VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

There's a reason why I must decline ♣ [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



There's a reason why I must decline ♣  [PM] Empty
Message Posté Mar 11 Juin - 4:35.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Anna & August
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Début du mois.
★ heure: Après les cours en après-midi.
★ météo: Il fait beau et chaud.
★ saison: 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x05
★ intervention de dominus: Non merci.
★ récompenses: Non.





Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



There's a reason why I must decline ♣  [PM] Empty
Message Posté Mar 11 Juin - 4:36.
Il y a des jours où on ne veut voir personne. Peut-être parce qu’on a finalement réussi à se convaincre que l’enfer, c’est les autres. Peut-être parce qu’ils nous ont trop blessé qu’on ne peut plus en prendre sans craquer et qu’éviter le monde semble être la parfaite solution pour éviter les problèmes. Il n’en est rien, bien sûr, parce que tous ces problèmes ne s’envolent pas lorsqu’on évite ceux qui les ont créés. Et, même si en cette chaude journée il n’y avait presque personne dans la bibliothèque, tu te repassais leurs têtes dans la tienne. Tu te repassais tous tes problèmes, toutes tes faiblesses, et tu les haïssais. Tu te haïssais. Pourquoi ne pouvais-tu pas oublier pendant quelques instants ? Arrêter de penser, rien que quelques secondes ? Tu pensais qu’aller lire un peu allait t’apaiser, que t’enfuir de ta salle commune et des discussions incessantes des blaireaux pourrait te permettre de respirer un peu, au lieu d’avoir l’impression d’étouffer, mais non. Le silence qui régnait dans la bibliothèque cet après-midi-là était encore plus assourdissant que les rires de tes amis. Il te vrillait les tympans, et, pire encore, au lieu de t’empêcher de penser, cela te forçait à voir tout ce que tu aurais préféré oublié. La mort de ton père. Ton refus complet de le réaliser, de comprendre, de voir. Ton déni. Puis la douleur, plus intense que tout ce que tu avais pu alors connaître. Et enfin, le vide lancinant de son absence. Tu le sentais tout les jours et tu tentais toujours de l’effacer avec tes sourires tous plus faux les uns que les autres et qui, pourtant, en dupaient plus d’un.

Tu ne comptais même pas lire le livre que tu avais pris au hasard dans les étagères. Tu l’avais peut-être – probablement même – déjà lu. Tu fixais la page 17 depuis dix minutes déjà, somnolente. Tu cognais des clous, à vrai dire. Et c’était toujours à ce moment-là que ta tête n’en finissait plus de sauter d’un sujet à l’autre dans ta tête, de marteler celle-ci de pensées contradictoires. Tu détestais ces moments de faiblesse où tu n’arrivais pas à contrôler ton esprit et où ce dernier s’échappait dans l’abîme de tes pensées, dans des recoins sombres que tu aurais préféré ne jamais atteindre. Plus que tout, en ce moment, tu redoutais de voir apparaître une tête connue, un visage familier. Que pourrais-tu bien leur dire en cet instant ? Que ton lit te faisait trop peur pour que tu veuilles aller y faire une sieste, au cas où tes cauchemars reviendraient ? Que tu te fichais complètement du livre que tu avais entre les mains et que tu ne cherchais qu’un certain refuge dans une activité que tu appréciais ? Ils ne comprendraient pas. Comment auraient-ils pu ? Eux qui pensaient que tu ne faiblissais jamais, qu’il n’y avait aucune faille dans ta personne, aucune faiblesse à exploiter. S’ils savaient. Ils pensaient que tu t’étais remise de tout ça, voyant comment tu te donnais corps et âme dans ta mission de préfète pour protéger les autres. Ne voyaient-ils pas que c’était loin d’être le cas, et que faire semblant était la seule façon pour toi de pouvoir survivre de façon décente à tout ça ? Non, évidemment, ils ne savaient pas.

