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« Il n'y a point de mal dont il ne naisse un bien... »
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Ven 18 Fév - 22:38.
« Il n'y a point de mal dont il ne naisse un bien... »

Ft. Zadig Wheelser

    « Salut Zadig Wheelser.
    C’est Lyra, Lyra Smirnoff –je ne sais pas si ça éveille quelque chose dans ta mémoire. Au cas où ça ne serait pas le cas –mais je serais très vexée, n’en doute pas-, je suis la petite blonde de 5ème année à Gryffondor qui suis déjà venu te parler deux ou trois fois pour te poser quelques questions plus ou moins personnelles, mais tu n’étais pas très loquace ces jours-là. Bref. J’ai quelque chose qui t’appartiens depuis déjà quelques jours, et il serait sans doute temps de te le restituer, histoire que tu ne t’inquiètes pas trop. Retrouve-moi lundi soir, après le dîner, dans l’observatoire de la tour d’astronomie, pas très loin de nos salles communes respectives, que je te le remette en main propre.
    Avec mes salutations respectueuses,
    Lyra Smirnoff.

    P-S : si mon hibou commence à essayer de te déchiqueter les mains, essaie de lui donner du miam-hibou, sinon, il continuera jusqu’à ce qu’il comprenne que tu n’es pas comestible. »


    Assise au sol, les genoux ramenés contre la poitrine, Lyra, comme indiqué dans sa lettre, attendait impatiemment l’arrivée du Serdaigle. Elle contemplait pensivement la salle dans laquelle elle s’était recroquevillée, l’observatoire d’astronomie où trônaient dans la pénombre quelques télescopes rouillés, couverts de traces de doigt et d’entailles, et d’autres objets insolites qu’elle connaissait par cœur –déjà repérés au cours de ses pérégrinations antérieures, en cette période d’innocence où elle était en 1ère année et qu’elle ne volait pas encore ses camarades.

    Elle savait que ce lieu était peu fréquenté, et elle préférait se retrouver seule à seul avec Zadig –après tout, l’objet qu’elle devait lui rendre n’était pas le genre de truc que l’on brandissait à la vue de tout le monde, au contraire. A cette pensée, elle baissa les yeux sur le journal intime qu’elle avait enveloppé de ses frêles bras et qu’elle serrait contre elle, presque maternellement, à la manière d’une maman kangourou qui protégeait son petit. Quand elle songeait qu’il avait naïvement entreposé ses états d’âme et ses pensées les plus intimes à cet enchevêtrement de papier sans âme… c’était bien imprudent, comme geste. Surtout quand on avait une petite fouineuse à ses trousses, et que cette fouineuse revêtait l’apparence d’une jeune fille innocente aux grands yeux bleus qui ne reflétaient qu’une candeur fabriquée de toutes pièces.

    Du bout des doigts, elle tambourina la couverture usée du journal. Quand elle l’avait vu traîner près du garçon qui depuis déjà quelques temps l’intriguait furieusement, elle avait cru rêver. On avait beau déclarer que les Serdaigle étaient sérieux et prudents, elle avait eu la preuve que ce n’était pas toujours le cas… et, sans une once d’hésitation ni aucun scrupule, elle s’était emparée du bien et l’avait fourré dans son sac. Ni vu ni connu. Dès qu’elle s’était retrouvée seule, lovée au fond de son lit à baldaquin, elle s’était plongée dans cette lecture inopinée avec une délicieuse appréhension. Quels secrets ce garçon mystérieux (et qui, accessoirement, était loin, très loin d’être laid) avait-il pu confier à ce journal ? Elle l’avait lu, en long, en large, en travers, à l’endroit et à l’envers, et s’était délecté de cette lecture. Elle avait presque eu un pincement au cœur en rédigeant la lettre ordonnant au garçon de la retrouver, en ce soir de décembre, sous les toits du château, pour lui rendre son bien… mais bon. Si elle ne l’avait pas fait, il serait devenu fou d’inquiétude et aurait pu dénoncer le vol –et alors elle aurait été renvoyée, et adios Gryffondor, adios Poudlard, retour à la case départ, chez sa famille ruinée, dans leur petit appartement sordide qui avait une fâcheuse tendance à exhaler une odeur de vieux légume pourri à toute heure du jour.

