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i will wait for you but i won't wait for death ~ emrys
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Jeu 13 Sep - 18:04.



i will wait for you
but i won't wait for death

★ noms des participants: emrys & emma
★ statut du sujet: privé
★ date: un peu après la découverte de l'être de l'eau. Septembre 2056.
★ heure: Après le couvre feu.
★ météo: Il pleut.
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue 1
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Intrigue 1
★ intervention de dominus: Non
★ récompenses: Non





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Message Posté Jeu 13 Sep - 18:19.












nothing is written
You forgave and I won't forget


I came home Like a stone And I fell heavy into your arms These days of dust Which we've known Will blow away with this new sun And I'll kneel down Wait for now And I'll kneel down Wait for now So break my step And relent You forgave and I won't forget Know what we've seen And him with less Now in some way Shake the excess And I'll kneel down Wait for now And I'll kneel down Know my ground



J’ai l’impression d’avoir appris beaucoup de choses en très peu de temps. Parfois, ça vient tout seul, comme si ça avait toujours fait partie de moi, mais que je ne le savais pas encore. Mais, le plus souvent, c’est compliqué. C’est compliqué d’assimiler quelque chose que vous ne voulez pas assimiler. C’est compliqué de se dire que tout ce qu’on a connu jusque-là peut s’effondrer d’un moment à l’autre. C’est compliqué de se dire que la mort peut vous frapper, là, juste en une seconde, et que vous êtes perdu à jamais. Mais c’est comme ça que ça marche. Que ça fasse mal ou pas, que ça vous tue ou pas, on apprend. Et on continue d’apprendre. On regarde les autres mourir autour de nous, on apprend que ça arrive. On apprend à ne plus commettre les mêmes erreurs. On apprend à oublier. Ou son incapacité à oublier. On apprend à attendre pour sa propre mort. Et à choisir comment on veut passer son temps sur cette Terre. On apprend à croire. Ou à ne pas croire. On apprend à vivre, vivre jusqu’à en brûler. Parce que tout est trop court. Tout est trop démesuré. On ne contrôle pas le temps. Au fond, on ne contrôle rien. Mais, à mon gout, on apprend ça trop tard. On tombe de haut. Et alors, il est très dur de se relever.

Je n’ai que seize ans, mais j’ai déjà vécu plusieurs guerres. La guerre contre le deuil. Et la véritable guerre. Celle qui souille un pays pour toujours. Celle qui vous marque jusqu’à votre propre mort. Celle qui vous traumatise. Celle qui vous réveille au milieu de la nuit. Mais j’ai très vite appris qu’on ne vivait pas pour mourir. Il y a autre chose. Il y a un sens. Alors on s’occupe. Et plus on vieillit, plus on essaie de le trouver, ce sens, et moins il semble évident. Parce qu’il change. Il est en perpétuel mouvement. Et bien souvent, il s’échappe. Alors on se sent perdu, et on recommence. On tombe, on se relève, on marche, on attend, on agit. On peut choisir de passer sa vie à se morfondre sur son sort d’humain maudit. Ou on peut passer sa vie à vivre, tout simplement. A éclater son âme. A brûler à petit feu. A jouer. A marcher sur un fil. A s’épargner et à le regretter. Et c’était ça, qu’on faisait. Chacun de nous. On avait choisi de vivre. Mais de vivre à en hurler. De vivre à s’envoler. A partir, loin, trop loin. Et à ne revenir que lorsqu’on était trop épuisés pour continuer. Nous, les maraudeurs. Les diables effrontés de Poudlard. Tout le monde portrait un masque, ici, et nous étions là pour les faire tomber. Nous étions là pour leur rappeler, à tous, que la vie n’était ennuyeuse que si on la laissait être ennuyeuse. Que le monde n’attendait plus qu’eux.

