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[PM] Plonger serait un suicide, rester sur terre aussi (Aubépine)
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Ven 14 Déc - 14:22.



There is nothing worst than to be caught in between...
...two parts of your broken heart

★ noms des participants: Aubépine et Evangeline
★ statut du sujet: Privé
★ date: Dimanche 11 Novembre
★ heure: 20h30.
★ météo: Très sombre, froid, légèrement pluvieux.
★ saison: Euh, deux.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: /
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: /
★ intervention de dominus: Nop
★ récompenses: Pas encore héhé !





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Message Posté Ven 14 Déc - 15:38.


Elle avait passé la fin de sa soirée à la bibliothèque, son père en bon serdaigle, lui avait longuement parlé de ce lieu prestigieux, Eva s'était promise de passer du temps là, afin de marcher sur les traces de son géniteur. Souvent, elle se demandait ou le choixpeau l'aurait placée si elle avait pu étudier ici. Parfois, elle se disait qu'avec sa loyauté sans faille, elle aurait fait une bonne pouffsouffle. Certainement pas une littéraire comme Papa, elle était trop faignante pour aimer apprendre à ce point. Elle regardait les livres léviter et se ranger seuls avec une tête d'enfant amusée. Oh bien sûr, elle avait déjà vu ça avant à BeauxBâtons, ou même dans les librairies magiques, mais bizzarement, le fait que ça soit ici était encore plus magique. Elle aimait son école, mais elle aurait voulu faire sa scolarité ici. Elle se sentait terriblement plus anglaise que française quoi qu'on en dise. Peu importe ce qui était arrivé, ou ce qui allait se passer, elle voulait profiter de son séjour au maximum. Elle s'était levée incroyablement tôt ce matin afin d'assister au lever du soleil depuis la tour d'Astronomie, elle avait arpenté les couloirs de chaque étage au grès des envies des escaliers. Elle était même allée faire un tour dans les serres jusqu'à la cabane du garde-chasse. Tout était comme elle l'avait imaginé, comme son père lui avait raconté. Alors dans un soupir, elle se posa à une table regardant à travers une des fenêtres de l'immense bibliothèque, et elle songea à la grande guerre. Elle essaya d'imaginer le dôme de sortilèges se formant progressivement au dessus du château. La frénésie, la peur, la colère que devaient ressentir tous les élèves, professeurs, sorciers ayant pris part à cette bataille. Elle songea aussi aux morts. Elle ne put s'empêcher de frissonner en ce disant que des bébés d'à peine 11 ans s'étaient battus courageusement avec leurs aînés. Et elle s'en voulut terriblement juste après les avoir nommé ainsi. Ils étaient de vrais guerriers malgré leur jeune âge. Elle eut un nouveau frisson lorsque son regard se posa sur le lac noir. Depuis son lever, elle avait dû prendre au moins huit douches. Les autres devaient la prendre pour une vraie maniaque, bien qu'elle tentait de se faire des plus discrètes. Ca ne marchait pas forcément. Elle avait songé à entrer dans la salle de bain de préfets. Elle s'était souvenue de son père lui expliquant à quel point il aimait y prendre des bains, et où on pouvait la trouver. Mais elle avait trop peur. Si quelqu'un entrait par inadvertance, elle n'aurait aucun endroit pour se cacher. De plus, elle doutait que la baignoire ne soit réellement assez grande pour accueillir son corps de sirène. Elle se mordit la lèvre, sa peau devenait de plus en plus sèche, elle se sentait de plus en plus fatiguée et triste, elle avait besoin de plonger une fois pour toute dans une vraie eau, de nager librement, d'être elle. "J'ai tellement faim !" "Moi aussi bien on y va !" Elle sortit de ses songes en regardant des élèves se lever pour le repas. Elle n'avait aucune envie d'y aller, se soir ils mangeraient du poisson, et elle avait trop de mal à supporter ça.

« Et son âme se fendit en deux, déchirée par deux amours »


