Hearts are made for breaking and for pain ♣ Alexandre [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Dim 2 Juin - 6:40.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ noms des participants: Alexandre & Annaleigh. ★ statut du sujet: Privé. ★ date: Début du mois. ★ heure: Dans l'après-midi, juste après les cours. ★ météo: Il pleut. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x05 ★ intervention de dominus: Non merci. ★ récompenses: Pas encore (a)
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Posté Dim 2 Juin - 7:02.
Il a essayé de te frapper. Il y avait quelque chose dans ce simple fait, ces simples mots, qui te faisait frissonner de façon incontrôlable. C’était si invraisemblable, si étrange et si inhabituel que tu n’arrivais tout simplement pas à comprendre. Il y avait de ces choses qui t’échappaient, tu en étais bien consciente, mais ça, tu ne pourrais jamais accepter de rester dans l’ignorance. Tu devais savoir. Il te devait tes explications. Pourquoi ? Ce n’était pas lui. Tu le savais bien. Tu le connaissais encore mieux que tu ne te connaissais toi-même. Tu connais tous ses secrets, son passé, ses manies, ses activités. Vous avez correspondu depuis tellement longtemps que tu ne te rappelles même plus comment ça a commencé. Tout ce que tu sais, c’est que même si tu n’arrives toujours pas plus à prononcer son nom correctement, tu l’adores, et c’est réciproque. Alors, normalement, il ne devrait pas te faire un truc pareil, surtout pour une connerie de ce genre. Tu lui avais promis que tu ne lui ferais jamais de mal, et il te l’avait promis aussi. C’est le genre de promesse qu’on fait comme ça, à la légère, et que soudainement on se met à prendre au sérieux quelques années plus tard. Tu avais toujours été là pour lui et, jusqu’à la semaine passée, tu pensais encore que c’était aussi son cas. Tu croyais que vous étiez inséparables et que vous pouviez tout vous dire. Bon, évidemment, toi, tu ne pouvais pas tout lui dire, malgré ta promesse de ne jamais lui faire de mal, donc par conséquent de ne jamais lui mentir et de trahir sa confiance. Tu ne le faisais pas parce que tu pensais qu’il n’était pas digne de confiance, loin de là. Tu le faisais parce que tu avais fait une autre promesse, à un autre homme. À Jude. Tu lui avais promis que tu n’en parlerais jamais à personne et, pour le moment, malgré quelques petits soupçons de tes plus proches d’amis et des plus fouineurs de Poudlard (foutu August) personne n’était réellement au courant. Tu avais réussi à tenir parole, et tu avais l’impression que protéger Jude était plus important que de ne pas mentir à Alexandre sur ce point. Parce qu’au fond, c’était le seul point sur lequel tu n’étais pas entièrement honnête. Le reste, il savait tout. Ton père, ta blessure, ta musique et ta danse. Il était au courant. Tu pouvais bien lui cacher ta relation avec Jude. Non ?
Lui mentir te tuait. Tu devais le regarder dans les yeux à tous les soirs en lui disant que tes retenues t’emmerdait et que tu ne savais pas pourquoi tes profs s’acharnaient sur toi, alors que tu savais très bien que c’était toi qui s’acharnait pour avoir les retenues en question. Tu savais qu’Alexandre n’était pas dupe, à son sourcil qui se levait très légèrement alors que tu te plaignais d’une injustice que tu avais clairement cherché. Mais, tu ne disais rien. Pas plus lorsque tu t’éclipsais subitement et que tu ne revenais qu’une heure plus tard, toute fraîche et souriante. Tu lui racontais n’importe quoi pour ne pas qu’il le découvre, pour ne pas l’impliquer, pour ne pas qu’il sache. Et mentir à son meilleur ami, ce n’est pas facile, même si c’est pour le protéger et protéger l’homme que tu aimes. Tu voudrais tant lui en parler, en parler à quelqu’un. Toi, tu étais bien là pour lui si un jour il voulait te parler de la femme de ses rêves. Tu voulais lui dire à quel point Jude était parfait, tellement mignon, attentif et tout. Et qu’il te faisait rire. Tu voulais lui raconter tous ces petits détails insignifiants mais qui voulaient dire quelque chose, parce que c’était ton meilleur ami et qu’il comptait énormément pour toi. À la place, tu lui souriais, tu lui donnais un câlin et tu lui assurais que tout allait bien, que ta journée s’était bien passée et que non, il ne s’était rien passé de spécial. Que oui, tes retenues t’emmerdaient. Que oui, parfois tu étais intenable en classe, mais que c’était juste une mauvaise passe, qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Tu lui plantais un bisou sur le front et tu lui mentais de façon éhontée en le regardant directement dans les yeux. Tu étais horrible.
