Le sourire aurait très bien pu être gravé sur son visage. Il ne lui semblait pas que le rictus ait bougé depuis le début de cette journée. Il n’y avait qu’une raison à cela, et cette raison déambulait à ses côtés, animée par le dernier cadeau de ses parents. Lucas aurait pu être gêné quand la plante qu’ils étudiaient en botanique l’aspergea d’un substance violette visqueuse, mais Perpetua lui fit remarquer qu’il ressemblait au produit de l’amour interdit entre un Strangulo et un pudding au raison, et dans un rire il oublia à quel point il se sentait répugnant. Lucas aurait pu s’énerver quand un Serpentard s’amusa à lui rappela que la fête des pères arrivait bientôt, mais une main glissa dans la sienne et dans une secousse il laissa passer la remarque. Perpetua Plumpton était une personne fascinante. Le duo sortait de leur dernière classe et Lucas ne perdait pas une miette de ce que son amie racontait avec passion.

«Ce livre est vraiment épatant, j'en suis déjà à la moitié alors qu'ils me l'ont envoyé hier matin !» dit-elle d'une voix aiguë qui laissait entendre son excitement. « Je ne pensais pas qu'il pouvait y en avoir autant, il faut vraiment que je les essais toutes. Tu viendras me voir, dis ?»

«Bien sur» glissa-t-il dans un sourire. Il n’y était pas allé la dernières fois qu’elle lui avait proposée. Pas par désintérêt, au contraire. Il se sentait juste toujours coupable quand Perpetua se faisait réprimander par ses équipiers quand elle était plus occupée à le divertir qu’à s’entrainer. Plus d’une fois il avait rencontré le regard noir de tel ou tel joueur, son corps tremblant sous les fous-rire qu’il essayait de restreindre s’immobilisant tout de suite. Alors il avait décidé de venir une fois sur deux, priant pour que cette fois ci Perpetua ne tombe pas de son balai après une quelconque pitrerie. Si elle se cassait quelque chose il lui faudrait plus qu’un sourire d’excuse pour calmer l’équipe de Gryffondor.

«Je me demande s'ils vont finir par nous laisser aller à la salle commune de Gryffondor ! Passons par là, on perdra peut-être moins de temps.. »

Lucas haussa les épaules, pas le moins gêné par leur changement d’itinéraire. Pour être honnête, lui et l’orientation ça faisait deux. Il prenait toujours le même chemin, pas le moins tenté du monde de prendre un autre chemin "juste pour voir". Alors il emboita le pas de Perpetua à travers les escaliers qui n’en faisaient qu’à leur tête.

«Je crois qu'on aurait pas dû passer par là, c'est super long en...»

Lucas se stoppa net, surpris par l’arrêt de Perpetua.

« Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? ».

Elle ne lui répondit pas et recula d’un pas, le regard fixé sur une porte qu’il n’avait pas remarqué jusque là. A y réfléchir il ne l’avait jamais remarqué du tout.

«Tu as déjà vu cette porte ici toi Lucas ? »

«Je pense pas non» Répondit-il d’un ton hésitant. Il n’aimait pas l’étincelle qui venait d’apparaitre dans le regard de son ami. Il aimait encore moins quand elle posa ses livres et s’approcha de la porte. « Perpetua ce n’est qu’une porte ». Mais elle ne l’écoutait pas, trop occupée à coller son oreille contre la porte. «Non bien sur, pourquoi écouter Lucas, allons plutôt s’extasier sur un autre placard à balai !!» grommela-t-il pour lui-même tandis qu’il s’adossait contre le mur.

Un grognement.

« Ok, définitivement pas un placard à balai je te l’accorde», répondit Lucas en se retirant du mur vivement.

« Tu as entendu ça ?»