Elle s'en alla dans sa chambrée, prenant un petit sac pour y glisser deux serviettes, des affaires sèches en plus, une potion pour des blessures potentielles, une autre comme antidotes, une pâte pour les brûlures de tritons, et enfin, une huile essentielle que sa grand-mère fabriquait. Quelques gouttes, et on se sentait déjà plus réchauffé. Elle se faufila dans un coin, enfilant son maillot de bain, puis ses affaires bien chaude. Elle se doutait que le lac devait être vraiment froid par se temps, heureusement que sa peau de sirène savait supporter toutes les températures. Elle croisa quelques camarades, elle enfila son sac à son épaule, et prit un livre entre ses mains, prétextant n'avoir pas faim, elle leur avoua seulement vouloir se promener un peu avant que l'heure du coucher ne soit arrivée. Bien entendu, elle n'allait pas rentrer à temps. Si elle pouvait nager une partie de la nuit, elle allait le faire sans retenue. On lui déconseilla d'approcher du lac noir, elle hocha la tête pour leur dire : oui bien sûr, je vais vous écouter. Elle n'allait rien en faire dans tout les cas. Ses pas la guidèrent rapidement, elle sentait l'odeur du lac, elle aurait voulu sourire, mais on y sentait tellement une odeur de mort lourde que son avancée fut ralentit. Elle arriva sur la rive et des larmes arrivèrent à ses yeux devant se spectacle de désolation. Les corps de sirènes et de tritons restaient en surface, leur décomposition empestait l'air. Elle posa sa main devant sa bouche en tremblant. C'était dur de voir tout ça. Elle avança encore et trouva un arbre pour y déposer son sac. Elle retira ses vêtements, le vent froid venait mordre sa peau sans pour autant la faire frissonner. Elle marcha droit vers l'étendue noirâtre seulement, lorsque l'eau frôla ses pieds dans une frêle vague, elle se recula brusquement. Elle était terrorisée. Elle avait tellement peur de subir le même sort que les autres créatures. Mais elle avait terriblement besoin d'aller nager sans ça, elle avait l'impression qu'elle ne survivrait pas la semaine ici. Elle se passa la main dans les cheveux avant d'aller sur un ponton de bois branlant. elle soupira longuement, fixant l'eau. "Si je nage ici, sans aller vers les corps... ça devrait aller... j'espère..." Elle tremblait de peur. Mais elle ne put ré-freiner cette envie furieuse qui hurlait en elle. Dans un saut gracieux, elle plongea dans le lac. Lorsque son corps fut entièrement immergé, elle se transforma douloureusement, ses branchies creusèrent son cou, ses mains et ses pieds s'allongèrent pour se palmer, des nageoires fines et voluptueuses en forme de fines voilures, prolongèrent ses bras et ses jambes. Parfois elle regrettait de ne pas avoir la forme réelle d'une sirène, de garder sa forme humaine et en même temps, elle s'aimait ainsi, se disant qu'elle devait être unique. Elle soupira faiblement d'aise bien qu'elle sentait que l'eau n'était pas pure, elle se disait qu'il ne fallait pas faire long feu ici. Mais pour le moment elle voulait en profiter. Mais le destin semblait en avoir décidé autrement...

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Message Posté Dim 16 Déc - 23:23.

Aubépine & Evangeline

Depuis quelques temps, Aubépine ne mangeait que très peu, voire pas. A vrai dire, elle mangeait que quand elle se trouvait dans la grande salle en compagnie de ses camarades. La plupart n’appartenaient pas aux Serdaigle, ainsi elle était tranquille, mais elle savait que certains remarqueraient son manque d’appétit, s’il venait à être trop fréquent. Ainsi, elle mangeait des quantités minimes tout au long du repas, afin de tromper la vigilance des gens qui l’entouraient, qui n’auraient jamais pu se douter que la joyeuse et pétillante Serdaigle les embobinaient. Ce jour là, toutefois, elle se sentait nauséeuse et la nourriture lui paraissait encore plus repoussante qu’habituellement. Elle alla donc dans la grande salle pour emporter de la nourriture dans un torchon, prétextant qu’elle avait un devoir à rendre le lendemain qu’elle n’avait pas terminé, et qu’elle mangerait dans sa salle commune. La supercherie ne tiendrait pas longtemps, ses camarades de septième année réaliseront bien assez vite qu’ils n’avaient rien à faire pour le lendemain, mais elle donnerait à Aubépine le temps de s’éclipser avant même qu’ils ne réfléchissent à son excuse bancale. Et puis, peu de gens la retrouveraient, là où elle se rendait…

Elle remonta rapidement les marches vers la tour des Serdaigle, les escaliers magiques ne lui facilitant pas la tâche et la ramenant plusieurs fois sur ses pas, mais elle y arriva toutefois. Elle mit des collants et des bottes d’hiver, ainsi que l’écharpe aux couleurs des Serdaigle et sa cape de sorcière d’hiver, car la nuit était très fraiche d’après ce qu’elle avait senti en passant devant les portes qui menaient dans le parc, ouvertes pour laisser passer un professeur retardataire pour le banquet. Chaudement vêtue, avec son butin de nourriture mis dans un sac de manière à ce qu’elle ne le voit pas, elle prit une plume et un parchemin, espérant pouvoir écrire avec ses gants. Au pire, elle tenterait le tout pour le tout malgré les dérèglements magiques, et elle ensorcellerait sa plume afin qu’elle écrive toute seule.

Redescendant, elle franchit la double porte du hall d’entrée, espérant échapper à la vigilance d’un professeur, d’un préfet, ou d’un quelconque adulte qui travaillait dans l’école de magie anglophone. Après tout, elle passerait un sale quart d’heure si quelqu’un la retrouvait dehors à cette heure-ci. Elle en doutait, cependant. Elle réfléchissait depuis septembre à la manière d’aborder les êtres de l’eau, et au meilleur moment pour cela. Il était vrai que ça n’était pas une tâche aisée, vu la maladie qui les touchaient et qui leur valait une surveillance constante d’Aurors, de chercheurs espérant découvrir un antidote et de représentants du personnel de Poudlard, afin d’être sûr que leurs détracteurs ou des élèves ne les approchent pas. Après des heures d’observation, elle en avait conclu que tous abandonnaient leur poste pendant le repas. Il semblait penser que personne ne serait assez insensé pour aller voir les êtres de l’eau au lieu de manger.

