le même résultat. Elle allait devoir choisir. Et vite.
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Message Posté Sam 15 Oct - 0:05.


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Je n'aurai jamais du prononcer ces mots : laisse tomber, car Maxim ne laissait jamais tomber et je le savais très bien. Il n'était pas du genre à abandonner tout de suite. Mais lorsqu'il haussa le ton je fus stupéfaite. Maxim ne m'avait jamais au grand jamais parler sur ce ton. Il savait peut être déjà ce que je cachais pour être autant à cran? Je commençais à sangloter en baissant la tête. Peut être était-il temps de lui dire? Mais sa colère était pour moi une blessure profonde qui venait de me tranpercer. S'il continuait d'être un peu violent lorsque je lui annoncerais la situation allait très vite tourner au vinaigre. J'esquivais encore ses yeux qui me faisaient bien trop peur. oui j'avais peur de mon meilleur ami, aussi étrange que celà peut être.

Tu souffres d'un truc dont tu ne veux même pas me parler, Enora. Je ne peux pas l'ignorer, ni le deviner. Et puis, tu fais cette tête. Mais qu'est-ce qu'il se passe à la fin ?! Tu as intérêt à me le dire parce que je n'ai pas le courage de chercher davantage

Cette tête ? Oui je la faisais! Et je n'arrétais pas d'éviter ses yeux comme ses questions. Mes larmes coulaient de plus en plus intensément. La douleur de lui mentir devenait trop forte et ce secret pesait beaucoup trop lourd sur mes épaules qui ne pouvaient en supporter d'avantage. J'aurai tellement voulu savoir qu'elle aurait été sa réaction, tout aurait été beaucoup plus simple. Mais j'étais perdue, seule dans cette m**de constante. Je recula d'un pas pour m'éloigner un peu de lui. Me disputer avec Maxim était la dernière chose que je voulais à ce moment là. Il savait parfaitement où toucher pour faire mal, comment provoquer des réactions de ma prat, oui il me connaissait si bien que s'en était à la limite du flippant.
Il fallait que je parle là maintenant sinon il allait s'emporter. J'entrouvris la bouche mais ma respiration bloquait à cause de mes sanglotements.

Maxim, écoute ce que j'ai a te dire jusqu'au bout et surtout ne me coupe pas .. S'il te plait ..
J'essuyais mes joues qui étaient désormais trempées par ces maudites larmes. J'allais perdre mon meilleur ami là d'une minute à l'autre. Peur n'était plus un mot assez fort pour exprimer ce que je ressentais.J'étais terrifiée et je voulais le faire montrer afin qu'il puisse comprendre que cette épreuve que je franchissais seule était tout simplement épouvantable. Je lui pris la main en priant pour que ce ne soit pas la dernière fois. Je l'aimais tellement, j'avais constament besoin d'être dans ses bras qui me consolaient à chaque fois que mon coeur avait mal , ses bras dans lesquels je me sentais en sécurité, ses bras qui me serraient sans avoir de raison évidente juste pour le bonheur d'être ensemble. Je devais me lancer désormais, je plongeais mes yeux dans les siens pour qu'il puisse bien voir tout mon malheur.

Voilà .. ça fait longtemps que j'aurai du t'en parler mais je ne pouvais pas et j'espère que tu vas comprendre ça. Pendant l'attaque .. ça n'avait rien à voir avec Tyler ou peut être en partie.

Les mots en venaient pas. Comment balancer à votre meilleur ami que vous couvrez vos parents qui s'amusent avec les vies de vos amis? Incompréhensible. J'avais toujours eu le don de bien tourner mes phrases et les professeurs appréciaient mon travail pour ça mais là tout était différent.. J'allais le heurter, le choquer et il allait éprouver du dégoût, comme mes parents l'avaient pour moi. Je dégoutais tout le monde quoi que soient mes choix, je dégoutais. Je devais lui dire, pour lui. Même si j'allais tout détruire et que j'allais le faire souffrir au plus haut point mais il voulait la vérité et je le lui devais.

Tu connais mon père .. Il n'est pas du genre à être très social ..

Non j'esquivais depuis le début des mes révélations , je devais me lancer et le dire une bonne fois pour toute. J'allais peut être paraitre crue, franche, directe mais c'était Maxim, pas un inconnu. Il savait que si je souffrais autant de cette situation , si j'en avais honte c'est que je réfutais les opinions de mes parents.

Mes parents sont dans l'Organisation .

