Me voici donc allongé le long d'un tronc d'arbre, un livre à la main, c'est très rare que je prenne un pour en faire la lecture à l'extérieur de la salle commune des rouges de Gryffondor. Mais aujourd'hui, j'avais envi de profiter des quelques rayons de soleil de la journée. J'entame donc mon livre après avoir minutieusement examiné la première page de couverture. Le livre que je lis est apparemment un chef d'œuvre français ... Les misérables de Victor Hugo, c'est peut-être une histoire de moldus, mais moi, j'aime bien ces histoires là, c'est mieux que la vie de certains sorciers. Je trouve les auteurs moldus excellents, même si il sont loin de la réalité à notre sujet, il m'épate, avec leur imagination débordante. Ca m'éclate de lire du moldus, c'est très marrant de voir comment ils pensent, de voir leurs théories sur notre monde, le monde de la magie. Mais je ne lis pas que cela, je lis aussi des grands auteurs français pour m'imprégner de leur culture. Cette culture qui me fait pensé au bon plat français ... Hum ... Ce que j'aimerais être en France, mais attention, juste pour la nourriture et les filles. Sinon cela est inutile. Je lis donc les premières pages du livre, qui me plait, je continu donc la lecture de ce livre français.

Me voici plongé dans la lecture de ce livre. La France était misérable à l'époque, aujourd'hui, elle va un peu mieux. J'espère qu'à Paris les jeunes femmes vendent pas leurs dents pour faire garder leurs petites filles ... Sinon je n'irais qu'en France une fois. je relève ma tête et je vois deux 3éme années qui se foute de ma gueule parce que je fait la lecture d'un livre de moldus, je me lève, les deux voient que physiquement je suis supérieur à eux, et ils partirent en courant, en direction de l'école, à les gamins, quand je ne les fait pas rirent, ils m'en veulent ... Je le ferais une autre fois, là je n'ai pas le temps. Soudain une petite voix derrière moi me dit << T'énerves pas, ils sont débiles. Remets-toi à lire, je te préfère comme sa que quand tu fais des conneries pour faire rire les gamins de Poudlard.>> Je me retourne pour voir qui s'adresse à moi, c'était Stephan, une grande amie depuis que je suis à Poudlard. << Arrête de dire que je fait rire les gamins, t'es la première à rire à mes blagues et mes conneries. >> Un long sourire ce dessina sur mon visage. Je pris mon sac et rangea mon livre pour finir de le lire dans la soirée. Maintenant qu'une miss de Poufsouffle était là on allait enfin pouvoir rigoler. Elle adore me taquiner, tout ce qu'elle me dit, je ne le prend pas mal, car je sais pour que c'est m'embêter un peu. Ca me fait juste sourire, et elle aussi, à force on s'y fait, qu'es que vous voulez. En plus elle sait très bien comment faire pour me taquiner. En cinq année, elle est devenue maitre dans l'art de m'embêter. Et moi je suis passé maitre dans l'art d'ignorer ses petites phrases lancé pour m'embêter.

Pour une fois, la journée n’était pas trop rude. Le soleil avait enfin réussi à percer la couche de nuages blancs et ses rayons chatouillaient légèrement la peau, la réchauffaient un peu. Bon, la neige et le givre étaient toujours aussi présents, mais on les sentait moins présent aujourd’hui. C’était le temps idéal pour une petite balade ; Stephan en avait assez de rester enfermée dans la salle commune des jaunes et noirs, elle se sentait oppressée, les discussions de ses camarades l’ennuyaient et même Elisabeth n’arrivait pas à attirer son attention suffisamment longtemps pour la retenir dans cet espace clos. La jeune fille avait trop de choses en tête, trop de chose à remuer, ruminer et cela lui filait une migraine atroce. Elle avait l’impression que son cerveau allait exploser, que des nuages de fumée allaient sortir de ses oreilles tellement elle était agacée. Aucune réponse ne venait résoudre les questions qu’elle se posait. Stephan se remettait peut être trop en question, repassait sa vie dans son esprit. Soyons francs, sa vie et surtout du côté sentimental était assez mouvementée. Tiraillée entre plusieurs garçons, elle ne savait pas où donner de la tête.