C’était bien mal connaître Aubépine. C’était une tâche ardue, dont elle avait systématiquement été éloignée chaque fois qu’elle tentait de la mener à bien. Et elle s’était attelée à aller les voir avec persévérance, bien qu’elle en ait été détournée à de nombreuses reprises. Mais ce soir, elle le savait, serait le bon. Elle réussirait à les voir, et même à leur parler, s’ils daignaient s’intéresser à elle. Elle désirait plus que tout les sauver, et elle avait leur intérêt à cœur… Contrairement à ces chercheurs, qui craignaient certainement uniquement que la maladie ne s’étende et touche les humains, et désiraient donc se protéger avant tout. Si seulement elle pouvait convaincre les êtres de l’eau qu’elle ne voulait que leur bien, et qu’elle allait les aider. Ca ne serait pas une tâche facile, mais la jeune de Severac était têtue, et elle n’abandonnait jamais.

Elle s’avança donc prudemment à l’extérieur, frissonnant, d’un pas énergique. Elle fut rapidement au bord du lac, mais un mouvement l’interpella, alors qu’elle s’apprêtait à s’approcher d’un être de l’eau. Une élève entrait dans le lac ! Elle était folle. Elle n’avait pas pu ignorer les cadavres flottant des êtres de l’eau. Comment pouvait elle se baigner, dans une atmosphère viciée comme celle-ci ? Certes, Aubépine allait devoir entrer au contact de l’eau, mais elle aurait ses vêtements dessus, et ne s’immergerait pas en entier. Elle n’hésita toutefois pas une seule seconde, quand elle vit que la jeune fille se baignait : elle partit à son secours. Il était bien trop dangereux de se plonger dans le lac de Poudlard, par les temps qui couraient ! Elle nagea difficilement, entravée par ses vêtements épais, jusqu’à la baigneuse irresponsable, et l’attrapa d’une forte poigne, la trainant pour la sortir de l’eau.

« Ca va ? Tu n’as rien ? Tu n’as pas vu les êtres de l’eau ? C’est dangereux, tu pourrais tomber malade ! Surtout qu’on ne sait pas ce qu’il se passe… Comment se fait-il que tu ne saches pas que le lac est contaminé, qu’il est nocif ? Tu aurais pu avoir beaucoup d’embrouilles ! Laisse moi t’examiner ! »

Aubépine ne connaissait rien à la médecine magique, mais si la fille avait des plaies, elle les verrait, et pourrait essayer de les nettoyer avec un mouchoir, éventuellement. La française écarquilla les yeux, quand elle remarqua les déformations du corps de la jeune fille…

« Mais… Mais… Tu… Tu es une sirène ?! C’est d’autant plus dangereux ! Tu partages la nature des êtres frappés par l’épidémie, tu ne dois pas en être protégée ! Enfin, on ne sait pas si les humains le sont, mais toi c’est sûr que tu ne l’es pas… Mais… Je peux te regarder ? J’ai jamais vu de sirène un peu humaine… Comment ça se fait ? »

Si Aubépine avait été bouche bée une minute, ça n’avait pas duré longtemps. A vrai dire, elle débordait de curiosité pour la jeune fille en face d’elle qu’elle ne connaissait pas.
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Message Posté Lun 17 Déc - 7:26.


L'eau la rendait nauséeuse, elle frissonnait. C'était une horrible idée de rester dans le lac, mais elle ne tenait plus. De bêtes douches ne la satisfaisaient plus, et depuis les dérèglements magiques tout étaient pires. Elle plaignait tout les êtres avec des dons, mais surtout ceux dans son cas. Plus le temps passait, et plus elle se sentait mourir sans endroit pour plonger. Cependant, elle devait bien le reconnaître, c'était vraiment difficile de respirer ici. Sa rivière lui manquait terriblement. Elle n'osait même pas plonger un peu plus et restait en surface. A vrai dire, les cadavres des êtres de l'eau la terrifiaient. Et elle avait peur d'être deux fois plus attaquée. Ils ne devaient plus avoir grand chose à manger, alors sauter sur une jeune demie-sirène allait être l'occasion. Elle aperçut un tentacule géant approcher, son père lui avait parlé, elle hurlait sous l'eau par peur et lorsque le tentacule l'attrapa à la taille, elle prit sa baguette en main. Mais contre toute attente, il la poussait simplement vers la surface comme si il voulait la sauver. Evangeline le caressa tendrement, il la lâcha, et sans crier gare, quelqu'un l'attrapa à la taille pour la faire sortir de l'eau contre sa volonté. Bien entendu elle se débattait, mais c'était comme si elle était vidée de toutes forces, complètement épuisée, entre le manque d'eau, et le manque de nourriture et de sommeil, se n'était pas vraiment étonnant, mais son coeur battait tellement vite qu'elle avait l'impression qu'il allait se décrocher de sa poitrine. Elle avait toujours sa baguette en main, et lorsqu'elle sentit l'air froid et mordant de la nuit sur sa peau, elle versa quelques larmes discrètes. Certes, il était temps qu'elle sorte. Mais elle se sentait si mal sans eau. L'autre élève commença à lui faire un florilège de question alors qu'elle la posa sur le sol graveleux, comme ses pieds étaient encore en contact avec l'eau, sa transformation ne débuta pas de suite. Elle se sentit si vulnérable à ce moment là. Si nue devant cette inconnue qui alors pouvait observer son corps transformée. Elle avait l'impression d'étouffer, ne sachant si elle devait respirer par la bouche ou les branchies. Un des dilemmes de sa vie. Elle posa une de ses mains palmées sur sa poitrine pour essayer de calmer son coeur et de trouver son air pour le moment, elle ne répondait rien. A vrai dire, elle avait trop peur de devenir un phénomène de foire... Elle pensa alors à Amadeus, au cercle... au sortilège... Elle prit sa baguette et la pointa sur la jeune serdaigle. "Oblivia..." elle était trop faible, trop épuisée, trop fragile, la baguette cracha de petites étincelles rouges et lui brûla légèrement la main, elle la lâcha dans un petit gémissement, suivit d'une face grimaçante. Elle s'allongea de nouveau.