La phrase était simple, claire et j'avais prononcé cette phrase à une vitesse incroyable. J'avais eu beaucoup de mal à digérer la nouvelle . C'était en effet la première fois que je le disais à voix haute. J'attendais sa réaction, je m'étais trop retenu, j'éclatais en sanglot. Le moment le dur de ma vie ? Probablement.
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Message Posté Sam 15 Oct - 22:09.
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Nous étions main dans la main. Attachés l'un à l'autre comme nous l'avions toujours été. Aujourd'hui, plus encore. Car notre relation allait basculée. Nous le savions. Cependant, basculer dans quel sens, nous n'en savions rien encore. Cela dépendrait de la révélation d'Enora et de ma réaction. Cela dépendait de tellement de choses ! Je sentais la fraicheur de sa main contre la mienne. Elle avait toujours été cette personne fragile à protéger contre tout et contre tous. Elle avait été cette chose que je me devais d'aimer, de défendre et d'embêter. Je l'appréciais. Je l'adorais. C'était ma sœur. Ma deuxième famille. Sauf que maintenant, nous allions sûrement tomber dans une toute autre relation. Haine, colère, froideur. Je m'imaginais les pires choses et peut-être n'avais-je pas tort. La propriétaire de cette main s'apprêtait à me faire une déclaration hors de commun. Elle allait m'avouer une chose importante. Elle allait faire ce qu'elle n'avait jamais fait. Et elle était effrayée. Peur de ma réaction. Peur de me perdre. Ses craintes me faisaient davantage peur que son secret. J'appréhendais le moment où je comprendrais que toutes ses expressions avaient un sens. Qu'elle me cachait bien un détail. Et quel détail ! Un monstre de détail qui la rendait honteuse. J'y étais sensible. Alors j'attendais. Je patientais. Je calmais cette colère qui bouillait à force d'attendre. Cette longue attente pour un secret. Des paroles. Je n'étais même pas sûr de vouloir les entendre. Pas sûr de vouloir dire adieu à mon incroyable amitié. Pas sûr du tout. Je n'étais certain de rien. « Maxim, écoute ce que j'ai a te dire jusqu'au bout et surtout ne me coupe pas... S'il te plait...  » Je hochais la tête pour lui assurer que je ne comptais pas le faire. Déjà qu'elle avait des difficultés à sortir la vérité, je ne voulais pas la couper. Sa requête était un début. Elle avait enfin trouvé le courage d'affronter sa honte, d'affronter mon regard. D'affronter la vérité, tout simplement. Je retrouvais la Enora courageuse que je voyais au quotidien. Loin de l'image de l'élève sérieuse et effrayée par l'Organisation Secrète. « Voilà .. ça fait longtemps que j'aurai du t'en parler mais je ne pouvais pas et j'espère que tu vas comprendre ça. Pendant l'attaque .. ça n'avait rien à voir avec Tyler ou peut être en partie.  » Trop de suspens. Trop d'attente. Elle n'arrivait toujours aux faits. Elle essayait de gagner du temps. Elle ne disait toujours rien. A part que j'avais eu raison de m'arrêter sur sa réaction lors de l'attaque de l'école. Les informations s'arrêtaient là.

« Tu connais mon père .. Il n'est pas du genre à être très social ..  » Non ! Son père ne la frappait pas, quand même ? Je pressais sa main dans la mienne. Son père avait beau être spécial, il ne ferait pas une chose comme celle-là. Quand même pas. Si ? Nom d'un scroutt, j'espère qu'il en était incapable. Autrement, j'allais devoir échanger quelques mots avec lui. On ne frappait pas ses enfants. Surtout pas une jeune femme comme Enora. Quand l'on avait des enfants, ce n'était pas pour se défouler mais pour donner de l'amour. Il n'avait pas le droit de toucher à mon amie. Hors de question. Je m'apprêtais à m'approcher vers elle lorsqu'elle continua de parler. « Mes parents sont dans l'Organisation .  » Nos mains se quittèrent. La mienne s'écarta d'Enora. Ses parents. Dans l'Organisation. Je comprenais ce que cela signifiait. Je savais ce que cela impliquait. Je savais. Pourtant, je ne voulais pas me le dire. Je ne voulais pas l'avouer. Non. Ce ne pouvait pas être possible. Je fis un pas en arrière. Dans l'Organisation. Ils étaient dans l'Organisation mais si cela se trouvait, il ne s'agissait pas de celle qui faisait planer la terreur sur tout le monde magique, sur toutes les écoles. Ce n'était peut-être pas la même Organisation qui avait tué mon oncle. Peut-être pas la même qui se faisait voir partout. Peut-être que ses parents ne portaient pas ces masques et ces capes si emblématiques de l'Organisation Secrète. Peut-être que je me trompais. Peut-être... « Dans... quelle Organisation ? » Je le savais déjà. Ma gorge se serrait. Mes poings se fermaient. Je le savais. Oh que oui. Ils n'étaient pas dans une organisation pour les passionnés de cuisine ou dans un club de jardinerie. Ils n'étaient pas dans un organisme légitime, anodin, irréprochable. Ils n'étaient pas innocents. Ils avaient tué mon oncle. Ils avaient tué bien d'autres personnes. C'étaient des tueurs. Des assassins. Des menteurs. Je posai mon regard sur Enora. Leur fille.

