"J'étais là tu vois, lui juste à côté de moi on avait 15ans, on jouait comme des enfants au docteur au docteur, J'étais là je voyais sur son corps les plaies, les marques, les bleus j'en croyais pas mes yeux mes yeux...j'étais la quand sa mère est venue me dire c'est fini on l'enterre lundi, lundi, j'ai pleuré, bien sûr j'ai pleuré, puis j'ai continué à trainer dehors.
Je suis là, tu vois bientôt avec toi, avec toi..."

Ce n'était pas les paroles, elle ne savait plus les paroles... Trois jours, elle avait eu le temps de les oublier... Elle ne savait plus. Plus rien !
La torture l'avait traumatisé, l'espoir était comme une lumière dans son cœur et qui sait qu'elle était si petite la flamme en elle, presque éteinte en fait.

Rien ne s'arrangeait elle pensait à son passé qui ressemblait maintenant à son présent, souffrance, désespoir... Elle mélangeait toute sa vie. Elle chantait d'un brun de voix cassé et si bas que l'on ne comprenait pas les paroles. Sa gorge était si sec, quand parlant elle aurait eu peur de mourir. Elle chantait pour ne pas penser, mais les cris qu'elle fessait, ces cris si désespérer empreint de larme, elle souhaitait faire entendre sa souffrance et puis elle ne se contrôlait pas.
Les cachots étaient vraiment froids, sombre et poussiéreux. Elle ne se rappelait pas comment elle avait atterrit ici, elle ne souhaitait pas se souvenir, était peut-être plus plausible.

« Ton père ne serait pas Auror ? Moi je sais que sa fille est à Poudlard... et je sais que cette fille ira le retrouver dans pas très longtemps !»

C'était en pleine nuit, Louna était partie de son dortoir pour aller aux toilettes des filles. Elle s'était déjà fait attaquer par un détracteur donc elle avait la plus prudente du monde. C'est devant les lavabos ce regardant devant le miroir, qu'elle avait entendu cette voix. L'éclair rouge qu'elle avait reçu dans la seconde qui suivi la fit se cogner contre le lavabo et elle tomba au sol. Elle avait perdu connaissance et quand elle s'était réveillée elle avait espéré que des heures était passé, mais les simples dix minutes qui s'était écoulée, l'avait fait changer d'endroit elle était allongée devant des escaliers et quand son regard croisa celui de ce monstre elle senti son corps dévalé les marches.

« Dommage que l'escalier n'est pas bou... »

Mais elle n'entendit pas la fin, car son corps ne supportait plus les souffrances.
Arrivée dans les cachots, elle se fit encore torturée, c'était le nouveau jouet...

Quand ils décidèrent de partir, Louna se jeta sur la porte, elle n'en pouvait plus, mais ses jambes ne l'emmenèrent pas très loin elle s'échouât au sol. Elle mourrait de froid et elle chantait en boule allant d'avant en arrière, comme une folle. Elle sentait son sang couler à certain endroit, trois jours c'était une éternité pour elle et elle était déjà dans piteuse état. Elle était en chemise de nuit et elle voyait ses jambes violette elle n'osait pas regarder le reste, car elle savait que c'était pareil et que de regarder ça lui ferait mal. Sans aide elle ne pouvait rien faire, rien... Alors, elle chantait encore...

"J'étais là tu vois, lui juste à côté de moi on avait 15ans, on jouait comme des enfants au docteur au docteur, J'étais là je voyais sur son corps les plaies, les marques, les bleus j'en croyais pas mes yeux mes yeux...j'étais la quand sa mère est venue me dire c'est fini..."

Mon chant continuait encore et encore sans relâche, je sentais mes paupières qui désiraient tellement se fermer. Mais il ne fallait pas, me réveillerais-je ensuite ? Je n'en étais pas sûr...
Je n'avais plus cette force, je n'avais vraiment plus d'espoir, alors j'avais quand même laissé mes petites paupières se fermer. De seconde, j'avais laissé ma tête tomber entre mes jambes toujours collées à ma poitrine. De seconde, j'avais l'impression d'être ailleurs. De seconde où tout mon corps pouvait se reposer...De seconde trop courte. Mes nerfs lâchaient et de petites perles transparentes coulaient doucement de mes yeux, passant sur les lignes parfois égratignées de mon visage pour ensuite s'écraser mollement sur le sol.

