Logan se trouvait dans les couloirs de la très connue école de sorcellerie Poudlard, lorsqu'il entendit un cri. "C'est la guerre ! L'apocalypse !" Un jeune élève remontait les étage un par un. Au départ Logan n'avait pas tout compris. Comment pouvait-il y avoir une guerre dans l'enceinte du château ? C'était purement impensable. Et puis quand bien même, qu'allait devoir faire Logan. Deux choix s'imposait, fuir comme un lâche au risque de passer pour un dégonflé et sauver sa peau ou aller voir ce qu'il se passe au risque de mettre sa vie en danger. Logan eut une pensée pour son père, lui ne céderait pas face au danger. Un petit groupe d'élèves s'était formé dans le couloir, un homme plus grand se tenait également face à Logan. Un professeur, non pas un professeur, le professeur de défense contre les forces du mal. Si ils devaient aller combattre des individus, il serait l'homme à avoir avec soit, après tout le combat c'est son rayon.

Une jeune Serpentard avait déjà pris la parole. Elle s'adressait directement au professeur. Logan avait tourné le regard vers la seule personne adulte se trouvant dans le couloir. Il était le seul a pouvoir donner des ordres aux élèves et les mener ou non au combat. " Professeur, que doit-on faire ?" Quelle que soit la réponse du sorcier, Logan obéirait. Le jeune homme avait déjà sa baguette en main, il se sentait apte à se battre avec un certain courage, pour une fois il se rendait compte que les cours de défense allait pouvoir lui servir à quelque chose d'autre que persécuter des élèves de première année.

La peur tenaillait les entrailles. Le bruit, les pleurs, les cris faisaient planer une onde de terreur sur le château ; le souffle de chacun s’écourtait à chaque nouvelle explosion. On se demandait qui avait été touché, qui allait rester au sol sans être capable de se relever, lequel de nos proches était mort… Eviter les sorts, enjamber les corps, sauver sa vie. La bataille était lancée. « C'est la guerre ! L'apocalypse ! » La panique s’infiltrait vicieusement dans les esprits de chacun. Bony déglutit. Son cœur battait la chamade, tambourinant contre sa poitrine. Il sentait son sang cogner dans ses veines ; l’adrénaline. Le Serpentard suivit la source du cri. Au coin d’un couloir, il tomba sur un groupe. Avisant les blasons de chacun, il reconnu une de ses jeunes camarades de maison dont le nom lui échappait et un élève de Serdaigle qui lui était inconnu, accompagné du professeur de défense contre les forces du mal. Il se joignit à eux sans grande conviction ; mais mieux valait agir en groupe que seul. Le vert et argent écouta ses camarades s’adresser au seul adulte du groupe. Chacun attendait ses ordres. Bony leva ses yeux au ciel, exaspéré. « Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris la situation… c’est la guerre ! » rugit-il pour couvrir le tumulte qui les entourait. Les autres l’observèrent avec curiosité. « Au diable les ordres ! Ce ne sont pas des règles qui vous sauveront et qui sauveront les autre. » Le jeune homme attrapa sa baguette dans sa poche et la brandit devant lui. Il était temps d’agir. « Il faut bouger, au lieu de rester ici à papoter ! » Il arqua un sourcil et fit tournoyer son arme entre ses doigts. Il n’était pas sûr que les autres soient d’accord. Il s’en fichait, il était toujours temps d’agir en solitaire, comme d’habitude…

Je dois bien dire que la pagaille qui régnait dans l'école me laissait quelque peu perplexe, me situant dans les étages j'entendis divers bruits. Comme ceux d'un combat, mon regard s'obscurcissant, je me doutais déjà que ce n'était pas un simple duel entre deux élèves décadents s'étant attachés à la même catin. Voyant passé l'élève en panique hurlant à la guerre et à l'apocalypse, mes griffes se refermèrent sur ma baguette, la tirant de son étui en pestant dans ma langue maternelle. Immédiatement attiré par les deux silhouettes masquées, ma haine envers eux ne pu que ressortir, l'on voyait déjà des étincelles crépiter depuis ma baguette. Ils étaient donc passés par les passages secrets du château. Comment avaient-ils appris leur existence ? Je ne le savais guère bien que je ne pouvais que me douter que ces vermines de Maîtres de la Mort avaient du infestés tous les niveaux de la société. Une petite poignée d'élèves arrivés plus ou moins au même instant que moi commencèrent à se resserrer vers ma personne. Ma rage se calmant, je pestais à nouveau dans ma langue contre ces élèves dont j'allais devoir m'occuper, pour mon plus grand déplaisir. En cet instant, je rageais de ne pas être resté le professeur de Magie Noire à Durmstang, au moins, là, si un élève était sur mon passage j'eusse pu le neutraliser sans problème. Mais à Poudlard, ce genre de pratiques n'étaient pas autorisées. Je me retrouvais ainsi donc berger d'une poignée de moutons plutôt assez boiteux. En effet, je les reconnaissais, et je savais que même si deux d'entre eux étaient en ages d'avoir le droit de se battre pour leur patrie, la petite Irina n'était pas vraiment à sa place. Du moins, de mon pur avis machiste. Dans un soupir agacé, je lançais un regard à ce Serpentard qui semblait vouloir se la jouer cool. Ma voix, dans un anglais sûr mais salis par mon accent russe, je lui crachais mon venin avec un certain amusement : "Vous avez qu'une chose à faire les marmots : empêcher l'un des d'eux de foutre le camp. Pour abattre le plus rapidement un mur, il faut s'attaquer à la base. Ne les laissez pas fuir, explosez leur les jambes s'il le faut, du sang, vous en verrez. Mais n'utilisez aucun sort dont vous n'avez pas les compétences, j'tiens pas à me prendre un sort mal lancé dans le dos." Ma phrase finie, je me dirigeais vers mes adversaires, il ne fallait pas traîner, ils ne devaient pas retourner dans ce fichu tunnel si l'on ne voulait pas se retrouver en sous nombre. Ma baguette lançant des sortilèges explosifs en direction des jambes et du visage de l'un des deux membres de l'organisation. Je faisais confiance à mes élèves pour s'attaquer à l'autre.