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(PM) le fou et le roi [ray&styx]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mer 2 Jan - 23:51.



you're toxic
and in the winter i'll rise

★ noms des participants: ray u. montgomery, o. styx grimm
★ statut du sujet: privé.
★ date: Mi novembre.
★ heure: En milieu d'après midi.
★ météo: Il fait froid.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: UC.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: UC.
★ intervention de dominus: Non.
★ récompenses: Non.





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Message Posté Mer 2 Jan - 23:58.

Il y avait quelque chose de presque mystique dans la facilité avec laquelle elle se permettait d’ignorer les autres. Non pas qu’ils ne l’intéressaient pas, ses orbes curieux se promenaient sur leurs corps enveloppés dans des couches et des couches de vêtements et de honte à la recherche de détails croustillants, comme le rouge à lèvre carmin qui avait tâché le col de la chemise de cet homme, la montre en or qui scintillait au bras de cet homme trop avare pour souhaiter montrer sa richesse, ou encore les bleus que cette pauvre fille essayait de cacher sous un maquillage abscond – elle se surprenait à jeter furtivement un œil sur le reflet de son visage qui se promenait dans les flaques d’eau - mais parce qu’il n’y avait rien qu’elle ne voulait moins que de croiser leur regard insouciant. Ils ne savaient rien, elle savait tout, et elle n’avait aucune intention de partager quoi que ce soit avec le commun des mortels. Ce n’était ni de la lâcheté, ni un mensonge toxique, mais l’arrogance pure qui prenait possession de ses lèvres lorsque s’installait ce sourire narquois. La vie n’avait jamais été rien d’autre pour elle qu’un échiquier géant dont elle était la reine. Les hommes étaient autant de pions dont elle se servirait. Et personne, dans ce monde, n’était dupe. La fin justifiait les moyens, le dicton leur brûlait les lèvres, parce que les moyens, c’étaient chacun d’entre eux. Dire que Styx n’avait pas beaucoup d’amis, c’était presque une hyperbole. Chacun la connaissait, cette fille solitaire qui traînait seule dans les couloirs du château et qui n’accordait d’attention à rien ni à personne. Elle utilisait les autres à sa guise, elle réussissait parfois à se fondre dans la masse, mais elle n’était pas comme tout le monde, et quand bien même elle aurait aimé le cacher, elle n’arrivait pas toujours à chasser sa véritable nature. Un frisson se propagea comme une décharge électrique dans sa colonne vertébrale et fit vibrer son échine lorsqu’elle entra dans le pub. Depuis le début du mois, le vent glacé ne cessait de souffler son air putride sur l’Ecosse ravagée, elle ne put cacher son plaisir à se retrouver dans un endroit clos, privé des courants d’air qui hantaient le reste du monde. Comme à son habitude, elle se déplaça avec dédain jusqu’à la petite table au fond de la pièce et fit un geste de la main au patron pour commander une bierraubeurre. Le pub était vide, tout comme l’Europe entière, décimée par une guerre fratricide. Pré-au-lard était une ville fantôme, et, plus que jamais, elle faisait partie des esprits qui la hantaient. Faisait-elle partie des bons, ou des mauvais ? Beaucoup auraient aimé le savoir, mais elle ne leur donnerait pas la réponse aujourd’hui. Elle était venue jusqu’ici pour une raison bien précise. Après avoir ôté sa capeline, elle laissa son corps s’affaisser sur la banquette de cuir malodorante. Lorsque le patron vint lui apporter le doux nectar qu’elle s’apprêtait à déguster, elle le gratifia d’un sourire presque trop vrai pour être honnête. Tu es sûre qu’il va venir ? Elle n’eut pas besoin de tourner la tête pour savoir de qui il s’agissait. Sa soeur, la jumelle décédée, refaisait surface. Mais elle ne lui répondrait pas. Ray n’avait jamais raté un rendez-vous depuis que leur marché avait été conclu, et il n’y avait aucun risque qu’il ne le fasse. Il avait trop besoin de cet argent avec lequel elle satisfaisait son avarice insatiable. Certains l’auraient trouvé courageux d’avoir conclu un pacte avec le diable, mais pour Styx, c’était la moindre des choses. Après tout, le monde n’était fait que de pactes et de services, des ententes et des rencontres dont les hommes se servaient pour atteindre leur but. Le sien était de passer inaperçu, et Ray s’était montré très serviable à cet égard. Lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir, puis se fermer, elle n’eut pas besoin de lever son visage blafard pour comprendre qu’il s’agissait de lui. Ses doigts fins ramenèrent la mèche égarée derrière son oreille. Ca faisait quelques mois que ça avait commencé, elle avait beau suivre les conseils de la pythie, ses visions étaient devenues saccadées, irrégulières, elles se fondaient dans le présent et s’entremêlaient à la réalité qui lui échappait. Elle vivait dans l’illusion constante que tout n’était qu’un rêve, mais elle ne se réveillait jamais. Ses saphirs étincelants affrontaient une vérité qu’elle n’était pas encore prête à voir. Elle avait alors demandé au serpentard d’aller dérober pour elle cet objet dont elle avait entendu parler. La pierre de Lune de Catrina Delorme. Elle avait beau détester les français, cette célèbre médium avait au moins eu le mérite de pouvoir lui épargner une agonie croissante. Par chance, le collier se trouvait dans une des boutiques d’antiquités de Pré au Lard. Ray avait été la dernière pièce du puzzle. « Une bièraubeurre ? »Elle n’attendit même pas sa réponse pour en commander une. Un geste gracile s’échappa de sa main et le patron servit une pinte au serpentard. De toute façon, ça faisait partie du rituel qui s’était installé entre eux. Il n’y avait plus qu’à poser la question fatidique, et à attendre. « Est-ce que tu as ce que je t’ai demandé ? »Styx fut surprise de ressentir une pointe d’anxiété, même si elle connaissait déjà la réponse.
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Message Posté Ven 4 Jan - 3:08.
Plissant les yeux tant la brûlure que le froid exerçait sur son visage était forte, Ray avançait. Emmitouflé sous son écharpe il se hâtait d'arriver à la tête de sanglier pour y retrouver Styx. Styx. Un pacte avait été conclu entre les deux jeunes sorciers. Elle commandait, il agissait. Elle exigeait, il opérait. Lorsque Ray avait accepté un tel marché avec Styx, il savait pertinemment qu'il ne serait qu'une simple marionnette pour celle-ci. Il avait vu juste. Depuis quelques mois déjà, il se contentait de suivre les recommandations de son « amie » contre quelques sous. Chacun y trouvait son avantage ; la demoiselle obtenait ce qu'elle désirait sans devoir agir aux yeux de tous tandis que le serpentard recevait une compensation monétaire dont il était bien heureux.