Quand j'entendis du bruit, je m'étais dit, nan ! Nan ! Nan ! Pas encore... La torture je ne la supporterai plus.
Et là, ma tête se releva, mes yeux s'ouvrirent et si j'avais pu me voir dans un miroir j'aurais pu y voir mes yeux briller, peut-être la libération !

Je les entendais, ils...ils étaient deux et ils n'avaient pas les clés. Ils venaient pour moi !, par Merlin, hein, s'il vous plaît ils venaient pour moi ?!
J'aurais voulu crier, mais ma voix était cassée, je m'étais approchée de la porte, mes mains étaient plaquées contre la porte ainsi que mon visage, enfin...

« ...que vous reculiez un peu pour vous mettre à l'abri »

Quand j'entendis la phrase j'avais compris, ils n'avaient pas les clés. Ils allaient faire exploser cette porte et j'y étais collée comme une débile. Ce ne serait pas un problème si j'avais toutes mes facultés. Mais, j'avais mal partout. Alors, j'avais pris toutes mes forces et avec une grande souffrance j'avais réussi à sortir un grand :

« Non ! »

Et en même temps j'avais réussi à me pousser assez loin du moins, je l'avais cru. Car, quand le sort toucha la porte je vis d'abord de la lumière mélangée avec une poussière et une fumé étouffant ce qui provoqua chez moi quelque petit toussotement, puis une grande douleur apparut. Elle dura un certain temps pourtant ce n'était pas les fracas de la porte qui m'avait fait apparaitre cette douleur. Nan c'était comme un sort qui m'avait touchée en même temps que la porte. Un sortilège peut-être ? Lancée par ces membres... La douleur était concentrée sur mon avant bras droit, c'était comme si on m’avait gravé quelque chose dans la peau. J'avais voulu regarder et je vis quelque chose d'écrit, Cap...Captive...

La douleur s'estompait alors, je commençais à essayer de me lever pour aller voir les deux personnes. Mes jambes étaient bien sûr contre ce déplacement, alors je devais m’appuyer contre les murs et les larmes étaient présentes, j'avais été marquée au fer rouge, si on peut le dire ainsi...

" Professeur il faudrait vouloir attenté à sa propre personne pour aller chercher cette clé. Faites-moi confiance, il vaut mieux pour vous et moi que l'on fasse sans. "

Mais de quoi parlait donc ce jeune homme ? Mark était déconcerté par les paroles de l'élèves qui était venu lui réclamer de l'aide. Ses sourcils se froncèrent alors, ses yeux scrutant le visage angélique de ce jeune étudiant. Ce dernier finit par lui soumettre l'idée de reculer, et sans savoir vraiment pourquoi, Mark lui obéit. Un grand fracas se fit entendre et la porte vola en éclat dans une explosion puissante. Pourtant, dans ces recoins arriérés du château, Mark avait pensé qu'il aurait fallu la jouer plus discret si ils ne voulaient pas attirer l’attention. Une épaisse fumée se dégagea suite à l'explosion et Mark aurait juré entendre un cri.

Quand la fumée se dissipa, Mark cru apercevoir une créature ensanglantée recroquevillée contre un mur, tapie sur le sol, tremblante. Il plissa les yeux, essayant de voir mieux. La baguette serrée dans sa main, méfiant, il s'en approcha pour découvrir ... Une jeune fille. Il écarquilla les yeux et se précipita vers elle, détachant la veste qu'il portait sur le dos et enroulant la jeune fille dedans. Des marques couvraient son corps mutilé où avait séché du sang maintenant devenu noirâtre. Il enveloppa donc la fille dans sa veste, avant de voir les marques sanglantes sur ses bras. CAPTIVE. Une rage sans pareilles s'empara du cœur de Mark. C'était évidemment encore un coup de l'organisation. C'était de la torture pure et dure, même pas de la torture éducative. Même à Durmstrang il n'avait jamais vu ça. Serrant les dents, il sentait la jeune fille trembler entre ses bras. il se tourna alors vers son collègue de sauvetage.