En fin de compte, on apprend souvent par les erreurs qu’on commet soi-même. Et j’avais toujours cru que la vie m’était donnée. Que j’avais juste à la vivre, avec orgueil et facilité. Mais je me suis trompée. Il est si facile de mourir, ici-bas, que c’est un luxe que de se savoir en sûreté. Je les avais tous pris pour garantis. Mes amis. Mes parents. Tous. Et ils m’avaient échappé un à un. Et ma malédiction, c’était que ça continuerait, jusqu’à ce que je parte à mon tour. Alors j’avais le choix. Attendre qu’on vienne les prendre, encore une fois. Ou agir. Agir et empêcher ça. Que Dieu me pardonne de contrer son sort, mais j’avais l’audace de penser que j’avais le pouvoir de changer le cours des choses. Que mon sens de l’auto destruction ne se mettrait plus sur mon chemin. Que je pouvais, en réalité, tout battre, si j’en avais la volonté. Mais, comme je l’ai dit, on apprend souvent par ses erreurs. Beaucoup trop souvent même.

On s’était donné rendez-vous, comme d’habitude, au cinquième étage. Et moi, je l’attendais, cachée derrière une armure taguée. Poudlard n’avait plus cette image reluisante de grand château imposant. Les élèves avaient pris le contrôle depuis longtemps, déjà. Et même si la discipline s’était renforcée depuis l’an dernier, nous n’étions pas en reste. Des pas. Sans sortir de ma cachette, je chuchotai.

« Do you have the fucking map ? I really don’t understand why they won’t let me keep it for once… »

Bien sûr que je comprenais. J’avais la fâcheuse manie de perdre tout ce qu’on me prêtait. Que ce soit une paire de chaussettes ou une paire de boucles d’oreille. C’était toujours la même histoire. On me prête, mais je ne rends pas. Tant pis pour moi.

« I mean… You have red hair… They should trust me more than you, right ? »

On rigole, on se moque, on fait des stratégies, on se ment, on essaye de trouver un moyen pour affronter la réalité. Ou plutôt, pour s'en cacher assez longtemps pour ne pas avoir à l'affronter.





Dernière édition par Emma T. Gray le Ven 14 Déc - 22:22, édité 1 fois
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Message Posté Sam 6 Oct - 13:46.
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« I need another story, something to get off my chest. My life gets kinda boring, need something that I can confess. »

On oublie beaucoup de choses. Même les choses les plus importantes. On nous dit de se rappeler mais au final, tout n'est pas vraiment dans nos esprits. On sélectionne nos souvenirs et malheureusement il arrive que des futilités arrivent à remplacer le plus important. On oublie, et le souvenir s'en va, il disparaît avec notre mémoire et peu à peu il devient inexistant. C'est comme si il n'avait jamais été là, comme si personne ne l'avait jamais gardé en lui. C'est triste de se dire qu'au final, la maladie gagne toujours. Elle torture lentement nos proches, les détruit et les transforme parfois en monstre. Elle les force à accomplir des choses qu'ils n'auraient jamais pu faire. Ils entendent et voient des choses qui n'existent plus, et qui ont depuis bien longtemps disparu. C'est ainsi que l'on évolue, dans un monde instable et presque trop irréel pour nous.

On se noie dans une imagination débordante, des rêves aux milles couleurs bien plus enviables que la décevante réalité. On découvre chaque jour les coulisses du monde trop étroit dans lequel nous accordons une confiance aveugle. Il était rare de voir cette confiance disparaître, auparavant, mais aujourd'hui c'était devenu chose courante. Plus personne ne croyait en rien. De simples illusions, des mensonges ? Voilà comment la majorité des gens préféraient ignorer les questions. On est jamais sûr de rien, alors on part du principe que tout est faux, et que l'on ne peut croire qu'en nous même, si on ne veut pas être déçu. J'ai cru pendant longtemps être seule, mais au fur et à mesure, je me suis rendue compte que je ne l'ai jamais été. Emma et Eli ont toujours été là pour nous. Elles ne m'ont pas laissé tomber, alors qu'elle ne savait rien de ma vie. Elles ne savaient pas pour mon père, ni pour ma mère, ni pour ma maladie. C'est ces secrets qui nous faisait du mal et qui arrivaient à nous séparer quelques fois. Pourtant je continuais tant bien que mal à me noyer dans ces mensonges, puisque c'était les seuls envers qui j'étais honnête.

