Ca devait être une soirée en amoureux comme une autre. Nous devions passer une bonne soirée et nous reposer et profiter de l’autre. La journée avait été longue pour tous les deux et personnellement, je n’avais qu’une envie c’était de faire un bon repas et de me prélasser dans un bon bain puis devant la cheminée avec mon petit-ami. J’étais dans le fauteuil près du feu, entrain de lire un livre des plus passionnants. Ce n’était pas un roman d’amour mais, un roman policier. J’avais un petit faible pour ce genre de livres. Les bonnes odeurs du repas planaient dans les airs et me mettaient en appétit. Athena et Cookie revinrent de leur chasse avec toutes deux, une souris dans le bec. J’avais beau avoir pris l’habitude, je trouvais ça toujours aussi dégoutant de les voir avec ça dans la bouche. Je me replongeai dans mon livre mais, mon ventre ne voulait pas me laisser tranquille me signifiant que j’avais faim. Alors, quand Dorian a dit les mots magiques, je posai rapidement mon livre et me dirigeai vers la table. J’arrivai devant lui et il déposa un baiser sur mes lèvres. J’avais beau avoir l’habitude maintenant, il arrivait toujours à me rendre toute chose par ses petites attentions. « Ca sent super bon et ça a l’air délicieux ! » Mon ventre grogna à ce moment là et je ris quelque peu. Nous commençâmes le repas mais nous furent bien vite embêter par Tenessee tout d’abord et ensuite par Loki qui était jaloux. On aurait dit deux gosses capricieux. « Les bestioles... ». « Pire que les enfants hein ? »

Nous en étions à la moitié du repas quand un cri se fit entendre au loin. Ce cri était effrayant. Il venait de me glacer le sang, j’en avais même des frissons. « C’est vrai que ce n’est pas normal mais, c’est dangereux d’y aller seul. Donc, je viens avec toi ! » Je savais bien qu’il allait protester et je comptais bien ne pas le laisser avoir le dernier mot. Il m’embrassa mais je vis clair dans son jeu. « Dorian Greenwood, n’essayez même pas de m’acheter à coup de tendresse ! ca ne marche pas. Soit je viens avec toi, soit on reste ici tous les deux… ». Il déclara forfait et nous sortîmes de la cabane. « [color=darkmagenta J’espère aussi qu’il ne s’y passe rien de grave.[/color] » Je me mis à penser à mon cousin. Forcément, je m’inquiétais pour lui et ce qui c’était passé pendant que les inferis avaient attaqués le château ne faisait que renforcer ma peur. Nous nous mîmes à courir jusqu’à l’entrée du château. Il faisait nuit et j’avais un peu peur qu’un épisode comme celui des inferis se reproduise.