Pourtant, tout cela ne lui convenait plus. Ray, bien que satisfait des rémunérations que Styx lui fournissait, n'aimait pas agir sous les ordres de celle-ci. Il n'aimait pas se sentir inférieur à une femme. Il ne supportait pas l'idée de perdre sa liberté sous la contrainte de cette dernière. Pire encore, il n'aimait pas ses mensonges. Alors que les premières commandes qu'elle lui avait passé lui semblaient être tout à fait honorables, les derniers services qu'il avait dû exécuter pour Styx lui paraissaient être louches. Étranges, presque glauques. Il n'avait rien dit lorsque la jeune femme, il y a de ça quelques jours à présent, l'avait rencontré pour exiger de lui un énième service. Retrouver une babiole dans une des boutique de Pré-Au-Lard.

Alors qu'en temps normal il n'aurait pas cherché à comprendre, cette fois-ci, il s'était intéressé à cette fameuse pierre. En effet, le prix faramineux affiché en boutique pour acquérir cet objet bien étrange lui avait mis la puce à l'oreille – il s’élevait à une soixantaine de gallions. Après avoir lancé une sortilège de confusion sur le vendeur de la petite boutique, le jeune-homme s'était ensuite rendu à la bibliothèque de Poudlard pour effectuer des recherches. La pierre de Lune de Catrina Delorme. Cette pierre possédait des propriétés des plus intéressantes : contrôle et apaisement des visions. En continuant ses recherches sur la dénommée Catrina Delorme, Ray put alors apprendre que cette femme était tout particulièrement connue dans le monde de la voyance.

