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Ploc. [Elisabeth]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Ven 15 Avr - 20:48.
Lou avait passé un cours de Divination particulièrement éprouvant.

Elle ne supportait pas la chaleur qui régnait dans la salle de cours, la faisant tant transpirer que, très vite, elle donnait l’impression d’émerger du lac ; des perles de sueur bondissaient joyeusement sur son front, son uniforme lui collait à la peau et ses cheveux humides frisottaient un peu partout, lui donnant l’impression d’avoir de vagues liens de parenté avec un caniche. De plus, les parfums artificiels qui flottaient dans l’air lui assénaient toujours de violentes migraines et lui donnaient envie de régurgiter tout son petit-déjeuner sur l’élève le plus proche. Pas vraiment ragoûtant.

Et, pour couronner le tout, ce jour-là, elle avait eu un D, son premier depuis la nouvelle année. « Désolant. Votre journal de rêves a tout l’air d’un script de film d’horreur, et la plupart des scènes ont l’air d’avoir été inventées de toutes pièces par vos soins –notamment le passage où je suis retrouvé pendu dans ma salle de cours. Peut mieux faire. » Elle avait fourré son devoir au fond de son sac, furieuse –et se demandant vaguement ce qu’était un film d’horreur-, et était sortie avec la discrétion d’un pachyderme avant que la cloche ne sonne, sous les regards réprobateurs ou amusés de ses camarades, habitués à ce genre de scènes. Avant de s’éloigner de la salle de cours, elle avait donné un coup de pied rageur dans l’échelle qui permettait d’y accéder pour calmer sa fureur.

Et maintenant, agrippé à la rampe de l’escalier qui menait quelques étages plus bas, elle se frottait vigoureusement le doigt de pied pour apaiser la douleur qui l’irradiait, folle de rage et rêvant de milles plans destinés à tuer son professeur de Divination dans les pires souffrances possibles. Lui faire boire un tonneau rempli de gouttes du mort-vivant ? L’attacher à une ancre et la jeter au fond du lac ? Lui injecter de l’eau de Javel dans les veines ? Lou n’était pas à court d’idées, mais elle savait bien qu’elle ne pourrait jamais mettre ses plans à exécution. Elle était contrainte de ressasser sahaine en silence, au fond de la classe, en accumulant les D comme d’autres collectionnaient les bouchons de cannettes de bière… à cette pensée, la haine lui dit l’effet d’une piqûre brûlante dans la poitrine et lui donna envie de balancer son poing sur le nez du premier élève qui passait par là. Essayant de calmer ses pulsions un peu violentes, elle enfonça ses mais dans ses poches… et effleura du bout des doigts un objet mou et douteux. Surprise, elle le sortit de là et le regarda avec étonnement.

Qu’est-ce qu’elle foutait avec une algue dans la poche ?

Puis elle reconnut une feuille de thé imbibée d’eau, et elle grimaça de dégoût. C’était un reste de ce cours stupide de Divination. Ne voulant pas garder cela plus longtemps sur elle, elle se pencha au-dessus de la rampe et, de toutes ses forces, la lança plus bas. La feuille sembla flotter un bref instant dans les airs, puis doucement, elle se mit à tomber… tomber… tomber… Lou, bien malgré elle, était comme hypnotisée par la chute du végétal luisant.

PLOC !

Sa course fut brève. Il s’écrasa sur les cheveux d’une fille qui avait eu le malheur de passer par là, grimpant les escaliers en direction du 7ème étage, droit sur Lou. La vipère savait qu’elle aurait dû partir, sous peine de s’attirer plaintes et hurlements, mais elle était trop intéressée par la réaction de cette pauvre fille qui venait de recevoir un petit tas verdâtre et gluant sur la tête pour penser à s’enfuir. Aussi ne bougea-t-elle pas le petit doigt et restât-elle plantée là, ses yeux bruns braqués sur sa « victime », se mordillant la lèvre pour retenir un mince rictus narquois et s’efforçant d’avoir l’air totalement inexpressive et innocente. Mais le pétillement qui venait de s’allumer au fond de ses prunelles la trahissait…

