« Il est bon d'être ferme par tempérament, et flexible par réflexion. » - pm Aubépine [TERMINE]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Rosaleen G. McCardle
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♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Sam 29 Déc - 10:48.
Les grandes pensées viennent du coeur.
I've been wrong on more occasions
★ noms des participants: Aubépine de Séverac ★ statut du sujet: Privé ★ date: Lundi de la dernière semaine de novembre. ★ heure: midi. ★ météo: la tempête fait rage. ★ saison: saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x03 "Mouvement" ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x03 "Macabre découverte" ★ intervention de dominus: non merci. ★ récompenses: /
Dernière édition par Rosaleen G. McCardle le Lun 25 Fév - 19:12, édité 1 fois
Rosaleen G. McCardle
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Posté Dim 30 Déc - 14:08.
Elle avait suivi le parcours lent de la lune toute la nuit. Couchée sur le vieux fauteuil du salon, elle n'avait fermé l'oeil, ressassant ce que Jeremiah lui avait dit la veille aux Trois Balais. Son corps n'était pas fatigué, son esprit tournait à plein régime, son estomac se serrait. Son ami lui avait appris que Aubépine de Severac, la jeune fille qui avait mené la révolte, était au plus mal. Pour elle, cette fille était l'emblème de la rébellion, celle qui avait fait vibrer des tas de gens au rythme de ses actions grandioses. Elle ne pouvait pas flancher. C'était inadmissible, au vu de ce qui se préparait. Le pire était à venir, la course du mal allait bientôt prendre fin, trouver son apothéose, nul ne savait quand. Mais tous le sentaient. Tout le monde ressentait l'électricité de l'air, la mauvaise augure de ce ciel noir en permanence, crachant des trombes d'eau à n'en plus finir, si bien que le moral des anglais était au plus bas. C'était une lente victoire, une lente agonie pour ceux qui subissaient le mauvais temps, dont l'envie de se battre baissait de jour en jour et glissait dans les rigoles des ruelles au même rythme que les larmes du ciel.
L'aube avait fini par arriver, laissant le ciel éclater de lumière. Le rose de l'aurore pointait sa lueur sur la ligne d'horizon, le reste des cieux étant plongés dans l'obscurité. Elle se renforçait de jour en jour. Bientôt, personne ne verrait la différence entre le jour et la nuit. Là, la victoire serait assurée pour les forces maléfiques qui commandaient tout cela.
Rosaleen s'était enfin endormie.
La porte avait claqué, la tirant brusquement de son léger sommeil. L'heure n'était plus à la sieste, elle avait déjà raté sa matinée de cours. Dans un élan studieux, elle avait voulu courir s'habiller, avant de se dire qu'après tout, elle avait mieux à faire. Elle enfila les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main et qui étaient assez épais pour retenir la pluie loin de sa peau, chaussa ses bottes et posa sa longue cape noire sur ses épaules. Dans un geste maintes fois répété, elle rabattit sa capuche sur ses boucles rousses. Elle agrippa sa baguette cachée dans une poche de sa cape et se tint prête à la dégainer face à tout danger. Alors elle sorti.
Sa destination était souvent la même. Poudlard était un refuge, un havre de paix. Même si la peur y régnait, ses murs étaient protecteurs et avaient survécu à bien des attaques. Poudlard serait toujours debout. Il abritait en son sein des centaines d'élèves apeurés, courageux, blasés, tourmentés, heureux, malheureux, tristes, doués, farceurs. Mais aujourd'hui, nul n'attirait son attention sinon Aubépine de Séverac. Rosaleen ne savait pas ce qu'elle allait faire. Elle n'avait pas prévu de discours, ni de remontrance. Elle avait juste la vague intention de parler à Aubépine pour lui faire entendre raison. La colère sourdait en elle, et bien qu'elle n'allait pas la laisser se déverser sur la jeune fille, elle voulait lui faire part de ses émotions. Peut-être n'avait-elle pas conscience du danger qui rôdait et du symbole qu'elle représentait contre l'oppression. Si elle n'en avait pas conscience, Rose allait lui montrer. Elle était plus que décidée à lui dire ce qu'elle pensait et à la remettre d'aplomb. Eut-il fallu pour cela la harceler tous les jours.
Rosaleen avait fait le chemin mécaniquement, et elle se retrouva à l'entrée de la Grande Salle. Des regards se tournèrent vers elle tandis que d'autres, les yeux rivés sur leur assiète, ne daignaient pas lever la tête. Mais Rose n'en avait que faire, et elle s'avança vers la table de Serdaigle où elle eut du mal à dénicher Aubépine. Elle était seule, attablée devant une assiète vide. Elle était pâle, le regard vide. Rosaleen crut voir un fantôme, et ses intentions se confirmèrent dans son esprit.