Non tu sais bien que je suis sourd aurait-il voulu répliquer, mais le sarcasme mourut dans sa gorge lorsqu’il croisa son regard. Oh non. Ses yeux bruns s’écarquillèrent et un rire nerveux échappa ses lèvres. Il connaissait cet air par cœur. Perpetua avait élevé les escapades dans les couloirs de Poudlard au rang de sport olympique, et s’était donné pour mission d’embarquer Lucas dans chacune d’elle. Du banal détour par les cuisines au milieu de la nuit aux infractions dans diverses salles de classes, Lucas s’étonnait de ne pas subir un ulcère sous le coup du stress. Briser les règles n’avait jamais été quelque chose qui l’attirait particulièrement, il n’y voyait aucun plaisir, aucun frisson d’adrénaline lui parcourir le corps, non, juste l’angoisse de se faire attraper par Rusard ou un autre professeur et d’en subir les conséquences. Alors oui il aurait pu refuser et rester sagement dans sa salle commune, mais il n’a jamais trouvé la force en lui de refuser. Et il ne se sent pas le courage de laissa Perpetua déambuler seule dans Poudlard. Mais là c’était différent. Une porte mystérieuse ? Un grognement qui ne présage rien de bon ? Ca paraissait être une très mauvaise combinaison. Lucas recula d’un pas, ne sachant pas très bien s’il cherchait plus à s’éloigner de la porte que de Perpetua elle-même.

«Il en est hors de question Perpetua !» articula-t-il.

Il savait avant que les mots quittent ses lèvres que même sa plus féroce résistance ne l’emporterait jamais face à la détermination sans faille de sa meilleure amie. Ok. Plan B. Ses épaules s’affaissèrent et il soupira tel un père essayant de résonner son enfant capricieux.

«Perpetua, dans quel monde est-ce qu’un grognement prévoit quelque chose de bon ? Pour tout ce que je sais, il y a une bête la dedans, et si je n’ai pas pris Soins Aux Créatures Magiques c’est pour une bonne raison !!» dit-il d’une voix qu’il aurait aimé un peu moins hystérique. « Ne voulais-tu pas me montrer ton livre ? » supplia-t-il.

Pendant un quart de seconde il put savourer l’espoir d’avoir réussit à la convaincre. Mais la main qu’elle plaça sur la poignée balaya bien vite cette illusion. Et si son esprit lui hurlait de ne pas la suivre, il savait très bien que jamais il ne laisserait Perpetua faire face à cette chose seule. Jamais.

Alors que Lucas s'évertuait à remettre Perpetua sur le droit chemin, elle le fixait droit dans les yeux, un sourire en coin. Il lui arrivait de céder et de renoncer à faire telle ou telle annerie mais cette fois-ci, c'était bien trop tentant pour qu'elle refuse. Tandis qu'elle prenait la main de Lucas, elle posa la sienne sur la poignée de la mystérieuse porte. Dans un cliqueti étonnement sonore, la serrure se dévérrouillâtet la porte grinça. Elle s'ouvrit d'elle-même sans que Perpetua n'ait eu à la pousser. Devant eux, un long couloir sombre illuminé par quelques torches qui s'étaient allumées dès que la porte avait été ouverte. Curieusement, le calme s'était installé et l'on entendait plus rien, mis à part le vent qui s'engouffrait depuis l'entrée du couloir où se trouvaient Lucas et Perpetua. Avant de mettre un pas à l'intérieur de la salle, elle regarda son meilleur ami.

«- Je te promets qu'on s'en ira si ça devient trop dangereux.» dit-elle en serrant un peu plus fort la main du grand brun.

Elle fit alors quelques pas, entraînant Lucas avec elle. Sous leurs pieds, l'on voyait à peine les vieilles dalles en pierre. Le sol était recouvert d'armures et d'épées qui se ressemblaient toutes, Perpetua lâche brusquement la main de son ami pour fondre sur un épée et un bouclier ornés de pierres précieuses. L'épée à droite et le bouclier à gauche, elle se regarda un moment dans le reflet d'un autre bouclier puis leva la tête vers Lucas.