Surtout que la « victime » en question s’avérait être Elisabeth Blackburn, et que Lou n’avait jamais senti le moindre atome crochu entre cette bécasse sans cervelle et elle.
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Message Posté Ven 6 Mai - 19:38.
Elle sortait d’un cours passionnant. Enfin… Si passionnant qu’elle avait complètement lâché le sujet au bout des vingt premières minutes et avait passé ses deux heures à faire des dessins sur son grimoire. Des cœurs, pour la plupart. Totalement hagard et hors du temps, elle avait senti ses paupières devenir soudaines très lourdes. Entre deux bâillements, elle avait pris le parti de reposer légèrement sa tête sur la droite, qui était soudainement devenue très lourde. La voix morne du professeur s’affaissait mollement contre son oreille alors même que cette véritable berceuse accomplissait sa sombre mission. Elle s’était lentement laissée porter par les mots du professeur et avait lentement sombré entre les bras de Morphée. Le sommeil qui venait de s’accaparer entièrement de son être l’avait tout entièrement prise, et elle ne s’était finalement réveillée que lorsqu’un mouvement à sa gauche s’était fait sentir et qu’un brouhaha de chaises raclant le sol et de paroles échangées. Ah, les filles… Dés qu’elles avaient l’occasion de parler… Lily ouvrit les yeux, les cligna afin de déloger les dernières larmes de sa soudaine sieste, elle s’étendit, bailla, et se leva enfin. Elle récupéra ses affaires en vitesse et fila l’air de rien en direction de son prochain cours…

Elle avançait de façon molle, presque fantomatique. Elle flottait, ses jambes seules la tenant debout alors qu’elle ne les sentait même pas se mettre en marche. D’ailleurs, à bien y réfléchir, elle ne savait même pas où elle devait se rendre. Toute engourdie de sommeil, elle moutonnait, suivant aveuglément des élèves qui lui semblaient vaguement appartenir à sa maison… Ceci dit, son pas en plus d’être mou était aussi très lent, si bien qu’elle les perdit rapidement à un croisement de couloir et qu’elle se retrouva, errante sans point fixe, ni but. Totalement amorphe, elle ne se rendait plus compte de rien.

Ceci dit, il y eut un « ploc » qui lui paru étrange. Elle ne réagit pas tout de suite mais découvrit rapidement une étrange sensation froide et mouillée sur le haut de son crane. Ce qui eut pour effet de la réveiller et de la sortir de son état second. Il ne pouvait pas pleuvoir ici... On était au beau milieu de l’école ! Elle vint finalement, suspicieuse, placer une main curieuse sur le sommet de son crane. Celui-ci s’accola d’un ‘truc’ étrange, qu’elle eut du mal à identifier. C’était gluant, visqueux… Rien de commun, rien de reconnaissable. Il fallut que sa main vienne se poser devant sa tête pour qu’elle comprenne ce dont il s’agissait. Et elle eut d’abord du mal à identifier la chose. Elle cru d’abord qu’un piaf venait de lui chier sur le crane. Ceci dit, l’odeur nasillarde des feuilles de thé lui parvint rapidement au nez et ce fut principalement grâce à son odorat qu’elle comprit qu’il s’agissait d’un reste de thé. Seulement… Comment un résidu de thé avait-il finit sur sa tête ? Et au passage… Qu’est-ce qu’il venait faire de le coin et pourquoi avait-il soudainement de faire le saut de l’ange et de se servir du haut de son crane comme piste d’atterrissage ? Son regard encercla l’endroit à la recherche d’une explication.

Elle la trouva en la personne de Lou Moriarty. Cette sale peste ! Chaque fois qu’elle la croisait Lily avait la vipérine idée de lui arracher les cheveux et de lui planter ses deux doigts dans les yeux. Il n’y avait rien de méchant là dedans, c’était juste un simple retour des choses. Et vu le regard brillant de malice et sa lèvre qu’elle mordillait, se retenant à peine de rire, il fut rapidement évident pour Lily que la pauvre fille qui lui faisait face n’était certainement pas aussi innocente que son attitude le laissait envisagée.

