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Last Night on Earth [PV Ariel]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Sam 15 Jan - 12:26.
La première neige de l'hiver tombait à gros flocons a dehors et commencait à dresser des rideaux argentés contre les fenêtres du chateau de Pouldard. C'était à une heure avancée de la soirée, un certain temps après le dîner. Les quatre longues tables de la Grande Salle se vidaient peu à peu de ses élèves, les couverts disparaissant au fur et à mesure qu'ils montaient dans leur salle commune. Quelques élèves de sixième ou septième année traînaient autour d'une tasse dorée de café ou de thé. A la table des Poufsouffles, une chevelure fauve semblable à une crinière de lion était isolée sous la lueur des chandelles volantes. Devant elle se trouvait toujours une assiette à peine entamée, une fourchette effleurant sans conviction la nourriture anglaise... Minoa n'avait pas d'appétit ce soir-là. Son regard noir habituellement petillant d'espièglerie était vide, et son visage un masque mortuaire. Elle avait dîné seule, les élèves de Poufsouffle semblant respecter un perimètre de sécurité autour de la sorcière.

La jeune sorcière avait toujours eut un côté imprévisible et violent, mais son comportement jovial et fantaisiste lui valait simplement une réputation d'originale. Seuls les élèves de Hadès qui avaient vécu sa violente crise de somnambulisme en deuxième année la croyait sérieusement folle. Les élèves de Poufsouffle, qui n'en avait jamais entendu parler, n'avaient eut aucun mal à passer ses sautes d'humeurs pour apprecier son humour et son ingeniosité. Cependant elle avait été particulièrement susceptible cette dernière semaine, et plus que jamais aujourd'hui. Taciturne, elle n'avait plus adressé la parole à personne, s'isolant dans des lieux calmes et peu fréquentés, passant son temps à explorer seule les passages secrets du chateau. Lorsque quelqu'un avait le courage ou la témérité de s'approcher d'elle, elle avait le regard carnacier digne d'une Manticore et un ton plus acéré que les griffes de la même créature. Les quelques rares amis qu'elle était parvenue à se faire à Poudlard n'avait pas tardés à se mettre à l'éviter eux aussi. Quelques heures plus tôt, elle avait même réussi à se disputer avec Lachlan, celui qui se rapprochait peut-être le plus de ce que pouvait être un meilleur ami. Voulant lui faire partager son goût pour le Quidditch, celui-ci l'avait invitée une énième fois à vaincre sa peur du vide en volant sur un balai, mais Minoa c'était encore braquée, cette fois avec une violence qu'elle ne se connaissait pas. Maintenant qu'elle y pensait, elle ne se souvenait même plus de ce qu'elle avait fait, de ce qu'elle avait dit. Elle se souvenait juste de Lachlan la regardant droit dans les yeux dire avec son calme habituel :
"Peut-être bien qu'ils ont raison. Peut-être bien que tu es folle..." Depuis, il ne lui semblait plus que cela ne fasse la moindre différence : Poudlard ou Beauxbâtons.

Tous les autres élèves de l'académie étaient montés dans les dortoirs qui les avait acceuillis et rassemblaient leur affaires en prévision du départ. Reprendre le carrosse volant, et donc, voler, sans doute en présence d'Aidan, retourner dans ces couloirs qu'elles connaissait par coeur, retrouver tous les élèves d'Hadès... retrouver Zéphyr. Minoa poussa un violent soupir en jetant sa fourchette sur son assiette intacte. Celle-ci disparu aussitôt. Minoa planta ses coudes dans la table vide et plongea son visage dans ses mains. Elle se sentait nauséeuse, ses haut-le-coeurs coupaient sans cesse sa respiration. Minoa s'était bien rendue à l'infirmerie, mais la responsable n'avait rien trouvé à soigner. Elle lui avait diagnostiqué un excès d'anxiété et lui avait conseillé une bonne nuit de sommeil. Autant conseiller à un Hippogriffe de se montrer un peu plus modeste... Minoa planta ses ongles dans son visage pou étouffer un énième haut-le-coeur.