Qu'est-ce que cela impliquait ? Enora l'avait caché. Elle n'en avait parlé à personne. Elle les avait protégé. Elle n'avait pas le droit de faire cela. Elle avait bien vu leurs crimes et la souffrance qu'ils semaient derrière eux. Elle m'avait consolé. Elle avait été hypocrite. Totalement. M'avait consolé alors qu'elle savait qui étaient les coupables. Elle était restée impassible à tout cela. Elle avait fait comme si rien ne se passait. Elle les avait laissés faire. Et elle m'avouait ça ! Elle avait eu raison de craindre ma réaction. Déjà, je sentais le dégoût m'envahir. La colère d'avoir été trahi. Je lui en voulais pour son mensonge. C'était comme fréquenter tous les jours l'assassin d'un membre de sa famille. Je l'avais prise dans mes bras, je l'avais taquiné, je lui avais parlé, je lui avais pris la main. Je sentais encore la fraicheur de la sienne sur ma peau. Je lui avais parlé tous les jours et elle, elle me cachait son lien de parenté avec l'Organisation Secrète. D'un côté, elle en faisait partie. D'ailleurs, en faisait-elle partie ? Je n'en savais rien. Je ne pourrais même pas lui faire confiance. Si je lui demandais si elle était une de ces ordures, comment pouvais-je être certain qu'elle me dise la vérité ? Et puis le jour de l'attaque de la volière... elle était à mes côtés. Ses parents étaient probablement dans la foule. En plus de ce jour, il y avait cette fois où j'avais appris la mort de mon oncle et qu'elle m'avait consolé. Elle savait qui avait pu causer cela. Elle avait gardé le silence. Je la détestais pour cela. Je la détestais tellement.
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Message Posté Dim 16 Oct - 21:37.


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Il me détestait désormais, tous mes espoirs pour qu'il ait une bonne réactions partirent en fumée. Mes larmes coulaient de plus en plus rapidement, ma respiration se bloquait sans cesse. C'était sortit, peut être un peu trop vite, peut être un peu trop directement. Oui Maxim devait avoir un choc d'entendre une phrase comme celle ci mais je n'avais pas le choix, je me devais de le faire: pour lui. Sa question était surement posée afin que je puisse le rassurer mais je ne pouvais pa slui mentir d'avantage. lorsque sa main se détacha de la mienne, je ressentis cette sensation de dégout que j'avais ressenti avec mon père trois semaines auparavant, lorsque j'avais fait mon choix : fuir et ne pas me retourner vers cette Organisation. J'étais peut être une personne recherchée par l'Organisation, une traitresse car je me refusais de suivre mes parents, des meutriers qui menaçaient de s'en prendre à mes amis? Mais dans les yeux de Maxim j'étais l'une d'entre eux. Je sentais à ce moment que j'étais en train de le perdre. J'avais déjà perdu tellement de choses : mes parents, mon cousin qui revenait à peine, Tyler qui était à l'infirmerie et maintenant la personne qui comptait le plus pour moi. Oui en à peine un mois j'étais passé de la petite intellectuelle vivant dans une famille parfaite à une fille paumée et seule. Ma mère avait un fils alors que l'on m'avait toujours dit que j'étais fille unique, et que ce statut me mettait la pression. Maintenant, cette même mère qui avait caché celà à tout le monde le suivait lui, ce père tyrannique, la personne dont j'avais le plus peur.

Oui, j'étais dans ses yeux rien de plus qu'une traitresse, une inconnue, une personne qui lui avait fait du mal et qu'il détestait, un monstre, une meurtrière , rien de plus. mais que devais-je lui dire ? Mon silence lui confirmait qu'il s'agissait bien de cette organisation là, celle qui lui avait fait tant de mal. Je me sentais tellement coupable de ce que je lui faisait subir à ce moment là. Je me rapporchais de lui en espérant qu'il n'allait pas reculer d'avantage. C'était notre première dispute, le pire moment de ma vie, j'avais tellement mal.

Maxim .. je suis désolée !


Désolée ? le mot n'était pas assez fort, j'aurais tout fait à ce moment pour me faire pardonner. Non, il était dégouté par ce que je représentais désormais pour lui : une ennemie peut être? Mon coeur se brisait devant ses yeux remplis de dégout. Nous avions vécu tellement de choses ensemble. Tous ces moments passés dans ses bras à rire ou même à ne rien dire, juste à savourer le moment présent. Tout ce là était finie, je le voyais bien à travers son comportement. Oui, je ne'avais jamais vu en sept années mon meilleur ami dans cet état. Il avait l'air énervé, dégouté, triste, trop d'émotions se lisaient à travers son visage. J'avais l'impression qu'en une seule phrase, en une poignées de secondes j'avais gaché sept années d'amitié que je croyais bien plus forte que tout. je n'en voulais pas à Maxim de réagir comme ça car j'avais imaginer cette scène des centaines de fois et elle se terminait toujours très mal. cependant, je n'avais jamais imaginé la douleur que j'allais éprouver dans cette situation, oui je savais que j'allais avoir très mal mais pas autant qu'en réalité. J'avais tellement envie qu'il me prenne dans ses bras en me disant qu'il comprenait les raisons qui m'avaient poussé à lui mentir mais il n'allait rien faire de celà.Oui, ses bras, son rire, ses bétises, la façon qu'il me réveillait quand je dormais chez lui en vacances et qu'il me criait dans les oreilles me manquaient! Oui il s'éloignait de moi, je le perdais , peut être à jamais..

