VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

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ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 28 Mar - 23:17.
Le week-end était enfin là. Cesare avait attendu ce moment de liberté depuis plusieurs jours avec des sentiments de plus en plus forts. Il s’énervait vite, parlait peu et était d’une humeur noire. Et pour cause, le préfet des verts et argents avait des courses importantes à faire. Certains ravitaillements se faisaient trop attendre pour que l’humeur d’ordinaire pleine de bonhomie feinte du garçon puisse garder ses faux sourires. Sa voix même n’arrivait plus à feindre les intonations joyeuses dont il ponctuait d’ordinaire ses discours. Pire encore, il s’était enfermé dans un mutisme froid et mauvais : Son visage était fermé et seul ses yeux légèrement rougis et les cernes noires qui les encerclaient pouvaient trahir l’état dans lequel le garçon se trouvait. Car il était évidemment que Cesare n’était pas dans son état habituel. Lui d’ordinaire toujours prêt à faire rougir les demoiselles du château n’avait plus qu’une seule et unique donzelle en tête, et encore il n’avait-même pas l’envie de la voir partager sa couche… Alors il était donc vrai que l’on pouvait tomber si bas ? Lamartine se trompait. Les êtres ne sont pas les seules causes du dépeuplement du monde… Tout attachement trop fort, toute addiction est capable de créer ces mêmes sentiments.

Fort heureusement, Cesare allait bientôt pouvoir satisfaire ses désirs. Il se ressassait inlassablement la scène, imaginait le moment ou le papier gommé se poserait contre ses lèvres alors qu’il tirerait déjà avec amour sur son étrange œuvre, le tabac pénétrerait alors sa gorge, traverserait sa poitrine avec délice et c’est sans le moindre remords qu’il rejetterait ce qui une minute plus tôt lui avait tant fait envie. Cesare avait sa faiblesse. L’herbe en faisait malheureusement partie. C’était un pêché mignon dont il ne se cachait pas mais qui restait malgré tout un relatif secret. Le tabac, et l’herbe plus encore jouissait d’un statut presque tabou qui empêchait les divulgations à se sujet de se faire trop publique.

Il faisait beau. Un grand soleil régnait en maître dans le ciel. Seul le vent faisait régner sa mauvaise humeur en glaçant les passants chaque fois que l’envie de souffler lui prenait. Cesare, trompé par l’apparente soleil que semblait promettre ce grand soleil plein dans le ciel, n’avait pas pris la peine de porter plus qu’un gros pull noir et que son écharpe en cachemire à motif écossais dans un style typiquement anglais. Son visage était souriant, heureux qu’il était de recevoir sous peu sa pitance, car il en était véritablement le prisonnier. Le rendez-vous avait été donné aux trois balais et le garçon s’y était rendu trente bonnes minutes avant le rendez vous de façon a être sur de ne pas raté son fournisseur. En l’attendant il prit place, commandant de quoi se rafraichir. Les Alberthany étaient suffisamment connu pour que le barmaid n’ose lui refuser aucune de ses commandes, se contentant d’une œillade prévenant que le jeu homme n’avait aucun intérêt à abuser de son apparente gentillesse. Le cadet des Alberthany savait bien qu’on ne le servait que par crainte d’une mauvaise parole échangé avec précisément la personne qui ne fallait pas ; il ne se gêna pourtant pas pour assumer un fin sourire plein d’ironie et foncièrement mauvais pour qui en comprendrait les raisons. Il s’amusait du pouvoir de sa famille sans pour autant toujours en comprendre les raisons.

Et cependant, il lui faudrait bientôt apprendre que tout ne s’achète pas. Accoudé au bar, le regard rivé vers la porte d’entrée. Cesare aperçut l’homme dont il était le client entrer dans ce bar. Un échange de regard discret et un léger clignement de paupière indiqua à Cesare la marche à suivre. L’homme s’assit. Cesare se leva. Une jeune fille blonde qu’il n’avait pas vu le percuta.