Un jour, je suis rentrée chez moi et j'ai tout perdu. J'ai espéré que tout irait bien, que tout s'arrangerait. J'ai donné toute ma confiance à une entité inconnue qui aurait peut être la force de me soulever, mais c'était toujours la même chose, toujours les mêmes espoirs qui s'effondre, toujours la même symphonie qui se répétait, ses notes désordonnées qui ne présageaient aucune chance de survie. Sa mélodie toujours aussi sombre et lugubre, cette même mélodie qui rendait mon cœur malade et qui imposait une pression si douloureuse sur ma poitrine que mes poumons éprouvaient une difficulté colossale à s'ouvrir correctement afin de laisser l'air, si précieux, entrer. Je savais ce qu'elles avaient perdu, elles aussi, je savais qu'au fond d'elles, il y avait une cicatrice qui refusait de se refermer, qui refusait d'être réparée. Alors elles souffraient, et elles continuaient à prétendre que tout allait bien. J'étais impressionnée par leur force. Parce qu'au fond, moi, je n'ai jamais réussi à en posséder une semblable. Tout ce que j'ai fais, c'est continuer à me cacher, à disparaître dans l'ombre quand tout devenait bien trop dur pour moi.

Emma. Elle m'attendait, à notre rendez vous habituel. Rien n'avait changé, après six ans. C'était si dur de se dire qu'un jour prochain, tout ça serait fini. Je ne voulais même pas y penser. Deux ans, c'était tout ce qui nous restait, avant de nous séparer. Pas que notre amitié disparaîtrait, non. Mais nous nous retrouverons aux quatre coins du monde, à des milliers de kilomètres les unes des autres. Rien que le fait d'y penser créait une pression effroyable sur mon cœur. « Do you have the fucking map ? I really don’t understand why they won’t let me keep it for once… ». Elle n'était pas sortie de sa cachette, derrière l'armure. « I mean… You have red hair… They should trust me more than you, right ? ». J'étais sûre qu'elle ferait une remarque sur ma couleur de cheveux, elle le faisait tout le temps. « Of course I have the map. Although, they trust me more than you. After all, you're a ravenclaw, aren't you ? » Un sourire en coin, et je repris. « Come on, you lazy ass, we have work to do. ». Je l'extirpais de sa cachette, et on commença bientôt à se diriger vers la salle des potions.

Il y a toujours un risque que les secrets que l'on a soit découvert, d'un moment à l'autre. Et c'est en vivant dans cette peur que l'on comprend qu'au final, ça ne sert à rien d'espérer les cacher.
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Message Posté Mer 10 Oct - 23:32.












my heart is made of stone
i left their hearts in ashes and dust


See I left my mothers heart See I left my fathers home And I fell into a well of hope I'm carrying my heart but it's made of stone I'm carrying my heart but my heart is made of stone See I left my mothers heart See I left my fathers home And I fell into a well of hope I'm carrying my heart but it's made of stone I'm carrying my heart but my heart is made of stone I'm carrying my heart but it's made of stone oh I'm carrying my heart but my heart is made of stone



« Of course I have the map. Although, they trust me more than you. After all, you're a ravenclaw, aren't you ? »
« How dare you, you ginger b… »
« Come on, you lazy ass, we have work to do. »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’elle me tirait déjà loin de mon armure. Et je la suivais avec le sourire. Je trépignais d’impatience de sortir la carte. Les expéditions nocturnes étaient devenues mon quotidien ces temps-ci. Pour une raison que j’ignorais, Emrys avait besoin de se rendre aux cachots de Poudlard de plus en plus souvent. Moi, je ne posais pas de questions. Non pas que ça ne m’intéressait pas, mais parce que je sentais qu’elle ne voulait pas m’en parler. Et que tous mes efforts, pour lui extirper des informations seraient vains. Vous savez, parfois, il vaut mieux vivre dans le mensonge. Parce que le mensonge fait moins mal que la vérité. Il protège, il enveloppe. Posé délicatement sur une peau de porcelaine, il est le meilleur des atouts pour la survie de chacun. Le mensonge est l’illusion qui rend la vie supportable, le bonheur abordable, la mort, calme. J’ai toujours pensé qu’on avait besoin des légendes, des histoires, des mythes, pour se rassurer. Le triomphe de la vérité n’est jamais bon. Il apporte toujours son lot de déceptions, de peurs, d’inquiétudes. Il transforme les chimères mensongères en hydres assoiffées de sang. Mais, ça encore, c’était un mensonge. Un mensonge pour me protéger de la réalité que je refusais d’affronter depuis la mort de ma mère. Parce que c’était mieux comme ça.