Le jeune homme accéléra le pas. En effet, les quelques gouttelettes qui s'écrasaient dès à présent sur son visage ne présageaient rien de bon. Une tempête se préparait. L’atmosphère à Poudlard était froide. Inquiétante. S'échapper un bref instant, et ce même pour retrouver Styx, était agréable. Pourtant, la petite pointe d'appréhension que Ray pouvait ressentir à l'idée de retrouver la jeune femme et tout particulièrement de l'affronter, ne cessait de grandir. Plus il se rapprochait de la tête de sanglier, plus il était anxieux. Lorsqu'il put entrapercevoir la silhouette de Styx à travers les carreaux crasseux du bar, il sentit ses entrailles se serrer davantage.

Il poussa la porte du pub miteux et pénétra à l'intérieur de celui-ci. D'un pas déterminé il s'approche de son interlocutrice. Celle-ci commanda une seconde bierreaubeurre qui fut aussitôt amenée à leur table. Ray tentait de conserver une allure assurée. De porter, encore et toujours, son masque. Le masque dont il se servait pour cacher ses émotions. Le masque qu'il avait toujours porté. Pourtant, pour la première fois, il pouvait le sentir se craqueler ; Styx le mettait dans tous ses états. La jeune-femme avait toujours eu le don de le faire paniquer. Son regard, son attitude, sa voix, tout ce qu'elle l'était avait le don de l'angoisser.

En guise de réponse, Ray ouvrit son manteau, saisit la pierre de lune qu'il coinça entre son pouce et son index et la montra à Styx. Il savait pertinemment que c'était cela qu'elle désirait par dessus tout. Pourtant, il ne comptait pas la lui donner si facilement. Le serpentard la rangea aussitôt et sortit une page d'un bouquin qu'il avait arraché lorsqu'il avait effectué ses recherches à la bibliothèque. Celle-ci contenait des informations sur les propriétés de la pierre de lune mais aussi sur Catrina Delorme. Il la posa sur la table de chêne noir et d'un coup d'index, la poussa en direction de Styx. « Avant de te fournir la marchandise … j'exige des réponses. ». Ray avait volontairement insister sur l'ordre qu'il lui donnait. Pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, les rôles étaient inversés : Styx n'était plus en position de force.

Le jeune homme laissa son regard glisser sur chaque personne qui l'entourait. Affronter Styx dans un lieu fréquenté était rassurant. Enfin, il planta ses orbes bleues dans celles de la sorcière : « Qu'est-ce que tu es ? Quelles sont tes motivations ? ».

Le pion venait d'être promu.
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Message Posté Ven 4 Jan - 17:35.