Je pouvais pas te le dire! Comprends moi!

Non j'étais incompréhensible. J'avais confiance en Maxim et je ne lui avais rien dit alors qu'il était la personne la plus cère à mes yeux..



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Message Posté Lun 17 Oct - 21:55.
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Larme après larme, je voyais le visage de ma meilleure amie ravager. La tristesse ne lui allait pas. Combien de fois lui avais-je dit ? Ne pleure pas, Enora, ne pleure pas. Ca ne sert à rien et puis, ton visage se déforme dans tous les sens, tellement que tu ne ressembles plus à rien. Voilà ce que je lui disais tendrement quand je la retrouvais en larmes. Les mots de paroles n'avaient plus lieu d'être aujourd'hui. Elle m'avait blessé, m'avait trahi. Je ne pouvais plus me montrer conciliant avec elle. Je n'arrivais pas à supporter une pareille trahison. Elle savait ce que je pensais de l'Organisation Secrète. Elle le savait. Pourtant, elle avait continué de me mentir plutôt que de m'avouer qu'elle avait un lien avec eux. Elle connaissait les risques en agissant ainsi. Elle aurait dû se douter que ma réaction serait vive. Plutôt que de me le dire maintenant, elle aurait dû garder le silence à jamais. Elle aurait dû faire tellement de choses ! Elle aurait mieux fait de me raconter la vérité dès qu'elle l'avait appris. Elle aurait mieux fait de se taire ensuite. Mais non. Elle m'avait donné la vérité. Elle se l'était arrachée de la bouche pour me complaire. Elle avait répondu à mes questions. Elle avait fait ce que je lui demandais. Voilà le résultat. Quand je pense que je lui faisais confiance ! Que je lui avais confié mes craintes et mes colères à propos de ces sorciers qui tuaient n'importe qui. Et elle... elle savait tout. Si cela se trouvait, elle avait été heureuse de la perte de mon oncle. Que le plan de ses parents aient fonctionné. C'était immonde. Oui, je la détestais. Elle avait ruiné ma famille. Elle m'avait blessé. Elle s'était éloignée de moi. Elle s'était écartée de moi en sautant loin, très loin. Elle ne voulait plus de moi, autrement, elle ne m'aurait pas caché cette vérité. Elle n'aurait pas accepté de la porter toute seule. Elle m'en aurait parlé avant. Mais ces pleurs. Chaque larme descendait pour creuser des sillons sur ses joues. Ses yeux rougis. Son visage qui exprimait clairement la tristesse et la déchirure. Dans cette histoire, elle n'était pas la seule à avoir fait souffrir une personne. Je l'avais fait également. Je l'avais touché, je l'avais blessé. Je lui avais fait mal comme jamais je ne l'avais fait. Deux âmes brisées par une vérité. Deux amis en pleine rupture. Que s'était-il passé ?

« Maxim .. je suis désolée !  » Mais qu'est-ce que j'en avais à faire ?! Franchement. Le mal était fait, ses excuses, je m'en fichais. Elle pouvait me demander pardon des centaines de fois, rien n'y ferait. Elle avait fait ce qu'il ne fallait pas faire. Elle m'avait trahi. Elle m'avait dissimulé la vérité. Elle m'avait eu. Tout simplement. J'avais dû mal à me l'avouer mais c'était la vérité. Depuis ma naissance, je pouvais lire les micro-expressions qui passaient durant un dixième de seconde sur le visage des personnes et pourtant, ce signe là, je ne l'avais pas vu chez Enora. Je n'y étais pas parvenu. Elle avait réussi à dépasser ma vigilance. D'ailleurs, je ne faisais même pas attention aux réactions d'Enora. Je ne pouvais pas. Je lui faisais entièrement confiance. A quoi m'aurait-il servi de chercher des indices sur son visage alors qu'elle me confiait tout ? J'avais été trop naïf, trop confiant. Elle m'avait berné. Je n'arrivais pas à le croire. A trop faire confiance, je venais de faire avoir. A partir de ce moment, j'étais décidé à dévisager chaque visage, chaque regard, chaque corps pour m'assurer qu'aucun traitre ne se trouvait autour de moi. Une deuxième trahison et je ne donnais plus cher de ma peau. J'allais finir par tuer une personne. Sûrement sauterai-je au cou d'un de ces membres de l'Organisation pour mieux me faire tuer ensuite. J'en sais rien. Mais je devrais faire quelque chose. Je ne me sentais plus de rester assis tranquillement pendant que des hommes en tuaient d'autres et qu'ils faisaient régner la terreur sur mon école. Enora avait au moins eu ce mérite : me réveiller. Je n'allais pas rester les bras ballants, j'allais bouger. J'allais me remuer. J'allais trouver une solution. Ou au pire, j'irais aider ceux qui en auraient besoin. Je mettais trop laisser faire. J'avais trop suivi le rythme. Cette colère que j'enfouissais depuis des mois, je l'utiliserais à bon hessien. Et cela commencerait par réunir des soutiens autour de moi. Derrière ma colère et mon dégoût naissait tout doucement l'envie de vaincre. Un jour, je retrouverai Poudlard. Celui que j'avais connu sept ans plus tôt et que les nouveaux n'avaient pas connu. Je leur donnerai cette école qui pouvait changer tellement de vie. Mais là, tout de suite, je voulais m'occuper de Enora. Je devais me débarrasser de ma colère.