    Elle jeta un regard à sa montre, commençant à piaffer d’impatience. Elle n’était pas taillée pour attendre. Rester immobile plus de dix secondes lui filait des fourmis aux jambes et lui donnait envie de bondir et de rebondir partout comme une balle de tennis. Boing, boing, boing. Pour s’occuper, elle plia les jambes et se servit de ses genoux comme d’une table pour y déposer le journal, qu’elle ouvrit à une page au hasard et qu’elle se mit à relire, à la lueur argentée et vaporeuse qui filtrait à travers la fenêtre de l’observatoire. Elle était si plongée dans sa lecture qu’elle n’entendit pas la porte grincer et que, lorsqu’en relevant les yeux, songeuse, elle aperçut une silhouette qui l’observait fixement, elle sursauta violemment et ne put s’empêcher de rougir. Comme une enfant prise en faute, assise par terre, le journal en évidence sur ses genoux…

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Message Posté Sam 19 Fév - 19:57.
« Salut Zadig Wheelser.
C’est Lyra, Lyra Smirnoff –je ne sais pas si ça éveille quelque chose dans ta mémoire. Au cas où ça ne serait pas le cas –mais je serais très vexée, n’en doute pas-, je suis la petite blonde de 5ème année à Gryffondor qui suis déjà venu te parler deux ou trois fois pour te poser quelques questions plus ou moins personnelles, mais tu n’étais pas très loquace ces jours-là. Bref. J’ai quelque chose qui t’appartiens depuis déjà quelques jours, et il serait sans doute temps de te le restituer, histoire que tu ne t’inquiètes pas trop. Retrouve-moi lundi soir, après le dîner, dans l’observatoire de la tour d’astronomie, pas très loin de nos salles communes respectives, que je te le remette en main propre.
Avec mes salutations respectueuses,
Lyra Smirnoff.

P-S : si mon hibou commence à essayer de te déchiqueter les mains, essaie de lui donner du miam-hibou, sinon, il continuera jusqu’à ce qu’il comprenne que tu n’es pas comestible. »


Le papier se crispa entre mes mains. Lyra Smirnoff. Je ne savais que trop bien qui était cette jeune fille. Effectivement, il était difficile d’oublier, combien cette petite poupée de cire, au visage délicat, et aux yeux pleins d’innocence et de candeur, avait réussi à me faire, très largement, perdre toute patience. Elle m’avait, littéralement, harcelé pour découvrir quelque chose sur ma personne. Bien entendu, je l’avais poliment expédiée, cherchant à tout prix, à m’en débarrasser. Je n’avais aucune envie de lui faire part de ma vie. Après tout, je ne faisais part à personne de mes soucis. De plus, cette Greffon, avait la réputation d’être une véritable commère. Exactement ce que je ne pouvais pas supporter et tolérer. Je relus la lettre avec attention. Elle possédait, donc, un objet qui m’appartenait ? J’avais, à mon plus grand effroi, une petite idée de ce qu’elle avait pu me dérober. J’avais perdu, depuis trois jours, exactement, mon journal intime. Cette perte, en plus de me rendre particulièrement sujet à diverses angoisses, me tenait dans un tel état de fébrilité et de colère, que mes camarades avaient finit, par ne plus m’adresser la parole, de peur de subir ma mauvaise humeur. Et bien entendu, il fallait qu’il soit tombé entre les mains, de cette impertinente. Décidemment, je collectionnais les problèmes. A croire, que je les attirais.

Alors, que je tentai, tant bien que mal, de garder mon calme, je sentis une violente douleur, au niveau de mon pouce. Je me tournai vers l’hibou, qui me mordillait le doigt avec frénésie. C’était magnifique…maintenant, son hibou me trouvait à son goût. Et je n’avais absolument pas de miam-hibou. J’utilisais les hiboux de l’école et je n’avais donc pas investi dans des petites friandises. Erreur, apparemment. Peut-être qu’un de mes camarades en auraient un peu et daigneraient m’en prêter…mais j’avais oublié combien j’avais été exécrable avec les autres et qu’il m’était quelque peu, impossible de leur demander une faveur, après les quelques jours qu’ils avaient passés en ma compagnie. Je devais, simplement, continuer de me faire mordre les doigts. D’un geste violent, je repoussais l’oiseau, qui, après quelques battements d’ailes, ne tarda pas à revenir à la charge. Il était aussi envahissant que sa maîtresse. Ils se complétaient à merveille. A mon plus grand plaisir…

