Vous, Ange de l'Unicité, avez eu la merveilleuse idée qu'a été celle de créer notre si honorable fraterie. Les Poufsouffle. Je ne pourrai, et même si je le voulais, assez vous remercier pour ce cadeau si précieux que vous nous avez faite, ma Déesse. Et, je vous en prie, ne pensez nullement que je ne cherche qu'à flatter votre égo. Je me plais à penser que nous sommes tous, grâce à vous, justes et loyaux, ainsi que très patients. Et surtout... Comme vous. J'aurai aimé, votre Grandeur, pouvoir vous connaître. Dans une juste mesure, ne vous fourvoyez pas. Pouvoir échanger quelques paroles sur votre désir de créer notre Maison, sur les raisons qui vous y ont poussé. Et la Loyauté des Poufsouffle est une qualité dont je suis, je l'avoue, très fière. Et que je trouve réellement utile. Les nouveaux élèves sont, parfois, perdus lorsqu'ils arrivent dans cette magnifique école qu'est Poudlard. Mais dès qu'un nouveau Poufsouffle arrive, il sera accueilli avec brio et jamais nous ne le laisserons seul. C'est une qualité que nous détenons de vous, ma chère, j'en suis persuadée. C'est pourquoi je regrette amèrement votre Mort. Et cela explique aussi pourquoi mes mots se couchent ainsi sur le papier dans le but de vous atteindre. J'aurai tant de questions à vous poser, Mademoiselle. Pourtant, alors que ma plume gratte le parchemin, je n'en trouve plus aucune. Troubliez-vous autant votre entourage, de votre vivant ?

Je n'en doute nullement. Votre gentillesse a dû vous attirer quelques foudres, je suppose. Vous entendiez-vous bien avec les Serpentards ? Les légendes vous concernant, et qui me plaisent tant à lire, affirment que non. Pourtant, j'aimerai votre avis, à vous et à vous seule. Vous resterez à jamais mon modèle, ô Grande Helga, au sein du monde Magique. J'aimerai devenir aussi juste que vous l'êtes. Pouvoir avoir de si grandes idées... Vous êtes l'un des piliers de Poudlard, et je me plais à penser que vous êtes l'un des plus importants. Je ne dis pas que les autres n'ont pas joué un rôle, simplement que les Serpentards auraient pu être évités. Leur langage perfide, fourbe et vile, n'est que rarement apprécié. Pourtant, et je vous en conjure de me croire, je me suis fais une amie parmi leur rang. Mais je ne cherche nullement à conter ma vie dans cette lettre. Simplement... Je pense que notre humilité nous a été offerte de votre part. Et aussi notre tendance à être naturellement aimable, à ne jamais tenter l'hypocrisie de nous habiter. Les autres Maisons peuvent nous trouver peut-être un peu ennuyeux, grâce à notre manie de toujours chercher la perfection et à cause de notre travail acharné. Mais voulez-vous savoir ce que je pense de tout cela ? Rien. Si je travaille, ce n'est que pour moi, pour m'assurer un avenir radieux et espérer pouvoir devenir aussi juste que vous l'êtes, aussi intelligente et brillante que vous. Par intérêt. Est-ce mal ? Je ne pense pas. Je préfère avoir un avenir en tant que personne importante plutôt que de n'être que larbin. Pas que ce métier soit inintéressant...

Mais je ne sais réellement qu'ajouter à votre propos, mon Helga. Les mots me manquent pour vous décrire toute la profonde admiration que j’entretiens à votre égard et quant à tout le travail que vous avez effectué dans cette école. Les mots ne semblent être assez puissants pour tout cela. J'aimerai vous offrir quelque chose, mais je ne possède rien de bien intéressant. J'aurai voulu pouvoir vous prévenir, lorsque Tom Jedusor vous a tué. Avec mon Don, j'aurai pu le savoir et vous en avertir. Mais mon Helga... M'auriez-vous crue ? Auriez-vous, comme le Directeur actuel, acquiescé sans y faire plus attention que nécessaire ? J'aime à croire que vous êtes plus aimable et plus à l'écoute que cet homme qui m'a tant blessé. Vous êtes notre Adorée, Helga. Celle que chaque Poufsouffle ne pourra jamais assez remercier, celle que chaque Poufsouffle aime avec passion au fond de son coeur. Soyez certaine que nous ne serions rien, sans votre soutien et sans tout ce que vous avez fait. Pour cette raison, je vous serai, pour toujours et à jamais, reconnaissante. Vous êtes notre sauveuse, et vos gestes furent salvateurs pour les enfants que nous étions en entrant dans l'école. Merci. Merci mille fois.

Et pour vous prouver, nous Poufsouffle, notre renconnaissance... Nous vous offrons, ô Merveilleuse Helga, tous ces textes qui, nous l'espérons, témoignerons de notre amour pour vous.