«- Regarde un peu ça ! Je ressemble à un vrai chevalier comme ça non ? »

Elle enchaîna quelques mouvements qui ressemblaient à ceux d'un chevalier en pleine bataille.

«- Finalement, cette salle n'a rien de dangereux. » avoua Perpetua, déçût de n'avoir rien trouvé d'extraordinaire. «- De vieilles épées à perte de vue, de la ferraille...» elle regarda autour d'elle «- De la jolie ferraille cependant. » lâcha-t-elle en apercevant au loin une armure rutilante.

Au bout du long couloir, l'on pouvait voir une fumée blanchâtre en dans celle-ci, de temps à autres une masse noire passait et repassait, faisant les cent pas. Perpetua, trop occupée à contempler le trésor qui se trouvait sous ses pieds n'y fit pas attention. Elle ramassa un casque et regarda à l'intérieur, histoire de s'assurer qu'il n'y avait pas d'araignée dans celui-ci, une des plus grandes peurs de la jeune fille. Mais ce qu'elle vit ne l'effraya pas, au contraire, il lui arracha un cri strident de joie. L'adrénaline montait rapidement en elle alors que son coeur se mettait à battre un peu plus rapidement.

«-Lucas ! Lucas ! » criait-elle pour qu'il la rejoigne. «- J'étais sûre que ce n'était pas une rumeur ! Je le savais ! On est dans sa salle. Sa salle, tu te rends compte ? » Mais devant l'incompréhension de son meilleur ami, elle roula des yeux et soupira. Elle savait bien qu'il ne pouvait pas être au courant de tout, elle lui donna le casque, toute excitée par sa trouvaille.

«- Regarde ce qu'il y a écrit à l'intérieur ! »

A présent elle ne pouvait plus cacher son envie d'aller jusqu'au bout de l'aventure. Danger ou pas, elle ira voir ce qui se passe au fond de ce couloir. A l'intérieur du casque avait été gravé « Pour Godric Gryffondor, que cela vous protège des dangers à venir. » en lettre d'or. Perpetua passa sa main dans ses cheveux une bonne dizaine de fois en l'espace de deux minutes. Elle ne tenait plus en place. Ils étaient donc bel et bien dans la salle d'entraînement de Godric Gryffondor. Depuis que les fondateurs s'étaient réveillés, des rumeurs circulaient dans Poudlard. Les quatre fondateurs avaient créés des salles secrètes dans l'enceinte de l'établissement, chacune destinées à tester la valeur principale de leur maison. Elle jeta un coup d'oeil à la porte derrière Lucas et ce qu'elle vit à la place d'une porte la terrifia. Il ne restait qu'un mur. Certes, son excitation était toujours là, l'adrénaline était toujours présente, boustant ses sens mais à présent la panique se lisait sur son visage. Ils n'avaient plus le choix. Revenir en arrière ? Impossible. Elle riait jaune à l'intérieur. Cette fois-ci, Lucas allait vraiment lui en vouloir. Oui. Lucas. Il ne fallait pas qu'il sache. Perpetua lui prit la main et le fit avancer vers le milieu du couloir, n'osant pas le regarder de peur qu'il ne lise dans son regard qu'il n'y avait plus de sortie, du moins pour l'instant. Peut-être la salle, se rendant compte que Lucas était de Poufsouffle et non de Gryffondor, ferait réapparaître une porte et les laisserait sortir sans demander quelque chose en échange...comme un bras. Un autre grognement.. Ok, cette fois-ci, il se rendrait compte que quelque chose n'allait pas. Perpetua releva brusquement la tête et comme si elle venait de se faire réveiller par un verre d'eau glacé en plein sur le visage, elle sursauta et regarda autour d'elle. Sa main droite toujours chargée de l'épée qu'elle avait décidé de garder et l'autre main dans celle de Lucas. Elle lâcha Lucas et prit sa baguette dans sa main gauche. Étant droitière, elle échangea de main l'épée et la baguette puis se retourna vers Lucas.