«Es-tu Aubépine ?»
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Posté Sam 19 Jan - 13:24.
Aubépine & Rosaleen
Aubépine avait passé une bien mauvaise nuit. Aucun cauchemar n’était venu la troubler, non, juste des douleurs. Des douleurs intenables, dévorantes, qu’elle ne souhaiterait à personne, même pas à son pire ennemi si elle en avait. Quand elle finissait par rejoindre Morphée, ça n’était pas pour plus de quelques minutes, son bras ou sa jambe se rappelant à elle, comme si elle avait pu oublier. Oublier que la licorne noire lui avait infligé des blessures auxquelles on ne trouvait aucune solution. Oublier que sa carrière était à remiser dans un placard, de même que ses talents pour le Quidditch.
Oublier, enfin, qu’elle n’était qu’un boulet et ne pouvait plus marcher correctement. Elle gardait en tête son échec cuisant contre les inferis. Elle n’avait pas pu aider, mais en plus elle avait mis ses amis en danger quand, suite à son idée de génie de se faire aider pour léviter pour pouvoir attaquer, elle avait été propulsée juste devant la ligne d’attaque des inferis, à moins d’un pas d’eux. Daisy et Leonid avaient risqué leur vie pour la sauver. Et ça, Aubépine ne s’en remettait pas. Elle se blâmait, et se détestait de leur avoir infligé ça. Elle aurait du s’abstenir, ruminer dans son coin, mais surtout pas risquer de causer des désagréments aux autres uniquement pour elle.
Elle avait ressassé ça toute la nuit, ou une bonne partie, finissant par être emportée par le sommeil, pour cauchemarder de sa mère qui lui lançait un Oubliettes, pour qu’elle ne sache rien d’elle. Depuis que Leonid lui avait avoué cela, ça l’avait hantée, et elle avait beaucoup de mal à mettre la tête hors de l’eau… Même si beaucoup de choses avaient changé depuis. Trop de choses… Apprendre de la part de sa tante, sur son lit de mort, qu’elle est sa tante et qui est son père, que son père est Matvei Sejdic… Aubépine avait cru devenir folle. D’autant plus avec la scène qui s’en était suivie, avec Pénélope Courterois.
Depuis, elle était perdue. Elle ne savait pas bien où elle se situait, et sa situation ne s’améliorait pas. Elle ne pouvait plus marcher sans une canne, et avait franchement la sensation d’avoir l’air ridicule, elle faisait fréquemment chuter des objets, elle qui était certes très tête en l’air mais pas maladroite pour un sou à la base… A ses yeux, elle était la risée de tous, et le vivait très mal. Elle avait eu l’habitude, durant ses cinq premières années, mais les choses avaient changé, elle avait été une héroïne du combat contre l’organisation, et elle ne voulait pas redevenir la paria.
Elle traina les pieds pour aller manger ce matin là, mais elle avait promis à Leo qu’ils se rejoindraient après le repas, et elle savait qu’il guetterait sa présence. Elle s’assit donc à la table des Serdaigle, prit une assiette, mais ne la remplit guère. D’un regard éteint, elle la fixa, sans vraiment réaliser ce qu’elle faisait. Peu après son installation, elle entendit une voix lui demander si elle était elle, une voix inconnue. Elle leva la tête, répondit d’une voix éteinte que oui, sans questionner pour autant la jeune femme à ses côtés.
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Rosaleen G. McCardle
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Posté Dim 27 Jan - 17:13.
Great Hall ◈ aubépine de severac
Il est bon d'être ferme par tempérament et flexible par réflexion.
a réponse désarma Rosaleen, qui ne s'attendait pas à ce que la jeune fille ne demande même pas qui la demandait. Elle avait conscience qu'à présent, rares étaient les élèves de Poudlard qui se souvenaient d'elle, et cela la rendait passablement indifférente. Elle avait beaucoup changé depuis ses années au collège... Mais il n'empêchait qu'Aubépine faisait peine à voir : elle arborait des traits tirés, un teint blanchâtre, des cernes violacées sous les yeux. Ses cheveux pendaient sur ses épaules, désespérés eux-aussi, aurait-on dit. Elle se tenait assise devant une assiète vide, alors que de somptueux mets s'étalaient devant elle à la table de Serdaigle. Voilà une chose que Rose regrettait beaucoup maintenant qu'elle n'était plus logée au château : les repas. Poudlard regorgeait toujours de tout ce qu'il fallait, de tout ce dont on pouvait désirer, et les elfes de maison se pliaient toujours en quatre pour servir à leurs jeunes maîtres un petit déjeuner complet, un déjeuner équilibré et un dîner chaud qui redonnait des forces pour affronter les devoirs qui les attendaient dans les salles communes. Maintenant, dans sa nouvelle maison, c'était elle qui devait préparer à manger, Casey n'étant presque jamais là et Kathaleen plutôt silencieuse et réservée. Et vu les piètres performances de Rose lorsqu'il s'agissait de cuisine, elle se demandait comment Kath avait fait pour ne pas encore être tombée malade.