- Reste sur tes gardes, à mon avis, ils ne vont pas tarder à débarquer avec le bordel qu'on a foutu, et on ferait mieux de vite trouver un moyen de dégager. Je ne connais pas le château alors je compte sur toi. Dis moi que tu as une idée ...

Prendre la route qu'ils avaient pris pour arriver ici, notamment, en était une très mauvaise aux yeux de Mark. L'organisation était déjà très probablement sur leurs talons. En reposant son regard sur la jeune fille qui était rendue à l'état de créature et jouet pour l'OS, mark sentit son cœur se serrer. La pauvre, ils tentaient probablement de lui enlever sa dignité, son humanité. Alors pour lui redonner un peu de ce qu'ils lui prenaient petit à petit, Mark lui souffla, tout doucement ...

- Comment t’appelles tu ? ..

Je ne pensais pas pouvoir sortir de ce trou à rats en vie, mais la mort n'aurait pas été plus facile ? J'aurais pu arrêter de me battre et laisser un simple corps dans cette pièce froide et lugubre. N'aurais-je pas dû ? Je me le demandai, car étant encore en état de choc, mes idées n'étaient pas claires, pas logique. Mon esprit était bien dans mon corps, mais il était aussi plongé dans le passer. Pendant combien de temps. Quand allais-je m'apercevoir que je pouvais redevenir Louna, la Louna de Poudlard et plus celle du passé...

Je sentis tout d'un coup une veste me couvrir, mon corps se crispa et des frissons apparurent de partout. Cette sensation agréable, chaude...c'était bien de l'aide. Je sentis une certaine douceur dans les gestes de cette personne, mais je ressentis aussi une certaine colère venant de cette personne. Quand il me souleva, je ressentis des douleurs un peu partout, mais également le relâchement de tout mon corps, je me laissai délibérément m'appuyer contre lui. Je ne le connaissais peut-être pas. Je n'avais pas encore reconnus mes héros, mais j'étais bien et j'éprouvais une certaine sécurité. Je sentais cette chaleur humaine et sans même m'en apercevoir, ma main droite se posa sur le haut de mon porteur et je serai son vêtement, comme pour m'y accrocher. C'était encore mon sentiment de sécurité. Je comprenais et entendais ce qui se passait autour de moi, mais j'étais persuadée de voir des choses qui n'étais pas vraie. Ma tête aurait tapé trop fort quelque par ? Je serais devenu folle ?

J'entendis cette voix dans mon oreille, il me demandait mon prénom... J'étais surprise et ma tête se tourna pour enfin voir cette personne, j'ouvris doucement les yeux et je vis...que c'était un professeur. Bizarrement je fus gêné, mais mes pensées étaient trop confuses pou s'attarder là-dessus. J'ouvris une première fois la bouche, mais je ne réussie pas à parler, la deuxième tentative fut la bonne.

« Louna... »

Se fut comme un effort sur humain, donc je laissai retomber ma tête et j'aperçus enfin mon deuxième sauveur, j'essayai un sourire, mais voyant la façon dont-il me regardait, je le perdis bien vite. Je détournai mon regard, jusqu'au moment où j'entendis sa voix, il s'excusait et me disait qu'il n'avait pas l'habitude. C'était compréhensible j'aurais peut-être fait pareil... Je baissai les yeux.


« Je...je n'ai pas l'habitude non plus... »

Je relevai mon regard et les regardant l'un l'autre je demandai :

« C'est si catastrophique que ça ? Je fais vraiment peur ? »

Je n'avais vu que quelque une de mes blessures, surtout mes jambes, le reste je n'avais pas osé...

Ils cherchaient un moyen de partir, par quel chemin et surtout partir loin... ils cherchaient aussi...à me cacher, me laisser seule...encore. Je respirais un peu plus vite et je cherchais un endroit où poser mon regard. J'attendais la suite et je pense que je ne serais pas d'accord, mais je sentis mes paupières se fermer et ma tête tomber ce qui me fit sursauter. Je me battais contre le sommeil, je ne voulais pas dormir et pourtant ça ferait surement du bien à mes douleurs.