Emrys sortit la carte de son sac et la posa par terre. Il ne m’en fallut pas plus pour m’exclamer, dans un chuchotement qui troublait le sommeil des tableaux, que c’était mon tour.

« Wait wait wait ! Can I do it this time ? »

Je n’attendis même pas son accord. Ma baguette se posa au centre de la carte. C’était toujours un moment solennel. Presque sacré. Parce que ça marquait le commencement d’une aventure. Le début d’une quête. Elle marcuait le début d’une histoire. D’une histoire vraie, qu’on vivait librement. Même si on savait, elle et moi, que le temps nous était comptés. Que dans deux ans, ça serait de l’histoire ancienne. C’était justement pour ça qu’on en profitait. Qu’on se cachait nos inquietudes. Parce que la vérité, c’était qu’on était hantées, toutes les deux. On saigne. On hurle. On brûle. On tombe dans la boue, dans la poussière, dans la mort. On essaie de se convaincre que tout est fini, mais, au fond, on sait que tout continue. La fin de l’organisation n’annonce qu’une ère plus sombre. Pas besoin d’être Einstein pour s’en rendre compte. La nature dépérissait sous nos yeux. Le lierre, sur les parois en pierre du château, avait séché. Et l’odeur du corps pourri de l’être de l’eau flottait encore dans l’air qu’on respirait et qui nous rendait fou. La peur n’avait jamais quitté nos corps. On avait fait comme si. C’est tout.

« I solemnly swear that I’m up to no good. »

C’était presque un murmure qui s’envolait dans l’air ambiant. Et soudain, tout apparaissait. L’encre rouge formait les chemins d’un château qui abritait les plus ténébreux des secrets. Ceux qu’on avait découvert. Ceux qu’on découvrirait. Mais plus encore, ceux qu’on cachait. Et, au fond, c’était ceux-là, les pires. Ceux qu’on ne pouvait pas encore s’expliquer. Ceux qui pourrissaient à l’intérieur de notre corps et qu’on continuait de protéger. Je me tournais vers Emrys.

« This is stupid, of course I’m up to no good, otherwise I wouldn’t… Holly crap on a bike, Someon’s coming. Let’s hide. »

La carte montrait des pas en notre direction. Et, si jamais on nous trouvait, on était cuites. Parce que ce n’était pas la première fois. Mais aussi, et surtout, parce qu’on avait la carte. Et qu’on savait très bien qu’ils la voulaient. L’ordre était devenu le nouveau credo de Dashwood qui semblait, pourtant, avoir disparu de la circulation. D’un geste rapide, mais sûr, j’empoignais le bras d’Emrys et, suivant la carte me dirigeait vers l’armure contre laquelle je m’étais cachée auparavant. Paniquée, j’actionnais toutes les manettes possibles avant que, finalement, en soulevant le petit doigt de l’armure, celle-ci ne laisse place à un passage secret dont nous n’avions pas la connaissance, jusqu’à présent. Je m’y engouffrais, suivie de la rousse.

« Lumos… What the hell… »

Je fronçais les sourcils, et rabattait ma manche sur mon nez, écoeurée. Les murs du passage secret étaient couverts de sang.





Dernière édition par Emma T. Gray le Ven 14 Déc - 22:22, édité 1 fois
Dominus Tenebrae
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ϟ entrée : 24/04/2010



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Message Posté Mer 10 Oct - 23:35.
intervention de dominus suite au recensement du sort ▬ La lumière produite par le lumos commence à vaciller, puis à s'éteindre, doucement.
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Message Posté Jeu 8 Nov - 19:38.
i will wait for you but i won't wait for death ~ emrys 763003books2


« This one's for the lonely, the ones that seek and find, only to be let down time after time. »

« This is stupid, of course I’m up to no good, otherwise I wouldn’t… Holly crap on a bike, Someon’s coming. Let’s hide. ». Les bruits de pas se rapprochaient, lentement, et nous n'avions plus beaucoup de temps avant qu'ils ne nous découvrent. Emma actionna toutes les manettes possibles derrière l'armure avant qu'un passage secret ne s'ouvre. On s'engouffra à l'intérieur, c'était notre seule chance après tout. « Shit shit shit shit, this is definitly not good. ». Et la porte se referma, on était dans le noir complet. « Lumos… What the hell… ». Les murs étaient tous recouvert de sang. Sans exception. L'odeur était horriblement persistante. On pouvait presque encore entendre les cris de douleurs des personnes qui étaient mortes ici. La souffrance, la colère. C'était trop pour une seule personne.