Dorénavant furieuse d’avoir laissé son somnambulisme laisser le champ libre à cette méchante chipie, Lily attrapa la bouillie verdâtre et la balança sur celle qu’elle prenait pour son agresseur. Celle-ci se ficha au niveau de la poitrine de la demoiselle, pas loin de son sein gauche et commença à dégouliner. L’apesanteur avait parfois du bon (même si Lily aurait adoré habiter sur la lune, juste pour voir !)

« Sale pute ! Tu t’es crue drôle ou quoi ! Connasse !! »

Elle sentait bien qu’elle laissait un peu trop place à son énervement et à sa fureur… Elle savait bien qu’elle n’aurait pas du parler de cette façon à une de ses ‘collègues’. Seulement, elle n’arrivait pas à calmer sa colère. Lou était une sale conne, une vraie maladie pestilentielle, se débarrasser d’elle révélait de l’impossible. Jamais contente, toujours à faire la gueule, elle était le stéréotype selon Lily de l’adolescente mal dans sa peau et qui faisait sentir son manque de confiance en elle à chacune des personnes un tant soit peu bienveillante. D’ailleurs, il n’y avait qu’à voir… Avait-elle des amis ? Avait-elle un amoureux ? Etait-elle seulement heureuse ? Voila de quoi excuser sa colère et son manque de gentillesse soudaine… (En tout cas, dans sa tête, c’était valable)

Voila qui suffisait à la calmer, la tête haute, elle continua sa route, espérant qu’elles en resteraient là. Donc, son prochain cours, c’était quoi déjà ?
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Message Posté Sam 21 Mai - 22:17.
Se faire traiter de péripatéticienne, ce n’est jamais très agréable. Se faire traiter de péripatéticienne par une connasse anorexique présentant des ressemblants physiques avec une certaine chanteuse française que je ne citerais point, croyez-moi, c’est bien pire. Surtout si vous êtes du genre susceptible, que vous arborez le blason vert&argent des vipères et que vous vous appelez Lou Moriarty, Loulou pour les intimes. Et quand cette fameuse connasse aux cheveux longs est une Blackburn bavarde comme une pie et jacassant à longueur de temps sur son copain hippie trop cool trop beau trop stylé (et probablement suicidaire, pour supporter une petite amie pareille) (si collante qu’elle aurait pu faire fortune dans le commerce de la glu), alors là… ça peut vite faire BOUM. Pas un gentil BOUM amical, tout mignon et tout plein de passion cachée, non. Un gros BOUM rempli d’étincelles, chargé de haine et de ressentiment, le genre du BOUM qui vous entraîne droit en retenue, à récurer les toilettes de Mimi Geignarde avec une brosse à dent comme seule arme.

La première chose que ressentit Lou, au moment où la Poufsouffle lui balança ses restes de feuille de thé à la figure –ou plutôt, sur sa poitrine quasi-inexistante-, ce fut une incompréhension totale. Elle écarquilla les yeux de stupeur, les pupilles rivées sur ce petit tas de feuilles visqueux et verdâtre –qui présentait quelques ressemblances avec une substance illicite que le copain de cette greluche devait mettre dans ses roulées (ob-li-gé, c’était un drogué, sinon comment pourrait-il la supporter ? C’était la seule solution !)-, le regardant glissement lentement le long de son uniforme. La jeune fille ne comprenait pas la raison de ce geste violent. Bon, d’accord, jeter des déchets sur la tête des gens n’était pas vraiment recommandé par le règlement. Mais quand même… après tout, c’était marrant ! Cette fille, en plus d’être dépourvue de quoi que ce soit entre ses deux oreilles, n’avait donc, en plus, aucun sens de l’humour ? (Et c’était Lou, la fille la plus frigide de l’Histoire de Poudlard, qui pensait cela…)

La seconde chose que ressentit la vipère, ce fut une brûlure désagréable au niveau du front et de la poitrine.