Elle s'égarait dans la nourriture, et elle fut tentée de prendre un second petit déjeuner, ce qui n'aurait pas été très sain. Au lieu de cela, elle s'assit à côté d'Aubépine et la regarda un petit moment, hésitant sur ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire et comment elle allait formuler ses idées. La jeune fille allait sûrement la prendre pour une folle, s'énerver, la chasser de la Grande Salle, attirant ainsi l'attention des professeurs sur une élève qui n'avait rien à faire là. Alors Rose décida d'être prudente dans ses propos.
Je m'appelle Rosaleen. Désolée de venir te déranger à une heure si matinale...
Bien qu'elle donnait l'impression de n'avoir pas dormi de la nuit. Rosaleen s'en voulait d'avance de lui infliger un tel discours, mais cela devenait intenable. Plus elle la regardait, et plus la leader qu'elle avait imaginée s'éloignait. Une âme si brave ne pouvait pas flancher, car le pire restait à venir. Mais peut-être ne s'en rendait-elle pas encore compte ? Est-ce que le monde magique se rendait-il compte de la menace qui planait au dessus de lui ? En tout cas, les élèves de Poudlard devaient sûrement s'en apercevoir, depuis l'autre nuit... Les inferis qui infestaient l'école il y avait encore quelques jours de cela. Ca la rendait malade de se remémorer cette nuit-là, cet enfer, cette fournaise, ces instants où tous ont cru qu'ils allaient mourir, que leur dernière heure venait de sonner. Elle avait maudit la terre entière, avait voulu se jeter du haut d'une tour pour avoir créé ce massacre. Mais elle avait dû rester, affronter ses peurs, se battre, écouter son courage et non ses phobies, sa culpabilité. Elle se souvenait d'Aubépine qui tombait, nez à nez avec l'ennemi, de Daisy qui avait failli y passer elle aussi, en essayant de protéger son amie... Et d'elle, courant au devant du danger pour la sauver coûte que coûte. Le monde avait besoin de personnes comme Aubépine pour les guider...
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Posté Lun 28 Jan - 9:49.
Aubépine & Rosaleen
Aubépine releva légèrement la tête, en entendant le nom de la jeune femme. Elle le connaissait, elle l'avait déjà entendu. Impossible de se rappeler où et quand, mais cela devait avoir eu lieu à Poudlard, en toute logique. Elle se souvint qu'elle faisait partie des étudiantes qui avaient libéré les inferis en compagnie de Daisy, Lulu et Delhi. Elle n'avait toujours pas compris pourquoi ses amis avaient fait ces recherches insensées avec Delhi, qui n'était pas vraiment l'archétype de la personne sympathique, même si elle avait un passé commun avec Ludwig, et pourquoi deux étudiantes avaient été dans le château. Cela n'expliquait toutefois pas ce que Rosaleen faisait là, auprès d'elle, à nouveau dans le château. Aubépine comprenait qu'on y soit attaché, elle-même aimait beaucoup le château auparavant et souhaitait en profiter autant que possible, bien qu'elle s'en sente totalement détachée actuellement et que les mauvais souvenirs qu'elle y avait soient omniprésents, détrônant les bons. Mais elle savait aussi qu'il fallait aller de l'avant... Chose qu'elle ne faisait décidément pas ces derniers temps, aux prises d'un cauchemar insoutenable, de violentes chaines de douleur la maintenant prisonnière. Elle en était presque brisée, ayant perdu toute combativité, toute envie de s'insurger contre l'injustice profonde qui la frappait. Là où elle aurait été amère, là où elle aurait vaillamment prit les armes contre tout ce qui lui tombait dessus, elle baissait les bras. Elle n'était plus qu'une enfant déambulant sans but. Un bateau privé de son ancre, un poisson qui a perdu son banc. La jeune femme courageuse était partie gagner une bataille dans laquelle Aubépine ne l'avait pas suivie.
Elle prit la parole, d'une voix morne.
« Tu ne me déranges pas. Tu as fait preuve de bravoure, avec les inferis. »
Elle n'en dit pas plus. Elle laissa un silence inconfortable s'installer, semblant ne pas réaliser l'étrangeté ou le côté désagréable de la situation.