Seulement, cette fois-là, ça a été trop loin. Tu sortais de ta retenue et il était là, à t’attendre. Il avait sa tête de « il faut qu’on se parle » et il t’avait entraînée un peu plus loin, te posant quelques questions sur ton comportement récemment, si tu étais sûre que tout allait bien, ce qu’il se passait réellement dans tes trop nombreuses retenues, si tu ne faisais peut-être pas exprès. Tu as nié en bloc, l’accusant de tout ce que tu pouvais, le culpabilisant même – tu ne me fais pas confiance ? Je pensais qu’on avait passé ce stade, t’es ni mon père ni mon copain que je sache – bref, que du bonheur. Mais comme tous vos malentendus, tu pensais que ça allait se finir en cinq minutes avec des rires, que vous alliez vous donner un câlin style bisounours et que ça allait se finir là. Mais non. Pas cette fois-là. Cette fois-là, il a levé le poing, le visage déformé, et il a frappé le mur à trois centimètres de ta tête. Traumatisée, tremblante, tu l’as poussée et tu es partie en courant pour t’enfermer dans les toilettes, où tu es restée presque toute la soirée.
Tu ne pouvais plus vivre comme ça, à ne plus lui parler, à le regarder aller s’asseoir à l’autre bout de la classe quand il avait bien vu que tu lui avais gardé une place. Tu n’arrivais plus à supporter son regard fuyant, son pas rapide et ses changements soudains de direction lorsqu’il t’apercevait. Tu n’arrivais pourtant jamais à aller le voir, pensant que c’était à lui de venir te parler, pour au moins s’excuser. Mais non. Même si avoir cette conversation avec lui te tentait autant que te faire bouffer le bras par un hippogriffe, tu l’as quand même suivie comme une vraie espionne lorsque vous êtes sortis de votre dernier cours commun de la journée. Puis, dès qu’il s’est retrouvé seul, tu as accéléré le bras et tu l’as attiré dans un coin sombre, histoire de raviver les rumeurs qui couraient parfois à votre sujet. Après tout, c’est un peu grâce à toi qu’il s’est retrouvé à Poudlard au lieu d’être à Durmstrang, par exemple. Vous vous regardez pendant de longues secondes, et tu lâches finalement sa main que tu serrais très fort en voyant qu’il ne tentait pas de s’échapper, ou mieux, de t’assommer pour s’enfuir en courant ensuite. Tu as dégluti un peu difficilement avant de te lancer, ayant presque l’air assurée.
« Delacourt, fais-tu finalement avec ton mignon petit accent anglais, je pense que tu me dois une explication. »
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Posté Dim 2 Juin - 12:23.