J’avais la chair de poule et je n’avais pas l’esprit tranquille. Apparemment, ce n’était pas le cas de tout le monde. Seuls les Serpentard et les Pouffsouffles semblaient préoccupés par ce cri que nous avions entendu. J’avais ma main dans celle de Dorian et je voyais les regards des gens sur notre passage. J’étais un peu mal à l’aise non pas parce qu’ils verraient que nous étions ensemble mais plutôt à cause de leur jugement que reflétaient leurs yeux. J’avais envie de leur dire d’aller voir ailleurs mais, je ne pouvais pas faire ça et je ne leur ferais pas ce plaisir. Nous descendions dans les sous-sols lorsque nous tombions enfin sur le Baron Sanglant. Mais voilà, il était figé et c’était assez flippant comme tableau. « Tu sais ce que ça me rappelle ? L'histoire du basilic, et c'est pas vraiment rassurant comme souvenir ! Vraiment vraiment pas rassurant ! » Je réfléchis et me rendis compte qu’il avait raison. Je me mis à flipper un peu plus. « Non. Pas rassurant du tout même… » Nous nous approchâmes et Dorian s’accroupit essayant de le toucher. Mais voilà, il ne passa pas à travers le fantôme. Non, il était aussi tangible que Dorian et moi. les choses devenaient de plus en plus bizarres surtout lorsque le Baron reprit vie et partit sans dire un mot, sans même prendre la peine de répondre aux question de Dorian. « Ah bah…sympa tout ça ! » Je soupirais, blasée par ce manque de respect. Il pouvait être sous le choc mais Dorian l’avait quand même aidé même s’il n’avait pas calculé ça. Je fis le tour de l’endroit avec mes yeux et réfléchis à où nous pourrions aller. « Les elfes de maison on peut-être entendu quelque chose. » Je réfléchis. « Peut-être bien mais, je ne sais pas s’ils vont vraiment coopérer avec nous. Après tout, on a pas vraiment grand-chose à faire dans les cuisines… » Puis Athena se mit à faire des petits bruits destinés à Dorian. Il me demanda ce qu’il y avait à gauche et je lui répondis que c’était le dortoir des pouffsouffles. « Je crois qu'Athie a senti quelque chose là-bas, on devrait aller voir, de toute façon, si on se fait surprendre, j'ai le droit de dire que je venais vérifier que tout allait bien parce qu'on avait entendu un cri, ce qui est loin d'être un mensonge ! » Je ris avant de répondre. « Je pense qu’Athena a raison de nous pousser à aller là-bas. On trouvera peut-être quelque chose et au pire, on reviendra sur nos pas et on trouvera une autre solution ou on ira voir les elfes enfin…ça coûte rien de tenter. » Nous prîmes le chemin du dortoir. Je n’étais pas rassurée et j’avais toujours eu une peur bleue des sous-sols. Mais, je voulais savoir d’où provenait ce cri et pourquoi. Je refusais de me laisser tétaniser par ma peur et je voulais être courageuse pour moi et pour Dorian. Je devais rester calme et l’aider à se diriger au mieux dans le château.

Nous étions entrés dans le dortoir et ce qui m’avait paru être une bonne idée n’en était pas une. Plusieurs aurors y étaient et nous demandèrent ce que nous faisions là. Je ne savais pas quoi répondre. En fait, j’étais un peu décontenancée par ce spectacle qui s’offrait à mes yeux. Jamais je n’aurais pensé que nous tomberions sur eux. Surtout pas après qu’Athéna ait guidé Dorian dans cette voie. Je nous voyais mal expliquer que nous étions tranquillement entrain de dîner en amoureux juste avant de venir voir ce qu’il passait parce que nous avions entendu le cri. J’avais une peur bleue des conséquences que ça pourraient avoir si quelqu’un venait à découvrir que nous étions un couple lui et moi. « Cours Casey, on sort de là ! » Je ne répondis même pas et je pris la fuite avec lui. Je lui tenais la même et essayais de courir le plus rapidement possible tout en faisant attention à lui. Je ne voulais pas qu’il se fasse mal même si ça devrait être le cadet de mes soucis. Je finis par trouver une cachette où on ne nous apercevrait même pas. Il y faisait sombre et c’était petit pour deux personnes. Je l’attirai dedans et me collai à lui l’enlaçant quelque peu. Il soupira avant d me dire que nous devions attendre qu’ils s’en aillent. « J’espère juste qu’ils ne prendront pas trop leur temps pour partir… » Nous attendîmes une bonne heure avant de pouvoir sortir. Il n’y avait presque plus de bruits et aucun son n’indiquait que c’était un auror. Nous décidions donc d’aller dans les cuisines demander de l’aide aux elfes. Ils ne furent pas de suite coopératifs. En fait, ils ne le furent pas du tout et au moment où nous partions, un elfe vint nous voir et nous dit d’aller faire un tour à la grande salle. Nous le remerciâmes et nous partîmes vers l’endroit indiqué. Nous prîmes le chemin de la table des professeurs. Je ne savais pas pourquoi nous avions été attirés par cet endroit précis mais, peut-être que ça allait porter ses fruits. En plus, la brume ne me permettait pas de voir comme il se doit et je faillis trébucher plusieurs fois avant d’arriver à cette fameuse table.