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Message Posté Sam 15 Jan - 21:33.
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Nous nous sommes égarées sur le chemin de l’amitié.


Je parcourais une dernière fois les passerelles du château de Poudlard. Demain, le carrosse français allait nous ramener à Beauxbâtons. Je n’avais pas envie de rentrer. Tout sauf retrouver cette monotonie, ces lieux qu’on connaissait tous par cœur. Y pensait m’écœurait. Et pourtant je ne saurais dire « Heureusement que c’est ma dernière année ». J’adore l’école, de tout mon cœur, elle est ma famille, ma maison, ma vie. C’est elle qui m’a vu grandir, c’est ses écussons que je porte fièrement sur mes vêtements, elle que je représente avec toute la force que je peux. Jamais je n’aurais pensé me lasser de Beauxbâtons. Mais je n’avais plus envie de rien. Rester. Partir. Peu m’importe. Les deux me sont égaux. Peut-être que c’est ce voyage en Angleterre qui m’a fait ouvrir les yeux. Pourquoi maintenant je craignais le retour à la maison ? Et pourtant, ici à Poudlard, je ne supportais plus la vision de la Forêt Interdite. Ce que j’y avais vécu et surtout vu me hantait encore terriblement. Pour la première fois de ma vie, j’étais complètement indécise. Pire encore, paradoxale, contrastée. J’en avais assez de cet endroit, à cause des étapes endurées la nuit de la Première Tâche, et pourtant je savais d’avance qu’une fois rentrée en France, je regretterais cet endroit. Il y a tant de choses que je n’ai pas eu le temps de voir. Tant de choses encore à découvrir, à explorer. L’architecture, la culture, la magie … sans cesse. Mais j’avais bien du me préparer à la compétition. Là, la première tâche terminée, je pouvais aller et venir à ma guise dans les environs. Maintenant seulement. Mais c’était déjà trop tard. Demain le carrosse s’envolerait par-dessus la Manche. Je n’avais eu qu’une journée, celle-ci pour tenter de voir le plus de choses possibles. A choisir, voir beaucoup en peu de temps ou très peu intensément. Je n’avais pas non plus particulièrement l’envie de retourner à BB, je ne ressentais pas ce besoin. Et en même temps je rêvais de retrouver mon lit, ma tranquillité, mon sommeil … Seulement la plénitude ne me reviendrait pas une fois rentré. Tout du moins pas encore, pas avant la toute fin du Tournoi des Trois Sorciers, c'est-à-dire dans un moment. Je regrette l’insouciance, l’insouciance des années passées. Quand on découvrait la magie et s’émerveillait de chaque nouvelle trouvaille. Cette jeunesse de fous rires stupides et féminins résonnant dans les couloirs, de cachoteries, de cachettes pour échapper à la surveillance des gardiens, des pouffements de rires sous les couettes, des fêtes clandestines, des batailles de plumes, des courses de chevaux. Ce temps était à présent définitivement révolu. Il paraissait si près et à la fois si loin. Comme si en l’espace de trois jours, de mon séjour en Angleterre profonde, je m’en étais éloigné de plusieurs milliards d’années lumières, sans retour en arrière possible, que les réminiscences d’années placées sous le bonheur de la naïveté. Ce que préférais, comme il ne me restait que peu de temps à être ici, c’était me promener la nuit, certes on n’a techniquement pas le droit, mais bon … Et puis là ce n’était que le début de la soirée. La Grande Salle était assez vide pour pouvoir apprécier pleinement sa beauté, la profondeur de son ciel, la grandeur de la pièce. On sentait la convivialité qui régnait ici lors des repas, c’était un lieu chaude, les couleurs étaient chaudes. Dans un coin, au bout, se tenait une hirsute tête blonde à la chevelure toute ébouriffée. D’une blondeur plus foncé que la mienne et surtout d’un volume et d’une épaisseur beaucoup plus élevé. C’était la lionne. La lionne. Minoa, la jeune grecque de Beauxbâtons un peu fofolle sur les bords. Un