L’observatoire de la tour d’astronomie. Le lieu ne faisait que confirmer mes doutes. Si l’objet était banal, elle me l’aurait, simplement, remis dans les couloirs. Non, tout indiquait dans sa lettre, qu’elle allait me remettre l’objet auquel je tenais le plus. J’avais absolument tout déposé de mes maux dans ce journal. L’histoire avec Seddy y était retracée en intégralité. J’y avais même écrit quelques mots sur nos « ébats ». Il y avait aussi mes parents…et mon frère. Tout, depuis mes 10 ans, y était écrit. Elle venait de tomber sur mes secrets les plus profonds. Réalisant la gravité de la situation, je me laissais tomber sur mon lit. Des légers tremblements me parcouraient le corps. Il fallait que je me ressaisie. Je posais mes mains sur mes genoux –repoussant du mieux que je pouvais le volatile – et respirai lentement, me concentrant du mieux que je pouvais. Heureusement que tous les Serdaigles se trouvaient dans la salle commune ! Personne ne pouvait me voir dans cet état de totale inquiétude.

20heures39. Il était suffisamment tard pour que le « rendez-vous » avec Lyra passe inaperçu et suffisamment tôt pour éviter de devoir sortir des dortoirs en devant justifier mon départ. J’attrapai mon pull orné de l’insigne des Serdaigles, et l’enfilai négligemment. Ma baguette dans la poche de mon jean, j’étais prêt à aller affronter la terrible vérité. Je descendis les escaliers menant vers la salle commune, bousculant au passage un jeune homme, qui ne manqua pas de m’injurier. Hélas, je n’avais pas la tête à cela. Alors que je dirigeai vers la porte, traversant la salle commune, j’entendis des éclats de rire et surtout…quelqu’un m’interpellait. Ce quelqu’un n’était autre qu’un de mes amis, qui semblait m’avoir pardonné ma mauvaise humeur de ces derniers jours :

« Zadig a un rendez-vous…voilà pourquoi il semble de si mauvaise humeur ! Il est amoureux et a le stress de rater cette p’tite soirée avec elle ! C’est qui, Zadig ? Allez c’est qui ? »
Le groupe d’amis avec qui je restais, semblait particulièrement Friant de connaître la réponse. Moi, en revanche, j’étais complètement abasourdi qu’ils puissent penser cela. D’ailleurs mon visage en disait long sur ce que je pensais. Les yeux grands ouverts, j’observais fixement mes camarades, la bouche a demi-ouverte. J’étais choqué. S’ils savaient que la vérité était Très, Très, Très loin du compte ? Je secouai la tête pour me remettre, et décidai d’attiser leurs ragots. Cela éviterait qu’ils découvrent la vérité.

« Vous êtes bêtes ! » Un petit sourire en coin, et je passai la porte de la salle commune. En dire le moins. Cela me rendait plus mystérieux et, eux, pouvaient à loisir croire à leurs propres rumeurs. J’avançais rapidement. L’observatoire de la tour d’astronomie n’était plus loin. J’allais bientôt retrouver mon bien…et constatait les dégâts. J’y étais. La porte face à moi, était la clé vers bien des soucis. Je devais les affronter. Un léger grincement, et je me retrouvai face…à Lyra, qui lisait mon journal.

« Salope. » Le mot s’était échappé seul. Je n’avais absolument pas fait exprès. Cependant, il correspondait parfaitement à mes pensées. A la pâle lueur de la lune, je croyais voir sur les joues de la jeune fille, une petite rougeur qui la rendait encore plus fragile...et pourtant cette fragilité n’était qu’une façade. C’était un véritable serpent, se tapissant sous les pierres et qui ne sortaient que lorsqu’il avait choisi, avec soin sa proie. J’étais fou de rage. Mais ma colère était froide.
Je m’avançais vers elle, un sourire sadique sur les lèvres et d’une voix méprisante, je décidai de la faire souffrir, avec le peu de moyen que j’avais :

« Comment vont tes parents, Mademoiselle Smirnoff ? La misère n’est pas trop dure à vivre ? » Je restai, face à elle, mon regard froid et terrible, jonglant entre mon journal et elle. J’allais la briser. Je la détestais.

« Il n'y a point de mal dont il ne naisse un bien... »

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 1

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