VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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So this is the end. [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Anonymous
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Message Posté Lun 10 Déc - 5:14.



How can I forget you?
Memories come and go, you're all I ever wanted.

★ noms des participants: Fulmina.
★ statut du sujet: One shot.
★ date: Quelques jours après le drame de l'ouverture des JO à Beauxbâtons.
★ heure: Fin d'après-midi.
★ météo: Nuageux.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x03
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x03
★ intervention de dominus: Non (one shot)
★ récompenses: Non.





Anonymous
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Message Posté Lun 10 Déc - 5:18.
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Non. C’est impossible. C’est ce que tu avais dit lorsque tu l’avais vu. C’était le genre de choses qu’on ne pouvait réaliser. Qu’on pense, jusqu’à preuve du contraire, que ce n’était qu’une blague. Une blague immonde et morbide, mais c’est tellement irréel qu’on préférerait croire qu’on se fiche de nous. Lorsque tu l’as vu, tu es restée figée sur place. Tu croyais qu’il était immuable. Qu’à quelque part, ton monde allait changer, que tu allais changer, mais que lui, il serait toujours là. Tu avais pensé, égoïstement, que tu serais partie la première. Tu avais cru qu’il vivrait ta perte, pas le contraire. Et tu te rendais compte, alors qu’il était trop tard, qu’il avait eu raison sur toute la ligne. Et que tu n’avais été qu’une pauvre égoïste. Tu avais finalement compris que le laisser seul n’était pas la solution. Qu’à deux, vous pouviez surmonter beaucoup plus d’obstacles que seuls. Tu l’avais compris, et tu le lui avais dit. Vous vous étiez promis que vous resteriez ensemble pour l’éternité, que rien ne pouvait vous séparer. Tu ne pensais alors qu’à ta maladie, la seule qui pourrait un jour vous séparer. Tu n’aurais jamais cru que tu serais encore là le jour où il partirait rejoindre le ciel. Dans le meilleur des mondes, vous partiriez ensemble, dans les bras l’un de l’autre, vieux et heureux de votre vie passée ensemble. Fiers de votre famille, de vos accomplissements. Mais le destin est parfois cruel, et il a brisé tous tes rêves avant même que tu aies la chance de les formuler à voix haute. Il t’a fait croire tout ce temps que tu partirais la première, mais il t’avait menti. Il t’avait menti, parce qu’Alistair, maintenant, n’était plus là.

Tu regardais tout ce qui restait de lui. Une pierre tombale tout ce qu’il y a de plus banal. Et toi, pire encore, tu avais amené des fleurs. Tout ce qu’il y a de plus impersonnel et cliché. Tu regardais cette pierre jusqu’à ce que tes yeux demeurés miraculeusement secs se brouillent de larmes. On t’avait demandé de parler à la cérémonie, étant celle qui le connaissait le mieux. Qui connaissait ses traits par cœur, qui pouvait reconnaître le timbre de sa voix dès que tu l’entendais, qui connaissaient ses faiblesses, ses plus grandes peurs, mais aussi ses plus belles qualités, son sourire lorsque vos regards se croisaient, la douceur de ses lèvres, la tendresse de ses paroles. Pour toi, ce n’était ni un Serpentard, ni un Silverpyre, ni un meurtrier. C’était Alistair. Et pendant toute une année, ça n’avait été que lui. Vos hauts et vos bas, vos petites disputes qui ne voulaient rien dire, tout ce que vous vous êtes dits. Il était tout ton univers, l’ancre à laquelle te rattacher quand ta mémoire te jouait des tours. Il était ton présent et, tu l’espérais, ton futur. Tu réussissais à oublier ta maladie avec lui, en riant à ses blagues, en fondant sous ses baisers. Vous aviez réussi à vous sauver mutuellement, sans vraiment savoir pourquoi ni comment, sans comprendre le fond de la chose. Vous le faisiez, tout simplement, et tout était tellement naturel chez vous que ça en était devenu un réflexe. Tu n’y pensais plus. Alistair et toi, toi et Alistair. Ce n’était plus une option, c’était un besoin, une nécessité. Et maintenant, il n’était plus là.