peu vraiment ? … Minoa moi nous étions toujours bien entendu, tout du moins c’est ce que je croyais. Jusqu’au Tournoi. Jusqu’à l’annonce de ma nomination en temps que championne de l’école. Jusqu’à lors, j’avais toujours cru que nous étions de vrais amies, bien plus qu’avec toutes les suiveuses qui me suivaient constamment, ces abeilles dont j’étais le pot de miel. Non, plutôt la ruche, c’est mieux ça. Ouais faut avouer que je suis la reine des abeilles quoi 8) Justement, c’est ça le problème. Minoa est jalouse. C’est quelqu’un de profondément rongé par la jalousie. Jalouse de moi. Moi qui croyais qu’il n’y avait absolument aucune concurrence entre nous. A l’en croire, je réussis toujours tout ce que j’entreprends et je lui vole la vedette. Enfin Minoa, il faut peut-être creuser non. Tu ne sais pas aller plus loin que les apparences ? Cette attitude m’a déçu. Ainsi cela fait quelques mois que nous sommes en froid. J’étais très énervée contre elle. Mais là elle semblait si seule. Je n’éprouvais pas de la pitié. C’était juste peut-être le moment de s’expliquer. Qui sait, ce serait-elle calmé ? Oh et puis j’ai une irrésistible envie de trifouiller sa crinière d’hyène x) En silence, je m’approchai. Pas à pas, jusqu’à arriver au niveau du banc sur lequel elle est assise. Je me glisse à ses côtés. Aussitôt un poids saute sur mes genoux. Je l’avais presque oublié celui-là. Le chat. Celui que je n’avais pas été capable de trouver. Mes yeux se plongèrent dans ceux du chat, et comme s’il m’avait compris, ce dernier bondit sur la large table en bois, et vint se frotter aux boucles de Minoa.
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Message Posté Mar 18 Jan - 13:43.
Lorsque Minoa entendit le bois du banc grincer très légèrement sous le poids d'une personne qui c'était assise à ses côtés, elle ne bougea pas d'un pouce, gardant son visage enfouit dans ses mains, ses mains enfouies dans sa crinière. Elle n'avait envie de parler à personne. Plus maintenant. Mais soudain, la sorcière sentit que l'on caressait ses cheveux... Et puis quoi encore? Elle n'avait pas quatre ans!!! Minoa eut un sursaut de recul, ses yeux s'averrant rougis lorsqu'elle en éloigna ses mains, ses deux coudes révélant un chat roux lorsqu'elle les éloigna de la table. Du coin de l'oeil, elle aperçu un reflet doré qui n'avait rien à voir ni avec la fourrure de l'animal ni avec les centaines de chandelles qui volaient au-dessus d'elle. Se tournant vivement vers sa droite, Minoa fit soudain face à un visage qu'elle n'avait pas vu d'aussi près depuis des mois.

Ariel avait toujours ce visage grave et responsable qu'elle arborait depuis quelque temps, mais qui gardait dans ses traits les expressions souriantes et avenantes de l'élève de Dyonisos. Comme destabilisée, Minoa sembla hésité un instant avant de finalement détourner ostensiblement son visage, tournant le dos à la Championne de Beauxbâtons. Elle ne voyait pas ce qu'elle faisait là. Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait bien lui vouloir. Lui tournant toujours le dos, Minoa posa son menton dans la paue de sa main et poussa un soupir tremblant, ignorant complètement le chat qui se frottait à son bras, laissant des poils roux sur l'uniforme de l'académie. Il n'y avait pas si longtemps, Minoa ne se serait pas comportée de la sorte. A vrai dire, ignorer ainsi quelqu'un était réellement une exception pour elle (si on oubliait Aidan qui était un cas particulier). Minoa était pour le moins sociable, elle était réputée pour aider très souvent les premières années à leur arrivée à Beauxbatons. Minoa était solitaire, certes, mais cela avait été jusqu'à présent une solitude subie. Minoa avait été pendant des années désespérée de se faire de nouveaux amis, sans jamais réellement y parvenir. Sans doute tout cela était-il plus ou moins reliés aux plans de Zéphyr...
