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(skye+kaâria) apologize not worth a good explanation + (pm)
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mar 8 Juil - 5:01.
apologize not worth a good explanation
citation qui va avec pour faire joli lolilol hihi


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Skyler Swan & Kaâria S. Zahira
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Privé.
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Le premier septembre 2057, quelques heures avant le banquet à la grande salle.
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Pendant l'après-midi.
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Journée pluvieuse et plutôt fraîche.
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Durant la saison 3.
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬ 3x01.


Dernière édition par Skyler Swan le Mer 9 Juil - 1:23, édité 2 fois
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Message Posté Mar 8 Juil - 5:10.



« Ce qui nous empêche souvent de nous abandonner à un seul vice est que nous en avons plusieurs.  »



    Un sourire s’inscrit sur ses lèvres, promesse de bonheur et d’espoir. Elle contemplait les lueurs âcres et bleutées qui défilaient sur les carreaux de la salle de classe, chaque goutte glissant avec une lenteur émouvante comme si le temps n’avait plus d’emprise sur elles. Comme si plus rien ne pouvait les empêcher de suivre leur chemin. Et finalement c’était ce qu’il y avait de plus beau chez elles : elles avaient un but, une destination. Kaâria leur ressemblait en tout point. Elle serait aussi malléable que la pluie, permettant la moindre action et la moindre parole si elle avait la sureté que cela la rapprocherait du résultat ultime. Elle ne perdait pas foi, elle ne perdait pas espoir. Elle croyait en la colère sourde qui sommeillait en elle. Elle croyait en la rage patiente qui dévorait ses veines. Elle croyait en la vengeance glaciale qui empoisonnait son esprit. Oui, Kaâria n’avait pas perdu les armes. Elle restait maîtresse de son destin, écrasant les limites d’un revers de main et asséchant les souvenirs douloureux sans ménagement. Hamza ne lui en voudrait pas. Il savait qu’elle le faisait pour lui. Qu’elle préservait son honneur. Qu’elle luttait pour que sa mort soit digne et belle. Hamza comprendrait…et cette certitude l’aidait dans toutes les actions de sa vie. Cette certitude résonnait en elle avec force et courage. Ne désespères pas Kaâria. Tu connais le dur labeur des matins sanglants. Tu connais le dur labeur des nuits silencieuses. Tu connais la chaleur et le froid. Le bonheur et la tristesse. La peur et le soulagement. Tu connais Kaâria…alors ne baisses pas tes bras. Épouse le soleil de tes mains. Caresse la lune de tes doigts. Et continues de contempler l’au-delà avec autant de ferveur qu’au premier jour.

    Reprendre une vie normale. Les gens s’attachaient à ce dernier point comme si ce n’était que la solution adéquate pour résoudre les problèmes qui les avaient accablés. Ils se levaient, allaient en cours, saluaient leurs camarades, sortaient de classe avec un soupir de soulagement. Ils faisaient mine que le passé était enterré. Qu’ils avaient oublié…mais personne n’était dupe. Tout le monde pouvait se souvenir des cris et des larmes. Et lorsque les dernières lueurs du soleil tombaient sur les terres, chacun luttait contre ce qu’il y avait de plus terrible : la mémoire. La nuit réveillait les ombres du passé. Et tous les simulacres et mensonges étaient vains face à cela. La pièce de théâtre prenait feu sous les lumières ardentes et s’essoufflaient au bruit du silence. Les acteurs reprenaient leur peau de vivant et acceptait de faire face aux démons. Minuit sonné, plus rien n’avait de sens. Ni les sourires ni les espoirs. Plus rien sauf cette peur qui somnole dans chaque homme avec délice. Même elle savait que la nuit n’était pas un soulagement, mais un combat de plus. Kaâria n’avait pas le contrôle sur la torpeur de son âme, lorsque ses yeux étaient clos et inertes. Elle en avait parfaitement conscience et ce qui l’effrayait le plus.  Oui, l’actrice terminait l’acte et retournait en coulisse…Et c’est ce qu’il y a de plus angoissant, n’est-ce pas Kaâria ? Tu sais que tu ne peux plus jouer, faire semblant…t’inventer des palais d’or et de splendeur…t’inventer des bonheurs incertains…t’inventer des mondes qui n’existent pas. Ni même t’inventer des souffrances qui n’ont plus lieu d’être.