Comment vivre lorsqu’on a vécu un an avec une personne? Les jours suivant son décès, tu te rendais encore à vos points de rendez-vous, espérant naïvement qu’il y serait, qu’il te prendrait dans ses bras et te serrerait très fort. Tu allais en haut de la tour d’astronomie, là où vous aviez passé la majorité de votre première nuit ensemble. Tu regardais en bas et tu sentais encore ses bras autour de toi pour te retenir de tomber, pour que tu puisses mieux regarder sans craindre de trébucher. Il avait toujours été là pour te rattraper quand tu tombais, pour te tenir la main quand tu te sentais instable. Seulement, maintenant qu’il n’était plus là, tu devais apprendre à vivre sans lui, sans la sécurité qu’il te procurait. Tu pensais que tu n’aurais plus jamais peur, parce que dans ses bras, à deux, tout semblait possible. Maintenant, seule et tremblante, devant tout Poudlard qui semblait désormais connaître tous les détails de votre relation, tu te sentais seule. Nue. Vulnérable. Tu aimais entrer dans la Grande Salle et croiser son regard, lui lancer un petit sourire complice. Tu aimais passer dans les corridors et sentir sa main effleurer ton dos alors qu’il te dépassait pour aller à un cours. Tu ne savais plus comment réinventer ta vie, maintenant que celle avec Alistair était terminée. Tous ces petits rituels qui te permettaient de passer à travers ta journée étaient si importants pour toi que tu continuais malgré tout à les faire, à te rendre à vos points de rendez-vous. Mais, maintenant, tu t’y rendais seule, parce qu’il n’était plus là.

Tu avais besoin de lui. Plus que jamais. Tu avais toujours compté sur lui pour survivre à toutes ces histoires, à toutes ces guerres et ces batailles. Le monde changeait autour de toi, ta maladie te changeait, mais lui, il était toujours là, comme un roc, comme un point de repère qui t’empêchait de dériver. Tu pensais que vous pouviez traverser tout ça ensemble, à deux, main dans la main, et que c’était la seule façon pour toi de ne pas perdre la tête. Tu le croyais toujours, d’ailleurs. Sauf que désormais, tu ne pouvais plus compter sur lui. À son tour, malgré toutes ses belles promesses, malgré toutes ses paroles rassurantes, malgré tous ses sourires et tous ses baisers lorsque tu t’inquiétais, il était parti. Il était parti et n’avait pas pensé à te prévenir. Il était parti, et tu étais là, seule, complètement perdue. Il était parti et tu te demandais ce que tu devais faire, maintenant qu’il n’était plus là. Tu te demandais comment tu pouvais réapprendre à vivre maintenant que toutes les habitudes que tu avais depuis un an s’écroulaient une à une. Avais-tu le droit de vivre alors qu’on lui avait volé la sienne? Avais-tu le droit d’être heureuse alors qu’il ne sourirait plus jamais? Et, par-dessus tout, avais-tu encore le droit d’aimer, alors qu’il n’a aimé que toi et n’aimera que toi, à jamais? Tu savais que tu ne pouvais pas oublier. Parce que si tu oubliais qui il était, celui qu’il avait été, plus personne ne s’en rappellerait. Et toi, tu voulais que tous sachent à quel point c’était quelqu’un de bien, qui méritait qu’on se rappelle de toi, qui avait sauvé ta vie. Que c’était injuste, qu’il meure ainsi, qu’il ne puisse pas avoir la vie que vous aviez imaginée ensemble. Mais maintenant, quoique tu dises, de toute façon, il n’était plus là.

Il est facile de se dire qu’on allait abandonner. C’est ce que tu avais pensé, au départ : tu allais le rejoindre. De toute façon, tu connaissais déjà le processus. Il te suffisait simplement de sauter le pas et, cette fois-ci, plus personne ne te retenait en arrière. Mais quelque chose, étrangement, t’avais retenue de perpétrer cette action. Tu lui avais promis. Tu le lui avais dit. Tu voulais vivre. Trois petits mots qui allaient complètement changer ta vie. Tu le lui avais dit, tu t’en rappelles très bien. Tu voulais vivre. Pour être à ses côtés, bien sûr, mais tu ne voulais plus mourir. Tu avais appris à aimer la vie, à aimer ses surprises, à aimer ce qu’elle te réservait. Ça ne te faisait plus peur. Le futur avec Alistair n’avait rien d’effrayant. Seulement, voilà. Il est parti. Il est parti et toi, tu étais encore là, avec ta promesse à la con. Tu étais là, complètement seule, avec ton bouquet de fleurs dans les mains. Tu l’as déposé en avant de sa tombe et tu as serré fort le collier qu’il t’avait offert. Tu savais qu’il ne te quitterait plus, désormais, parce que c’était tout ce qu’il te restait de lui. Parce que maintenant, il n’était plus là.