«-Je...Je suis désolée. » essaya-t-elle en fixant le sol. «-Il n'y a plus de sortie. » Perpetua préféra tout avouer à son meilleur ami. Tant pis s'il ne voudrait plus d'elle comme amie, c'était bien la première fois qu'elle l'entraînait dans une situation pareille. Elle se sentait coupable, voilà. Elle n'avait même pas la force de le regarder, s'il leur arrivait quelque chose maintenant, c'était entièrement de sa faute.

Lucas roula les yeux si forts qu’il se demanda un instant s’il pouvait se froisser un muscle à faire ça, mais son importante réflexion n’avait plus raison d’être puisqu’il se voyait déjà passer l’encadrement de la mystérieuse porte. Sa plaidoirie n’avait pas marché. Etonnant. Hésitant, il jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de son amie pour juger la salle du regard. On n’y voyait pas grand-chose, rien de rassurant, mais rien d’effrayant non plus. Une petite voix dans le coin de son esprit lui rappela que l’un dans l’autre il allait y entrer, qu’il le veuille ou non.

« Je te promets qu'on s'en ira si ça devient trop dangereux.»

Lucas hocha lentement la tête. Il savait que Perpetua ne le mettrait jamais volontairement en danger, et que même en tant que junkie d’adrénaline elle privilégierait toujours la sécurité. Elle était aventurière, pas stupide. Lucas lui emboita le pas, prudemment. Son regard vira rapidement au Sud quand son pied percuta un objet métallique. Une épée. Sa curiosité l’emporta et il en oublia un instant le sentiment d’angoisse dans le creux de son estomac. Le sol en était couvert. Boucliers, épées et autres lames polies. Il sentit la main de Perpetua s’échapper de la sienne mais il ne s’en formalisa pas. Il s’était accroupi, un doigt traçant le contour d’un rubis incrusté dans la poignée d’une imposante épée.

« Regarde un peu ça ! Je ressemble à un vrai chevalier comme ça non ? »

Lucas releva la tête et ne put retenir un sourire devant l’attitude de son amie. La tension dans ses épaules commença à lâcher. Peut être cette pièce servait-elle juste à emmagasiner toute cette ferraille. Ca n’expliquait pas le grognement, mais Luca décida de repousser ce détail dans un coin de son esprit.

« Oh oui » commença-t-il avec une pointe d’ironie, « il ne te manque plus qu’un cheval et l’illusion sera parfaite ! » acheva-t-il dans un sourire.

« Finalement, cette salle n'a rien de dangereux. De vieilles épées à perte de vue, de la ferraille... De la jolie ferraille cependant. »

Ca il ne pouvait qu’être d’accord. Du travail de Gobelin sans doute. Ses pièces devaient être précieuses. Et si…et si elles l’étaient justement? L’information qu’il avait fait en sorte d’omettre lui revint en pleine face. Et s’il y avait vraiment une créature pour protéger ce trésor d’éventuels voleurs ? Peut être se faisait-il des films, mais c’était son devoir de penser un peu trop les choses quand à ses côtés Perpetua n’en faisait qu’à sa tête. Lucas posa son regard aussi loin qu’il put dans le couloir, plissant les yeux pour mieux ajuster sa vision entre toute cette fumée blanche et…Lucas crut apercevoir un mouvement mais avant qu’il puisse y preter attention un cri strident attira son attention.

« Lucas ! Lucas ! J'étais sûre que ce n'était pas une rumeur ! Je le savais ! On est dans sa salle. Sa salle, tu te rends compte ? »