Living in a city of sleepless people, Who all know the limits and won't go too far outside the lines, Cause they're' out of their minds. I wanna get out and build my own home, On a street where reality is not much different from dreams I've had, A dream is all I have... Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Creep past the hours like the shorter hand on the clock, hanging on a wall of a schoolhouse somewhere, We wait for the bell , And we dream of somewhere else, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Not that I won't remember where I'm from, Just don't wanna be here no more, It's not enough, (We're only half alive), I'm gonna go, (We're only half alive), Where the rest of the dreamers go, Where the dreamers go, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreamer, We used to be half alive, Now I'm alright
Daydreaming into the night, and i'm alright
Des lettres froissées. Du papier déchiré, brûlé recouvre le vieux parquet de sa chambre. Du sang, des larmes. Il prit la dernière enveloppe, la dernière missive. Un regard mélancolique, triste. Il se ne rappelait même plus de comment cela avait commencé. Il ne savait plus qui avait envoyé le premier hiboux, qui avait répondu avant l'autre. Mais depuis ce jour lointain, ils étaient inséparables. Elle était sa plus chère amie. Sa meilleure amie, la seule. La seule qui savait tout de lui. Son passé, son histoire. Enfin, presque tout. Il lui mentait, mais il se mentait également à lui même alors, cela comptait-il vraiment ? Il n'en savait rien. Il se persuadait que non, il ne faisait rien de mal. Il voulait simplement la protéger, de lui. Il déposa le bout de papier sur ses genoux. Une larme perla sur sa joue, et vint s'écraser sur la lettre vieillie par le temps. Il prit une grande inspiration. Il en avait besoin. Une bouffée de courage pour affronter tous les événements à venir. Il ne voulait pas la décevoir, la blesser. Il ne voulait rien faire de tout cela, à personne. Mais il sentait cette rage monter en lui. Ce désir de taper du poing. Une envie incontrôlable et destructrice. Il défit le cachet rouge vif, et en sortit le papier, plié en quatre.
« Cher Alexandre,
Je ne sais plus quoi faire. Mon monde semble s'écrouler autour de moi, petit à petit. Comment vais-je surmonter ça ? Je me surprend encore parfois à l'appeler, alors qu'il n'est plus là. Mon père. J'espère te revoir très vite. J'ai besoin de toi, j'ai besoin de te voir, de t'entendre. J'ai besoin que tu me rassures. A très vite,
Annaleigh. »
Un silence profond. Rien. Le néant. Juste de la tristesse. Immense et insoutenable. Il jette violemment la lettre à l'autre bout de la pièce, dans un cri de rage. Il avait merdé. Terriblement merdé. Mais il ne pouvait plus revenir en arrière. Il était trop tard pour inventer un excuse, un mensonge. Elle savait que quelque chose n'allait pas. Mais il ne voulait pas la confronter. Non, il ne voulait pas avoir cette conversation qui l'effrayait tant. Il avait été trop loin. Il le savait. Il l'avait suivi. Oui, il l'avait attendu à la fin de l'une de ses suspicieuse retenue. Elle en avait tellement que cela lui avait mis la puce à l'oreille. Quelque chose n'allait pas. Elle en revenait tout sourire, fraîche, heureuse. Il était là, devant la porte lorsqu'elle était sortie. Elle ne s'attendait pas à le voir. Il l'avait entraîné un peu plus loin, pour discuter, pour lui exposer ses craintes et ses doutes quant à son comportement. Mais elle avait nié en bloque, l'accusant de tous les tords. La colère était montée en lui. Il ne se contrôlait plus. Un trou noir. Lorsqu'il retrouva ses esprit, son poing était en sang, enfoncé dans le mur. Annaleigh s'éloignait en courant. Comme on s'éloigne d'un monstre, d'un psychopathe. Depuis ce jour, il l'avait évité. Il prenait des chemins différents, s'asseyait à l'autre bout de la classe. Il ne la regardait plus dans les yeux, fuyant son regard, ne voulant pas avoir cette conversation. Pas maintenant. Il n'était pas prêt pour ça.