Un nouveau hoquet ramena Minoa à l'instant présent. Ce n'était sûrement pas à Ariel qu'elle allait raconté tout ça! Elle détestait Zéphyr, ce n'était pas nouveau! Toutes les deux se partageait plus ou moins l'affection de Margaret, la petite soeur de sang d'Ariel, mais également la petite soeur de coeur de Zéphyr, avec qui Margaret avait fait un pacte de sang lorsqu'elles étaient petites. Mais Minoa ne se souvenait pas que ce soit jamais son affection à elle que les sorcières se disputaient. A croire qu'elle ne devait pas avoir tant d'importance au fond. Minoa s'était toujours doutée que Zéphyr ne la ménageait seulement pour qu'elle l'aide lors de ses coups fourrés. L'expérience de Minoa n'était pas moindre, bien que ses farces avaient toujours été innocentes (ou en tout cas pas délibérément malhonnête). Mais il lui avait semblé que l'amitié d'Ariel était plus sincère. Elles partageaient une véritable passion pour les Sortilèges, Minoa avait une grande faculté pour ce qui était d'inventer de nouveaux sorts, mais elle avait toujours beaucoup admiré Ariel pour sa capacité de les appliquer avc une grande aisance et une grande adresse... Et puis son nom était sortit de la Coupe. Minoa s'était alors efforcée de noyer sa déception dans le partage de la fierté de son amie. Elle voulait être contente pour Ariel. Elle voulait être une bonne amie. Une bonne personne. Mais rapidement, toute l'école c'était mise à bourdonner autour d'elle, noyant Minoa dans la masse. Elle n'avait plus revue Ariel depuis. Pas même dans le carosse qui les avaient amenées d'une école à l'autre. Le moral de Minoa avait tenu quelques jours, mais elle avait très vite cédé à ses plus noires pensées. Si plus personne ne voulait d'elle, soit, elle ne voudrait plus de personne non plus.


_Tu ne devrais pas... Être en train de faire tes bagages avec les autres? Minoa ne parvint pas à finir sa phrase.

Ignorer son amie était une chose, mais la repousser ouvertement, qu'elle le reconnaisse ou non, Minoa n'y parvenait tout simplement pas. Elle était restée le plus longtemps possible éloignée des gradins lors de la Première Tâche, mais elle avait fiit assise aux côtés du reste des élèves des trois écoles de magie réunie à l'orée de la Forêt Interdite. Minoa avait oublié de respirer pendant deux minutes entières lorsque Ariel avait été confrontée au Bandersnatch. Et lorsque la Championne de Poudlard l'avait atta quée pour lui voler son prix, tous les élèves s'étaient cassés la voix en insultes et en encouragements. Mais Minoa était restée assise, les muscles crispés d'angoisse, se remplissant petit petit de fierté au fur et à mesure que son amie se débattait pour finalement laissé son adversaire indemme mais innofensive, ligotée et sans baguette. Lorsque Ariel était sortie la première de la Forêt Interdite, Minoa avait applaudit comme les autres, un sourire radieux aux lèvres, avant de retrouver sa solitude ci-tôt les gradins vides.


_Pourquoi tu... repris le petit accent de Minoa après son long silence méditatif avant de s'interrompre à nouveau. Qu'est-ce qui... Comment vas ton dos? Sa petite voix grecque sonnait un peu enrouée derrière sa crinière, mais il était difficile de dire si c'était la conséquence d'une sincère inquiétude ou d'une quelconque allergie au poils de chat...