« Et son âme se fendit en deux, déchirée par deux amours »


La transformation douloureuse commença alors devant les yeux de la jeune sorcière. Eva ne pouvait rien contrôler de tout ça. Au contraire. Ses pieds et ses mains se rétrécirent pour retrouver une forme humaine, lui arrachant un cri de douleur, les nageoires voiles qui prolongeaient ses bras et ses jambes se rétractèrent pour ne faire plus qu'une avec sa peau, ses branchies enfin disparurent à leur tour, ce qui lui arracha une larme. Cette transformation là était deux fois plus douloureuse que toutes les autres avant. Enfin, ses pupilles retrouvèrent un aspect normal, la fine peau qui les recouvrait pour les protéger s'en alla à son tour. Elle inspira un grand coup en tremblant une fois que tout se termina. Elle se tourna sur le coté sans dire mot pour le moment. Elle ne savait même pas quoi dire alors que l'autre la fixait encore. Elle tenta de se redresser difficilement, et pour une fois, elle sentait le froid sur sa peau. Elle avait peut-être raison finalement, le lac était probablement nocif pour elle aussi, mais Evangeline n'en montra rien. Elle attrapa son sac, et s'enroula dans une serviette chaude, prenant l'huile essentielle réchauffante pour en mettre quelques gouttes sur sa peau et se frictionner, elle se tourna enfin vers la jeune fille la regardant longuement. "Ne dis rien... ne dis jamais rien..." Elle tremblait de peur, elle fixa le lac, puis l'inconnue. "Je ne veux pas devenir un phénomène de foire..." Une larme s'échappa sans qu'elle le veuille, courant sur sa joue avant de venir s'écraser au sol. Elle se sentait déjà tellement mal devant la curiosité de la jeune femme. En réalité, d'être regardée comme si elle était une limace à corne violette exceptionnelle lui faisait mal dans les entrailles. C'était justement tout ce qu'elle détestait. Et puis elle se souvint que la jeune fille voulait la regarder. En même temps, avec la transformation, elle avait dû avoir sa dose de spectacle. Eva hésita à lui répondre quand à son "Comment ça se fait ?" Elle baissa la tête, elle se disait que malgré tout, si elle voulait la paix, elle devait lui répondre. Elle enfila alors des vêtements chauds. L'autre jeune fille l'attendait toujours, elle devait sûrement être trop excitée à l'idée de connaître une demie-sirène pour s'en aller. "Je suis comme ça depuis toujours... Je suis née comme ça c'est tout. Mais par pitié ne dit rien, je me sens déjà mal à devoir me justifier devant toi comme ça... de me sentir si... si à nue..." Elle n'avait rien contre la jeune fille, elle avait juste peur... peur d'être envoyée au ministère, peur d'être étudiée. Peur de trop de choses. Elle aurait juste voulu se réfugier dans les bras de Jacob ou de son père et tout oublier même si c'était impossible. Elle ramassa sa baguette. "Pardon... pour le sort... heureusement qu'il a râté... j'ai paniqué..."

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Message Posté Lun 17 Déc - 14:39.

Aubépine & Evangeline

La Serdaigle, malgré ses curiosités et ses questions, était inquiète pour la demi-sirène en face d’elle. Elle ne semblait pas aller bien, au point qu’Aubépine se questionna sur l’effet que le lac, qui était très nocif, pouvait avoir eu sur elle. Avait-elle été exposée à ses méfaits plus longtemps qu’Aubépine ne le pensait ? Peut-être était-elle réellement atteinte et avait-elle besoin d’être amenée à l’infirmerie. Elle sortit sa baguette pendant qu’elle se questionnait sur l’attitude à adopter, tout en réfléchissant à un sortilège pour apaiser ses blessures, mais elle abandonna toutefois l’idée, craignant que ça ne soit plus nuisible qu’autre chose, notamment avec les dérèglements magiques. La jeune de Severac tergiversait, et elle ne vit pas la baguette dans la main d’Evangeline.

Cependant, Aubépine se figea, quand elle entendit le sort qu’allait prononcer la jeune fille en face d’elle. A cet instant, rien ne comptait plus. Elle n’allait plus l’aider, mais partir et lui tourner le dos. Après tout, Leo lui avait dit très peu de temps auparavant que sa mère l’avait soumise au sortilège d’Oubliettes, et elle ne comprenait toujours pas pourquoi. Elle était même terrorisée à l’idée qu’elle ait su quelque chose qui pouvait la mettre en danger, mais qui signifiait aussi que sa mère était en danger. Elle refusait toutefois d’y penser, mais elle jugeait négativement quelqu’un qui pouvait recourir sans état d’âme à ce sortilège, surtout sur quelqu’un qui avait souhaité l’aider.

Elle s’apprêtait à partir, quand elle entendit des petits cris de douleur. Et alors, elle constata que la jeune femme redevenait humaine. Elle n’était plus capable de penser, subjuguée, stupéfaite, par ce à quoi elle assistait. L’idée de fuir n’était plus présente dans son esprit. Elle frissonna, en constatant le mal-être de la jeune femme. Après tout, elle ne lui voulait probablement pas de mal, elle était juste inquiète que quelqu’un découvre ce qu’elle était… Elle s’en voulut, quand elle vit qu’elle pleurait.