Tu finis par ouvrir les yeux d’un air paresseux, caressant distraitement la couverture du livre inconnu que tu étais supposément en train de lire. Tu touchais ses pages, écoutant le doux froissement du papier. Tu passais tes doigts sur tous ces mots et toutes ces phrases qui normalement avaient un sens pour toi. Tu comprenais vite. Normalement, du moins. Parce que ces temps-ci, tu faisais même carrément exprès pour ne pas comprendre du tout, histoire qu’on t’envoie en retenue, que ce soit pour du rattrapage quelconque ou pour une phrase déplacée, une blague de mauvais goût et j’en passe. Tu t’en fichais complètement de ce que tous les élèves pouvaient bien penser de toi en ce moment. Tu avais juste besoin qu’ils aient l’impression que tu allais relativement bien et qu’ils ignorent que tu pouvais craquer à tout moment. Comme si, s’ils y croyaient, tu pouvais le faire. Tu pouvais passer la journée sans te mettre à taper sur tout ce qui bouge et à avoir de curieuses envies de te jeter du haut de la tour d’astronomie. Pas que ça ait déjà été le cas, mais on ne sait jamais.

Ce que tu ne voulais surtout pas, c’était de la compagnie. Socialiser te paraissait bien futile en cet instant, comme si être sympathique avec le monde qui t’entourait ne servait à rien. Ce qui était probablement le cas en ce moment, surtout vu ton dynamisme débordant en cet instant. Alors, évidemment, quand tu l’as vu se planter devant ta table, tu t’es dit : merde. Mais qu’est-ce qu’il fout là ? À la tête qu’il a, il aurait pu aller voir n’importe qui d’autre. N’importe quelle autre fille aurait adoré qu’il vienne les voir – pas toi. Pas aujourd’hui. Et pas jamais, tout compte fait, puisqu’il y avait Jude. Mais ça, évidemment, il ne pouvait pas le savoir. Pas maintenant, pas jamais. Tu l’observais, un peu plus réveillée que tout à l’heure. C’est vrai qu’il était vraiment mignon. Mais ça ne changeait rien à l’attitude que tu comptais avoir avec lui : celle qui te permettrait de t’en débarrasser le plus vite possible. En étant trop mielleuse ou carrément désagréable ? À voir. Tu pourrais tenter les deux, au pire, tu verras bien ce qui le fera fuir au final.

« De la compagnie, merveilleux. Tout simplement merveilleux. Maintenant, tasse-toi un peu, tu veux, tu bloques le courant d’air. »

Tout ça avec un charmant sourire, en plus. Tu te replonges ensuite dans ton fascinant livre, faisant mine d’être tout particulièrement concentrée par la chose en question. S’il pouvait dégager et te laisser ruminer du noir, ça, ce serait vraiment merveilleux.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



There's a reason why I must decline ♣  [PM] Empty
Message Posté Sam 22 Juin - 15:13.
lilys in thorns
The first time she sees him, as she is bending down to touch the flowers at the base of a tree, he is surrounded by light. “Careful, love,” he is far enough away that his words sound like a whisper. “The prettiest flowers have thorns.”




On dit qu'il y a des chemins qu'on n'est pas censé suivre. On dit qu'il existe des rivières qu'on ne doit pas naviguer. Il existe des fleuves dont les eaux sont maudites et des territoires qu'on ne peut conquérir. Et juste parce qu'ils n'apparaissent pas sur les cartes ne signifie pas qu'ils n'existent pas. Ils sont bien là, ces chemins sinueux qu'on emprunte en désobéissant aux ordres divins. Ces commandements qu'on brave parce que la curiosité sera toujours plus forte que nous. Plus forte que moi. Il est dans la nature même de l'être humain de désobéir. On vole, on tue, et on prie pour l'absolution. On trompe, on ment, et on espère que notre nom sera appelé aux portes du paradis. La rédemption appartient aux dieux. Les hommes se contentent de faire semblant. Ils font valser les mirages jusqu'à ce que quelqu'un daigne y croire. Ils se perdent dans des toiles et abandonnent le fil d'ariane. Les dédales n'ont jamais été créés pour qu'on puisse en sortir. Alors on y erre jusqu'à la fin des temps. On perd notre âme et, toute notre vie, on essaye de la retrouver sans savoir que la quête a toujours été vaine. Si les hommes ont une âme, qu'on me vende au diable. Dès notre naissance, tout est trop corrompu pour pouvoir rêver aux utopies et aux grand univers. Les étoiles sont noircies par les prières oubliées. Et le Soleil, il n'éclaire qu'une face de la Terre. Qui sait ce qui se trame dans l'ombre ? Mieux vaut ne pas le savoir, ça nous donnerait la peur du noir. Est-ce que je m'imagine au paradis ? Non. Est-ce que je crois au paradis ? J'espère pas. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne l'ai pas vue tout de suite. Ce boulot m'emmerdait. Ce boulot m'emmerdait et c'était un putain d'euphémisme. Mais il faut bien payer le loyer et tout ce qui va avec. Qui aurait cru que ça serait aussi dur ? J'étais né avec une cuillère en argent dans la bouche, et je me retrouvais dans une chambre miteuse à prier pour que le toit ne me tombe pas sur la tête. La chute est longue, mais elle est moins douloureuse lorsqu'on la choisit. Du moins, c'est ce que je me suis toujours dit. Donc, je ne l'avais pas vue, mais lorsque je l'ai aperçue, contempler la même page du même livre pendant des éternités trop longues, je me suis dit que c'était ma chance. Ici, à part ranger des livres et faire la poussière, il n'y avait pas grand chose de bien intéressant à faire. La plupart du temps, je traînais dans les rayons pour éviter les regards désapprobateurs de la bibliothécaire. Elle devait se demander pourquoi le fils Jones avait tant besoin de ce travail. Elle ne connaîtrait jamais la vérité. J'ai continué à la regarder. Elle avait l'air jolie. Un visage fin, harmonieux, encadré par des cheveux de jais. J'étais prêt à parier qu'elle avait les yeux verts. Des émeraudes interdites. J'ai espéré qu'elle finirait par lever les yeux. Elle ne l'a pas fait. Alors je me suis dirigé vers sa table.