Les deux verres que chacun d’eux portait devant eux s’entrechoquèrent, leur rencontre créa un tsunami qui se propagea sur la chemise de la demoiselle et le pull du garçon. Cesare ferma les yeux, cherchant à ne pas laisser sa colère et son emportement sortir de façon trop visible. Ses lèvres se levèrent comme seul preuve de son énervement. Il secoua la tête, évacuant une mèche de cheveux qui lui barrait le regard. Puis releva la tête vers la demoiselle. Il reconnut rapidement Calixte. Une gryffondor… Evidemment ! Son mouvement de lèvre devint une mimique ironique. Oh, il n’était pas étonné. Ce genre de femelles de sous classe pullulaient à Poudlard… Et toutes étaient les même : Imbéciles, maladroites et gênantes. Evidemment son jugement n’avait pas toujours été celui-ci, mais depuis Lyra… Depuis la maligne blondinette, les choses avaient bien change ! Et sa vision des Rouges et ors en avaient pâti. Toutes les même. Toutes des cruches. Des filles dont Poudlard n’avait pas besoin !

« C’est bien un mouvement de Gryffondor ça ! C’est un jeu pour vous d’être stupide ! » Cette constation faite le garçon déposa son verre sur le bar. Il était trempé. Et l’odeur du whisky qu’il avait commandait n’était plus aussi délicieuse que lorsque la boisson avait son verre pour contenant. « Et c’est un whisky pur-feu en plus qu’elle me renverse dessus ! » Son énervement des derniers jours se faisait perfidement sentir par ces méchantes paroles.
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Message Posté Mar 29 Mar - 5:10.
Elle ne l'avait pas vu poindre ce petit samedi timide qui s'était fait attendre. Jeudi et vendredi lui avaient semblé long et laborieux, surtout éreintant et cela s'en ressentait dans son assiduité et sa force de caractère. De toute manière, depuis l'incident dans la forêt elle avait perdu de son mordant, préférant se laisser porter par les courants au lieu de les remonter. Dans un cas comme le sien, mieux valait se faire discret du moins c'était ce qu'affirmait le professeur de potion, seul complice de sa malédiction. Certes, elle n'avait pas tant à se plaindre, ayant passé tout son jeudi à l'infirmerie pour étourdissement et perte d'équilibre, l'appétit se faisant plus rare, et le vendredi elle n'avait eu cours que le matin. Et encore, elle n'avait pas suivit, l'esprit préférant vagabonder dans la forêt interdite plutôt que se concentrer sur un stupide oiseau à changer en verre ou en merlin savait quoi. D'ailleurs elle avait imaginé bondir sur l'animal et l'avaler tout cru, enfin elle avait surtout imaginé agir ainsi avec les serpentards qui partageaient ses cours pour mettre un terme à leurs insupportables jacasseries. Ou simplement dire stop.
Sauf qu'elle s'était contentée de rêver en regardant la vue que lui offrait la salle de cours. Et puis la fin de la matinée avait sonné et si le fait de savoir que le week-end était là en avait ravit plus d'un, elle au fond elle n'en était pas plus heureuse. Tous les jours se ressemblaient désormais et elle n'aspirait plus qu'à une chose ; dormir. Peut être qu'en dormant, tout s'effacerait et elle retrouverait un semblant de vie normale..

Et le même rituel, comme tous les vendredis soirs, les élèves de sa maison avait fait la fête dans la salle commune alors qu'elle elle restait dans le dortoir, assise sur son lit à fixer le mur.. A compter le nombre de pleines lunes qui étaient déjà passées et le nombre de pleines lunes à venir. Rien de très joyeux, fallait bien se l'avouer mais c'était devenue une manie chez elle comme se ronger les ongles pour un élève lambda.
Et si d'ordinaire elle aimait outre-passer le couvre-feu pour filer dans les bois et se ressourcer, sans doute un effet second de sa lycanthropie, elle n'osait plus.. Ou pas, du moins pas quand il n'y avait pas d'obligation. Surtout qu'elle ne voulait pas tomber sur les préfets, surtout pas ceux de serpentards qu'elle trouvait plus hargneux que d'ordinaire, à moins que ce n'était son imagination qui lui jouait des tours.