« Je ne dirai rien. Je suis désolée, je ne voulais pas te surprendre. Mais tu ne seras pas une bête de foire, pas à cause de moi, je te le promets. »

Oui, elle connaissait ça, et elle ne le souhaitait à personne. Surtout pas à quelqu’un qui avait un si merveilleux don, mais visiblement pas des plus faciles à avoir. Après tout, si elle avait bravé l’épidémie du lac, ça n’était pas sans raison… Aubépine se sentait triste pour elle, et aurait aimé l’aider. Sur une pulsion, elle la prit dans ses bras. Elle ne savait pas comment l’inconnue prendrait son geste, mais tout ce que la Serdaigle ressentait à l’instant, c’était qu’un peu d’affection ne lui ferait pas de mal. Aubépine avait cela de bon, ou de mauvais selon les personnes qui le recevait, qu’elle ressentait de l’empathie pour les gens naturellement et ne pouvait pas résister à les réconforter si elle avait l’impression qu’ils en avaient besoin. Evangeline en était la cible, ce soir-là.

« Je suis désolée. Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise ni t’espionner, je venais pour une toute autre raison… Je peux te laisser, si tu le veux. Mais tu dois me promettre de ne dire à personne que tu m’as vue ici. On me croit ailleurs, et je ne veux pas qu’on sache que je fais ce que je fais… Moi aussi, je vais encore être une bête de foire, si ça se sait. »
Elle trembla quand elle entendit ses excuses pour le sortilège. Elle avait espéré qu’elle ne le ramènerait pas sur le sujet, ne voulant pas en parler. Trop de mauvais souvenirs en découlaient. Elle passa de l’inquiétude à la tristesse en une seconde, et c’est d’une voix brisée et morne qu’elle reprit.

« C’est pas grave, ne t’inquiète pas, c’est ma faute. Tu as été surprise, et tu t’es sentie menacée… Juste, ne recommence pas, s’il te plait. »
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Message Posté Lun 17 Déc - 16:57.


La jeune sorcière était des plus prévenante, ce qui surpris Evangeline, c'était si étrange. Elle s'était toujours demandé ce que ça ferait le jour où on la prendrait sur le fait. Le moment où elle ne pourrait plus fuir, et où elle devrait s'expliquer sur ses capacités. Au pire, elle aurait pu invoquer la plante de Gillyweed... mais elle était si rare à trouver que ça aurait été difficile de réellement se justifier grâce à ça. Elle n'avait jamais imaginé que sa puisse se passer aussi bien, et alors qu'elle allait essuyer ses larmes, la jeune fille la prit dans ses bras. Elle n'osa pas bouger, totalement pétrifiée. Seule Aurore agissait ainsi chez les filles en réalité. D'habitude, elle ne se faisait pas vraiment d'amies, et là, c'était des plus naturels. Eva posa sa main dans le dos de la jeune serdaigle doucement sans pour autant se presser contre elle. Elle avait aimé cet élan affectif, elle ne savait pas pour autant le partager. A force d'être solitaire, elle devenait aussi douée qu'une acromentule. Elle s'en voulait par moment d'être si froide. Mais elle avait été élevé dans l'optique que les gens ne la comprendraient pas... Les moments étaient au confidence, dans un élan, la jeune fille se confia à son tour, demandant à Eva de ne pas dire qu'on l'avait vu la. Décidément, elles étaient faites pour s'entendre. Bien que se soit plus grave pour la jeune élève anglaise. Après tout, elle vivait ici toute l'année, Eva n'était que de passage. elle pouvait tromper son monde, elle n'allait s'en doute jamais remettre les pieds ici vu qu'elle s'y sentait si mal, bien qu'au fond, elle aimait vraiment l'endroit. Elle plaignait aussi la personne qui aurait la même capacité qu'elle et qui se trouverait dans cette impasse. Comment une demie-sirène pourrait vivre ici sans le lac ? Déjà elle se demandait comment elle allait pouvoir vivre durant une semaine... ou même survivre. Elle allait devoir prendre énormément de douches longues, sûrement louper des cours. Elle avait peur que ça ne se ressente sur sa scolarité. Ca se ressentait déjà sur sa scolarité à vrai dire. Avec les dérèglements magiques, elle allait mal, elle avait de plus en plus besoin de se baigner... alors les cours devenaient obsolets en réalité. Ce qui n'était pas franchement bien en y pensant, au contraire. Elle ne voulait pas louper son année, mais déjà que c'était dur pour les élèves normaux de réussir à faire des choses bien, alors elle avait peur pour ceux qui étaient comme elle. Peut-être malgré tout.... enfin... elle se disait que peut-être, elle devrait en parler à un professeur à BeauxBâtons qui l'aiderait à mieux gérer tout ça. Peut-être. Rien n'était sûr encore, mais elle voulait tenter. Elle se disait qu plus ses besoins grandiraient moins ça irait.