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Message Posté Mer 26 Jan - 16:23.
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Le principal ennemi de l'amitié, ce n'est pas l'amour. C'est l'ambition.
Philippe Soupault

C'est brusquement, que Minoa se tourna vers moi, laissant enfin découvrir aux travers de son épaisse chevelure d'or, de perçants petits yeux. Mais les yeux de Minoa avaient perdu de leur étincelle, celle-là même qui l'accompagnait toujours, brillant d'ingéniosité, de malice et de jovialité. Je pu remarquer la noirceur profonde qui régnaient au fond du regard de la blonde. Et également une teinte rouge remplacé le blanc des yeux de mon amie. Aussitôt, je sentie mon visage se décomposer, devant une telle vision de mon "amie", puisqu'à vrai dire, je ne savais plus trop où nous en étions toutes les deux. Etaient-on toujours amis, ou devaient-on passer à de simples connaissances, ex-amies voire carrément des ennemies ? J'aurai aimé en discuter avec Minoa. Ce fut sans compter le caractère fugueuse de cette dernière qui aussitôt ayant reconnu en la personne assise à ses côtés moi-même, s'était retournée immédiatement. A la place, je faisais dès à présent face au dos courbé de la jeune Maria. Phemen revenait lui à la charge, comme me conscience, mais cette fois-ci, Minoa ignorait totalement les caresses du jeune chat. D'un regard, je rappelais l'animal, qui vint frotter son visage à mes mains, avant de s'assoir sur la table, au milieu de mes bras, posé sur la table en chêne massif. Lui semblait observer le dos rond fuyant de l'élève de Beauxbâtons.
Minoa avait l'air si abattue, la maigre partie de son visage que j'avais pu entrapercevoir me dévoilait déjà un profond abattement, elle semblait harassée psychologiquement, et cela se découvrait physiquement. Je m'inquiétai pour elle, avait-elle des problèmes en ce moment ? Certainement. L'a voir ainsi me rendait malheureuse pour elle, d'autant plus qu'elle semblait me rejeter. Mais tout simplement le fait de l'a voir, me rappelait aussi et surtout, que je ne l'avais pas revue depuis un bon bout de temps. Il faut dire que tout s'était enchainé si vite. Mon nom sortant de la coupe, la célébration de toute l'école, la foule autour de moi, j'avoue être déjà populaire dans l'école pour cause de ma célébrité festive, mais là c'était encore pire, et même ceux qui ne m'appréciaient pas, venaient me féliciter, je soupçonnais des sarcasmes, de l'hypocrisie, de la condescendance ... mais je faisais bonne figure, Pénélope avait l'air si heureuse, si radieuse. L’aurait-elle été pour n'importe quel élève choisi ? Certainement, je n'étais pas si exceptionnelle. Personne ne connaissait le fonctionnement de la coupe, hormis son créateur bien sûr, personnage inconnu. Je me demandai si elle fonctionnait par le biais du hasard, ou si véritablement, elle avait une âme, savait tout de chacun des candidats, et les choisissait en fonction de leurs aptitudes ... Tout ce monde autour de moi, la popularité, sitôt ls interviews, la presse française magique voulait tout savoir, tout sur tout, au point de devenir envahissante. Et puis avaient suivis, les cours particuliers, d'entraînement et de préparation. Et enfin l'isolement, comme stratégie optée par l'école. Minoa avait du se perdre au milieu de toute cette agitation, et le caractère réservé de la jeune fille avait du l'exclure de tout ce cirque autour de moi. Minoa avait longuement subie sa solitude, or, croissance oblige, la jeune sorcière changeait, tendant de plus en plus vers une solitude non plus subie, mais choisie, et préférée. Minoa n'était rarement, sinon jamais conviée aux fêtes organisées entre élèves de petites communautés dans l'enceinte du château. Mais je me souvenais d'une fois avoir voulu l'y invité, et qu'elle me l'eut refusé. Et puis il y avait eu aussi cette fois, où à une fête organisée par et pour l'école toute entière, je l'avais vu. A l'évidence, elle n'était pas dans son élément, tout cela l'a mettait très mal-à-l'aise, et pour cause, quelques minutes plus tard, elle quittait la cérémonie.