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Dernière édition par Aubépine de Severac le Lun 28 Jan - 13:18, édité 2 fois
Rosaleen G. McCardle
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Posté Lun 28 Jan - 12:43.
Great Hall ◈ Aubépine de Severac
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es paroles étaient surprenantes, et Rosaleen ne put empêcher son visage de la trahir par un haussement de sourcils. Elle n'avait jamais imaginé une seule seconde que quiconque puisse ne pas lui en vouloir de ce qui était arrivé, encore moins de la féliciter. Bien sûr, elle avait conscience qu'Aubépine ne la félicitait pas pour l'ouverture de la stèle, mais bien pour le courage qu'elle avait montré par la suite, désireuse à tout prix de libérer le château des entrailles de l'enfer qui venaient s'y loger. Mais même cela ne pouvait pas racheter sa faute. Elle avait engendré des pertes immenses, elle avait dû faire face à des visages autrefois souriants, rieurs, de personnes mortes injustement pour une guerre qui n'aurait pas dû avoir lieu. Et voilà qu'elle faisait se remémorer aux vivants les tristes vides que leurs camarades morts en héros avaient laissés. Elle-même avait vu des traits familiers déformés par la rage, la soif de vengeance, la soif de détruire. Jamais elle ne s'en remettrait.
Mais les paroles d'Aubépine étaient sortes d'un ton morne qui ne laissait rien présager de bon. Le courage semblait l'abandonner, tout comme sa volonté de vaincre, de se rendre utile. Jeremiah lui avait dit qu'elle avait subi de graves blessures à cause de la licorne noire, à l'ouverture des jeux olympiques magiques, et qu'elle souffrait horriblement à la jambe et au bras, la canne le prouvait. Rose comprenait les terribles douleurs dont la jeune fille devait être assaillie, et elle pouvait comprendre que ses rêves s'envolent avec cela. Mais elle décida tout de même de dire ce qu'elle était venue dire.
Je suis venue pour t'aider... Mais il serait préférable de commencer au début. L'année dernière, je n'ai rien fait contre l'OS, rien pour aider le monde, rien. Et je m'en veux terriblement. Alors... Le monde a besoin d'un leader. Je pense... Que le pire est à venir.
Elle n'en revenait pas d'avoir dit ça.
Je veux dire... Tu ne peux pas laisser tomber. Tu es Aubépine de Severac, tu es celle qui doit nous guider. Je veux t'aider, je veux te montrer que tu as encore beaucoup de choses à offrir.
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Posté Mar 29 Jan - 9:51.
Aubépine & Rosaleen
Aubépine écoutait d'une oreille plus que distraite les babillages incessants de ses camarades autour d'elle, et n'aurait probablement pas été beaucoup plus attentive aux propos de Rosaleen s'ils ne l'avaient pas interpellée. Pour peu, elle aurait pu être sous l'emprise d'un sortilège de confusion. Elle planta ses prunelles brunes dans celles de l'étudiante, peu avenante, peu conciliante, énervée.
« M'aider ? Tu peux créer un miracle pour me guérir ? Me rendre mon père qui, s'il n'est pas mort, est dans le coma et que je n'ai jamais eu la chance de connaître ? Mettre fin à toutes ces morts injustes ? »
Elle ne laissa pas le temps à son interlocutrice de répondre, poursuivant sans prendre le temps de respirer une bouffée d'air, emportée par les propos de la jeune fille.
« Le monde a besoin d'un leader ? Le nouveau ministre de la magie est là pour ça. Je ne suis qu'une élève normale, a fortiori blessée, et si tu crois qu'une éclopée peut servir de leader, c'est que nous sommes tombés bien bas. Et quand bien même je ne serai pas blessée et un boulet à trainer, qui te fait croire que je veux l'être ? »
Eusse-t-elle été au summum de sa forme, elle aurait été totalement incrédule et aurait réfuté les propos de Rosaleen, bien trop humble pour y croire et les accepter. Sous l'emprise d'une colère latente depuis bien trop longtemps, elle avait envie de rire de ce qu'elle estimait être des affirmations ridicules.
« Exactement, je suis Aubépine de Severac. Une élève comme tout le monde, blessée, pas libres de ses mouvements. Tu fais fausse route, je n'ai jamais eu l'âme d'un leader, et je ne veux pas que ça soit le cas de toute façon. Je n'ai rien à offrir à personne, je ne dois rien. Il y a une multitude d'âmes bien plus vaillantes ici, tu devrais chercher ce que tu veux auprès de quelqu'un d'autre. »
Elle était ferme, plus animée qu'elle ne l'avait été jusqu'alors, bien qu'empreinte d'une négativité qui lui était peu coutumière auparavant. Elle était tellement désabusée qu'elle avait même laissé échapper que son père était dans un piètre état. Heureusement pour elle, son nom n'avait pas franchi ses lèvres.