La cloche sonna. Il rassembla ses affaires et sortit rapidement de la salle. Il n'avait qu'un seul but, rentrer le plus vite possible dans son dortoir. Éviter le plus possible le contact avec d'autre personne. Il se tenait à l'écart du monde, ne voulant pas blesser à nouveau quelqu'un. Mais il sentit une pression sur son bras. Quelqu'un l'attirait dans un recoin sombre de la cage d'escalier. Annaleigh. Son cœur s'arrêta de battre pendant quelque instant. Il savait pourquoi elle était là. Il savait ce qu'elle voulait savoir. Mais lui aussi avait tant de question à lui poser. Elle lui mentait. Il en était persuadé. « Delacourt, je pense que tu me dois une explication. » Il déglutit. Oui, il lui en devait une. Mais il ne savait pas quoi dire. Il tripota le petit pot en plastique dans sa poche. Un talisman, une superstition. Il gardait ses pilules constamment sur lui, mais ne les prenait jamais. Il ne voulait pas s'admettre malade. Il voulait simplement oublier ces moments de folie passagère. Mais il ne pouvait plus s'enfuir, désormais. Il devait affronter ses actes. « Anna... » Il regardait au loin. Il ne pouvait pas croiser son regard, pas encore, pas maintenant. Alors il fuyait, encore et toujours. Un lâche. Voilà ce qu'il était. Il cherchait des excuses en permanence. « J'suis pressé, j'ai un devoir à faire... » Il mentait mal, très mal. Lui même n'y croyait pas une seule seconde.
Spoiler:
là cey l'autre qui parle cey toi qui parle
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Posté Dim 2 Juin - 22:37.
« Anna… » Ton coeur se brise, mais tu tiens bon. Qu’aurais-tu pu faire d’autre ? Il ne pouvait pas continuer à te fuir de la sorte. Il ne pouvait pas faire semblant de rien et espérer que tout rentrerait dans l’ordre. Tu tentes vainement d’attirer son regard dans le tien, mais rien n’y fait. Il regarde au loin, au dessus de toi, sans daigner baisser les yeux quelques instants pour te regarder, toi, sa meilleure amie. Sa meilleure amie à deux doigts de craquer, à deux doigts d’éclater en sanglots. Tu serais bien allée voir Jude pour tenter de trouver un peu de réconfort, mais à ces heures-ci, c’était beaucoup trop suspect et tu avais déjà assez abusé des retenues comme ça. Alors à la place, tu te retrouvais coincée dans une cage d’escalier avec lui, à vouloir t’enfuir de là et ne plus jamais le voir. Tu en avais honte, mais lorsque tu le regardais, tu ne voyais que son visage déformé par la colère, son poing qui s’était écrasé si près de ton visage. Tu te revoyais, paniquée, en pleurs, courir dans les corridors sans pouvoir t’arrêter. Tremblante. Tu refusais de croire que c’était lui, que c’était Alexandre. Il ne ferait pas de mal à une mouche, tu le savais. Et pourtant. Tu ne pouvais pas faire semblant qu’il ne s’était rien passé, mais si cela semblait être sa plus grande volonté. Tu refusais catégoriquement de croire qu’il n’y avait pas d’explication en arrière de tout ça. C’est pour ça que tu étais là, face à lui et pourtant très seule dans cette cage d’escalier. Tremblante, tu renfermes tes bras autour de ton corps pour tenter de garder un peu ta chaleur corporelle. « Alex, s’il te plaît, » supplies-tu en retour.
Tu le détestais. Tu l’haïssais de te faire vivre de telles émotions. Il était supposé te rassurer quand elles arrivaient, te prendre dans ses bras et te dire que tout allait bien se passer parce qu’il était là. Il était supposé t’écouter pendant des heures si besoin et t’acheter un gros pot de crème glacée pour que tu puisses geler ton cerveau et oublier le reste. Il était censé rire avec toi quand tu insultais ceux qui t’avaient blessé, quand tu les traitais de tous les noms pour ce qu’ils avaient osé te faire. Tu n’aurais jamais pensé qu’un jour, tu devrais faire tout ça, mais avec quelqu’un d’autre et contre lui. Parce que tous ces sentiments dont il était supposé te prévenir, c’était lui qui l’avait créé en tentant de te frapper pour une raison obscure et en te fuyant par la suite. C’était injuste de sa part. Il n’avait pas le droit de te fuir. Comme si tu allais tout simplement penser que ça n’en valait pas la peine. Il vaudrait toujours la peine que tu te battes pour lui. Et en ce moment, tu voulais simplement comprendre. Être mise dans la confidence, si besoin. Tu voulais l’aider. Est-ce vraiment mal de vouloir retrouver son meilleur ami ?
