meryc and bloème ; every rose has it's thorn. ☂ ❝ Six billion people in the world, six billion souls, and sometimes, all you need is one. ❞ on essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. on se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. ► hellsangels.

Le calme avant la tempête disait-on, tout le monde savait que quelque chose se préparait, des mauvais pressentiments, un soulèvement allait faire son entrer. La peur nouait les ventres des élèves de l'école, même les plus braves et courageux avaient cette peur, ils essayaient pourtant de la contrôler mais c'était compliqué, les temps sont dures tout le monde le sait. Et cela ne va faire qu'empirer.

Bloème se laissa tomber d'épuisement sur son lit, elle se frotta le visage de ses mains avant de dire je ne vais jamais trouver la bonne tenue ! Oui il y avait certes des choses plus grave à penser mais la demoiselle se devait, rien que pour cette après-midi d'avoir l'air belle. Et puis cela l'empêchait elle et ses amies du dortoir de penser aux choses qui se trament dehors. Mais je suis sûre que tu vas la trouver ta tenue, pourquoi tu ne t'habillerais pas simplement, tu es déjà belle au naturel tu n'as absolument pas besoin d'artifice ! Elle regarda alors son amie et lui adressa un sourire. tu crois ? demanda-t-elle peu sûre d'elle. Bloème ne s'était jamais réellement posé la question avant, elle n'essayait pas d'être bien apprêté, la plupart du temps elle était avec sa blouse de sorcière, alors ce qu'il y avait en dessous n'avait pas d'importance mais cette après-midi. Elle se leva alors de son lit et passa la main dans ses cheveux long. Mais oui je le crois, aller maintenant habille toi avec ... commença son amie en cherchant dans la garde de robe de la rouge qui la regardait faire, elle en sortit un jeans noir taille basse qui lui allait très bien, un petit haut violet plus une veste en cuir, même si il y avait du soleil, il y avait tout de même du vent et c'est connu, Bloème est une frileuse ! La brunette se leva et prit alors ses affaires, elle partit dans la salle de bain et commença à se préparer. Elle en ressortit vingt minutes plus tard, lavée et habillé. Qu'est-ce-que je fais avec mes cheveux ? demanda-t-elle en cherchant son ami du regard, elle n'était pas là, elle haussa les épaules en tordant sa bouche. Elle passa devant son lit, elle y trouva un petit mot qui la fit sourire, elle ne devait rien faire avec ses cheveux, tel était le mot. Alors elle ne fit rien. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir et jugea que c'était enfin bon, elle était prête, elle chaussa ses converses et quitta la chambre pour son rendez vous.

Sur son chemin, elle vit plusieurs élèves tous en groupe, c'était surtout des garçons, à chaque fois qu'elle avançait, les regards étaient sur elle, elle n'arrêtait pas de sourire, amusée par la situation, pourtant même si ces garçons étaient plutôt mignon, il n'y en avait qu'un qui occupait ses pensées et elle n'allait pas tarder à le retrouver, cela faisait déjà quelque jours qu'elle ne l'avait pas vu, elle avait hâte mais une peur s'emparait d'elle à chaque pas. Elle ne savait pas si il allait bien, enfin il avait répondu à sa demande alors c'était qu'il voulait quand même la voir. Elle croisa ses bras et les serra contre sa poitrine, elle arriva au parc et chercha du regard, elle ne le vit pas. Elle baissa la tête et alla s'asseoir sous un arbre, près du château. Elle plia ses jambes et les entoura de ses bras, elle posa son menton sur ses genoux, son coeur battait la chamade, elle commença alors à penser à lui, à Meryc. Cet homme occupait toute ses pensées ...

La jeune femme était assise au pied de l'arbre, pas le plus imposant du parc mais la jeune femme était protégée du soleil. Son regard était perdu dans le vide, ne cherchant pas un point d'attache auquel s'y intéressé pourtant toute les pensées de Bloème se portaient sur un seul prénom. Meryc. Elle ne connaissait ce jeune homme que par une simple rencontre, et pourtant il lui semblait que cela s'était passé hier. Elle avait eut du mal avec un sort, toujours le même sort, pourtant si simple mais Bloème n'arrivait pas à se mettre complètement dedans, elle n'arrêtait pas de penser à sa mère, à la famille qu'elle aurait put avoir ce qui bloquait complètement sa concentration sur le bon fonctionnement du sort. Et il est arrivé comme un preux chevalier venant aider la princesse en détresse, bon c'est plutôt ironique mais c'était dans le même style, d'abord réticente voulant le faire par elle-même, elle a finalement voulut se faire aider, aujourd'hui elle ne le regrette pas, parce que sinon elle ne serait pas assise a l'attendre lui, après ça ils ont beaucoup discuté, Bloème s'était montré elle-même, fraîche et joyeuse, en l'espace d'un instant, ses pensées noires avaient disparut. Il l'avait intrigué, comme au jour d'aujourd'hui d'ailleurs, mais elle ne veut rien tenter, de peur de se faire rejeter, même si sa curiosité maladive est toujours là. Elle fit soudain extirpé par une voix, la sienne, un sourire se dessina automatiquement sur ses lèvres.

« Coucou toi… » elle redressa la tête et le vit en face d'elle. Elle se releva, une main sur l'arbre pour se redresser. Une fois debout, elle s'essuya les fesses et s’épousseta les mains. « Salut ! » dit-elle avec un sourire radieux, elle était contente de le voir, son coeur battait la chamade, mais elle ne savait pas quoi faire sur le moment, le serrer dans ses bras, lui faire un bisou. Bon sang, Bloème arrête de trop réfléchir, c'est naturellement que la jeune femme se rapprocha, se mit sur la pointe des pieds et déposa un léger baiser sur la joue de Meryc. Elle se recula et passa sa main dans ses cheveux, gênée. « Je suis contente de te voir. » Elle le regarda droit dans les yeux, ils étaient beaux. Se sentant rougir, elle tourna la tête et regarda le parc, quelques têtes étaient curieuses, les regards étaient sur les deux jeunes gens, Bloème rit doucement. « Il y a des petits curieux, est-ce aussi étrange de voir une fille et un garçon discuté ? » murmura-t-elle, plus pour elle-même. Elle ne comprendrait jamais la logique des gens. Elle baissa alors la tête, ne sachant que faire. Elle était novice dans ce domaine là.