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Rosaleen G. McCardle
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Posté Mar 5 Fév - 18:55.
Great Hall ◈ Aubépine de Severac
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lus elle parlait, plus la colère qui étaient contenue en Rose depuis ce matin montait en elle, menaçant d'exploser à tout instant devant tant de... de lâcheté. Elle ne pouvait croire que cette jeune fille qui s'était montrée si apte à diriger l'an dernier puisse jeter l'éponge d'une manière aussi rapide. Elle avait conscience des blessures dont elle souffrait, et elle était bien désolée pour elle, mais Aubépine n'était pas la seule sur terre a être blessée. Lorsqu'elle eut terminé, tout sortit d'un coup.
Qui t'a dit que tu pouvais choisir d'être un leader ou non ? Tu as décidé de l'être l'année dernière, et ce n'est pas un poste duquel on peut démissionner. Tu n'es pas seule au monde, des centaines d'autres personnes sont blessées, irrémédiablement ou non. Crois-tu que tu es la plus à plaindre ? Certainement pas ! Des gens sont morts, est-ce que tu le comprends ?! Des gens sont morts, d'autres souffrent et souffriront toute leur vie à cause de personnes malveillantes qui n'attendent que notre découragement pour frapper !
Elle s'interrompit pour reprendre son souffle. Elle ne voulait pas laisser le temps à Aubépine de répliquer tellement la colère sourdait en elle et tellement elle a avait de choses à lui dire, à lui faire remarquer. Elle n'en pouvait plus de ce malheur ambiant, des morts tragiques, des morts-vivants, de la magie qui pétait un câble, c'en était trop. Qui était cette Aubépine de Severac pour laisser tomber ?
Tu crois que parce que tu es blessée, tu ne peux plus rien faire ? Sache que bon nombre de génies ne savent même plus marcher. Les héros sont tous des éclopés à présent, mais tout le monde continue à les écouter. Ta bouche est en état de fonctionner comme je vois ! Alors rien ne t'empêche de soulever des foules. Tu te rends compte que des milliers de personnes sont prêtes à entendre ta voix ? Moi la première ! Je suis blessée, moi aussi, mais je veux me battre pour la liberté. Que crois-tu qu'il t'arrivera si tu arrêtes de t'en mêler ? Tu penses peut-être que tu pourras aller vivre paisiblement dans un petit chalet reculé de toute civilisation ? Tu te fourres la baguette dans l'oeil ! Ils ne te laisseront pas en paix, à l'instar de toute la communauté magique. Si tu ne veux pas te battre pour toi, bats toi pour les autres, ceux qui ne sont vraiment pas en mesure de le faire, bats-toi pour les innocents qui ont déjà péri et qui périront encore jusqu'à ce que cette guerre prenne fin. Bats-toi pour ceux qui sont tombés pour la liberté, pour toi, qui se sont battus grâce à ce que tu as dit, toi. Tu veux les abandonner maintenant ? Tu veux rendre vain leur sacrifice ? Les gens ont besoin d'être rassurés, d'être guidés par quelqu'un qui a déjà su leur parler. Tu es cette personne, j'en suis convaincue. Et je ferai tout pour que toi aussi, tu t'en rendes compte, enfin.
Elle s'interrompit, acheva sa tirade en chuchotant, presque. Elle avait conscience que ce qu'elle venait de dire n'était pas tendre, et que ses paroles étaient dures à entendre. Mais il le fallait, Aubépine ne pouvait plus se cacher derrière ses blessures, elle ne pouvait plus rester dans l'ombre. Elle l'avait montré face aux inferi : elle était montée sur une table pour participer à l'action. Rose l'avait bien vu : elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir en être, de vouloir agir et se battre. Comment pouvait-elle alors tenir un tel discours ?
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Posté Mar 5 Fév - 21:08.
Aubépine & Rosaleen
La colère montait crescendo en Aubépine, qui avait l'impression que Rosaleen la prenait pour une imbécile. Non, bien sûr, elle ne savait pas que des gens étaient morts. Elle était une idiote, qui se leurrait, qui oubliait la vérité, c'était flagrant. Comment aurait-elle pu ne pas savoir qu'il y avait eu des morts ? Comment aurait-elle pu le remiser dans son esprit, bien loin ?