« J’suis pressé, j’ai un devoir à faire… » Tu ne le croyais pas une seule seconde. Encore une excuse pour s’éviter une conversation qui devait lui faire encore plus peur qu’elle ne te faisait peur à toi. « On s’en fout. Je le ferai à ta place. » Tu le regardes encore. Tu tentes de voir une faille, une ouverture qui pourrait te permettre de l’atteindre d’une façon ou d’une autre. De le faire craquer. Pas de la mauvaise façon, loin de là. Tu ne veux que son bonheur, et tu as l’impression qu’il aurait besoin de parler un peu. Ou de ne rien dire, ça reste à voir. Dans tous les cas, il a besoin de sa meilleure amie. Il a besoin que quelqu’un soit là pour lui tenir la main, pour lui dire qu’il sera aimé quoiqu’il arrive, que tu étais désolée pour ce qui s’était passé. « Je ne t’en veux pas, tu sais. » C’était vrai. Tu voulais qu’il sache que tu savais, à quelque part au fond de toi, que ce n’était pas vraiment de sa faute. Il n’aurait jamais intentionnellement osé lever la main sur toi, tu en étais convaincue, et tu voulais l’en convaincre. « Je veux juste comprendre. »
Comprendre pourquoi, comment. Comprendre d’où ça venait, parce que de ton point de vue, c’était si soudain et si spontané que tu en avais eu peur. C’était si imprévisible de sa part. Tu t’attendais à tout, sauf à ça. Alors, tu voulais comprendre. Tu voulais savoir comment c’était arrivé, ce qu’il pensait. Tu voulais l’aider, au fond, sans vraiment savoir comment t’y prendre. Tu ne voulais pas l’agresser, mais comme il n’était pas venu te parler de lui-même, tu n’avais pas eu d’autre choix que de lui tendre une embuscade. Et puis ici, à cette heure-là, vous serez tranquilles. Tu pouvais bien te dire que tu le détestais, qu’il était égoïste et sans cœur de t’avoir ignorée de la sorte, tu savais bien que tu n’en pensais rien. Ce n’était pas lui qui avait tenté de te faire du mal. Il n’arrivait juste pas à vivre avec la culpabilité qu’il ressentait, te disais-tu. Ça passait mieux comme ça. C’était toujours plus facile d’atténuer la situation que se dire que tu ne connaissais pas ton ami aussi bien que tu croyais et que ce n’était pas la première fois qu’il perdait le contrôle, et qu’il pourrait bien retenter quelque chose contre toi, là, tout de suite.
« Regarde-moi, je t’en prie. J’en peux plus. J’ai besoin de toi. Que tu me parles. Merde, Alex ! » Tu te passes les mains sur le visage, tentant de repousser encore un peu plus les larmes qui tentaient désespérément de couler sur tes joues. Tu commençais à ressentir leur brûlure dans tes yeux, leur indésirable présence. Tu respires profondément avant de baisser les bras. Tu vas craquer bientôt. Tu as besoin de lui, comme tu le lui avais écris si souvent dans tes lettres. Tu avais besoin qu’il soit là, avec toi, et à le regarder ainsi, le regard fuyant, écrasé dans son coin de la cage d’escalier, comme une bête traquée, ça te brisait littéralement le cœur.
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Posté Mer 5 Juin - 11:31.