Tout comme son imagination continua de travailler la nuit, laissant défiler des images sordides sous ses yeux pour la réveiller en catastrophe en ce début de samedi. Aux aurores même. Tout le monde dormait encore, sans doute prêt à faire une grasse matinée. Les chanceux.
« Calixte, ça ne va pas ? » Ah non, ils ne faisaient pas tous la grasse matinée. L'intéressée avait secoué la tête négativement, obligeant l'autre à quitter ses draps pour la lever et l'emmener à l'infirmerie, son troisième lieu de résidence après sa maison hors poudlard et sa salle commune. Là, on lui avait donné une potion pour l'aider à finir sa nuit, sans grand succès.

Au réveil elle ne s'était pas sentie plus reposée. Au contraire, Calixte avait à nouveau la sensation que son cerveau gonflait à force de penser à trop de chose si bien que lorsque son amie lui avait proposé une sortie par ce beau soleil, elle n'avait pas pu refuser. L'air frais avait des effets curateurs à ce qu'on disait, ce n'était pas si faux. Un pied dehors et la blondinette aspira une grande bouffée d'air au point de se faire mal aux poumons. Si ça n'enlevait pas le poids qu'elle portait sur ses épaules, ça aidait pas mal à les mettre de côté le temps d'une journée.
Docile, la gryffondor avait suivit son amie – entraînait par d'autres amies – jusqu'aux Trois Balais, lieu de prédilection des sorciers de leur âge. Malheureusement pour Calixte, si elle ne se sentait pas à l'aise avec toutes ces filles, elle allait encore moins se sentir bien en se rendant au bar.

Les autres étaient passées avant elle pour leurs commandes, si bien qu'elles avaient abandonné la blondinette au comptoir qui patientait pour sa bièraubeurre. C'était la seule incartade qu'elle se permettait, principalement parce qu'elle n'avait jamais goûté à de l'alcool fort et que l'idée d'être soûle et de dévoiler plus de choses qu'elle ne le ferait en temps normal la terrifiait. Du moins ça la terrifiait beaucoup plus que de rentrer dans .. Un serpentard.
Le choc fut violent pour la maigre gryffondor qui en perdit son verre alors que celui de son vis-à-vis se renversait sur son pull. Calixte du se tenir au comptoir pour ne pas tomber sous l'effet de leur rencontre renversante et se contenta de grimacer légèrement en voyant sa chemise tâchée. En revanche, le garçon semblait le prendre beaucoup plus personnellement.

    « Et c'est un jeu pour vous d'être d'aussi mauvaise foi ! » lâcha-t-elle brusquement avant de se pincer les lèvres, trop tard. Ses lèvres avaient laissé les mots s'échapper sans lui laisser de temps de tenir sa langue. Relevant la tête vers le vert et argent, elle dégagea ses mèches de devant ses yeux clairs pour le dévisager à la fois inquiète pour son sort et agacée. « Je vais rembourser ta boisson si c'est ça qui t'ennuie ! Un whisky pur-feu s'il vous plaît.. » commanda-t-elle sans même prendre le temps d'attendre la réponse de l'autre. « Je ne veux pas d'ennuis d'accord.. » peine perdue, en général, avec les garçons de la maison des serpents. Ils étaient aussi perfides que rancunier.
    C'était raté pour passer inaperçue.
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Message Posté Jeu 7 Avr - 15:33.
Son verre lui avait comme glissé des mains. Un instant, il ne s’était plus rendu compte de ce qu’il tenait et le liquide remis aux bonnes mains des lois de la nature n’en avait plus fait qu’à sa tête. La boisson ambrée avait donc décidé de venir se coller au torse du garçon ainsi que sur la poitrine de la jeune fille. Évidemment, Cesare n’avait remarqué que ce qui lui faisait tort. Ce qui pouvait bien arriver à la fille l’intéressait peu, elle n’était qu’une Gryffondor après tout, elle ne le méritait nullement. Ces gens là n’étaient pas fréquentables…Pas même bon à saluer. Son image d’ange en prendrait un coup, mais qui prendrait pour vraie la parole d’un lion ? Et puis, tout le monde savait que les lions et les serpents ne s’entendaient pas, on mettrait certainement le tout sur le compte de cette haine qui durait depuis tant de siècles. Mais, sa réaction virulente et irraisonnée détonnait avec le sourire qu’il peignait habituellement sur son visage. Il dévoilait son jeu. Comme un joueur de poker qui venait de comprendre que son bluff prenait fin.
Et il fallait y remédier. Il avait fait de sa vie un mensonge. Il ne pouvait plus voir la vie autrement. Mentir était sa raison d’être, sa façon de penser, son naturel même. Son hypocrisie était sa force… Il était prisonnier de ses mensonges et ne s’imaginait plus sans eux. Alors, comprenant qu’il devait reprendre son rôle, il plaça sa main droite sur son front et serra ses tempes. Il souffla longuement pendant que la gryffondor se démenait à régler le problème. Son irascibilité aurait pu être vaincu par une petite, une toute petite pression de ses lèvres, un peu de tabac et quelques autres arrangements de dame nature… Mais pour cela il fallait qu’il se sépare de cette cruche…