    Alors elle avançait dans ce présent qu’elle dessinait à la lueur de ses envies. Elle avançait, se cachait et se délectait de cette personne qu’elle devennait. Artiste d’un monde qui n’existait pas, Kaâria utilisait les ficelles des pantins qui l’entouraient et se pavanaient dans des sourires et rires qui ne sonnaient ni faux ni vrai. Personne ne pouvait déceler ce qu’il y avait derrière cette comédie humaine. Personne sauf un mort…Hamza. Son frère était le seul qui avait pu percer les couvertures de la jeune Serpentard. Sinon, aucun vivant depuis son enfance, n’avait réussi. Elle volait les plus perspicaces et sceptiques. Elle manipulait les plus sauvages et les plus attentifs. Elle étudiait les faiblesses et les forces, la psychologie de chaque homme et se glissait dans un rôle qui convenait à son interlocuteur. Mais parfois, il y avait des failles…d’infimes failles. C’était le cas avec Skyler. Non pas que celle-ci puisse deviner qui était réellement Kaâria, elle avait tout de même entendu le prénom qui avait traversé la barrière de ses propres lèvres…elle ne pouvait pas oublier. Elle savait ce qu’elle avait dit lorsqu’ils la torturaient. Ce n’était qu’une seule et unique fois…mais c’était bien suffisant pour briser les conventions.

    Lorsqu’elle percuta Skyler et qu’elle aperçut qui se cachait derrière ce choc, tout de même douloureux, Kaâria sut qu’elle devrait affronter un jeu plus difficile que les autres. Une vengeance de plus à écrire sur sa liste. Elle en voulait à la Gyrffondor. Pour plusieurs raisons. La première était qu’elle n’avait aucune envie d’apprécier cette blonde qui ne taisait ni sa froideur ni le chagrin déstabilisant qui séjournait au coin de ses yeux. La Serpentard le ressentait dans toute son âme. Et avec le don d’Animagus qui s’imprégnait plus largement dans ses veines, cette émotion était décuplée. Skyler devait être bien seule… et cela la renvoyait à sa propre solitude. La deuxième raison, plus explicite que la première, était qu’elles avaient partagé une séance de torture effroyable. Et la jeune fille n’avait rien fait pour lutter. Elle avait baissé l’échine et courbait sa dignité. Kaâria se serait sortie de cette impasse, en manipulant et volant les sourires et regards. Mais avec le fardeau qu’elle se trainait, elle avait su rapidement qu’elle n’avait aucune chance. La partie s’était terminée aussi vite qu’elle avait commencé. Enfin, la véritable source de sa haine, est que sous la souffrance et un moment d’assoupissement, Kaâria avait prononcé le prénom de son frère…Hamza. Elle avait connu des douleurs plus immenses. Entendu des cris plus terribles. Et si pendant toute la torture, elle était restée silencieuse, le sommeil avait emporté le murmure d’un prénom.

    « Salut, alors... tu t'es remise de notre petite expédition au sixième étage ou tu m'en veux encore ? » Kaâria recula d’un pas, se mit à rire doucement et attrapa le bras de la jeune fille, enroulant ses doigts à la manière d’un serpent autour de son poignet. Ses ongles crochetèrent sa peau et elle l’entraîna plus, à l’abri des regards. « Tu te fou de moi ? C’est ça l’histoire Sky-ler ? » Elle avait sifflé son prénom avec haine. « Tu crois que j’ai la mémoire courte ? Tu crois que je n’oublie pas ton attitude ? Tes bras baissés ? C’est gravé dans ma mémoire. A jamais. » Elle finit par lâcher son poignet, et se construire un regard impassible et des traits figés dans une quiétude inhumaine. Mais on pouvait voir dans ses yeux, la rage et la peur entamer un combat acharné.
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Message Posté Mer 9 Juil - 0:55.
Marcel Proust a écrit : « Le souvenir d'une certaine image, n'est que le regret d'un certain instant. »

***

J'arrive à me rappeler chaque détail de cette soirée-là. Je me souviens que je fixais l'homme qui nous infligeait le sortilège de doloris. Je pouvais lire des tonnes d'émotions dans ses yeux. Mais je me rappelle surtout du mélange de haine et de remords qui nageait dans ses pupilles, un mélange plutôt étrange qui ne s'accordait pas très bien. Il était calme, monstrueusement calme. Et pourtant, quelque chose sonnait faux dans sa manière d'être. Pas une fois il m'avait regardée dans les yeux, pas une seule fois. J'en avais déduis qu'il avait honte de faire subir ça à des mineurs. Seulement... il le faisait quand même, même s’il savait que c’était mal, il le faisait. C'était un pion parmi tant d'autres qui obéissait comme il le devait à son maître. À Pritchard.