« Sale pute ! Tu t’es crue drôle ou quoi ! Connasse !! »

Cette phrase totalement illégitime (n’est-ce pas) alluma un brasier chargé de haine dans tout le corps de la petite Serpentard. Pute. Elle l’avait traitée de pute. Elle, Lou, une pute ? Elle qui méprisait cordialement ces filles prêtes à tout pour un bisou sur la joue et une petite caresse à un niveau de l’anatomie servant d’ordinaire pour se caler dans une chaise ? Connasse, d’accord. Elle pouvait comprendre. Elle-même usait ce mot à tout bout de champs, pour désigner toute créature dotée de cheveux longs et d’un début de poitrine (« Bouge tes fesses de là, connasse, tu vois pas qu’il y en a qui veulent passer ? » « C’est qui cette connasse qui a fini le jus de citrouille ? » « Connasse, ton devoir de métamorphose, mets-le toi où je pense, ça te fera du bien d’ailleurs », « C’est qui celle-là ? Oh, encore une connasse… »). Connasse, elle pouvait l’accepter sans trop de problème.

Pute non. Pute, jamais. Lou avait toujours tout pris au pied de la lettre. Pour elle, si les gens disaient quelque chose, c’est que c’était vrai –et en cela elle était singulièrement dépourvue de second degré ou d’humour. Et si quelque chose la mettait bien hors d’elle, si quelque chose lui piquait violement le cœur, tordait ses entrailles, lui donnait chaud au visage, la faisant trembler de haine, et, surtout, l’effrayait et la glaçait de terreur… c’était qu’on se moque d’elle.

Elisabeth Blackburn venait de se moquer d’elle.

Les choses risquaient de très vite dégénérer. D’un geste brusque, elle éjecta les feuilles de thé, qui chutèrent au sol dans un dernier « ploc » avant de disparaître sous la semelle de la jeune fille. Puis, lentement, d’un pas digne d’un Magyar à Pointes furibond, elle se rapprocha de la Blackburn, tout son corps agité de tremblement. La Poufsouffle continuait son chemin, se désintéressant d’elle. Grave erreur. D’un geste sec, Lou lui attrapa la manche et la força à se retourner vers elle. Elle la regardait droit dans les yeux, le visage tordu dans une grimace de haine qui donnait l’impression que de petites flammes allaient jaillir de ses pupilles.

« Pardon ? J’crois que j’ai pas bien compris ce que t’as dit. »

Elle crispait la main autour du morceau de pull d’Elisabeth sans même s’en rendre compte, à tel point que les jointures de ses doigts étaient devenues livides ; néanmoins, elle restait quand même à une distance assez importante d’elle –du moins, autant que la longueur de son bras lui permettait. La proximité, très peu pour elle.

« Parce que j’ai cru comprendre un truc, tu vois, et si c’était le cas, je crois que ça risquerait de pas le faire. J’aime pas la violence, tu sais. Je suis pas pour le « peace and love », évidemment, c’est un truc pour les gens qu’ont pas les burnes d’aller se battre et qui préfèrent se réfugier dans le petit monde tout rose et tout plein d’arc-en-ciel, rempli d’artifices à en vomir… mais j’aime pas la violence. »

Wow. Elisabeth devait s’estimer ravie d’avoir réussie à tirer autant de mot d’une Lou ordinairement très économe de sa salive.

« Alors tu sais quoi ? Retire. Ce. Que. Tu. As. Dit. »

Un ton haché, mais un regard dur, presque métallique. Quand à savoir comment allait le prendre une Elisabeth justement amoureuse d’un pro « peace and love » et qui devait pas être le genre fille à se laisser impressionner aussi facilement… vous le saurez au prochain épisode !

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Message Posté Jeu 23 Juin - 21:43.

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