Living in a city of sleepless people, Who all know the limits and won't go too far outside the lines, Cause they're' out of their minds. I wanna get out and build my own home, On a street where reality is not much different from dreams I've had, A dream is all I have... Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Creep past the hours like the shorter hand on the clock, hanging on a wall of a schoolhouse somewhere, We wait for the bell , And we dream of somewhere else, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Not that I won't remember where I'm from, Just don't wanna be here no more, It's not enough, (We're only half alive), I'm gonna go, (We're only half alive), Where the rest of the dreamers go, Where the dreamers go, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreaming, Daydreaming into the night, And I'm alright, Daydreaming, Daydreaming all the time, Daydreamer, We used to be half alive, Now I'm alright
Daydreaming into the night, and i'm alright
Il se sentait piégé. Sans issu, sans moyen de s'échapper. Collé contre ce mur froid, dans ce coin sombre, il ne pouvait plus bouger. Elle lui bloquait le passage. Il pouvait apercevoir la lumière derrière elle. Une lumière qu'il cherchait à atteindre, un éclairage protecteur, salvateur. Mais il ne pouvait pas y aller, car elle ne le permettrait pas. Il l'avait évité pendant plus d'une semaine. Chaque jour il redoublait d'efforts pour ne pas croiser son chemin, son regard. Car il savait que s'il lui adressait la moindre attention, il serait foutu. Il ne pourrait plus faire machine arrière. S'il avait croisé ses yeux tristes, il n'aurait pas pu continuer à la fuir de la sorte. Alors il ne lui parlait plus, il l'ignorait. Cela pouvait sembler ignoble de sa part, mais il n'avait pas le choix. Il ne voulait pas s’expliquer, il ne voulait pas se dévoiler. Pourtant elle savait tout de lui. Elle était la personne la plus proche de son cœur, mais il ne pouvait pas. Il n'en avait pas la force, le courage. Cette maladie qui le bouffait. Cette maladie qui lui pourrissait la vie. Il voulait s'en débarrasser, l'oublier. Mais elle était bien là, encrée au plus profond de son être. Alors il faisait comme si elle n'existait pas. Peut-être que s'il ne lui prêtait aucune attention, elle disparaîtrait d'elle même ? Il se berçait d'illusion. Une illusion qui lui semblait plus que nécessaire. Sans cela, il pourrait pas vivre, il ne pourrait pas se lever chaque matin, en pensant qu'il puisse craquer à tout moment, péter un plomb. Il regardait au loin. Il voulait se détacher de cette situation le plus possible. Il était à deux doigts de craquer, et il ne pouvait pas s le permettre. Une bouffée de chaleur envahit soudainement son corps. Les premiers symptôme d'un état qu'il connaissait très bien.
« On s’en fout. Je le ferai à ta place. » Il reporta son attention sur la demoiselle, toujours en prenant soin d'éviter son regard. Un rictus nerveux déforma son visage. Elle voulait vraiment les avoir, ces explications. Mais il n'était pas encore prêt à les donner. Il n'était pas encore prêt à se livrer complètement. Pourtant il le voulait. Il voulait lui dire, pour qu'elle comprenne, pour qu'elle le rassure. Il avait besoin de sa meilleure amie, maintenant plus que jamais. Mais il avait peur. Il était terrifié quant aux conséquences que cela pouvait avoir sur lui, sur sa vie, sur les personnes qu'il aimait. Alors il s'était érigé cette barrière. Ce mur entre ses sentiments et la réalité. « Je ne t’en veux pas, tu sais. » Son cœur se serra. Il repensa à ce jour là. Son poing dans le mur, le visage effrayé d'Annaleigh. Ça lui brisait le cœur en deux. Mais savoir qu'elle ne lui en voulait pas lui fit un bien immense. « Je veux juste comprendre. »