Je me souviens que mes yeux arrivaient à peine à s’entrouvrir, ils étaient lourds comme jamais. Et je m'étais focalisée sur le bruit de la pluie qui résonnait à travers la salle vide et froide. J'avais mal. Ma tête tombait, et j'aurais dit que ma masse avait doublée de volume tellement je me sentais lourde. Je n’avais même pas peur, et pourtant il avait tout essayé ce salopard. Je hurlais, un cri strident qui ne signifiait absolument rien. Parce qu’au fond, je savais que personne n’allait débarquer, je savais que personne ne pourrait me sortir de cette merde. Parce que c’était comme ça, Pritchard était le roi, et tous ses chiens le suivaient à la lettre. Ils étaient envahis par la peur voilà tout.

Et puis, il y avait Kaâria, qui s’était retrouvée au mauvais endroit au moment et qui doit bien regretter d’avoir croisé mon chemin à présent. Encore quelqu’un qui me déteste et que je peux rajouter à ma liste. Elle commence sérieusement à devenir longue. Je ne fais rien pour arranger les choses non plus, mais ce n’est pas comme si j’avais voulu qu’il lui arrive ça. Certes, j’aurais pu essayer d’arranger les choses, j’aurais pu avoir un peu d’espoir ancré bien profondément quelque part, mais ce n’était pas le cas. Si j’avais résisté, on n’en serait pas là actuellement.
Je la fixe tout en essayant d’anticiper sa réponse. Elle ricane, un rire à la limite du sarcasme. Je ne sais pas comment le prendre, alors je me retiens d’ajouter quelque chose. Je sens ses ongles agripper mon poignet et mon poids s’incliner vers l’avant. Kaâria m’entraîne à l’abri des regards et des oreilles commères, visiblement, elle n’a pas envie que ça se sache. Je ne la blâme pas.

« Tu te fous de moi ? C’est ça l’histoire Sky-ler ? » Elle marque une pause, sans doute pour essayer de garder son sang-froid. « Tu crois que j’ai la mémoire courte ? Tu crois que je n’oublie pas ton attitude ? Tes bras baissés ? C’est gravé dans ma mémoire. À jamais. » Il est évident qu’elle ne pourra jamais comprendre mon  point de vue. Si elle avait été dans ma situation, elle ne serait certainement pas en train de me prendre la tête en ce moment. Je regrette de l’avoir abordée, j’aurais dû fermer ma gueule et tracer mon chemin comme d’habitude.
 « Evidemment que j’avais baissé les bras. Tu voulais que je me batte indéfiniment, alors que je n’avais plus aucune raison de le faire ? J’ai fini par ne plus y croire. J’ai abandonné. Parce que je n'avais plus la force de me battre, j’étais fatiguée d’essayer encore et encore alors que la cause semblait perdue. »  


Mon ton est froid.. Je n'ai pas l'habitude de dialoguer autant avec quelqu'un, enfin de m’engueuler avec quelqu'un. Clairement, c'est ce qui se passe là. Je déteste cette sensation. Je suis bien contente de ne pas connaitre ça quotidiennement.

 « Mais crois-moi Kaâria, je n'ai jamais voulu que tu sois torturée. C'est pas de ma faute si ces bouffons de classe une nous ont accusé ce jour-là. Tu aurais pu partir. T'avais juste à être un peu maline et il t'aurait laissée. Pourquoi t'as pas fait ça ?  »  


Je crois que j'ai un don pour qu'on me déteste. Un don inné. J'ai l'impression de l'avoir toujours eu avec moi. Quoi que fasse, quoi que je dise. Pareil pour les mauvais plans. Je tombe toujours dedans. Parfois, et en l’occurrence dans ce genre de moments, il m'arrive de repenser à l'orphelinat, à mrs Brennidon. Quand elle me disait  que j'étais maudite, et que les gens avaient peur de moi parce que j'attirais le malheur partout où je passais. Il m'arrive de me demander si finalement, il n'y avait pas une petite part de vérité dans ce qu'elle racontait.
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