Afin d’aider vos futurs choix socioprofessionnels, l’administration de Poudlard a prévu des rendez-vous d’orientation. Ces rendez-vous élèves-professeurs sont obligatoires.
Bonne semaine.

Groupe 1 : Jane Foreston ; Zadig J. Wheelser et Calixte E. Stéphanakis. RDV le 21/02, 10h, bureau 101. (1er étage)

Assise en tailleur sur mon lit, le dos contre le dossier, je jouais avec un morceau de papier que je tournais, roulais, déroulais, pliais, dépliais... J'avais reçu ce parchemin quelques jours plus tôt le rendez vous prévu était pour aujourd'hui, dans quelques minutes à peine... Et je n'avais toujours aucune idée de ce que j'allais raconter... L'avantage, c'est que je n'étais pas toute seule avec le prof mais dans l'absolu, il ferait un tour de table du coup... Il faudrait bien répondre à la question : Qu'est-ce que je voulais faire plus tard ? Et malgré toutes mes réflexions... Je n'avais pas de réponse valable. Auror, comme à peu près tous les gamins de douze ans ? Bwof... La vente ? Pas la patience... La Médicomagie, pas le niveau. Le droit ? Pfff... Quand au quidditch, c'était pas un boulot. J'avais beau adorer ce sport, je ne m'imaginais pas vraiment faire ça toute ma vie...

Je soupirais et tournais la tête vers le vieux réveil à moitié déglingué posé sur ma table de nuit. Bon. Plus de délai. Si je voulais être à l'heure, il fallait que je me bouge... Sautant dans mes fringues -j'avais déjà pris ma douche- je donnais un coup de brosse à ma chevelure rousse et attrapais mon sac avant de sortir de la pièce. J'avais embarqué un parchemin et mon nécessaire d'écriture et puis... Ben c'est tout. Ils n'avaient pas demandé de matériel particulier dans le pli du coup, je n'avais pas trop cherché ce qui pourrait m'être utile...

Je dévalais les escaliers de la cours quatre à quatre et sautais les dernières marches pour arriver au premier étage. Bureau 101... Alors c'était par où... Suivant les numéros indiqués sur les portes, je finissais par trouver ladite salle dont la porte était entrouverte. Je frappais tout de même et poussais le battant. La pièce était vide. Farfouillant dans mes poches, j'en sortais ma montre de gousset et en vérifiais la position des aiguilles. 09h52. J'étais un peu à l'avance... Haussant les épaules et rangeant l'objet que je tenais de mon père, je me dirigeais vers une table libre et laissais glisser mon sac au sol.

Bon... Ben ça me laissait quelques minutes pour trouver l'idée du siècle...