« Je pouvais pas te le dire! Comprends moi!  » Un pas en avant. Quelques mots. Des explications, cette fois. Elle ne pouvait rien me dire. Elle me demandait de la comprendre. Je ne demandais que cela. Je ne demandais qu'à comprendre ce qui l'avait motivé à me cacher la vérité. Je ne demandais qu'à comprendre pourquoi maintenant, pourquoi aujourd'hui, pourquoi. Je ne demandais que cela mais je n'y arrivais pas. Je ne sentais que la colère de celui qui avait été trahi. Je n'arrivais pas encore à passer outre. Dans le fond, j'aurais aimé pouvoir la prendre dans mes bras. Vraiment. La serrer, lui sécher les larmes du bout des doigts, lui donner un mouchoir, la taquiner avec une blague. J'aimerais pouvoir la pardonner aussi facilement. Mais la douleur restait là. Elle avait réveillé des souvenirs enfouis. Elle m'avait rappelé la tristesse de certains moments. « Tu n'en fais pas partie au moins ? Dis moi que tu n'en fais pas partie. S'il-te-plait. » Dernière inquiétude. Je n'avais aucune envie qu'elle soit obligée de me tuer. Tuer par sa meilleure amie. Enfin, ancienne. Je ne pouvais pas être ami avec elle. Pas pour le moment en tout cas. C'était au-dessus de mes forces. Il allait me falloir du temps. Des explications. Je devrais me forcer. Cependant je me doutais que me passer d'Enora allait être difficile. Nous avions passé sept années ensembles. Sept années. Je ne pouvais pas tourner la page d'une relation comme celle-là. Je n'y parvenais pas. Tout comme je n'arrivais pas à la regarder dans les yeux. C'était trop dur. Dans ses prunelles, je revoyais le visage de ma mère noyé par les larmes. Elle ne pouvait pas me demander de la pardonner alors que ses parents avaient commis tellement de meurtres sans qu'elle ne les dénonce. « Tu n'as jamais tué personne ? » Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais songé à cette éventualité. Tuer une personne. Tout de même. Pas Enora. Sauf que j'aurais dit la même chose si on m'avait demandé si elle avait un quelconque lien avec l'Organisation Secrète. Je devais être rassuré. Je devais être certain que la fille devant moi était toujours la même. Je voulais savoir si elle serait capable de me tuer dans mon sommeil, pendant un cours ou dans un couloir si jamais on le lui demandait. Je devais savoir.
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Message Posté Mar 18 Oct - 1:25.



Le dégoût pouvait se lire dans ses yeux, le haine se voyait dans ses poings qui se refermaient comme s'il pressait quelque chose et sa deception de voyait dans sa machoire qu'il serrait. Oui je n'avais jamais vu Maxim dans un tel état. J'avais beau le fixer droit dans les yeux, il évitait mon regard comme s'il était maudit. Mes yeux grandissait à chacun de ses mouvements qui montraient son mal être à ce moment précis. Non, mon meilleur ami avait totalement disparu et je ne voyais devant moi qu'un homme qui me haïssait réellement. Mon coeur me faisait tellement mal que j'arrivais à peine à respirer. J'avais tellement l'impression d'avoir tout loupé avec lui, j'aurais du lui parler plus tôt mais j'étais bien trop lâche pour assumer les choix de mes parents. Mais ces choix étaient bien trop honteux pour que je puisse les assumer. Mais que pouvait-il penser de moi en ce moment? Il devait se dire : elle me dégoute, plus jamais je ne la regarderai comme avant. Mais la pensée même de ces pensées qui pouvaient l'envahir me faisait terriblement mal.