Comprendre. Lui aussi. Comprendre ce qu'il lui arrivait. Pourquoi lui ? Après tout ce qu'il lui était arrivé, pourquoi en rajouter ? L'abandon de sa mère, son père le battant à coup de botte. Il se revoyait plus petit, recroquevillé dans son lit, sous sa couette, essayant de faire le moins de bruit possible. Il entendait le son des pas de son père s'approcher, ouvrir la porte violemment. La douleur. Son enfance n'avait été que douleur, et cela lui suivait encore aujourd'hui. Il n'était pas destiné à une vie normale. Il recula, se heurta contre la pierre gelée, s'égratignant e coude au passage. « Merde. » Il sentait le pression le consumer, l'accablait. Mais il était trop tard, maintenant. Il ne pouvait plus la faire redescendre. Tout ce qu'il pouvait faire, était d'essayer de la contrôler, de la canaliser. Il ne voulait pas perdre les pédales devant elle, encore une fois. « Regarde-moi, je t’en prie. J’en peux plus. J’ai besoin de toi. Que tu me parles. Merde, Alex ! » Sa main s’agitait dans sa poche, contre le petit pot en plastique. Il tremblait de toute part, sans pouvoir s'arrêter, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Il baissa enfin les yeux sur elle. Son regard, ses yeux remplis de larmes. Le temps semblait s'être figé. Pendant plusieurs secondes, un silence accablant s'était installé dans la cage d'escalier. Une larme coula le long de sa joue, il ne pouvait plus la retenir. Une larme de rage, de tristesse. Ce n'était pas lui qui avait besoin d'elle, mais bien elle qui avait besoin de lui. Il le voyait dans son regard rempli d'amertume. Mais il ne pouvait pas. Il tapa du poing contre le mur. Le sang s'écoula lentement sur le sol. « Laisse moi passer Anna, s'il te plaît... » Sa voix se brisa. Il allait s’effondrer d'un moment à l'autre. Il sortit rapidement sa main de sa poche. Trop rapidement peut-être. Le petit pot en plastique s'écrasa sur le sol, devant les pieds de la jeune fille. Il le regarda, impuissant. Il se jeta sur lui, mais il était déjà trop tard, elle l'avait vu.
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Posté Mer 26 Juin - 3:45.
Impuissante. Tu l’étais tellement, en cet instant, dans cette cage d’escalier que tu maudissais déjà. Tu avais peut-être réussi à le tirer là, mais tu n’arriverais pas à lui tirer les vers du nez, tu le voyais bien. Tu ne demandais rien de compliqué, croyais-tu. Juste des mots. Quelques phrases tout au plus. Des mots qui pourraient te tirer de ta torpeur, qui pourraient expliquer ce que tu vivais depuis une semaine. Tu n’arrivais tout simplement pas à comprendre. Toutes les hypothèses que tu avais bien pu avoir s’était toutes révélées fausses, stupides, impensables. Tu n’arrivais tout simplement pas à mettre le doigt sur ce qui n’allait pas chez lui. Était-ce quelque chose que tu avais dite ou faite ? Était-ce de ta faute ? Tu n’avais pas pu t’empêcher de te remettre en question. Comme c’était impossible que ce soit de la tienne, ça devait être de ta faute. Mais qu’avais-tu bien pu faire pour qu’il se mette dans un état pareil ? Tu sais bien que votre discussion était limite un peu, mais normalement, ce n’est pas un motif pour tenter de frapper sa meilleure amie. Il ne faisait pas ça. Il ne l’avait jamais fait et généralement ce n’était pas une mode qui passait et qui repartait comme ça. Tu voulais savoir. Comprendre. Et comme il te fuyait, tu avais dû l’embusquer. Il n’y avait pas d’autre façon de le faire. Tu pouvais toujours tenter une approche sympathique, mais tu te doutais que tu ne serais jamais arrivée à deux mètres de lui. Alors, tu étais restée avec ton idée de départ : l’embuscade.