Le problème, avec l'inconnu, c'est qu'on est jamais vraiment sûrs de vouloir savoir ce qu'on trouvera une fois qu'on y est. On est jamais sûrs de vouloir vivre ce que l'on s'apprête à vivre. C'est ça qui nous fait peur. De ne pas être capable de réagir de la façon appropriée. Même si notre destin est fait de hasards, et de découvertes, on ne sait jamais quoi faire. Parce que notre expérience nous prouve que les choses nouvelles ne sont pas forcément les meilleures. Quand mon père a développé sa maladie, j'étais sûre de pouvoir l'aider. J'étais sûre d'être la seule personne capable de le sauver, et qu'au fond, personne ne pourrait l'aider comme moi. Je n'ai jamais fait assez confiance à qui que ce soit pour en parler. Ça a été pareil quand j'ai découvert que moi aussi, j'avais des symptômes de sa maladie. J'ai rêvé pouvoir revenir en arrière. J'ai rêvé que peut être, ce n'était qu'une douce illusion, un cauchemar. Mais tout n'était que trop réel. Alors j'ai décidé que la drogue pourrait m'aider. J'ai pris la décision de sombrer, et personne ne l'a remarqué. Personne n'a jamais su à quel point j'avais mal. Au contraire. Je me fichais de ce que le monde pensait de moi. Je me fichais d'avoir l'air d'une fille sans cœur, à leurs yeux, tant que je valais quelque chose aux yeux de ceux que j'aimais. Le problème avec les sentiments, c'est qu'ils peuvent parfois avoir l'air de mensonges. Ils peuvent nous proposer des réalités alternative qui n'ont rien d'enviables. Mais au final, on y croit. Parce qu'on a tous besoin de croire en quelque chose. C'est ça qui nous maintient en vie, quand tout semble perdu. C'est ça qui nous sauve de la perdition et de l'horreur de la vérité. J'ai retourné la question des millions de fois dans ma tête, en me disant que peut être, j'aurai dû dire à Emma la vérité à propos de ce que j'avais vécu. Lui avouer que peut être, un jour, je ne serais plus là avec elle pour faire les pires conneries. Puis je me suis dit qu'elle n'avait pas besoin de savoir. Mais c'était faux. J'avais juste peur de lui dire après tout ce temps.

« What is this place ? » On continuait d'avancer, et d'un seul coup, la lumière commença à s'éteindre, lentement. « Emma, since we are in the dark, it would be great if you could just let the light on ? ». J'avançais quand même, en essayant de me repérer avec mes mains. Soudain, je me heurtais à une porte. Je l'ouvris, et fût surprise qu'elle ne soit pas verrouillée. « Come here, I found something. ». La pièce était éclairée par une faible lumière aux teintes froides, ressemblant à celles des cachots de l'école. Il y avait des centaines de potions entreposées partout. Une véritable caverne d'Ali Baba. « We are the luckiest bitches on this fuckin' earth. ». Je m'approchais d'une étagère, et saisi un flacon qui m'intriguait. « Do you have an idea for the blood on the walls earlier ? Because it... »

Parfois, des choses étranges arrivent. Et le destin choisit à notre place de ce qui se saura, et de ce qui restera secret. Il avoue et montre nos fautes, en pointant son doigt accusateur vers nous. Le courage et la détermination ne sert plus à rien, parce qu'on ne peut pas battre le destin à son propre jeu. C'est lui qui décide de ce qui se passe. Mes mains se mirent à trembler, ma vision était de plus en plus mauvaise. Je fis un pas en arrière, tout en réalisant que je n'avais absolument aucune stabilité. Je tombais.
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T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 2

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