« Tu n'en fais pas partie au moins ? Dis moi que tu n'en fais pas partie. S'il-te-plait. »


Comment pouvait-il croire une chose pareille? Moi dans l'Organisation? Non, cette image qu'il avait de moi me faisait trop de peine. Lui qui me connaissait depuis tellement de temps doutait de moi à ce point?! Sur qui allais-je me reposer maintenant? Non je ne pouvais plus supporter cette douleur. Le monde semblait s'écrouler sur moi à cause de simples opinions politiques qui n'étaient même pas les miennes. Est ce que je méritais vraiment ça? Je ne pense pas. certes je n'étais peut être pas objective mais je n'avais fait de mal à personne et n'avais pas attaqué le château avec les autres ? Non je pouvais accepté celà et la colère commençait à monter, non pas seulement envers Maxim qui avait une opinion trop douteuse sur moi mais envers mes parents et cette Orgnisation secrête de m**de qui pourissait ma vie depuis des semaines! Non je tolérais tous ces événements mais perdre mon honneur et mon meilleur ami dans les mêmes minutes étaient trop ! J'essayais de contenir cette haine qui grandissait en moi. Je levais les yeux avec ce regard froid qui était détesté par tous les élèves du château, celui que je faisais pour envoyer paitre tous ceux qui osaient s'approcher de moi. Je fixais Maxim avec cette intensité dans mon regard. Un regard noir, détruit, dissimulé par ces larmes. Tuer quelqu'un ? Il était sérieux en plus?! Moi tuer quelqu'un ? Je ne faisais mal qu'avec les mots et tout le monde le savait. Je connaissais maintenant ses pensées les plus sombres me concernant.

Non mais ça va pas Maxim?! Tu me crois capable de faire une chose pareille?!

La rage montait, à ce moment là je n'avais qu'une idée en tête : tuer mes parents dans leur sommeil. Oui cette fois j'allais peut être tuer quelqu'un et confirmer ce que Maxim pensait de moi. Je serrais ma machoire en évitant de repenser à tous ces moments passés avec lui. Alors il ne connaissait toujours pas cette fille qu'il prenait tous les jours dans ses bras? Non il ne me connaissait peut être pas encore assez bien mais à ce moment là personne ne me connaissait réellement. Oui j'étais une fille froide et étrange mais pas une sadique, psycopathe et surtout pas hypocrite. Mais je devais me calmer. Oui à la base c'était bien moi qui était en tord et lui crier dessus n'arrangerait rien, au contraire même, celà prendrait une ampleur bien trop grande pour que notre amitié y résiste. Je tentai alors une approche en prenant sa main dans la mienne.

J'aurai tout donner pour me faire pardonner et je savais que me mettre à plat ventre devant lui en m'excusant ne servirait à rien. Il fallait que je trouve quelque chose à dire mais si des mots sortaient de ma bouche , il s'agirait probablement d'insultes. Oui je devenais peut être comme mes parents, ils avaient probablement réussi leur mission qui consistait à me détruire. Car cette dispute était bien le coup de grâce. J'étais comme morte sans lui, il était mon appui, mon repère dans ma vie chaboulée et en me levant le matin j'étais sure d'une seule chose, je pouvais compter sur lui. Mais plus rien n'était sure désormais.

Je t'aime.

Peut être que c'était la phrase que je lui disais le moins souvent et c'était celle que je pensais le plus. Si cette phrase ne changeait rien, j'avais perdu mon meilleur ami. Car Maxim savait une chose : je n'avais dit cette phrase qu'à une seule personne : lui.
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Message Posté Jeu 20 Oct - 17:33.
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Pendant quelques secondes, son visage avait trouvé un répit. Une pause à travers les larmes. Ses yeux semblaient vivants. Brûlants de colère, même. Elle en avait assez de se laisser engueuler, de voir ma haine, mon dégoût. Elle en avait marre de se laisser faire et de s'apitoyer sur son sort. Elle bougeait. Elle réagissait. Elle s'animait. C'était la Enora que j'adorais. La Enora que j'appréciais voir. Elle m'avait blessé. Elle m'avait marqué à vie. Je n'arrivais pas à réagir avec elle comme avec mon père. Lui aussi m'avait fait souffrir, en début d'année. J'avais découvert ce qu'il faisait. J'avais découvert qu'il trompait ma mère, qu'il n'en avait plus rien à faire d'elle. Je l'avais frappé en réponse à sa connerie. Un coup de poing. Un crochet qui l'avait autant choqué que moi. Je ne pensais pas un jour le toucher. Il n'en avait jamais rien fait avec moi. Et puis c'était mon père. Mais la colère avait été telle que je n'avais pas contrôlé mon geste. J'étais un simple pantin de mes émotions. Enora avait de la chance, je serais incapable de la toucher. De la blesser. Oui, j'avais un profond sentiment de dégoût et de haine. Un ressentiment que je ne parvenais pas à dépasser pour le moment. Il était trop tôt pour que j'y parvienne. Un jour, peut-être. Pour le moment, c'était impossible. Je.. non, je n'y arrivais. Je n'osais même pas la regarder dans les yeux, de peur de ressentir encore cette colère. Voilà pourquoi je détestais les secrets. Ils faisaient toujours souffrir. Peu importe le moment où ils étaient avoués, ils faisaient mal. Ils séparaient les gens, créaient des tensions entre eux. Ils étaient mauvais pour les relations. Voilà pourquoi je traquais sans relâche les mensonges sur les visages des autres élèves et des professeurs. Je cherchais à me protéger de ces malheurs. Je formais autour de moi une barrière que les secrets ne pouvaient franchir. Mais Enora avait souligné un problème. Puisque j'avais été incapable de dépasser la confiance que j'avais en elle, j'étais incapable de les détecter. Depuis des années, je faisais semblant de décrypter les visages qui m'entouraient pour finalement ne rien trouver. En fait, j'étais nul. Je n'étais pas plus doué que les autres. Je n'étais pas capable de comprendre les micro-expressions. Je mettais trompé sur toute la ligne. Jamais je n'avais été capable de voir la vérité. C'était juste le fruit de mon imagination. Je payais pour ma prétention. Je me sentais perdu. Sur quoi allais-je pouvoir me reposer ? Je n'avais plus les émotions des gens. Je n'avais plus que mes relations avec eux.