« Tu crois que je pourrais oublier ? Moi aussi j'ai perdu des proches, des gens que j'avais appris à apprécier. Est-ce que ça change quelque chose ? Non. Je n'ai jamais décidé d'être un leader, si vous vous êtes mis en tête que je l'étais, je n'y suis pour rien. Je me suis battue, j'ai défendu mon école, mes amis, les gens que je fréquentais tous les jours, je n'ai pas poussé les gens à se battre. Je les ai réconfortés, plutôt que de les laisser céder au désespoir, peut-être, mais je ne suis pas leur leader. Et je ne l'ai jamais été. »
Rosaleen était une vraie furie, presque pire qu'Aubépine, et cette dernière ne pouvait pas interrompre la jeune femme en face d'elle. Pas qu'elle essaye vraiment, si elle l'avait voulu elle n'aurait eu qu'à hausser grandement la voix et à la remettre à sa place comme elle savait si bien le faire. Mais elle était purement indifférente, bien qu'énervée.
« Ah parce que tu penses que je vais rester sagement dans mon coin, et envoyer les gens à leur perte ? C'est bien mal me connaître. Ou j'agis, ou je m'en abstiens, mais jamais, jamais, je n'enverrai les gens se battre. Qui suis-je, pour les obliger à risquer leur vie ? Te rends-tu compte de ce que tu dis ? Obliger les gens à se placer en possible danger de mort ? Tu crois que j'aspire à vivre tranquillement sur une île à siroter une boisson quelconque au soleil ? C'est bien mal me connaître à nouveau. Seulement, il faut savoir reconnaître quand on va faire plus de dégâts que de bienfaits. Si tu te leurres au point de ne pas le voir, ça n'est pas mon problème. »
Son regard avait changé du tout au tout. Elle était toujours énervée, mais elle était écœurée de la manière dont Rosaleen la percevait. Comme une jeune fille égoïste, qui ne se souciait pas des autres, qui allait les laisser se décimer. Son inaction n'avait rien à voir avec un désintéressement de l'avenir des autres. Bien au contraire.
« Et je ne te permets pas de me juger ! Tu veux que j'aille leur parler, leur dise combien il est important de se serrer les coudes, de se soutenir, de se battre contre le mal qui s'abat contre nous ? Leur dire qu'ils doivent risquer leur vie pour les autres ? Les regarder aller à l'abattoir ? Les mettre en danger, comme je l'ai fait lorsque les inferis sont entrés dans l'école, et que Daisy s'est jetée en première ligne, par exemple, pour me protéger d'eux quand je me suis retrouvée propulsée juste devant eux parce que j'ai été trop stupide pour ne pas partir, pour ne pas m'effacer, pour ne pas comprendre que j'étais un fardeau plus qu'une aide ? Tu parles d'un leader. C'est toi qui te fourre la baguette dans l'oeil, si tu as pu ignorer ça ! A quoi j'ai servi, ce soir-là ? A mettre Daisy en danger, à propager de la fumée et du feu dans la pièce, au risque de nous faire tous carboniser. Alors crois moi, je sais ce que je fais et ce que je dois faire. Si tu es incapable de t'en rendre compte, c'est ton problème. »
Une larme avait perlé au coin de l'oeil d'Aubépine, encore meurtrie par le face à face avec les inferis, et culpabilisant encore de tous les désagréments qu'elle avait pu causer. Par orgueil, cependant, elle ne l'essuya pas, et se contenta de fixer Rosaleen droit dans les yeux, avec un air de défi. Elle voulait la provoquer, elle n'était pas tendre, et ne comptait pas l'être. De nombreux regards s'étaient tournés sur les jeunes filles car si Rosaleen avait baissé la voix, Aubépine l'avait haussée, elle.
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Rosaleen G. McCardle
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Posté Jeu 7 Fév - 16:42.
Great Hall ◈ Aubépine de Severac
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osaleen était hors d'elle, plus elle entendait le son de la voix d'Aubépine raconter ô combien elle était un fardeau, plus elle s'énervait, la colère bouillonnant en elle, comme à chaque fois, menaçant d'exploser, menaçant de la faire se lever et partir, non sans avoir imprimé la marque de sa main sur le visage de la jeune fille. C'était toujours comme ça : lorsqu'on ne l'écoutait pas, elle tombait à cours de mots et elle mourrait d'envie de transcrire sa frustration en geste. Mais elle ne le faisait jamais. Jamais elle n'avait levé la main sur qui que ce soit, de toute façon...