« Et son âme se fendit en deux, déchirée par deux amours »


Elle regardait la jeune serdaigle compatissante à son désarroi. "Je suis désolée pour le sortilège, j'ai terriblement paniqué, et quand je suis, enfin... quand je suis sous forme de sirène, je suis différente, et notamment plus... humm... Irréfléchie je dirais. Je m'en serais énormément voulu de l'avoir vraiment fait, ce n'est pas mon genre, vraiment excuses-moi." Elle était des plus sincères et baissa sa tête en se mordant la lèvre, elle attrapa son petit sac et sentit son ventre crier famine. Elle avait vraiment faim aussi. Décidément tout allait de travers. Amadeus avait peut-être raison finalement, elle n'aurait peut-être jamais dû mettre les pieds ici ou repartir après leur échange d'hier. Elle eut un petit sourire pour sa nouvelle connaissance. "Je m'appelle Evangeline... pardon j'en ai totalement oublié de me présenter." Elle lui tendit la main gentiment et serra la sienne avant de regarder le château. "Je crois qu'on ferait mieux d'avancer et de rentrer... et je sens que je vais me faire... dégnomer par un préfet quand je rentrerai dans le dortoir. Je suis incapable de me faire discrète pour le moment, je ne connais pas assez bien le château, et vos escaliers sont une véritable horreur..." Elle fit quelques pas avant de se tenir à un arbre. Son corps entier devenait douloureux, courbaturé, comme lors d'une grosse grippe, elle posa sa main sur son front et le sentit devenir doucement chaud. Elle grimaça un peu. Elle fixa quelques instants le lac en étant légèrement apeurée avant de se redresser et de marcher comme si rien n'était arrivé. De toute façon, elle refuserait d'aller à l'infirmerie et de dire à quelqu'un qu'elle avait plongé dans le lac, on allait la prendre pour une folle. Et vu la paranoïa qui régnait autour de Poudlard, elle n'avait pas envie d'attirer tous les regards sur elle. Discrètement, elle posa un petit regard en coin sur sa nouvelle connaissance. "Ce n'est pas... mes oignons... mais pourquoi tu... enfin pourquoi tu fuis toi aussi ? Je ne dirais rien... Je vois pas pourquoi je dirais quelque chose, ou même à qui je pourrais parler vu que je.... parle à très peu de personne ici... Enfin... non oublies, j'ai pas à .... à demander ça. Je suis désolée..." Elle croisa ses bras par gêne et baissa ses yeux en se sentant nulle, fatiguée, frissonnante, et fiévreuse. Cette soirée avait décidément tout pour plaire...

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Message Posté Jeu 17 Jan - 20:20.

Aubépine & Evangeline

Même si la sorcière ne se montra pas des plus affectueuses, elle avait posé sa main dans le dos d’Aubépine, ce qui lui arracha un sourire. Elle avait la preuve qu’elle avait, au moins un minimum, réconforté la jeune demi-sirène, et ça lui suffisait. Pour le moment.
Elle frissonna, quand son interlocutrice évoqua à nouveau le sortilège, en espérant que ça passerait inaperçu. Elle n’avait vraiment aucune envie de repenser ou de parler des mauvais souvenirs liés au sortilège d’oubliettes, et elle se contenta de secouer la tête comme pour signifier que ça n’était pas grave. S’il lui arrivait de mentir fréquemment dernièrement, elle ne pouvait pas le faire pour ça… Pas sans se trahir, pas sans pleurer surement.

Elle sourit en entendant le ventre de la jeune fille gronder. Lui tendant son sac, elle lui proposa de se servir dans ce qu’elle avait pris dans la grande salle, qu’elle ne mangerait elle-même surement pas… avant de réaliser qu’elle avait laissé échapper le fait qu’elle ne mangeait pas. Elle se surprit à penser que la française partirait bientôt, et ne pourrait pas dévoiler cet état de fait à qui que ce soit. Elle n’aurait peut-être même pas remarqué ce que ça sous-entendait, malgré l’air maladif d’Aubépine, et penserait que c’est une exception qu’elle ne mange pas ce soir-là.

Elle serra franchement la main de la jeune fille, heureuse qu’elle ne s’énerve pas qu’Aubépine l’ait vu. Elles allaient peut-être devenir amies, en fin de compte ? Elle ne connaissait que peu de gens en France, mais elle avait un lien indéfectible avec ce pays, d’où elle était originaire, et elle aurait bien voulu avoir l’occasion d’y aller plus de fois.

« Aubépine. Moi aussi j’ai oublié, ne t’excuse pas. Ca ne doit ni se voir ni s’entendre, mais je suis française aussi. Enfin, à supposer que tu le sois, mais je suppose que oui si tu viens de Beauxbâtons ?
Tu veux que je te ramène ? Je connais plutôt bien le château, depuis six ans maintenant… Et t’inquiète, les préfets sont pas méchants, au pire tu leur dis que tu t’es perdue, et ça passera sans problème. Après tout, tu n’es pas d’ici !
»

Elle lui sourit afin de la mettre en confiance, qu’elle ne s’inquiète pas inutilement. Sourire qui la quitta bien vite quand elle constata qu’Evangeline souffrait. Et si elle avait véritablement attrapé quelque chose ? Avec ses blessures dues à la licorne noire, Aubépine ne pourrait pas la forcer, mais après tout, elle ne savait pas qu’elle était blessée à ce point, et peut-être la suivrait-elle à l’infirmerie sans discuter ?