Tu culpabilisais. Bien sûr. Mais, bizarrement, tu n’avais pas de regrets. Vous vous étiez quittés aussi heureux et amoureux que le premier jour. Tu aurais simplement voulu lui dire en face. Tu aurais simplement aimé qu’il soit là lorsque tu lui dirais au revoir. Qu’il parte quand tu serais prête. Parce que maintenant, là, tout de suite, tout allait beaucoup trop vite. Pourtant, tu te rappelles de ce qui s’était passé à Beauxbâtons comme si c’était hier. Vous étiez à côté avec Hayleen. Vous avez été séparés. La licorne noire. Des cris, de la peur, des hurlements. Tu ne l’avais pas revu, même si tu l’avais bien cherché. Tu avais cherché partout, et même lorsqu’il ne restait plus personne dans les gradins, même lorsque tu n’avais plus que le souffle de vent comme simple allié dans cette épreuve, tu étais partie à sa recherche. Tu espérais secrètement ne rien trouver, mais à quelque part, tu savais qu’il était là. Quelque chose s’était brisé en toi, et tu savais que ça n’allait pas du tout. Tu l’avais cherché pendant une heure. Sous les gradins à moitié détruits, encore. À côté d’autres victimes. Tu retournais parfois le visage de certains garçons de ton âge avec les cheveux bruns et l’uniforme de Poudlard. Ce n’était jamais lui. Et, à chaque fois, tu étais immensément soulagée. Pourtant, tu l’avais cherché dans les survivants, et il n’était pas là. Alors, forcément, il était ici. Il était passé de l’autre côté. C’est à ce moment-là que tu l’as vu, étendu dans un coin, les yeux fermés. Il avait presque la même expression lorsqu’il dormait. Tu t’étais avancée vers lui, lentement, comme si tu n’y croyais toujours pas. Puis, tout était sorti. Toute la douleur, toute la tristesse, toute la colère, toutes les questions sans réponses. Tu avais hurlé ta douleur jusqu’à ce que tu n’aies plus de voix, et tu avais pleuré sur son corps jusqu’à ce qu’on vienne te chercher de force. Tu étais tellement obnubilée que tu n’as jamais su qui avait eu le courage de venir te tirer de là, alors que tu te débattais en criant son nom. Tu avais exigé que son corps soit rapatrié, pour qu’il soit enterré, pour que tu puisses aller te recueillir sur sa tombe, pour qu’il y ait une petite cérémonie au moins. Un petit quelque chose. On t’avait écouté. Tout ça, tu pensais le faire pour lui. Parce que ça lui ferait plaisir. Seulement, ça ne changerait rien, absolument rien, parce qu’il n’était plus là.

Tu as pris ta tête entre tes mains. Tous vos souvenirs, tout ce qu’il te restait de lui était là-dedans. Ça, et une photo. Une foutue photo qui bouge, en plus, de toi qui saute sur son dos, de lui qui se met à rire. Tu sanglotes, alors que tous ces souvenirs remontent à la surface, que tous ces souvenirs te font mal au cœur, parce que tu sais que c’est tout ce qu’il te reste, qu’il n’y en aura plus de nouveau. Parce que maintenant, il n’était plus là.

Tu t’allonges dans l’herbe fraîche à côté de sa tombe, recroquevillée, tentant d’imaginer ta vie sans lui. Tentant de t’imaginer sans lui, sans ses sourires, ses rires. Son regard. Sans vos manies, sans vos petites discussions, sans vos habitudes. Tu étais habituée d’être la moitié d’un tout, et maintenant que ce tout n’existait plus, tu ne savais plus comment être toi-même. Comment être Fulmina sans Alistair. Cette partie de toi-même était enfouie si profondément en toi que tu doutais un jour la retrouver. Peut-être devras-tu recommencer. Peut-être devras-tu reconstruire parmi les ruines de ton cœur et de ce que tu étais. Tout ce que tu savais, c’est que tu allais suivre la promesse que tu lui avais faite. Tu allais vivre. Tu allais vivre, parce que c’est ce qu’il aurait voulu, et c’est ce que tu aurais voulu pour lui si tu étais partie la première. Allongée dans l’herbe, les yeux plein d’eau, complètement détruite, tu te dis que ça ne sera pas facile. Que tu n’y arriveras jamais. Mais, pour lui, tu sais que tu pourras le faire. Pour lui. À sa mémoire.

« I’m so sorry. Les mots sortent difficilement de ta gorge. That should be me, down there. Tu respires difficilement. And… I know that we never really talked about it, and that you never asked, but… I would’ve loved to marry you. »

So this is the end. [PM]

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