Tous ces gens que tu penses sauver en ne les envoyant pas se battre, que penses-tu qu'ils vont devenir ? Tu penses qu'ils vont être épargnés parce qu'ils sont restés sagement dans leur coin ? Non ! Le mal se répand, des innocents sont tués, des gens qui n'ont pas levé le petit doigt. Tout le monde est en danger, où qu'on soit on est exposé à un danger grandissant de jour en jour ! Personne n'est à l'abri, alors qu'est-ce que ça change ?! A rester inactifs, nous avons plus de chance de nous faire tuer. Si nous nous battons tous ensemble, nous avons des chances de gagner. Il est évident que je ne veux pas que quiconque meure ! Mais comment choisir entre l'inaction et une mort certaine et une bataille glorieuse que nous remporterons sûrement ? Dans tous les cas il y aura des morts !
Rosaleen avait conscience que ce qu'elle disait était absolument abject, et elle se détestait de seulement penser des choses pareilles. Mais elle n'avait plus le choix à présent, il fallait bien regarder la vérité en face. Le danger était partout avec cette magie déréglée, tout le monde pouvait lancer un sort qui se retournerait contre eux à chaque instant. Son dégoût dû se lire sur son visage, et elle espérait que personne ne penserait que cela lui était égal que des gens tombent. Elle ne le voulait pas.
Et puis qui parle de se battre ? Nous ne savons même pas à quoi nous avons affaire ! Il serait plutôt temps de commencer à chercher, à se demander quel menace se prépare. Il n'y a pas de combat dans cela, à ce que je sache ! Mais personne n'ose, tout le monde préfère se terrer dans son coin en espérant se faire oublier. Mais le monde magique a besoin de héros, des gens qui dévoileront la menace pour montrer son visage au peuple, pour qu'il sache enfin ce dont il doit se méfier. Les combats, ce sera pour plus tard, mais avant, il faut que quelqu'un dise au gens de ne plus se cacher. Tu as bien réussi à le faire la dernière fois, alors pourquoi tu ne veux même pas essayer à présent ? Tu crois que tu ne pourras jamais plus user de ta jambe et de ton bras ? Personne ne peut le savoir, mais ta bouche fonctionne.
Rosaleen planta ses yeux dans les siens, lui tenant tête comme jamais elle n'avait tenu tête à quelqu'un, alors que ses paroles tombaient dans le silence. Elle avait haussé la voix elle aussi, jusqu'à presque crier. Elle avait tout dit. Si Aubépine ne voulait pas entendre raison, tant pis, elle trouverait quelqu'un d'autres. Quelqu'un de moins lâche qui n'abandonnerait pas ceux qui ont cru en lui. Elle ne savait pas encore qui c'était, mais elle trouverait. Elle se leva et fit face à la jeune fille, qui l'avait tellement énervée qu'elle eut soudain l'irrésistible envie de lui faire du mal, pour qu'elle réagisse enfin.
Finalement, t'as raison. Pourquoi le monde aurait-il besoin d'une éclopée pour l'aider ? On est bien mieux sans toi, reste à l'abri dans ton petit cocon de douleur ô combien insupportable, là au moins t'es sûre de mourir rapidement.
Sur ces mots, elle tourna les talons.
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Posté Jeu 7 Fév - 18:46.
Aubépine & Rosaleen
Aubépine avait définitivement perdu son calme, et si elle n’était jamais violente en actes, ses paroles dépassait souvent ce qu’elle pensait réellement. C’était le cas actuellement, Rosaleen l’exaspérant fortement avec ses leçons de morale. Comme si Aubépine était la seule responsable de tous les malheurs qui survenaient. Comme si elle avait enclenché les dérèglements magiques, avait libéré les créatures magiques qui frappaient les endroits emblématiques de la communauté sorcière, attaqué les êtres de l’eau… Pour elle, Rosaleen divaguait. Elle associait des choses invraisemblables, elle prenait des raccourcis dans la vérité, pour arranger son propos.
« Je n’encourage pas les gens à rester inactifs. C’est dans leur nature, que veux-tu que j’y fasse ? J’essaye depuis le début de l’année d’étudier ce qui arrive aux êtres de l’eau, au mieux on m’ignore, au pire on m’en empêche, voire on me considère comme une folle. Tu crois que les gens sont prêts à reconnaître que rien ne va, que tout dégénère, et qu’ils doivent agir ? Tu crois vraiment que je n’ai pas essayé ? Tu te trompes. Comment veux-tu qu’ils m’écoutent davantage, maintenant que je suis comme ça ? Ils me prenaient déjà pour une fauteuse de trouble avant, voulant les pousser à agir dans un sens qui ne leur convenait, même alors crois-tu qu’ils m’accorderaient plus de crédit telle que je suis ? Ils se diront probablement que je suis suicidaire, rien de plus. »
Plus Rosaleen parlait, plus elle bouillonnait. Elle parlait comme si elle la connaissait. Comme si elle savait ce qu’elle pensait. Comme si elle avait la moindre idée de ce que vivait Aubépine, de ce qu’elle ressentait, de la culpabilité qui l’étouffait. Elle n’eut pas le temps de s’appesantir là-dessus, que Rosaleen explosa, prononçant des mots particulièrement dur envers Aubépine. Mots particulièrement durs, qui agirent comme un électrochoc. Pensait-elle réellement ça ? Avait-elle été détestable au point que quelqu’un souhaite sa mort ? Elle se leva précipitamment, faisant tomber le banc vide sur lequel elle se trouvait sans y prêter attention, et s’empressa de rattraper Rosaleen, tant bien que mal.