« Il faut que tu ailles voir quelqu’un, tu ne vas pas bien, visiblement. Tu ne peux pas rester comme ça ! »

Elle parlait avec un ton qui ne laissait pas le choix à Evangeline, espérant qu’elle serait convaincante. Elle savait qu’il n’était pas facile d’admettre qu’on avait un problème, mais il fallait parfois se laisser convaincre par les autres. Peut-être qu’Aubépine pourrait faire ça pour elle.

« Oh, euh… Je leur ai dit que j’allais travailler dans la salle commune, pour pouvoir observer les êtres de l’eau… J’essaye depuis plusieurs semaines, pour trouver un moyen de les traiter, mais on nous interdit de les approcher. Et vu que je rabache mon inquiétude pour leur santé à tout le monde, ils ne tarderont pas à me chercher ici, et à m’engueuler après. Vu ma jambe et mon bras et tout, ils voudraient surement pas que je tombe malade encore plus… »

S’il savait seulement qu’elle ne mangeait pas, qu’elle ne dormait pas et qu’elle souffrait continuellement… Ils garderaient un œil constant sur elle, la forcerait à manger, à prendre des potions de sommeil sans rêve. Pour son bien, d’après eux, mais elle étoufferait, elle deviendrait folle.
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Dernière édition par Aubépine de Severac le Mar 29 Jan - 10:45, édité 1 fois
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Message Posté Lun 28 Jan - 11:46.
« Et son âme se fendit en deux, déchirée par deux amours »

"Si, ça s'entend que tu es française, enfin au moins à ton prénom. C'est drôle, tu es une française qui étudie à à Poudlard et je suis une anglais qui étudie en France. Enfin... Mon père est anglais, et je n'ai connu que cette partie là de ma famille, pas vraiment celle de ma mère qui est française... Alors je me sens vraiment... anglaise...." Elle regardait le paysage, Elle avait l'impression d'appartenir à Poudlard, depuis qu'elle était arrivée ici, c'était assez évident dans son esprit. Elle n'osait pas vraiment l'avouer à son père en réalité. Il voulait tellement qu'elle se sente proche de sa mère, de la France, de ses origines. "Je veux bien rentrer avec toi, c'est gentil, merci !" Elle lui souriait tendrement avant de se sentir mal et de se tenir à un arbre, le poison commençait à faire effet dans son sang, mais elle était bien trop têtue et ne chercherait même pas à aller à l'infirmerie. Elle se remit droit et se remit en marche jusqu'à ce que la voix d'Aubépine ne résonne dans ses oreilles, elle eut un autre sourire. "Je vais bien, je ne suis pas restée assez longtemps dans l'eau, et je suis un peu déshydratée, c'est tout, j'ai besoin de passer au moins 2h sous l'eau par jour... C'est rien." Mentir encore et toujours à cause de ce don qui en devenait par moment une malédiction. Elle se mordit la lèvre, elle se disait qu'Aubépine n'allait jamais la croire, mais hors de question d'aller à l'infirmerie. Evangeline fixa le château, songeuse, elle écouta son amie discuter de son état, de pourquoi elle était venue au lac, et c'est à ce moment là qu'Evangeline l'observa mieux, s'arrêtant de marcher en la fixant. "Les gradins..." Tout lui revenait en mémoire, dans la cohue alors qu'elle tenait la main de Jacob et Aurore afin de quitter les lieux au plus vite, elle bouscula plusieurs personne, dont Aubépine, elle se sentit grandement coupable sur le coup. "Oh non mon dieu... Je suis complètement désolée, tu souffres déjà assez avec tes blessures, et je t'ai mise en danger avec l'eau du lac... Même si je pense que c'est dangereux uniquement si l'eau s'infiltre dans le sang... Quand même... Je suis vraiment, vraiment désolée..." Elle passa sa main dans ses cheveux comme à chaque fois qu'elle était vraiment nerveuse. Elle regardait la jeune serdaigle avec compassion avant de se rendre compte que ça n'allait pas lui plaire. "Tu es courageuse... Malgré tes soucis, tu as voulu me sauver la vie." Elle prit sa main dans la sienne. "Merci..." En avançant encore vers le château, Evangeline cherchait un moyen de réellement lui dire merci, mais elle ne savait pas trop. A vrai dire, si le lac n'était pas empoisonné, elle lui aurait dit de se faire un tête-en-bulle, et elle l'aurait fait plonger avec elle pour l'observer plus facilement mais maintenant. Elle songea malgré tout à la salle de bain des préfets. Son père lui avait parlé d'une immense baignoire ou elle aurait la place de se transformer sans avoir peur d'être trop à l'étroit. Elle s'arrêta à nouveau de marcher, se posant dans un coin, attirant Aubépine avec elle afin de parler à voix basse, elle n'avait pas envie que tout Poudlard soit au courant. "Si tu me promets que jamais tu ne diras mon secret... alors je te donnerai l'occasion d'étudier un être de l'eau..." Elle regarda autour d'elles, puis eut un petit sourire. "Je te dois bien ça je crois... Je peux t'en parler, et te montrer ce que je suis dans de meilleures conditions, il me faut juste un endroit où plonger entièrement mon corps pour qu'il se transforme, un endroit assez.... isolé parce que la transformation est douloureuse, et parfois je crie sans le vouloir." Elle se mit un peu à tousser, sentant son dos se tendre comme un arc sous la douleur, elle ne laissa rien paraître. "Je peux aussi te parler en sirène !" A vrai dire, c'était nouveau et excitant pour elle, hormis sa famille, et Amadeus hier le temps d'une rencontre qui avait un peu viré au cauchemar pour elle, elle n'avait jamais parlé de son don à qui que se soit. Et elle sentait bien dans les yeux d'Aubépine qu'elle n'était pas un monstre. Ca la réconfortait dans l'idée de se dire que certains pouvaient aimer cette part d'elle, et qu'elle devait aussi en parler à ses meilleurs amis avant qu'il ne soit trop tard, et qu'ils la rejettent par rancoeur. "Pourquoi tu t'intéresses aux être de l'eau en fait ?" Elle ne demandait pas ça suspicieusement, mais il y avait tellement de créatures magiques, alors pourquoi les êtres de l'eau en particulier ?
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Message Posté Mar 29 Jan - 11:52.

