Nous n'étions plus rien. Réduits à néant. Subir. Souffrir. Ne rien dire. Rester calme. Se soumettre. Encaisser. Mais où était passée leur humanité ? Pensaient-ils à leurs familles ? Que diraient-ils à leurs enfants en rentrant chez eux ? Auraient-ils le courage de dire la vérité, ou garderaient-ils leurs masques ? Le monde ne va plus. Nous devions faire quelque chose. Cela ne correspond pas à nos valeurs, mais nous n'avions pas le choix. Pardon. Pour sa famille. Pour nos ancêtres qui ont combattu pour les droits des sorciers. Et pour toi, qui t'apprête à mourir.
extrait d'un journal intime


Leurs pas résonnaient sur les dalles froides du troisième étage. Il était minuit. Personne ne devait se trouver là. Les membres de l'Organisation faisaient leur traditionnelle ronde du soir, et il valait mieux pour les élèves de ne pas trainer dans le passage. A moins qu'ils le veuillent. Vraiment.

« Hé, vous là-bas ! »

La silhouette masquée s'avança de plus en plus vite vers les quatre garçons qui se tenaient au bout du couloir. Premier problème. Ils ne bougeaient pas. Ils ne prenaient pas la fuite. L'homme brandit sa baguette devant lui afin de menacer les étudiants qui ne se dégonflèrent pas.

« Tiens tiens... il y en a qui cherchent les ennuis ! »

Le fameux moment. Celui où le membre de l'Organisation hurle « Endoloris ! » pour que tout le monde entende. Celui où la victime se tord de douleur, celui où elle supplie de mourir, celui où il se met à rire. Deuxième problème.

Ce moment ne vint pas.

Des bruits de pas se firent entendre à l'autre bout du couloir. Quatre jeunes filles. Troisième problème. Toutes brandissaient leur baguette vers l'homme. Déterminées. Le regard plein de haine. Au début, il crut à une mauvaise plaisanterie. Comment osaient-ils ? Mais il dut se rendre à l'évidence. Il était encerclé. Fait comme un rat. Lui, contre huit adolescents prêts à tout pour en finir.

« Que voulez-vous ? »

Quatrième problème. Un membre de l'Organisation ne s'adresse jamais de cette manière à un groupe d'étudiants. Alors l'un des garçons s'avança. Le plus fort, sans doute. Le plus courageux. Celui qui réussirait. Il esquissa un sourire.

« Rien que vous puissiez nous offrir. »

Cinquième problème. Un éclair vert traversa la pièce. Puis plus rien.



Le lendemain matin, tous les élèves furent interrogés un par un dans le bureau du Chef de l'Organisation. Personne ne flancha. Personne ne parla. Le cadavre pendu dans le hall d'entrée resta là, pendant des heures, tel un trophée. Mais ce n'était pas le but des rebelles. Il ne s'agissait là que de pure vengeance. Et le début d'un nouveau combat. Celui de la Résistance.

N'ayez plus peur des menaces. Ne cédez pas sous la pression de l'Organisation. A moins que vos idéologies soient en adéquation... battez-vous. Pour la liberté.

Les jours qui suivirent l'incident, de nombreuses rumeurs parcoururent le château. L'ambiance à Poudlard se fit plus excitante, comme si quelque chose pouvait arriver à tout moment. Tous espéraient que cela se passe lors de la Troisième Tâche. Tous croyaient en ce voyage groupé à Beauxbâtons. Car il n'y avait pas que la mort qui rythmait le quotidien des étudiants. Désormais, il y avait l'espoir.

♦ Ce que vous pouvez faire :
- Vous révolter : pour faire partie de la Résistance, envoyez un MP au staff.
- Collaborer : échangez des informations avec l'Organisation, aidez ses membres dans leur quête de pouvoir et assurez-vous un avenir à l'école. Dénoncez vos camarades rebelles...
- Rejoindre l'organisation : il vous faudra accomplir une mission par RP pour l'organisation pour montrer que vous êtes digne de confiance.
- Vous dévoiler... ou pas : pour les membres de l'organisation, vous pouvez choisir de vous afficher au grand jour ou de rester dans l'ombre grâce aux comptes matricules.

♦ Ce que vous ne pouvez pas faire :
- Tuer : Quel que soit votre côté, vous ne pourrez tuer ou faire mourir un personnage, sauf si c'est sa volonté. Vous pouvez par contre jouer la mort d'un personnage non existant.
- Arrêter l'organisation : Personne ne peut arrêter l'organisation aussi simplement maintenant qu'elle est aussi puissante... malgré l'intrigue, il est encore beaucoup trop tôt.