« ATTENDS ! Je, je, je… Je suis désolée. Tu ne méritais pas que je te dise ça. Que je me comporte comme ça. Je… J’ai peur, Rosaleen. Je suis terrifiée. Pas terrifiée de tout ce qu’on ne contrôle pas, mais terrifiée à l’idée de causer la mort de plus de gens. Je les ai poussés à se rebeller, l’an dernier, et que sont-ils devenus ? Les morts sont revenus sous la forme d’inferis lucides, particulièrement féroces, et les vivants ont du les combattre. La plupart des gens ne maitrisent pas la magie, environ quatre-vingt quinze pourcent du temps. Et si je les conduisais à la mort ? Si tout ça, c’était ma faute, parce que je me suis battue contre l’organisation secrète l’an dernier ? Parce que j’ai convaincu plusieurs indécis de se joindre à nous ? Et si, encore, je me trompais en les poussant à agir ? J’ai peur, peur de faire les mauvais choix, peur de causer plus de peine qu’il ne soit raisonnable de causer. Peur des conséquences. »
Elle était anéantie. Anxieuse. Faible. Perdue. Dévorée par la culpabilité, dévorée par l'angoisse.
CODE BY APACHE.
[/quote]
Rosaleen G. McCardle
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ϟ maison : anciennement Gryffondor du temps mémorable de sa scolarité au collège de Poudlard.
♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Jeu 21 Fév - 12:57.
Great Hall ◈ aubépine de severac
Il est bon d'être ferme par tempérament et flexible par réflexion.
lors qu'elle se rapprochait de plus en plus de la porte de la Grande Salle, Aubépine la rattrapa en claudiquant. Elle l'entendit lui crier d'attendre et, un instant, elle fut tentée de continuer son chemin et de laisser la jeune fille en plan, à ressasser ses paroles pour qu'elle se rende compte de la situation plus que pressante. Mais ce que la Serdaigle dit ensuite l'obligea à ralentir et à se tourner à nouveau vers elle. Elles se tenaient debout au milieu de la salle et leurs paroles étaient bues par tous les gens alentours qui avaient cessé de déjeuner pour écouter leur conversation véhémente. Aucune des deux ne se rendait compte de l'attraction qu'elles étaient devenues et ne prêtaient aucune attention à se qui se passait autour d'elles. Même les professeurs les regardaient.
C'est normal d'avoir peur, tout le monde est terrifié en ce moment. La magie peut nous exploser à la figure à tout moment et causer notre mort lorsque nous nous y attendons le moins. Tout se dérègle autour de nous et nous vivons des heures angoissantes de l'Histoire. Mais peut-on le laisser faire ? Comment accepter de rester sans rien faire ? Je sais que tu t'en veux, et je me morfonds également tout le temps d'avoir causé tant de dégâts l'autre nuit. Je m'en veux horriblement d'avoir fait subir ça aux élèves qui n'avaient pas besoin de cela. Je suis tombée. Je souffre de douleurs lancinantes au dos parce qu'on ne peut pas me soigner de peur de faire pire que bien. Et pourtant.. Je n'arrive pas à penser à autre chose que me battre.
Rosaleen ne savait pas quoi dire pour convaincre Aubépine du bien fondé de sa requête. Comment la toucher pour qu'elle comprenne où elle voulait en venir ? Le meilleur moyen était peut-être de partir sans demander de restes et attendre que l'idée mûrisse dans l'esprit de la jeune fille.
Je ne viendrai plus t'embêter avec mes histoires. Si tu veux me parler, tu sais où me trouver.
Sur ce, elle se retourna et s'éloigna, résolue cette fois à partir. Elle franchit la double porte qui menait au parc et rabattit sa cape sur ses cheveux pour se protéger de la pluie battante, accablée. Elle allait bientôt partir pour Londres, et elle savait qu'elle ne pourrait pas compter uniquement sur l'appui d'Aubépine.
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Posté Lun 25 Fév - 18:43.
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« Il est bon d'être ferme par tempérament, et flexible par réflexion. » - pm Aubépine [TERMINE]