Chacune de nous deux grandissaient, et chacune s’éloignait un peu plus chaque jour de l’autre, tout en mûrissant, mais ne pouvaient-on pas tout simplement évoluer ensemble ? Je me souviens avec nostalgie de nos fous rires, de notre duo de choc dans le club de sortilèges de BB, est-ce que cela devait maintenant faire parti du passé ? N’avions-nous plus rien en commun, nous étions-nous si éloigné que nous avions atteint le point de non retour ? Tout était envisageable avec elle. Au fond, elle ressemblait à un animal sauvage, peut-être avais-je tout simplement trop voulu l’a dressé, trop voulu l’a faire rentrer dans les rangs, puisqu’elle avait toujours été marginalisée par son originalité et son excentricité. Je l’avais peut-être trop forcée à s’intégrer aux autres, puisque seule elle n’y parvenait pas. J’avais envie de lui hurler dessus, l’a voir se comporter d’une telle façon, me faisait penser à tant d’immaturité venant de sa part. Elle ne me faisait même pas face, enfin nous n’étions plus des enfants à « se faire la gueule ». Je voulais comprendre, pourquoi cette tristesse, mais surtout pourquoi ce rejet. Minoa semblait m’exclure désormais de sa vie. Mais enfin Minoa, qu’est-ce que j’ai fait, qu’est-ce que je t’ai fait ! Explique-moi, parce qu’enfin je ne vois pas. J’avais certainement du la froisser un jour, sans m’en apercevoir, c’était possible après tout, je ne suis qu’une humaine, l’erreur est naturelle. Je pris Phemen dans mes bras et commençait à me lever, visiblement, elle ne voulait pas de mon aide, je l’a dérangeais plus qu’autre chose. Quand soudain, une voix rauque survint, elle semblait provenir du dos, de la crinière qui me faisait face. Mais Minoa ne finissait pas mes phrases, et j’avoue que bien malgré ma nature patiente, je ne pouvais supporter que l’on entame une phrase, sans la mener jusqu’au bout. Certainement parce que moi, je mettais une priorité à toujours aller au bout des choses, à toujours mener jusqu’au bout du chemin, jusqu’à leur fin, toutes les choses que j’entreprenais. Mais malgré tout, ces débuts me redonnaient un tant soi peu d’espoir. Et pour tout vous dire, la première phrase que j’entendis complètement, me surpris quelque-peu. Or je n’avais pas de quoi être surprise, tout le monde avait pu suivre nos évolution, seulement je mettais tellement sentie, et ce n’était pas qu’une impression, seule dans la forêt, qu’entendre les gens me conter ce qui s’y était passé, me surprenait toujours, avec une pointe de dérangement, comme s’ils s’immisçaient dans ma vie privée… après tout, avec tout ce que j’y avais vécu … Après quelques secondes, de déconcertement je répondais au dos qui jouait mon interlocuteur en me rasseyant « Pour ne pas te mentir, ça fait horriblement mal et ce malgré tout ce qu’on m’a donné. » Puis je m’étais tu, attendant que Minoa parle, je ne voulais pas monologuer toute seule, mais allait-elle poursuivre plus loin sa conversation ou non ? Pour l’instant, elle me tournait toujours le dos ...
Dominus Tenebrae
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ϟ entrée : 24/04/2010



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Message Posté Dim 6 Mar - 18:34.
Le voyage de chacun des personnage est logiquement terminé, ce RP sera envoyé aux archives
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