« Ouais… Bon. Ecoute, je suis désolé. Je me suis énervé pour rien. »

Le barman, ayant entendu la commande de la demoiselle s’en vint, tapota un panneau précisant ‘vente d’alcool interdite aux mineurs’ et retourna à ses mots croisés d’un regard sardonique. Cesare ne pu empêcher un sourire mesquin de naître sur ses lèvres. La démarche si pleine de bonne volonté de la demoiselle l’amusa. Même si elle n’avait vraisemblablement aucune connaissance en matière de ruse pour obtenir ce qu’elle désirait… Elle avait au moins les qualités d’être franche et direct ce qui n’était pas étonnant au vu de sa maison. Mais, ces deux qualités avaient toujours fait sourire le garçon… Il les voyait à la fois comme très naïve, mais également comme très fière… C’était quelque chose que lui, menteur comme pas deux, ne pourrait jamais comprendre.

« Entre nous, ce n’est pas en criant aussi fort que tu obtiendras ce genre de boisson… Si vraiment tu en veux il te faudra aller lui murmurer à l’oreille et tendre deux à trois fois le prix du verre. Une fois que les choses seront installées entre vous, tu n’auras plus besoin que d’un simple coup d’œil. Ces gens comprennent toujours vite les silences et les clins d’œil quand ils savent que l’argent suit. C’est dans ces cas là que le client est véritablement le roi. Tu ne m’as pas l’air d’avoir souvent eut en main ce genre de boisson, tu devrais essayer. L’interdit a toujours un goût délicieux »

Il lui avait murmuré le tout à l’oreille comme un secret. Mais sa voix oscillait entre l’aveu et la moquerie.

« Au fait… Nous partagerons la même odeur ma belle. Notre collision à laisser plus de traces que prévu. »

Sa voix douce et son sourire d’ange étaient assortis à la phrase. Pourtant, à l’entendre, on ne pouvait empêcher une certaine ambiguïté de s’immiscer. Mais son regard d’agneau faisait s’interroger. Etait-ce un fait exprès ?
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Message Posté Jeu 2 Juin - 19:12.
    Une collision, deux verres cassés, de nombreuses éclaboussures et deux idiots ce retrouvant tout tachés de ... de WHISKY ???!!! La fatigue accumulée à cause de ces derniers jours plutôt affreux lui avait, pendant un instant, fait oublier qu'elle avait mis un de ces T-shirt préférés pour sortir ce soir, ces amis ayant insisté pour qu'elle se face belle. Essayant de passer outre le fait qu'elle était à présent recouverte d'alcool et que l'odeur plutôt âpre du pur-feu lui titillait un peu trop les narines, elle se calma tant bien que mal après s'être légèrement laisser aller à répondre franchement à la remarque du jeune homme. Ça va y a pas mort d'homme non plus, c'est juste un verre d'alcool et un autre de sirop dont l'odeur semblait d'ailleurs anormalement absorbée et anéantie par celle du whisky. C'est pas comme si elle venait de bousculer le Maharadjah de Dubaï et qu'elle avait renversé le cocktail hors de prix de ça seigneurie !