« Non mais ça va pas Maxim?! Tu me crois capable de faire une chose pareille?!  » Je haussais les épaules. Comment est-ce que je pouvais savoir ? Je n'étais plus en mesure de deviner quoi que se soit. Elle venait de me démontrer que je ne pouvais lui faire confiance. Et là, elle me demandait de faire appel à ma raison. Elle pensait que je pouvais détenir la réponse sans même avoir besoin de la questionner. Le problème était que je n'avais plus cette raison. Je n'avais plus cette capacité de connaître la réponse d'un simple coup d'œil ou parce que je savais comment elle réagissait. Elle venait de me montrer une nouvelle facette d'elle. Une facette que j'avais beaucoup de mal à assimiler. Je n'y arrivais pas. C'était au-dessus de mes forces. « Comment je suis censé te faire confiance quand tu m'as si bien menti ?! » Elle s''emportait. Je m'emportais. Nous nous emportions. Des cris, des coups de colère. Des larmes, des poings qui se fermaient. Des visages qui viraient au rouge sous le coup de l'énervement. Avec tout cela, on ne s'était pas encore fait remarquer par les élèves qui circulaient à quelques mètres derrière nous. Tout le monde vaquait à ses occupations pendant qu'une tornade détruisait une amitié de plusieurs années dans un couloir. Le monde était mal fait. Tellement naïf et peu observateur. Aujourd'hui plus que jamais, les sorciers étaient individualistes. Ils craignaient d'intervenir, ils craignaient de subir les conséquences de leurs convictions. Ils avaient peur. Le monde ne tournait plus rond. « Je t'aime.  » Elle n'avait pas le droit. Elle ne pouvait pas me faire ça. Pas maintenant. Pas dans un moment pareil. Elle se doutait que mon amour pour elle était plus fort que n'importe quel coup de colère. Elle l'utilisait pour m'apitoyer, pour me calmer. Elle n'avait pas le droit. Je lui en voulais de se servir de mes sentiments. Elle ne fit que raviver ma colère. Sa tentative était purement manipulatrice.

Instinctivement, je fis un pas en arrière. Elle ne m'aurait pas comme cela. Elle essayait de m'attirer dans ses filets. Elle tentait de retrouver ma confiance en manipulant mes sentiments. Et bien ça ne marcherait pas ! Il en était hors de question. Jamais je ne la laisserai faire. Et ce, même si cela marchait plutôt bien. Oui, j'avais envie de la prendre dans mes bras et de lui assurer que moi aussi, je l'aimais. Que jamais je ne pourrais la détester et que toute cette histoire était inutile, totalement idiote. Mais je ne pouvais pas. Je ne lui faisais plus confiance. Je ne pouvais plus lui faire confiance. Je ne devais plus. Je me devais de me méfier. Cependant, je n'y arrivais pas. Je ne parvenais pas à me dire que ce doux visage ravagé par les larmes était méchant. Cela ne faisait que m'énerver davantage et me rendre un peu plus irascible. « Ne joue pas à ce jeu là Enora. Je te préviens. » Pourquoi ne me laissait-elle pas tranquille ? J'avais besoin de respirer. J'avais besoin de m'éloigner d'elle. Je ne me sentais pas bien. J'avais chaud à force de m'énerver. J'avais besoin de partir. De m'enfuir. Et de respirer. De reprendre mes esprits. Cette personne que je devenais devant Enora n'était plus moi. Je n'y correspondais pas. Néanmoins, la réaction venait à moi ainsi. Je n'arrivais à m'en défaire. « Je suis désolé, je... ne peux pas. C'est trop grave. » A présent, je connaissais son secret. Qu'allais-je en faire ? La dénoncer ? Dénoncer ses parents ? Cela permettrait d'arrêter deux tueurs et de peut-être, faire avancer les investigations. Mais je ne me sentais pas capable de faire cela. Même si elle les détestait, ils restaient les parents de ma meilleure amie. Et malgré ce qu'il venait de se passer, je ne voulais pas faire une chose pareille. Je n'arriverais pas à donner les noms de ses parents. J'étais probablement aussi faible qu'elle. Tout comme Enora, j'étais incapable de faire ce qu'il fallait. Même si il s'agissait de membres de l'Organisation. « Je dois y aller. » Je dois y aller mais mes jambes ne bougeaient pas. Quelque chose me retenait ici. Ma colère ou peut-être bien l'amie que j'allais abandonner. Je ne bougeais pas.
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Message Posté Ven 21 Oct - 22:32.
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La douleur se mélangeait à la rage et je savais pertinement que celà n'était pas bon, non seulement pour lui mais aussi pour nous. Je pouvais supporter sa déception mais pas son dégout. Oui j'en avais marre de tout e dégout qui me concernait. J'avais déçu mes parents depuis que j'étais toute petite : jamais assez bien pour mon père. Mais là, ça sortait de mon habitude, je dégoutais mon meilleur ami. Comment pouvais-je récupérer mon erreur? Pouvais-je la récupérer? Je ne pense pas. Je lui avais dit ces mots qui étaient si durs à prononcer. Maxim savait pertinement que je ne disais jamais ça quand je ne le pensais pas. Car oui, même quand je le pensais je ne le disais pas, c'était trop dur pour moi qui avait été habituée à être traitée comme ça par mes parents. Oui je l'aimais, plus que tout. Il passait avant tout le monde, avant mes parents, avant Tyler ou tous mes autres amis.