Lucas haussa un sourcil avant d’hausser les épaules, voulant faire passer le message que, non, il n’avait aucune idée de quoi elle voulait parler. La salle de qui ? Pour seule réponse elle lui fourra le casque entre les mains en le pressant de regarder à l’intérieur. Il s’exécuta. "Pour Godric Gryffondor, que cela vous protège des dangers à venir". Godric Gryffondor ? Il lui fallut quelques secondes pour que les choses se mettent en place. Les rumeurs ! Elles avaient vite fait le tour de Poudlard, ces rumeurs au sujet des salles secrètes des Fondateurs. Combien de fois avait-il vu de petits groupes de Poufsouffle quitter la salle commune en clamant haut et fort que ce soir il trouverait la salle d’Helga Poufsouffle. Il n’y croyait pas trop, préférant les regarder partir avec un sourire amusé sur les lèvres. Si Perpetua semblait aux anges, ce qui pouvait se comprendre, il restait sceptique. Subitement sa meilleure amie lui attrapa de nouveau la main pour l’emmener un peu plus loin dans le couloir. S’il avait espéré quitter rapidement la salle, il n’y comptait plus du tout. En tant que Gryffondor, Perpetua allait sans doute vouloir explorer chaque recoin. Lucas s’apprêta à faire une remarque quand il l’entendit de nouveau. Ce grognement. Son corps se figea. Ok, Gryffondor ou pas il n’avait vraiment, vraiment pas envie de découvrir l’origine de ce bruit. Il vit Perpetua prendre sa baguette et sans hésiter il l’imita. La demoiselle se retourna pour lui faire face et Lucas sentit ses entrailles se contracter devant son visage. Ou était l’euphorie ? La malice ? Quelque chose n’allait pas – encore – et ça ne pouvait être bon.

« Je...Je suis désolée. Il n'y a plus de sortie. »

Il fallut quelques secondes pour que les mots fassent écho, puis il se retourna vivement et son souffle se coupa. La porte. Elle n’était plus là. Il n’y avait qu’un mur lisse à la place de leur unique sortie.

« Il n’y a plus de sortie… » répéta-t-il dans un souffle. Sa poitrine se soulevait lourdement, chaque forte inspiration d’air tentant de balayer au loin les vagues d’angoisse et de terreur se succédant dans son corps. Calme toi, il faut que tu te calmes, se dit-il en fermant les yeux un instant. C’est de Gryffondor que l’on parle, il n’aurait pas créé une salle dans le seul but d’anéantir quiconque ose y entrer....nan? Il devait y avoir une solution, un autre moyen de sortir, même si celui-ci indiquait clairement qu’il fallait se rapprocher de la source du grognement. Perpetua saurait comment faire. C’est une Gryffondor. Oui, tout va bien se passer...Oui mais lui alors ? Etait-il considéré comme un intrus ? Des sortilèges étaient-ils placés pour éviter quiconque hors Gryffondor de passer, ou pire ? Lucas reposa son regard sur Perpetua pour lui faire partager cette hypothèse quand il remarqua qu’elle fixait toujours le sol, le regret et la honte se reflétant dans chaque aspect de sa posture. Non. L’accabler avec ses angoisses ne servirait à rien. Il doutait qu’un de ses scénarios n’ait pas déjà traversé l’esprit de son amie. Il allait devoir être fort pour elle, essayer d’être aussi brave qu’elle pour ne pas craquer complètement et la laisser gérer une salle hostile et une épave de Poufsouffle. Il prit ses mains et se pencha légèrement pour capter son regard.

« Je ne t’en veux pas » dit-il d’un ton doux, « et puis vois les choses du bon côté ! Quand on sortira d’ici on sera célèbres et je pourrais me trouver de nouveaux amis qui n’essayront pas de me provoquer un arrêt cardiaque ! » plaisanta-t-il en lui glissant un clin d’œil, la peur n’ébranlant presque pas sa voix, ce dont il était reconnaissant. Agacé par la faible lumière des lanternes, il réajusta sa prise sur sa baguette.

« Lumos ». Rien. Pas une étincelle. Lucas fronça les sourcils et jugea sa baguette d’un air réprobateur. Il n’était peut être pas l’homme le plus serein du monde en cet instant, mais il se sentait quand même capable de lancer ce simple sort. « Lumos » répéta-t-il avec plus de vigueur. Le néant. Un rire nerveux s’échappa de ses lèvres. Pas de magie. Ca allait être marrant.