D’un côté, il y avait Drew. Lui, c’était le premier, depuis toujours et peut être pour toujours. Son meilleur ami faisait balancer son cœur de jeune fille et pourtant, il était intouchable. Si seulement elle s’était décidée bien avant, si seulement elle lui avait dévoilé ses sentiments plus tôt, elle n’aurait sûrement pas tous ces soucis. Stephan avait fait une connerie, elle le reconnaissait. Sway, cette fille toujours fichée avec lui, toujours accrochée à son bras à lui murmurer des choses secrètes à l’oreille, avait semblé être la personne idéale pour foutre en l’air leur amour. Coucher avec elle, c’était la seule solution que la Poufsouffle avait trouvé. Elle pensait alors qu’une fois la tâche faite, Sway refuserait de regarder Drew dans les yeux et s’en irait sans demander son reste. Fatale et grossière erreur puisqu’aujourd’hui ils étaient toujours aussi collés l’un à l’autre. Enrageant. Stephan avait foiré, c’était clair. Drew était toujours intouchable et Sway en redemandait.

De l’autre côté, il y avait Noah – ou plutôt Nohlan. Entre elle et lui, c’était étrange mais si fusionnel. Noah et Stephan entretenaient une simple relation amicale ; ils s’entendaient assez bien, avouons-le, mais rien de plus. Mais c’était sans compter le fait que le Serpentard n’était pas tout à fait seul dans sa tête et qu’il cachait en lui un autre garçon plus qu’intéressant, à savoir Nohlan. Les deux étaient le même tout en étant étrangement différents. Noah le gentil, le calme vert et argent pouvait parfois laisser place à Nohlan le fou, le dangereux méchant, cruel et violent. Et c’était celui-là que Stephan préférait. Insouciante, totalement inconsciente, elle aimait le danger, jouer avec le feu et le garçon était la personne idéale pour se faire. Il lui plaisait et elle ne doutait pas que, de son côté, Nohlan était dingue d’elle, laissant sa folie prendre le dessus lorsqu’il était en compagnie de la jeune fille. Ils vaquaient alors à des pratiques dangereuses, folles mais tellement excitantes ; un simple baiser, un légère caresse pouvaient en effet se transformer en menace aux yeux du garçon qui perdait le contrôle et devenait un être sans cœur, prêt à tuer sans broncher. Mais Stephan l’aimait ainsi et rien n’y changerait.

Enfin, il restait le beau Desmond. C’était encore un cas particulier. Stephan le voulait, elle le désirait tellement fort que la tête lui tournait. Mais il résistait et c’était bien l’un des seuls. La jaune et noire était connue pour obtenir tout ce qu’elle voulait et se faire repousser ne lui plaisait pas le moins du monde. Pourtant, elle ne baissait pas les bras, hors de question. Elle jouait la carte de la séduction avec l’espoir qu’il craque et elle était certaine que ce serait bientôt fait. Elle aurait tout donné pour lui voler un baiser, une caresse. Trop fidèle peut être, le garçon mettait une certaine distance entre eux, distance que Stephan ne se privait pas de briser. Un jeu étrange s’était installé entre eux. ‘’Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis’’. C’était en quelque sorte leur dicton préféré et celui qui les définissait le mieux. Lorsque Stephan attaquait d’un côté, Desmond disparaissait et lorsque c’était lui qui jouait, la jaune et noire prenait ses distances. Le tout dans le but de l’attirer dans ses filets.

Voilà, elle avait réussit à choper un sacré mal de crâne. L’air devenait étouffant et elle se leva d’un bond sous les yeux étonnés de Lily, à qui elle parlait l’instant d’avant. Elle murmura qu’elle avait besoin de prendre l’air et s’engouffra dans l’ouverture du tableau de la salle commune. Elle parcourut les couloirs au pas de charge, poussa la lourde porte du château et s’offrit à la fraîcheur de l’hiver. Elle inspira profondément, cligna des yeux et s’avança dans la neige. Elle marcha un moment sans savoir vraiment où elle allait jusqu’à ce qu’elle aperçoive Kyle. Le garçon était l’un de ses amis proches, originaire de Gryffondor. Appuyé contre un arbre, il venait de fermer un livre d’un geste colérique, jetant un regard noir aux deux élèves qui riaient de le voir avec un ouvrage à la main – c’était étonnant certes, mais il n’y avait vraiment pas de quoi rire. Kyle se releva, imposant sa carrure aux deux petits troisième année qui déguerpirent en pouffant. Stephan, un sourire aux lèvres s’approcha de lui en lançant : « T'énerves pas, ils sont débiles. Remets-toi à lire, je te préfère comme ça que quand tu fais des conneries pour faire rire les gamins de Poudlard » . L’intéressé se tourna vers elle. « Arrête de dire que je fais rire les gamins, t'es la première à rire à mes blagues et mes conneries » . Il n’avait pas tord, mais la Poufsouffle avait dit ça pour calmer son ami. Elle rit en arrivant à sa hauteur, lui donna un petite tape amicale sur la joue et sourit. Stephan connaissait le rouge et or grâce à son amie Elisabeth depuis un moment déjà et elle l’appréciait pour ses blagues. Elle adorait le taquiner et lui répondait à ses piques avec sarcasme et ironie. A force de la fréquenter, il s’était habitué à ses manières et était devenu doué dans ses répliques. « Pas faux. C’était pour t’embêter. Alors, comment va Kylounet ? » . Surnom débile qu’il détestait, mais c’était encore une fois pour le taquiner. Stephan se laissa glisser le long du tronc de l’arbre et s’assit à sa cime, dans la neige, laissant un frisson la parcourir.