Son sourcil droit s’arqua gracieusement lorsqu’il retira de sa vue le cristal qui la fascinait depuis qu’elle l’avait aperçu pour le remplacer par une feuille déchirée. Le texte semblait parler des vertus apaisantes du cristal. Il la posa sur la table et la fit doucement glisser vers la jeune fille. Etait-ce un défi ou une ultime provocation ? C’était plus que ça, c’était une menace. Elle s'empara d'un paquet de cigarettes magiques qui traînait dans son sac et en sortit une qu’elle alluma avec un sort avant de la porter à sa bouche. Elle regarda de son siège la fumée s’évaporer dans l’air et se fondre avec l’odeur corrompue de la mort qui envahissait l’ensemble du monde magique, l’odeur d’une malédiction que seuls les fous croyaient encore contrôler. Elle en faisait partie, elle, la jeune blonde qui, du haut de ses seize ans et de sa silhouette squelettique pensait dominer le temps. Elle contrôlait le monde qu’elle faisait tourner du bout de ses doigts fins. « Avant de te livrer ta marchandise… J’exige des réponses. » Elle plongea son regard dans le sien. Il y avait quelque chose de fascinant chez ceux qui osaient l’affronter, une insouciance naïve qui se dérobait dans leur voix. Elle plissa les yeux, attendant la suite avec impatience. Malheureusement pour Ray, il fallait plus que des mots et un vulgaire bout de papier pour impressionner Styx. Elle ne connaissait pas la peur, ni même les remords, et de dettes, elle n’en avait envers personne. Elle s’était toujours arrangée pour que ça ne change pas. Son visage diaphane effrayait assez pour qu’elle ait à employer la force des mots, mais parfois, elle le savait, il devenait nécessaire pour elle de se défendre. Elle n’avait jamais vécu autrement qu’en se défendant. Se cacher était sa principale occupation. Elle se fondait dans les murs et dans la masse, de la sorte personne ne la suspecterait jamais de rien, sauf les curieux qu’elle exterminait sans pitié. « Qu’est-ce que tu es ? Quelles sont tes motivations ? » Un sourire en coin apparut sur son visage. Il voulait des réponses, mais il n’aurait rien. Elle avait toujours été la plus habile pour cacher sa véritable nature. Elle était de celles qui avaient toujours une longueur d’avance et ça se lisait dans ses yeux. La question avait presque trop tardé à être posée, mais elle ne lui dirait rien. Elle conserva le silence quelques secondes pour lui faire croire qu’il l’avait désarçonnée, elle alla même jusqu’à détourner le regard quelques instants. Puis elle posa les deux coudes sur la table et se pencha en avant, de sorte que sa bouche soit à la hauteur de l’oreille du jeune serpentard. Dans un murmure, elle laissa ses espoirs s’envoler avant de reprendre place sur la banquette. «Mais enfin Ray… Tu n’es pas en droit d’exiger quoi que ce soit. » Elle affichait à présent un sourire satisfait. Mentir aurait sûrement été moins rude, mais c’était son plan de secours. D’abord, elle tenterait de le ramener à la raison : il n’avait pas le niveau pour jouer avec elle. Elle était trop dangereuse pour lui, et il le savait. Ou peut-être avait-il besoin d’une remise au point, auquel cas il lui restait quelques minutes avant d’avoir l’occasion d’écraser sa cigarette sur sa main. Elle perdrait peut-être un serviteur, mais elle aurait le cristal. Elle tira sur sa cigarette et laissa le venin pénétrer dans ses poumons déjà corrompus. Elle se racla la gorge avant de continuer, cette-fois, d’une voix plus assurée, mais son visage était toujours hanté par ce sourire mesquin qui ne la quitterait plus. « Si je t’ai laissé croire le contraire, pardonne-moi, je t’ai donné une mauvaise impression, je le regrette. Pourtant, et ce malgré tes doutes, tu es toujours là, et tu as le cristal. Tu m’expliques ? Ah, non, attends, laisse-moi le faire pour toi. » Elle écarta le vieux parchemin et le regarda dans les yeux. Elle avait à présent l’air menaçant. Son regard était dur, froid, ses saphirs s’étaient cristallisés dans une glace irrépressible. Ils n’étaient pas du même monde. Son cœur, brisé depuis des années, avait été conquis par la pierre. Celui de Ray, en revanche, pouvait encore être sauvé. Il avait un choix, se retirer de cette alliance malsaine dès à présent ou perdre à jamais le reste d’innocence qu’il avait encore. Elle, elle n’hésiterait pas à l’écraser. Elle avait tellement perdu qu’elle avait fini par abandonner, elle était tellement tombée qu’elle avait cessé d’essayer d’attraper la corde, elle creusait sa tombe, leur tombe à tous. Elle aurait toujours l’avantage, elle resterait insaisissable. « Tu crois que tu vaux mieux que moi ? Tu crois que la justice habite encore le cœur des hommes ? Mais enfin, regarde autour de toi, et dis-moi ce que tu vois. Moi, je ne vois que des âmes corrompues. Certaines l'ont été par la haine, d'autres, comme toi, par l'argent. Personne n’a plus de motivations pures. D’ailleurs, les miennes ne te regardent pas. » Son ton était dur, presque trop. Mais elle s’enfonça dans la banquette sur laquelle elle avait pris place et porta sa cigarette à sa bouche. Si l’intimidation ne marchait pas, elle avait toujours le mensonge. Et si ça ne marchait pas non plus, elle ne donnait pas cher de sa vie.

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