    * Calme toi Calixte, calme toi ! Ce ne sont que quelques goûtes et un stupide Serpentard *

    Inspirant un grand coup elle demanda au barman un autre verre, sauf que celui-ci refusa ... Après tout c'est vrai qu'il n'a pas le droit de servir d'alcool aux mineurs, même si pour une raison qui échappait à Calixte, il avait pourtant servi un whisky au jeune homme. Quelques minutes d'exaspération plus tard, elle se rendit compte que le Serpentard venait de lui faire des excuses ... Assez piètre d'accord, mais des excuses quand même ! Un Serpentard qui présente ces excuses à un Griffondor, c'est pas vraiment tous les jours qu'on voit ça. Elle en oublia totalement le barman et son attitude plus qu'exécrable et regardait le jeune homme avec un regard qui se partageait entre l'étonnement, l'incompréhension et le dégoût. Lorsqu'il se pencha à son oreille pour lui murmurer ces derniers mots, elle ne put réprimer ce frisson qui lui parcourut l'échine. Oh que si elle connaissait très bien ce que l'attrait de l'interdit pouvait procurer, le plaisir d'avoir accompli quelque chose que l'on sait pertinemment mauvaise et cette sensation qui vous envahit quand on rentre sagement comme si de rien était alors que le sang dans nos veines bouillonne d'excitation. Elle connaissait même très certainement mieux que lui ce que l'interdit peut procurer, car elle y a consacré toute son enfance, bravant les dangers que son petit village grec pouvait lui offrir. Mais elle savait également mieux que quiconque qu'un jour ou l'autre, on récolte ce qu'on a semé et notre stupidité nous revient droit dans la figure. Malheureusement elle n'a pas eu de chance, elle à subit le courroux du sort de telle manière que toute sa vie elle est condamnée à se rappeler à quel point ce soir-là elle a été stupide.
    Et puis deux secondes plus tard le comportement du jeune homme changea, pour redevenir celui du Serpentard exécrable qu'il avait toujours été, beau à en faire pâlir, un sourire d'ange et une voie douce comme le lait, mais une lueur d'ironie dans la pupille et cette expression supérieure collée au visage. C'est ce changement qui fit sortir Calixte de son hébétude et de sa réflexion sur son passé. En effet oui, leur collision avait laissé des traces et pas que des petites puisque que le haut de la jeune fille était presque en totalité mouillé et collant tandis que le jeune homme lui s'en sortait avec un pull un peu mouillé et encore, il avait de la chance, c'est son pull qui avait pris, il lui restait encore son T-shirt au sec lui ! Baissant la tête pour constater les dégâts, son mal de tête lui repris et tellement fort qu'elle fut obligée de coller la paume de ses mains sur ces tempes et sur ses yeux. Fatiguée et assommée par la douleur qui revenait par vague dans son crâne, elle préféra la jouer cool et ne pas insister auprès du Serpentard.


    "Écoute, je suis désolé de ce qui vient d'arriver, je voudrais pas plus te déranger alors passe moi ton pull, je le laverais, je te le rendrais et on fera comme si rien ne s'était passé hein, d'accord ?"