hors-rpg; désolé pour le retard et la qualité pourrie du truc (:

« Je vais très bien et toi Stephanounette ? » . Kyle s’étendit à son tour à côté de la jeune fille et un sourire étira ses lèvres. Le rouge et or avait un lien particulier avec la sorcière mais ils évitaient toujours d’en parler. Le garçon avait en effet été quelque peu amoureux de la Poufsouffle dans ses premières années au château mais elle lui avait gentiment fait comprendre que ses sentiments n’étaient pas réciproques. Mais heureusement, les deux jeunes gens avaient gardé une relation en bon terme ; ils étaient désormais amis, copains de bêtises et formaient un trio infernal avec la petite Elisabeth. Faire les quatre cent coups était leur passe-temps favori en réalité et ils s’en donnaient toujours à cœur joie. Kyle et Elisabeth étaient très doués dans leur genre et Stephan était à chaque fois un peu plus étonnée de ce qu’ils savaient faire du haut de leur quatrième année d’étude à Poudlard. D’un côté la jeune fille s’en voulait de les entraîner dans ses aventures folles mais ils s’amusaient tellement que ses remords s’envolaient bien vite lorsqu’ils étaient tous ensemble.

Kyle la regarda avec insistance et la sorcière se rappela de la question qu’il lui avait posée quelques instants plus tôt. Perdue une nouvelle fois dans ses pensées, elle s’était encore perdue dans les profondeurs de son esprit et en avait littéralement oublié de répondre. Le Gryffondor s’impatientait ; Stephan secoua la tête dans un sourire et souffla : « Oui… oui ça va. » . Il était évident que son enthousiasme était nettement retombé avec sa réponse, mais la Pouffsoufle n’arrivait plus à mentir correctement. « Que fais-tu dehors ? Lili n'est pas avec toi ? » . La sorcière se mordit la lèvre et détourna le regard de celui intense de son ami. Elle l’avait laissée seule dans la salle commune du blaireau et était partie comme une voleuse en prétendant un besoin d’air frais. Bon, ce n’était pas vraiment une excuse, puisqu’elle avait vraiment besoin de sortir du château, mais elle lui avait assuré également qu’elle avait besoin d’être seule, ce qui n’était pas le cas à cet instant puisqu’elle était en compagnie du Gryffondor. Elle soupira et répondit d’un ton monocorde. « Elle est au château. J’avais juste besoin de… m’aérer. » . Médiocre comme réponse.

Un vent glacial se leva subitement, arrachant un frisson de la part de la jeune fille. Elle entoura ses épaules de ses bras en grelottant, tout en espérant que personne ne remarqua sa frilosité. Ses cheveux lui fouettèrent le visage douloureusement tandis que Kyle s’agitait à ses côtés. Il fouilla dans ses poches et en ressortit une espèce de foulard qu’il tendit à Stephan. « Stephanounette tu peux m'aider à l'attacher, parce que c'est galère à voir où je mets mes mains dans mon dos. » . La sorcière rigola et s’empara du foulard en se plaçant derrière lui. Cette situation était assez cocasse, certes. De loin, cela pouvait porter à confusion. Pourtant, Stephan était seulement en train d’attacher l’importante masse de cheveux d’un ami, tout comme elle aurait aidé Lily à se maquiller si celle-ci le lui avait demandé – quoi que, elle n’était pas sûre que sa meilleure amie lui demande un tel service.

La tâche ne fut pas aisée mais au bout de cinq minutes de combat acharné contre les dreadlocks de Kyle, Stephan réussit enfin à faire un nœud convenable et assez serré pour qu’il tienne longtemps. Elle se laissa tomber contre le tronc de l’arbre en ricanant comme une dément. Mais soudain elle se stoppa et tendit l’oreille. Un craquement discret venait de retentir non loin et la jaune et noire tourna la tête dans la direction du son. Ils étaient seuls, les deux Serpentard avait déguerpit depuis un moment mais Stephan se sentait observée. Mal à l’aise, elle se releva lentement et murmura au rouge et or du bout de lèvres : « Je… tu as entendu ça ? » . Sa voix était tintée d’une pointe d’angoisse. En ce moment, la jeune fille était en proie à des crises de parano, allez savoir.