Maintenant pris dans cette cage d’escalier sans d’autres choix que vous parler, tu te demandais réellement si c’était une bonne idée. Tu étais sur le point de craquer et tu savais qu’il le voyait dans tes yeux lorsqu’il daignait y jeter un coup d’œil. Ça te faisait mal. D’être comme ça, aussi vulnérable, aussi à nue. Au fond, tu voyais bien qu’il n’en menait pas vraiment plus large que toi. Comment aurait-il pu ? Tu étais son amie, là-dedans. L’amie inquiète. L’amie qui se sentait concernée et qui avait l’impression qu’elle avait le droit de comprendre. L’amie qui sentait son cœur se serrer à mesure que cette conversation n’avançait à rien. L’amie qui avait l’impression qu’elle allait éclater en sanglots à tout moment, à cause du trop plein d’émotions accumulées durant cette semaine. Tu étais perdue. Tu le vois reculer, s’égratigner, lâcher un « merde » étouffé. Tu aurais voulu t’approcher, le serrer fort dans tes bras, lui dire que tout irait bien. Tu te faisais pourtant violence pour ne pas bouger, pour rester inflexible. Tu savais que si tu commençais à être gentille et à le rassurer, tu ne pourrais plus arrêter et tu ne pourrais pas t’en empêcher. Tu lui dirais qu’il n’avait pas besoin de te l’expliquer maintenant s’il n’était pas prêt, que tu pouvais attendre qu’il trouve la bonne façon de le faire. Mais au fond, tu savais. Tu savais que tu ne pouvais pas le laisser continuer comme ça. Si tu lui disais qu’il pouvait attendre, tu ne saurais jamais ce qu’il lui avait pris, parce qu’il ne viendrait probablement jamais te l’expliquer. Combien de temps comptait-il attendre avant de te dire que quelque chose clochait chez lui ? Avait-il seulement songé à t’en parler ?
Un peu comme toi et Jude, au fond. Toi non plus, tu ne voulais pas lui en parler. Il ne pouvait tout simplement pas savoir. Seulement, ton comportement à toi ne t’incluait que toi, le professeur, et quelques mensonges que tu croyais innocents. Alexandre avait failli te frapper. Et dans ta tête, cacher quelque chose à sa meilleure amie qui pouvait potentiellement mettre sa santé en danger, c’était mal. Cacher une relation interdite par la loi à son meilleur ami, c’était nécessaire pour la survie de celle-ci. Au fond, tu savais que c’était la même chose. Tu lui cachais des choses et tu pouvais difficilement lui reprocher de vouloir te cacher une facette de sa personnalité. Tu lui cachais carrément des pans de ta vie alors que vous vous disiez tout. Toujours. Tu savais tout de lui – du moins, tu le croyais jusqu’à tout récemment. Alors pourquoi continuait-il de s’enfermer ainsi ? Tu vois la larme qui s’échappa de son œil, faisant redoubler ton envie de pleurer toi-même. Puis il frappe le mur à côté de toi, te faisant échapper un petit cri de surprise et de terreur. Tu te recroquevilles dans la cage d’escalier sans pour autant bouger. Tu regardes, horrifiée, le sang qui coulait de sa blessure. « Laisse-moi passer Anna, s’il te plaît… »
Tu secoues la tête. Tu ne peux pas abandonner maintenant, même si c’était encore plus pénible que tout ce que tu avais imaginé. « Je ne peux pas. Je suis désolée. » Puis, alors que tu finissais à peine ta phrase, il se passa quelque chose. Comme au ralenti. Tu sais bien que ça n’a été qu’un quart de seconde, mais tu l’as vu retirer sa main de sa poche, et le pot de plastique qu’il tripotait apparemment s’envola dans les airs pour éclater contre le sol. Alexandre se jeta sur lui pour le rattraper, mais tu le retiens, et c’est toi qui le ramasse finalement en le lui arrachant presque des mains. Tu le regardes. Lui. Le petit pot de plastique. Tu ne comprends toujours pas, même si tu commences à avoir de sérieux doutes sur ce qu’il se passe. Tu relèves les yeux vers lui, lui montrant le pot que tu tenais toujours dans tes mains. « Maintenant, tu veux bien m’expliquer ou tu veux que j’appelle le docteur qui t’a prescrit ce médicament ? »
Et tu le ferais. Oh oui, tu le ferais s’il ne te laissait pas le choix.
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