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Le même numéro chantonné encore et encore, comme lors de son enfance. Elle ne savait pas ce qui lui avait prit, mais il fallait qu'elle parle à Santa. De l'espoir, c'est ce dont elle avait besoin, trépignant d'impatience, ayant du mal à resté assise sur le planché élimé du dortoir. C'est à grand peine qu'elle ne se mangeait pas les ongles, alors que la mélodie résonnait encore et toujours. Que pourrait-elle lui dire ? que lui demander ? Cela faisait tellement longtemps depuis la dernière fois qu'elle l'avait appelé. Et alors que cette pensée s'insinuait en elle, un vague de culpabilité montait doucement. Santa n'était peut être pas que pour les enfants.

La mélodie s’arrêta nette, signe de la mise en relation. Osant a peine respirer, c'est d'une voix pleine d'espoir qu'elle s'exprima.

- Santa ? C'est Lila...

A peine les mots avaient-ils quittés ses lèvres qu'elle eut envie de se frapper. Il n'y avait pas plus stupide comme entrée en matière, des Lila, il devait en avoir des milliers de part le monde.

- Qu...Quoi ???

Explosant en larmes, Lila envoya valser ce satané téléphone, en ce jurant de porter plainte pour publicité mensongère. Car elle était certaine su numéro. Attrapant son chat, elle se jeta avec lui dans ses bras, sur le sol, et en profita pour se moucher dans la fourrure de l'animal, s'oubliant à cause du désespoir.

Toi ! Enfin ! Je suis trop heureux de te parler Lila, tu es mon idole !