    En prononçant ces mots, elle tendit sa main vers le jeune homme pour qu'il puisse l'y déposer. En tant normal elle aurait préféré lui cracher à la figure ou encore lui coller son point dans la figure s'il le lui avait demandé, mais là elle n'en avait pas vraiment la force alors autant le lui proposer directement au lieu de s'étendre en bavardages. Après tout c'était une bonne idée, car comme ça elle serait contrainte de rentrer, elle n'aurait pas à supporter les ragots et les conversations futiles de ces camarades et pourrait se reposer après avoir avalé assez de somnifères pour achever un ours !
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Message Posté Mer 8 Juin - 1:11.
Ses paroles n’avaient apparemment pas été entendues… Dans tous les cas, la jeune fille n’avait apparemment pas prêtés attention à ce qu’il venait de dire. Pourtant, Cesare ne perdit pas son sourire feint. Ce sourire était sa marque de fabrique, la déclinaison de tout son être et de toute sa philosophie. Toujours paraitre, toujours sembler, quitte à mentir. Et pourtant, son sourire n’était pas joué. S’il semblait joyeux, il n’était en réalité que moquerie. Cette jeune fille l’amusait. Oui, voila, son caractère flamboyant et sans nuance apparente l’étonnait et lui donnait envie d’en savoir plus. Une fossette naquit au coin de sa bouche alors qu’il la reluquait. Jolie brin de fille, blonde, poitrine suffisante, jolie yeux, il lui donnait 7. Il lui aurait possiblement mis plus s’il avait pu juger son postérieur mais y jeter un coup d’œil lui était à l’heure actuelle impossible… Par contre, avec l’effet T-shirt mouillé, elle gagnait 0.5point… Fou comme un peu de liquide sur un T-shirt peu rendre une demoiselle désirable. Même si, il ne le niait pas, il l’aurait préféré sans…quitte à faire.

Citation :
"Écoute, je suis désolé de ce qui vient d'arriver, je voudrais pas plus te déranger alors passe moi ton pull, je le laverais, je te le rendrais et on fera comme si rien ne s'était passé hein, d'accord ?"

Même sa réaction si naïve et crédule l’amusait…. Il s’accouda au bar, la laissant parler. Son regard pour toute réponse. Sa bouche prenait une forme singulière et intéressante lorsqu’elle insistait sur les ‘A’, elle s’ouvrait légèrement dévoilant par intermittence deux dents du fond, deux canines. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle avait les crocs, ou plutôt que cela donnait les crocs à Cesare. Mais, il n’était pas sur que la jeune fille apprécie un bref retournement de situation suivi d’un baiser langoureux.

Lorsqu’il remarqua qu’elle avait terminé, il fut surpris de voir qu’elle avait été si expéditive et fut même déçu de voir que cette charmante personne était aussi sauvage. Allait-elle ainsi le laisser seul ? Soudainement, cette idée le marqua, une moue déçue captura ses lèvres un demi seconde, avant qu’il ne reprenne le dessus et n’en revienne à son habituel sourire.

« Excuses moi, je rêvassais, tu disais ? Ah oui…mon pull. Mmm, je serais ravi de l’enlever à vrai dire, mais je crois qu’il serait plus pratique que l’échange se passe en sens inverse. Un gentleman galant ne laisserait jamais une jeune fille en aussi mauvaise posture. Surtout lorsqu’elle est aussi jolie… Fort heureusement, les sorciers sont des gens nobles et serviables. Et là magie à quelques réserves… » Il attrapa sa baguette dans une de ses poches. « Recurvite » Une gerbe d’étincelle parcourut l’espace et s’écrasa contre la poitrine de la jeune fille, nettoyant son pull bien plus rapidement qu’un lavage classique. « C’est agréable, non, ces petites vibrations ? » Il lui sourit, les yeux légèrement rieurs. « Tu me laisses t’offrir un verre ? » Sans même attendre une réponse de la part de son interlocutrice, il fit un signe au barman, qui prépara deux boissons, pas forcément celles qu’ils avaient commandé à la base d’ailleurs…. « D’ailleurs… Je pense que l’on devrait plutôt tout recommencer, je ne suis pas sure que notre rencontre ait été placé sous le meilleur augure… » Il s’avança, et lui tendit la main. « Bonjour, je m’appelle Cesare Alberthany, j’étudie à Poudlard, et je te trouve ravissante. Et toi, qui es tu ?» Ce fut à ce moment que le barman se décida à déposer deux boissons à coté de Cesare.
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