« Ne joue pas à ce jeu là Enora. Je te préviens. »


Sa réponse m'avait glacé le sang. Quel jeu? Je lui disais ce que je pensais réellement. Il le savait bon sang! Il était la personne qui me connaisait le mieux! Je ne dirai jamais une telle phrase pour jouer ou manipuler. Non je n'étais pas manipulatrice, surtout avec lui. Non je ne pouvais lui faire ça. J'en étais sure, j'étais un monstre à ses yeux, j'étais comme mes parents. Oui je les haissaient, ils m'avaient pourrie la vie jusqu'au bout! Cette fois la douleur était trop forte, je pouvais tout supporter mais pas celà. Mon meilleur ami ignorait ma déclaration. je n'en faisais jamais et il avait continuer comme si de rien n'était. Avais-je tout loupé avec lui? Car oui pendant sept ans, nous nous étions dit que nous étions infini, que notre amitié pourrait résister à tout, que nous resterions amis quoi qu'il se passe. Mais toutes ces paroles n'étaient aue du vide. Un vide que je sentais dans mon coeur. Il s'éloignait, je le perdais. Et j'aurais pu tout faire à ce moment là, il ne m'aurait jamais pardonner ce secret. Ce secret qui me rongeait depuis des semaines, il me détruisait petit à petit jusqu'à ce jour où il m'avait entiérement détruite.


« Je dois y aller. »


Non il ne pouvait pas couper court à cette conversation qui était décisive pour le futur de notre amitié. Enfin, un futur probable, incertain. Maxim ne bougeait pas, des pas approchaient. Et si quelqu'un avait tout entendu ? Et si mon secret était dévoilé? Et si même pire, Maxim comptait ne pas garder le secret et qu'il allait me dénoncer? Non je n'avais rien fait de mal mais j'avais couvert des meutriers. Mais quelle était la solution? Dénoncer mes propres parents pour sauver ma peau? N'était-ce pas horrible de penser à ça? Mais je devais faire un choix il était peut être temps de prendre une décision.

- Maxim tu ne peux pas..

Des élèves arrivèrent, j'avais à peine eu le temps se cacher mon visage, détruit par les larmes et la colère. Je ne pouvais plus rien faire pour sauver cette amitié et il pouvaità présent partir mais ses jambes restaient statiques. J'essayais mes yeux discrétement, je devais le fixer dans les yeux pour continuer à avoir un contact avec lui. Oui j'avais peur qu'il parte. J'avais peur que cette discution soit la dernière que l'on ait. Oui je perdais mon meilleur ami et j'étais impuissante face à celà. Je sentais son regard partir, son corps s'éloigner de moi, son coeur s'éloigner du mien. Non je ne pourrais plus jamais m'expliquer avec lui car je sentais qu'il allait désormais m'ignorer et tout faire pour m'oublier. Je devais le fixer jusqu'au moment où il allait quitter ce couloir, où mon regard quitterait le sien peut être à jamais ou au moins pendant des jours entiers. Mais nous n'avions jamais passé autant de temps séparés, même pendant les vacances scolaires et mes voyages en Russie pour voir ma famille était un supplice pour me séparer de lui même à 17 ans. Non je n'étais pas prête à le quitter. Et j'espérais au plus profond de mon coeur , qu'il n'était pas prêt à me quitter..

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