Aubépine & Evangeline

Elle était anglaise ? Aubépine ne l'aurait pas cru, surtout étant donné son prénom. Elle se sentait involontairement proche de la jeune fille : piégée dans une vie qui n'était pas totalement la sienne. Aubépine avait presque toujours vécue en Angleterre, elle avait même de la famille anglaise, sa mère adoptive l'étant après tout, mais elle se sentait irrémédiablement attirée par la France, d'une manière qu'elle ne s'expliquait pas. Ou qu'elle ne voulait pas s'expliquer, plutôt, de crainte de trop en souffrir. Sa mère biologique était française, après tout. Elle savait ça, à défaut de savoir beaucoup sur elle.

« Tu sais, moi c'est un peu pareil… Je suis française de par mon père adoptif, mais ma mère adoptive est anglaise. Et malgré tout, je n'ai qu'une envie, découvrir la France et ses merveilles. Enfin, je suppose, j'y suis très peu allée en vrai… Je parle français, parce que mes parents ont voulu que j'apprenne, mais je n'ai jamais vraiment visité. On habite à Londres, en plus, et quand je ne suis pas à Poudlard, je suis automatiquement là-bas. »

Aubépine ne croyait pas une seule seconde que la jeune femme en sa compagnie allait bien. Après tout, elle avait pour habitude d'observer les gens, et elle avait encore plus pour habitude de mentir dernièrement, et Evangeline était clairement en train de le faire. Elle n'allait pas laisser tomber le sujet, mais elle jugeait plus habile d'écouter d'abord ce qu'on lui disait.

« Tu n'as pas à t'excuser. J'y serai probablement entrée de toute manière, afin de voir les êtres de l'eau de plus près, pour essayer de découvrir ce qu'il y avait. »

Ca n'était pas vrai à proprement parlé, elle aurait surement opté pour la prudence pour une fois, mais elle ne voulait pas qu'Evangeline se sente coupable, elle n'avait fait que son devoir, de toute façon. Elle sourit quand elle lui prit la main, alors qu'elle s'était quelque peu crispée quand Aubépine l'avait prise dans ses bras quelques instants auparavant.

« Ne me remercie, c'était bien normal. J'irai très bien. Toi en revanche… Si tu ne veux pas aller à l'infirmerie, ce que je peux comprendre bien que l'infirmière soit très attentionnée, très à l'écoute, et surtout pas du genre à répéter les confidences qui lui sont faites, laisse moi au moins te montrer la salle de bain des préfets. Les baignoires y sont immenses, à vrai dire ce sont plutôt des piscines, et tu auras tout le loisir de te baigner sans personne pour t'observer. Peu de gens s'y rend, et il se trouve que j'en ai le mot de passe. »

Elle l'avait subtilisé au début de l'année à un préfet, suite à un pari avec un Serdaigle plus jeune qu'elle qui l'exaspérait à la prendre de haut… Elle s'arrêta soudainement, en entendant Evangeline. Elle voulait lui permettre de l'étudier ? Malgré la transformation douloureuse ? Et lui parler en sirène ? Aubépine était très touchée, bien plus qu'elle ne laissait paraître, bien que ce sentiment se voit sur son visage.

« Je te promets, vraiment, de ne rien dire. Même si tu ne fais rien de tout cela. Mais je suis très touchée. »

Elle espérait seulement ne pas mettre la jeune femme mal à l'aise, à cause de sa curiosité. Aubépine aimait passionnellement les créatures magiques, et les êtres de l'eau étaient devenus une obsession depuis qu'ils périssaient sans que quiconque ne s'en soucie… Ils étaient étudiés par le Ministère, mais Aubépine aurait parié qu'ils souhaitaient découvrir ce qui leur arriverait pour découvrir ce qui arrivait à la communauté magique, à la magie dans son intégralité, sans se soucier qu'ils aient affaire à des êtres vivants, une communauté qui se décime, qui est une part de la leur malgré tout.

« Parce qu'ils ont besoin de quelqu'un qui se soucie réellement d'eux. Pas de quelqu'un qui veut les étudier pour découvrir je ne sais quoi, en ne cherchant pas à mettre fin au fléau qui les touche. De quelqu'un qui se soucie du fait qu'ils dépérissent, que leur population soit décimée. Les agents du Ministre les voient comme des objets prompts à leur amener les réponses qu'ils cherchent, pas comme des êtres vivants qui méritent un traitement... »

Elle voyait qu'Evangeline tombait de sommeil, qu'elle n'avait plus de force, et qu'elle avait besoin de se reposer, aussi elle l'amena à son dortoir, se disant qu'elles reprendraient la conversation plus tard.
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