« De la compagnie, merveilleux. Tout simplement merveilleux. Maintenant, tasse-toi un peu, tu veux, tu bloques le courant d’air. »

Gagné. Elle a les yeux verts. Elle mord. J'aime ça. Comme je l'ai dit, il n'y avait pas grand chose à faire, ici, à part ranger les livres, faire la poussière, et vendre du rêve à toutes ces adolescentes qui en réclament. Et plus elles résistaient, mieux c'était. J'étais pas un gentleman. J'étais pas le gendre idéal. J'avais un sourire charmeur, et je m'en servais pour à peu près tout. Obtenir des réductions, me faire offrir des verres, m'excuser d'un retard,  charmer les élèves de Poudlard. J'ai tout de suite senti qu'avec elle, ça serait tout sauf facile. Mais j'y arriverai. J'y arrivais toujours, de toute façon. Je lui adresse un sourire moqueur.

« Pour que tu puisses continuer à faire semblant de lire ?  »

Je me suis assis juste en face d'elle, toujours avec le même sourire. Un livre sur la morphologie des centaures. Intéressant. Une cravate aux couleurs de Poufsouffle. Moins intéressant. Mais ses yeux, on se perdait dedans. Pas comme on se perdrait dans les abysses, à la recherche de tous les mensonges proférés et de tous les espoirs abandonnés. Mais comme dans un ciel nuageux. Elle était troublée. Elle avait des secrets. Peut-être que si j'avais été un poufsouffle, je lui aurais demandé ce qui n'allait pas. Mais c'était ça, la différence entre elle et moi. La compassion resterait toujours une vertu qui m'était interdite, parce que c'était une faiblesse que je me refusais. Je ne faisais pas dans l'empathie, moins j'en savais sur les autres, mieux je me portais. Peut-être parce que la réciproque était aussi vraie. Alors, les confessions, je ne les attendais pas calmement, je les provoquais.  Ca faisait partie du déguisement, du masque froid, et de tout ce qui allait avec.

« Il me semblait pourtant que les poufsouffles étaient censés être... Comment dit-on, déjà ? Patients, sympathiques et travailleurs. T'es sûre que le choixpeau ne s'est pas trompé ? Ca arrive plus souvent qu'on ne le croit.   »

Et on dit que les serpentards sont rusés. J'aimais penser que je faisais partie de cette minorité qui savait exactement où elle allait et comment s'y rendre. De cette poignée de gens qui avaient compris que l'humanité n'était qu'une illusion créée pour conserver un minimum d'ordre et de paix. L'humanité était une blague. Et j'y avais renoncé bien assez tôt.

« Donne moi une bonne raison de partir, et je partirai.  »
Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



There's a reason why I must decline ♣  [PM] Empty
Message Posté .

There's a reason why I must decline ♣ [PM]

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 2

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: