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Torments of a sick lady ♣ Benjamin [PM] (abandonné)
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Ven 4 Mai - 3:00.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Fulmina C. Pletorn & Benjamin S. McElister
★ statut du sujet: Privé (flashback)
★ date: Début juin 2056.
★ heure: Matinée.
★ météo: Beau, pas trop froid, un peu venteux.
★ saison: Saison 1.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Prélude.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude.
★ intervention de dominus: Non merci :)
★ récompenses: Non.







Dernière édition par Fulmina C. Pletorn le Ven 21 Sep - 3:35, édité 1 fois
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Message Posté Ven 4 Mai - 3:00.
Tu trembles. Tes mains tremblent. Ton corps entier tremble, et ce malgré le mince manteau que tu tentes désespérément de resserrer contre toi. Tu sais bien que ce n’est pas le froid qui te fait trembler. D’ailleurs, tu vois bien que tu es la seule à trembler. Les autres élèves qui se promènent dans le parc semblent parfaitement à l’aise. Il n’y a que toi qui ne peux empêcher tes tremblements de s’intensifier. Ce n’est pas le froid. C’est une douleur lancinante, bien plus profonde. Une douleur qui ne te quittera jamais, quoi que tu dises, quoi que tu fasses. Une douleur bien ancrée en toi, que tu tais pour ne pas faire peur à ceux qui t’entourent, pour ne pas les inquiéter. Pour ne pas les alarmer. Tu trembles seule, dans ton coin, pour ne pas imposer tes tremblements à quiconque. Tu ne veux pas qu’on te prenne en pitié. Tu te fais déjà assez pitié à toi-même. Tu les regardes tous dans le parc, insouciants, heureux pour la plupart. Ils ne savent rien. Personne ne sait ce que tu endures. Certains en ont une vague idée, mais comme tu t’efforces de faire comme si tout allait bien, au fond, personne ne sait réellement le doute qui t’envahi. Parce que la vérité, c’est que tu n’en peux plus. Tu sais que ces tremblements vont s’intensifier et que bientôt, ce sera ta lucidité qui sera en jeu. Et plus vite que tu ne le penses, ta vie. Tes jours sont comptés, et tu te vois dépérir. C’est bien le pire. Si du jour au lendemain tu devenais folle, cela ne te dérangerait pas. Mais là… Tu te vois mourir. Tu te sens mourir. Et ça, plus que tout, est encore pire.

Cette année a été la plus belle de ta vie et ce, malgré les batailles contre l’Organisation qui ne fléchit toujours pas. Malgré les morts. Malgré la souffrance. Malgré l’inquiétude qui te ronge à chaque jour. Tu espères, tu pries pour que tes proches restent en vie. C’est toi qui dois partir. Pas eux. Eux, ils méritent de rester, de profiter du monde qui s’offrira à eux lorsque la résistance prendra enfin le dessus. Tu en es convaincue : cela va arriver un jour ou l’autre. Mais, pour le moment, tu espères. Tu espères mourir en combattant, mourir en héroïne, parce que l’autre mort qui t’attends est loin d’être aussi glorieuse. Tu veux qu’ils se rappellent de toi de la bonne façon. Souriante, heureuse, déterminée. Pas en train de dépérir lentement mais sûrement sur un lit d’hôpital, comme cela risque de t’arriver. Tu ne pourrais pas le supporter. Tu ne le supportes pas. Cette idée t’emplie d’effroi. Tu ne veux pas finir tes jours sur un lit d’hôpital. Seule. Sans personne pour te tenir la main, pour te dire que tu es aimée, et que tu laisseras un vide derrière toi. Tu veux qu’on se rappelle de toi. Qu’on t’admire pour ta force de caractère, pour ta bravoure. Tu veux qu’on oublie tes faiblesses, toutes les fois où tu t’es écroulée contre le plancher froid des corridors, face contre terre, avec tes livres éparpillés autour de toi. Tu veux oublier qu’on te traite de monstre à cause de tes légères divagations et tes tremblements. Tu veux oublier tout ça, et tu ne veux plus qu’une chose : mourir.

La mort. Elle t’obsède depuis si longtemps déjà. Tu la côtoie chaque jour, lorsque tu te mets à trembler. Tes mains tremblantes te rappellent inlassablement que tes jours sont comptés. Qu’un jour, tu devras partir, de force ou de plein gré. À cette pensée, ton cœur se serre. Tu as un avis plutôt mitigé sur la question. Certes, mourir t’épargnerait de nombreuses souffrances. Tu serais enfin libre, en paix. Libérée du mal qui t’habite. D’un autre côté, tu veux vivre. Tu as cette flamme qui, depuis que tu as rencontré Alistair, ne cesse de croître en toi. Il t’a fait croire que tu avais un avenir. Un avenir avec lui. Tu sais que c’est ce que tu veux, vieillir avec lui. Passer le reste de ta vie à ses côtés. Mais comment pourrais-tu lui imposer ta maladie? Elle ne lui a pas fait peur lorsque tu lui en avais parlé, dans les bois, au début de l’année. Mais maintenant que la fin était proche, tu te posais des questions. Et si tout ça n’était qu’une illusion? Et s’il partait, lui aussi, ne pouvant supporter toutes les responsabilités qu’il va devoir endosser si tu décides de vivre avec lui? Tes tremblements. Tes crises d’angoisse. Tes cauchemars. Ta paranoïa. Lui-même a des problèmes à gérer. Comment peux-tu oser vouloir lui imposer ta souffrance? Il a assez souffert pour neuf vies, et pendant cette année de bonheur avec lui, c’est ce que tu as voulu atténuer. Tu ne voulais pas qu’il souffre. Mais alors, ta mort le ferait-il souffrir? En partant, le ferais-tu souffrir? Tu préfères ne pas avoir à répondre à cette question. C’est beaucoup trop douloureux.

Puis, tu remarques quelqu’un, assis à côté de toi. Tu ne l’avais pas vu avant, tu ne sais même pas s’il t’a parlé, mais il te regarde d’un air un peu inquiet. Tu le regardes aussi quelques instants, puis ton cerveau semble se remettre en marche et tu le reconnais. Benjamin.

FULMINA « Oh! Benjamin… Tu ne devrais pas rester, tu sais. Les tourments d’une malade ne devraient pas t’intéresser. »

Tu lui souris tristement. Tu ne sais quoi rajouter.
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Message Posté Jeu 10 Mai - 22:03.
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Il y avait là un grand soleil surplombant le château, il brillait au beau milieu d'un immense ciel bleu. Des couleurs auxquelles les élèves n'etaient plus habitués avec l'obscurité qui avait envahi leur quotidien... De plus, le ciel de Poudlard était habituellement nuageux, et les parapluies étaient souvent sortis. Cette journée semblait parfaite, une pause dans un climat qui ne cessait d'être pesant. Les élèves étaient tous de sortie, enfin, certains restaient enfermés pour étudier, inquiéter par leurs examens ... Benjamin n'était pas de ceux-là, lui était en sixième année, il s'inquiéterait l'année prochaine de l'état de ses notes, mais il se débrouillerait, comme toujours. Le Gryffondor n'était pas des plus doués en cours, à vrai dire, il ne s'appliquait que quand il s'agissait d'une matière qu'il appréciait telle que les défenses contre les forces du mal. Il appréciait particulièrement la mise en pratique puisqu'il pouvait ainsi être actif et ne pas s'ennuyer pendant toute l'heure sur sa chaise à se demander quand le cours finirait enfin. Enfin, pour le moment, il profitait du beau temps, il avait fait un petit duel contre un de ses amis et ils avaient convenu d'une égalité pour ne pas blesser mutuellement leur orgueil. Une fois le duel fini et le résultat donné, d'autres avaient commencé à s'affronter, rejoint ensuite, de gré ou de force par des Serdaigle, Poufsouffle ou autre Serpentard, les premiers habituellement trop concentrés sur leur travail trouvaient quand même le moyen de se détendre, les seconds étaient toujours partants pour des duels avec les rouge et or, et enfin les derniers étaient souvent forcés puisqu'en général ils étaient trop lâches pour se dévouer... Enfin, à cet instant, Benjamin marchait sous le soleil, il quittait les coins où de pelouse où s'entassait les élèves de Poudlard réunis. Il entendait encore, plus loin la clameur des Gryffondors qui fêtaient la victoire d'un des leur, le jeune garçon ne pût empêcher d'adopter un immense sourire. C'était ces genres d'événements qui le rendait fier d'être un sorcier à Poudlard, c'était comme une grande famille, où chacun pouvait compter les uns sur les autres...
Son attention fut irrémédiablement attirée par une silhouette accroupie dans l'ombre, une silhouette fine et élancée qui tremblotait, un dos recouvert d'une cascade de longs cheveux. Cela peut paraître étonnant, mais ce dos lui disait quelque chose, même s'il ne l'avait jamais vu trembler aussi fortement, le jeune homme s'écria : « Hey ! Fulmina ! ». Il n'obtint aucune réponse, il crut donc qu'il s'était trompé et s'apprêtait à repartir d'où il venait quand le frêle corps fut secoué de nouveaux soubresauts ... Qu'il s'agisse de son amie Fulmina ou d'une autre fille, comme dit plus tôt, Poudlard était une famille, il se devait d'aller voir ce qu'il se passait ! Ainsi s'approcha t'il doucement, mais la fille ne semblait n'avoir aucune réaction, plongée dans ses pensées, éloignée de la réalité de l'instant. Il s'assit à côté d'elle et constata qu'il s'agissait bien de la Poufsouffle, il fronça les sourcils, se demandant pourquoi elle ne lui avait pas répondu. Ses interrogations prirent fin quand elle remarqua sa présence à ses côtés et qu'elle déclara : « Oh! Benjamin… Tu ne devrais pas rester, tu sais. Les tourments d’une malade ne devraient pas t’intéresser. »

Benjamin avait un air inquiet, il ne se souvenait pas depuis combien de temps il connaissait Fulmina, mais il avait connu ses tremblements, mais aussi son désir de ne pas en parler sous peine de s'éloigner dangereusement. Benjamin n'avait pas de veste à passer sur les épaules de la Poufsouffle, il se contenta simplement de tendre le bras derrière son dos, pour tenter de la réchauffer par ce simple contact, tenter également de la réconforter, lui faire comprendre qu'elle n'était pas seule. « Ne dis jamais que les tourments de Fulmina Pletorn ne devraient pas m'intéresser ! » il avait employé un ton faussement outragé pour tenter de la faire rire, mais il sentait son humour légèrement sur le déclin. Il la devinait mal, il tacha d'arborer l'esquisse d'un sourire pour essayer de la faire sourire elle-même. Comme si la bonne humeur était contagieuse ... La réconforter, la détendre, lui faire oublier cette satané maladie qui la rongeait. Benjamin n'en savait que très peu, mais suffisamment : que c'était une maladie plutôt, voire très, grave... Rien que d'y penser, le jeune rouge et or se sentait triste pour la jaune à côté de lui qui frissonnait encore. « Dis, ça te dit de te changer les idées ? Genre un p'tit duel toi contre moi ? » Une idée qui lui sembla complètement stupide dès qu'elle eut franchie le seuil de ses lèvres, mais pourquoi pas après tout ? Une activité pour que Fulmina se concentre, oublie ses tremblements, se focalise sur sa seule baguette et l'envie de gagner. Il la regarda attendant une quelconque réaction, un accord ou une opposition farouche, il resterait là de toutes façons.

Spoiler:
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Message Posté Dim 3 Juin - 4:18.
Il ne comprenait pas. Tu n’arrivais pas à t’enlever cette affreuse pensée de la tête alors que tu le regardais. Il ne pourrait pas comprendre. Personne ne le pouvait. Ce que tu ressentais allait bien au-delà de simples tremblements, de simples symptômes qui finiraient par passer. Tu ressentais ta maladie jusqu’au plus profond de ton âme, et même si tu savais qu’elle allait finir par t’enlever la vie, tu avais l’impression qu’elle ne te laissait même pas vivre correctement avant de te donner le coup final. Et ça, tu n’avais jamais réellement réussi à l’exprimer, à l’extérioriser. Bien sûr, ce n’était pas de la faute de Benjamin. Il ne pouvait pas savoir ce qui se passait réellement à l’intérieur de ta tête, même si tu avais l’impression qu’il te comprenait mieux que ses sourires voulaient bien laisser paraître. Peut-être faisait-il semblant de te croire lorsque tu affirmais bien aller pour ne pas te froisser, alors qu’au fond il te surveillait de loin. Ça te faisait plaisir. Tu n’avais pas vraiment envie de lui expliquer ce qu’il savait probablement déjà, c’est-à-dire que ta maladie te tuait, dans tous les sens du terme. Tu te sentais dépérir et tu savais que ta vie était foutue à cause d’elle, et ça te frustrait à un point que tu ne pensais pas possible. Surtout que tu sentais bien que ton état légèrement dépressif affectait tes proches, et c’était bien la dernière chose que tu voulais faire. Tu ne voulais pas qu’ils s’inquiètent pour toi, ou qu’ils pensent que n’étais pas capable d’endurer tout ça et de passer à travers. Mais bon, d’un côté comme de l’autre, vous n’étiez pas dupes. Tu n’étais pas dupe parce que tu savais qu’ils se doutaient tous que c’était plus difficile à accepter que tu ne le laissais paraître, et ils n’étaient pas dupes, parce qu’ils savaient que c’était difficile pour toi. Au moins, ils étaient toujours là pour toi lorsque tu avais besoin d’eux, et c’était tout ce que tu leur demandais.

Benjamin faisait partie de ceux-là. C’était vraiment quelqu’un de bien et son enthousiasme délirant était toujours le bienvenue. Il semblait toujours heureux et un sourire chaleureux ne pouvait te faire de mal en ce moment. Il t’avait toujours écouté même si parfois tu te disais qu’il avait probablement bien mieux à faire. Et il t’avait toujours défendue si quelqu’un osait lâcher un commentaire désobligeant en ta présence. Après tout, il venait de Gryffondor, et défendre une pauvre Poufsouffle sans défenses faisait apparemment partie de ses nombreuses grandes qualités. Il te semblait si parfait que tu te demandais comment il faisait, et s’il était bien réel. Gentil comme ça, ça se voyait rarement, et pourtant. Il semblait vraiment s’inquiéter de ton sort et, bien que tu ne le lui dises probablement pas assez, tu lui en étais bien reconnaissante. D’un autre côté, tu ne voulais pas briser sa bulle et son monde qui semblait aussi parfait que lui : tu allais mourir, que ce soit de ta propre main ou finalement terrassée par ta maladie. Et tu ne pouvais pas s’attacher à lui pour cette raison, parce que c’était un type bien, et qu’il ne méritait pas de vivre la disparition d’une amie. Tu ne pouvais pas le laisser s’approcher trop proche. C’était impossible. Tu avais déjà fait trop d’erreurs à ce sujet et ta disparition ferait mal à trop de personnes déjà, tu ne tenais pas à le rajouter à la liste. D’un autre côté, tu ne pouvais pas vraiment être tout d’un coup froide avec lui, alors il faudrait y aller doucement. Tu pourrais le mettre sur le compte de la maladie. Seulement, tu savais qu’il comprendrait, et qu’il ne t’en voudrait pas, parce que Benjamin était un type bien. Et un type bien, ça comprend ce genre de chose et il resterait à tes côtés, pour t’aider et t’appuyer, alors que toi, tu veux qu’il aille vivre sa vie et qu’il oublie qu’il a déjà côtoyé une demoiselle aux cheveux blonds qui est morte trop tôt.

Tu lui souris, parce que tu n’as jamais été capable de ruiner son bonheur, et qu’il dégage tellement de gaieté que c’était difficile de lui offrir un air bête. De toute façon, tu ne l’avoueras probablement jamais, mais tu avais bien besoin de compagnie, et une compagnie joyeuse comme celle-là ne se refusait jamais. Et puis, il te faisait toujours rire, et du divertissement était exactement ce qu’il te fallait. Comme je disais, ce type était trop parfait, ça en devenait hallucinant. Il avait pris un ton faussement offusqué lorsque tu lui avais dit que tes tourments ne devraient pas l’intéresser, et tu avais ris légèrement. Ça te faisait bien plaisir de voir qu’il était là pour t’écouter, mais tu t’en tenais toujours à ton opinion : il avait mieux à faire. Comme aller faire des duels avec ses amis que tu entendais rire et crier, un peu plus loin. Être seul avec toi n’était décidément pas bon pour sa réputation. Ou alors elle l’améliorait, après tout, il s’occupait d’une pauvre Poufsouffle malade et délaissée. Lorsqu’il te proposa un duel, tu ris de nouveau.

FULMINA « Dans mon état? Avec mes mains qui tremblent? Voyons, Benjamin, je ne te savais pas aussi profiteur! »

Tu ris de plus belle, parce que tu ne le penses vraiment pas et que tu voulais le rassurer. Tu allais bien. Enfin, aussi bien que tu pouvais aller dans ton état.
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Message Posté Dim 3 Juin - 22:22.
Benjamin regardait Fulmina, il ne pouvait s'empêcher de la trouver extrêmement courageuse, après tout, elle subissait une maladie d'une gravité démesurée pour ce petit corps frêle. Et malgré cette angoissante maladie, son unique but était de protéger son entourage. Les protéger d'elle-même, les empêcher de trop se rapprocher... Un trait de caractère que pourtant le jeune homme ne partageait pas : lui était ouvert, il acceptait toute la compagnie qu'il pouvait recevoir, détestant au plus haut point la solitude. Mais pouvait-il seulement comparer ce qu'il vivait, lui, avec les tourments de Fulmina ? Non, c'était incomparable, il n'était pas malade, il était simplement en pleine forme chaque jour que Dieu lui donnait, toujours souriant, actif, en bonne santé. S'imaginer malade ? Peut-être serait-il comme son amie Poufsouffle à s'isoler pour ne pas déranger l'idéal "normal" dans lequel vivait ses autres amis ? S'imaginer malade et secouer de soubresauts l'effrayait, lui qui aimait être actif, qui ne supportait pas d'être assis dans un coin. Et puis, la pitié... Le rouge et or se doutait que bon nombre d'étudiants de Poudlard devait en ressentir à l'égard de la jeune Poufsouffle quand ils la voyaient trembloter, sujette à de nombreux tressaillements, seule, isolée... Benjamin se rendait compte qu'il admirait réellement son amie, cette petite blonde fragile en apparence, mais forte intérieurement ! Lui avait toujours essayé d'être là pour elle, à ses côtés si elle en avait besoin, si un autre élève lui causait quelques soucis; il avait cette sorte de générosité qui le caractérisait. Bien sur le jeune homme n'était pas parfait, il lui arrivait d'être d'un individualisme saisissant quand il ne s’agissait pas de ses amis proches, mais la jolie demoiselle Pletorn n’était pas de celles qu’il pouvait laisser de côté ! Le soleil continuait de briller, mais le jeune garçon s’en fichait désormais, son attention était portée sur son amie qui d’ailleurs lui répondit avec un sourire « Dans mon état? Avec mes mains qui tremblent? Voyons, Benjamin, je ne te savais pas aussi profiteur! » Il avait bien deviné que sa proposition ne serait pas acceptée, il s’était rendu compte de son ridicule, mais bon, si son idiotie d’un instant pouvait lui permettre d’entendre le rire léger et cristallin s’échapper des lèvres souriantes de la jaune et noire, alors il l’acceptait. « Mince ... Au moins, j’aurais essayé, puisque c’est le seul moyen que j’aie de te battre ... » L’avantage quand Benjamin était avec ses amis proches, c’était qu’il faisait preuve d’énormément d’auto-dérision, il se moquait de lui même, encourageait parfois ses amis à en faire autant. Bien entendu, il préférait tout de même que ce soient seulement les filles, il tenait à sa fierté face aux garçons ! Mais quand quelqu’un se sentait mal, il était là, disponible. De ce point de vue, le jeune garçon semblait être un parfait gentleman, toujours à l’écoute des autres, mais comme tous, il existait un côté obscur de la force, quelques moments durant lesquels Ben était un être égoïste, c’était de ces jours où rien n’allait, où il se sentait nul, où aider les autres était la dernière de ses préoccupations ...

Mais pour le moment: réconforter la jeune femme à côté de laquelle il était assis, ou alors se taire, ne faire que rester près d’elle, lui démontrer son amitié, son attachement, par sa simple présence. C’était ce qu’il souhaitait faire à cet instant. Il la connaissait depuis longtemps, c’était Nolan qui les avait introduit l’un à l’autre, il se souvenait de son sourire qui semblait toujours dissimuler quelque chose. Un secret qui ne pouvait plus rester cacher au fur et à mesure des années... Maintenant, les deux jeunes gens étaient en sixième année, ils semblaient se connaître depuis le début de leur scolarité à Poudlard, il était toujours reconnaissant de la compter parmi ses connaissances: la jolie Poufsouffle était quelqu’un d’adorable, sauf quand bien sur, elle essayait discrètement de s’éloigner. A l’instant présent, elle ne pouvait même pas tenter de partir, elle tremblait comme une feuille, et de plus Benjamin avait son bras autour d’elle. Il avait l’impression qu’elle était bien plus jeune, sans doute à cause de la fragilité enfantine qui semblait émaner d’elle à chaque tremblement, malgré tout, elle avait cette esquisse de sourire sur ses lèvres, un simple redressement des commissures des lèvres que Benjamin aimait bien, parce qu’il lui semblait qu’il était apparu avec lui-même... Benjamin cherchait ses mots, cherchant des paroles rassurantes, amicales à dire à Fulmina. De gentilles paroles mais pas du genre qui lui ferait penser qu’il éprouvait de la pitié à son égard, parce que ce n’était pas le cas, bien sur, la jeune Poufsouffle lui faisait de la peine, mais il ne ressentait pas de pitié : il savait qu’elle détestait sentir ce sentiment chez les gens... Lui demander ce qu’il pouvait faire pour elle, c’était bien gentil, mais elle dirait n’avoir besoin de rien, lui parler du passé ? Non ... Du futur ? Il ignorait si ce sujet pouvait être approprié, mais pourquoi pas tenter ? Mais ne sachant lui même pas ce qu’il voulait faire à la sortie du Poudlard, il conclut que ce sujet n’était pas génial... Cela faisait quelques minutes que le silence s’était installé entre les deux jeunes gens. C’était comme s’ils n’avaient même pas besoin de parler pour se comprendre... « J’aime le château à cette époque de l’année, je trouve que c’est l’endroit le plus beau qui puisse exister ... » Une simple phrase ne demandant pas vraiment de réponse, comme un aparté. Poudlard était comme la seconde maison du Gryffondor, sa famille, il y trouvait les gens qui comptaient le plus pour lui, parmi lesquels Fulmina ... Il décida de partir dans une conversation simple, voire peut-être niaise, histoire que la jeune femme éloigne ses pensées de ses tremblements... « Dis ma belle, ça fait je ne sais combien de temps que je te connais et je connais même pas la matière que tu préfères ici à Poudlard ! » Une conversation banale, comme si elle n'était même pas malade, comme si tout allait bien pour elle ...
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Message Posté Lun 25 Juin - 5:23.
Ta maladie progressait. Tu n’aurais su dire dans quel sens, mais tu la sentais prendre lentement possession de toi. Elle devenait de plus en plus présente et la contrôler devenait de plus en plus difficile pour toi. Tu avais des périodes de répit et d’autres où tu te battais tous les jours contre tes symptômes. Tu t’efforçais toujours autant de cacher tes tremblements et tes moments de faiblesse, refusant d’inquiéter plus tes amis qu’ils ne l’étaient déjà. De toute façon, tu ne voulais plus de leur pitié et de leurs regards qui exprimaient bien plus que ce qu’ils n’oseraient jamais te dire. Ils avaient tous pitié de toi et tu le savais bien. Comment pourraient-ils penser que tu méritais ce qui t’arrivait? Personne ne le pensait, du moins certainement pas dans ton cercle d’amis. Certains pensaient que cela te forgeait le caractère. D’autres croyaient que tu étais assez forte pour surmonter tout ça. Toi, tu pensais tout simplement que tu aurais aimé que ça tombe sur quelqu’un d’autre. Tu n’y arrivais plus, maintenant que tu sentais ta mort approcher à grands pas. Peut-être pensais-tu que te battre n’avait plus de sens maintenant que tu savais que tous tes efforts seraient très rapidement réduits à néant. C’était difficile de ne pas lâcher et d’avoir foi en la vie lorsqu’elle vous faisait un tel coup bas. Tu n’aurais pu croire à une plus grande trahison de sa part. Tu aurais voulu la vivre, ta vie. Avoir une famille, faire un métier que tu aimerais. Mais non. Toi, tu finirais ta vie dans un hôpital, probablement seule et à moitié folle. Joyeux.

Tu ne pouvais t’empêcher de ressentir de l’amertume en voyant tes camarades de classe s’amuser en duel un peu plus loin. Leurs rires et leurs cris de victoire parvenaient jusqu’à tes oreilles et te rappelaient durement à quel point tu étais seule. Eux qui étaient si insouciants et surtout si en santé ne se doutaient pas le moins du monde de ce qui se tramait dans ta tête, et c’était probablement mieux ainsi. Tu t’en voudrais de tacher leur monde si parfait d’un éclat de ta noirceur. D’ailleurs, eux aussi t’en voudraient probablement, parce qu’ils seraient dans l’obligation de faire quelque chose pour toi s’ils savaient, parce qu’ils auraient pitié de toi. Encore ce mot, encore cette émotion que tu détestais, que tu exécrais. Ne pouvaient-ils pas cesser de penser à toi ainsi? Comme cette pauvre petit Fulmina, trop faible pour supporter un poids si écrasant. Quelle tragédie. Quel destin cruel! Puis, lorsqu’ils auraient terminé de s’apitoyer sur ton sort, ils te donneraient une petite tape dans le dos et recommenceraient à rire en s’affrontant en duel, parce que leur souffrance serait temporaire. Toi, tu étais prise avec ça jusqu’à ce qu’elle t’engouffre définitivement dans les ténèbres, jusqu’à ce que ta maladie t’étouffe de ses sombres bras et te fasse disparaître. Eux, ils pouvaient t’oublier et recommencer leur vie sans se rappeler qu’ils avaient déjà connu quelqu’un destiné à mourir trop jeune. Toi, comme tu vivais avec cette pensée à chaque seconde et que c’était ton destin, tu ne pouvais y échapper. Tu étais prisonnière de ta maladie et tu n’y pouvais absolument rien.

Et puis il y avait les gens comme Benjamin, ceux qui restaient sans d’arrière-pensées, ceux pour qui tu te disais que tu devais te battre au moins pour ne pas les abandonner, ceux qui tentaient de te remonter le moral sans trop laisser paraître leur pitié, si pitié il y avait – tu étais sûre qu’à quelque part il avait pitié de toi, mais heureusement pour lui, il ne le laissait jamais paraître. Et puis, il arrivait toujours à te faire rire, une grande qualité que tu appréciais d’autant plus en ces instants où ton moral n’était décidément pas au plus grand de sa forme. D’ailleurs, même si tu avais gentiment décliné son invitation à un duel, pas tout à fait à cause de tes tremblements d’ailleurs, il réussit quand même à ne pas perdre la face et à t’arracher un nouveau rire. Il ne semblait jamais être rancunier, il te comprenait toujours sans que tu aies à beaucoup d’exprimer et, bien que vous ne parliez explicitement que rarement de ta maladie, tu le voyais dans ses yeux lorsqu’il te regardait, et tu savais qu’il la voyait dans les tiens aussi, qu’il l’entendait au travers de tes paroles et qu’il l’observait dans tes gestes. Il savait, et il comprenait. Néanmoins, il s’affairait toujours à te changer les idées, chose évidemment très appréciée de ton côté.

FULMINA « Probablement la défense contre les forces du mal et les sortilèges. Enfin, quand j’arrive à tenir ma baguette. Il était difficile de t’enlever ta maladie de ta tête. Et toi? D’ailleurs, tu devrais me parler un peu plus de toi. Tu sais, comme ça je pourrais aller tout raconter à ces filles qui meurent d’envie d’en savoir plus à ton sujet. »

Tu le taquinais. Bien sûr, tu savais que quelques filles le suivaient parfois lors de ses duels pour l’admirer, admirer son adresse et vanter ses grandes qualités. Malheureusement pour elles, il semblait préférer ta compagnie à la leur. Tu te demandais bien pourquoi, d’ailleurs. Peut-être parce qu’il avait pitié de toi. Va savoir. Tu lui souriais, de ce petit sourire mi-amusé mi moqueur qui illuminait également tes yeux. Son bras autour de tes frêles épaules, comme pour t’empêcher de trembler te rassurait, et pour une fois, tu t’es dit que la vie n’était peut-être pas si mal si tu pouvais la passer en compagnie d’amis comme Benjamin.
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Message Posté Sam 28 Juil - 13:04.
Installé là dans un coin, isolé des autres, seul avec son amie, le jeune homme se demandait s’ils revivraient des moments comme celui-ci ensemble. Est-ce que la maladie qui secouait chaque jour un peu plus la jeune jaune et noire finirait par l’emmener dans un lit d’hôpital loin du majestueux château de Poudlard ? Etait-ce possible ? Benjamin ne pouvait pas s’empêcher d’y penser, c’était plus fort que lui, tout avait une fin, il en était conscient, mais imaginer qu’il n’aurait plus de moments avec Fulmina comme celui qu’il vivait : c’était simplement une torture d’y songer. Il devait faire son possible pour rendre cet instant mémorable, la faire rire, sourire, pour qu’elle s’arrête de trembler, pour qu’elle repousse la maladie le plus loin possible, il l’aiderait. Pour le moment, il ne devait pas penser à ce genre de choses, il devait se l’interdire, sinon il ignorait comment, mais Fulmina la sentirait cette hésitation, cette angoisse, et si elle la percevait, elle s’éloignerait de lui. Et c’était carrément impensable aux yeux du Gryffondor. Le jeune garçon tenait énormément à ses amis, il attachait unegrande importance aux moments passés ensemble, il chérissait pendant longtemps les souvenirs de ces instantsde convivialité. Il se disait souvent que quand il serait plus âgé, quand il n’aurait plus vraiment le temps de continuer à s’amuser, il regarderait dans une pensine ses si beaux souvenirs, rirait en cœur, il se remémorerait les plus beaux évènements de sa vie. Ainsi reverrait-il bon nombre de personnes ... Mais là n’était pas le moment de penser à tout ça ! 

Il se tourna vers Fulmina qui d’ailleurs lui répondit : « Probablement la défense contre les forces du mal et les sortilèges. Enfin, quand j’arrive à tenir ma baguette.» Sa maladie était toujours présente, dans chacun de ses mouvements, la suivant à chaque pas, hantant ses pensées, même quand elle n’était pas sensée y songer ... Benjamin se retint de protester. D'ailleurs, la jeune femme aimait les mêmes matières que lui, celles dans lesquelles pourtant elle ne devait pas être à l'aise car souvent trop faible ... Il était ravi de simplement connaître ce détail de plus sur la demoiselle. « Et toi? D’ailleurs, tu devrais me parler un peu plus de toi. Tu sais, comme ça je pourrais aller tout raconter à ces filles qui meurent d’envie d’en savoir plus à ton sujet. » Benjamin éclata d'un rire sonore, c'était comme ça, il riait, tachant d'oublier les régulières secousses qu'il ressentait par son bras sur les épaules de Fulmina. Ces filles, elle avait bien dit ces filles, il souriait, avait-il le souvenir d'avoir dit à son amie qu'il était aussi de l'autre bord ? Certes ce n'était pas un secret, mais il ne criait pas non plus sur les toits ! Sait-on jamais, il y avait des choses qu'il fallait bien révéler au bout d'un moment ! Surtout si l'on était pas sûr de revivre de tels instants.
« Il y en a tant que ça ? » Il lui décocha un clin d'œil, honnêtement étonné qu'il y ai de "ces filles" comme Fulmina le disait si bien.
Benjamin n'était pas du genre à être fier d'avoir quelques filles à ses pieds, il s'en fichait presque. À vrai dire, il n'était jamais sorti avec quelqu'un, il ne s'était jamais affiché en "couple" il trouvait d'ailleurs ce concept trop abstrait pour l'utiliser. À partir de quand sait-on que l'on est amoureux ? Cette question faisait partie des questions essentielles qu'il se posait régulièrement. Son esprit regorgeait de ces multiples interrogations. 
« eh bien pour commencer, comme toi mes moments de cours préférés sont ceux quand je peux manier ma baguette.» Bien sur, contrairement à elle, lui n'avait aucunes contrariétés au fait de pouvoir tenir sa baguette, il ne tressautait pas sans arrêt, il ne risquait absolument pas de relâcher son sortilège à tout instant... « Par contre les potions et moi ... Je n'arrive jamais à doser ce dont j'ai besoin. D'ailleurs, si une de ces charmantes demoiselles de ta connaissance veut bien m'aider ...»

Il promena son regard autour d'eux, un léger vent secouait doucement feuilles d'arbres et brins d'herbe, les élèves s'agitaient, un Serpentard avait dû être jeté dans le Lac par d'imprudences Gryffondor, la température devait certainement y être des plus fraîches malgré la température extérieure. « J'adore m'entraîner à lancer des sorts, mais sinon je suis passionné par les sports de raquettes modus comme le tennis ou le badminton. Le point commun de toutes ces activités c'est cette nécessité d'être toujours en déplacements rapides et forts ... Tiens, je m'emporte un peu.» Il lui décocha un clin d'œil, il avait toujours tendance à trop parler de ce qu'il aimait, et là c'était le cas. « Donne moi une piste sur ce que ces jeunes demoiselles désirent, je sèche un peu.» Benjamin lança à son amie un nouveau grand sourire digne du Gryffondor plein de bonne humeur qu'il était, avant de rajouter : « Et toi donc ? Y'a t'il des choses que les nombreux garçons qui te trouvent mystérieuse doivent savoir ?» Le jeune homme ne mentait pas, il y avait effectivement quelques uns de ses amis qui jetaient parfois des regards vers la jeune jaune et noire, cherchant à percer ce qui se cachait derrière son regard presque timide ...
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Message Posté Mer 8 Aoû - 4:10.
Tu serais probablement restée là toute ta vie si tu avais eu le choix. Il y avait quelque chose à Poudlard qui te faisait du bien, quelque chose qui se rapprochait de la famille, du concept d’avoir une maison bien à soi où on se sent bien. Tu ressentais cet attachement pour ton école bien plus qu’à la maison familiale, un peu désolée désormais à cause de la menace de ta maladie sur les épaules de tes parents, qui avaient un peu de difficulté à assumer le fait qu’ils enterreraient très probablement leur seule et unique fille. Au lieu de profiter des derniers instants avec toi, ils avaient préféré s’éloigner un peu, faire semblant que tout allait bien, mais te voir le moins souvent possible. Dans un sens, tu ne leur en voulais pas, surtout que toi, tu avais trouvé ta famille ici, à Poudlard. Tous les gens que tu côtoyais pendant tes cours, pendant tes temps libres, les gens que tu rencontrais dans le parc ou que tu allais encourager pendant les matchs de Quidditch, tous ces gens-là, tu les appréciais énormément et ils feraient toujours partie de toi, où que tu ailles. Tu adorais passer du temps avec eux, leur raconter des histoires pour entendre leur rire, en aider quelques-uns dans leurs devoirs. Tu aimais chanter pour eux quand ils le quémandaient, tu aimais t’asseoir dans l’herbe avec eux pour profiter du soleil et de la belle température de juin. Tu aimais tous ces petits moments où tu avais l’impression d’être vivante, d’être appréciée et aimée par ceux qui te sont chers. Tu savais qu’ils allaient se terminer brusquement. En fait, tu savais qu’ils se termineraient très précisément le 24 juin 2056. Parce que c’était prévu comme ça. Et que tu ne changerais pas tes plans.

Tu t’étais surprise à éviter parfois Benjamin, même si sa compagnie était toujours très agréable. Tu ne lui avais jamais dit ce que tu comptais faire à la fin du mois, jamais de vive voix. Néanmoins, tu voyais bien qu’à quelque part, il s’en doutait, voir qu’il savait déjà. Et cette capacité qu’il avait de te lire comme un livre ouvert te faisait peur. Personne ne devait savoir. Tu devais continuer à mentir, sinon quelqu’un tenterait de te retenir, et peut-être y arriverait-il. Alors parfois, tu prenais tes distances avec lui, par peur qu’il découvre ton plus gros secret, par peur qu’il comprenne et qu’il fasse tout ce qui était en son pouvoir pour te garder vivante. Tu ne voulais pas qu’il sache que tu avais tellement peur de la mort que tu avais décidé de la précipiter. De la contrôler. Tu étais prête à tout lui raconter à ton sujet. Ta couleur préféré, ton moment préféré de la journée, ce qui te faisait sourire, ce qui te faisait pleurer, ce qui te mettait sur les nerfs, ton cours préféré, celui que tu détestais, ce que tu aimais le plus manger, toutes tes petites manies. Tu étais même prête à lui parler d’Alistair s’il le voulait, ou encore à lui chanter une chanson. N’importe quoi, mais tu ne lui parlerais jamais de ton plan de suicide, même si tu pensais qu’il s’en doutait un peu. Vous n’aviez jamais abordé le sujet, et c’était parfait comme ça. Tu ne voulais pas en parler, parce qu’il n’y avait aucune discussion à avoir. Ta décision était prise, et tu ne voulais surtout pas prendre le risque que quelqu’un tente de t’arrêter.

Tu lui avais parlé de ces filles qui gloussaient à son passage. Les filles adoraient glousser au passage des garçons qu’elles trouvaient à leur goût. Cette manie te donnait envie de te taper la tête contre les murs tellement tu trouvais cela stupide. Tu en avais échangé, des regards discrets, et des sourires gênés. Mais jamais, jamais, au grand jamais tu n’avais gloussé. Encore heureux. Il semblait néanmoins surpris de l’apprendre. Et toi, évidemment, tu commençais à trouver cette conversation très amusante. S’il y a quelque chose que tu aimais dans ce monde, c’était bien taquiner Benjamin. De toute façon, il le prenait toujours très bien.

FULMINA « Si, si, je te jure! D’ailleurs je suis sûre qu’elles seraient bien éplorées de savoir que tu n’avais même pas remarqué… »

Tu lui souris de nouveau, pendant qu’il te raconte qu’il adore les mêmes cours que toi. Tu ris légèrement lorsqu’il te parle des potions.

FULMINA « Eh bah, nous sommes deux. Tu lèves ta main dans les airs et tu la regardes trembler. Ce n’est pas vraiment facile d’être précise avec ça. »

Tu aimerais bien t’enlever ta maladie et tes tremblements de la tête, mais malheureusement, c’est impossible. Tu aimerais surtout ne pas voir cette ombre dans ses yeux lorsque tu en parles, mais ça non plus, tu n’y peux rien. Tu lui souris lorsqu’il te parle de ses sports moldus de raquette. Tu n’en as jamais pratiqué pour des raisons évidentes, mais cela ne t’empêchait pas de t’y intéresser.

FULMINA « J’ai déjà entendu parler du tennis, mais jamais du badminton. C’est quoi? Est-ce que ça y ressemble? Tu devrais me montrer un jour! »

Tu n’avais même pas à feindre d’être intéressée. Tu étais le genre de personne à toujours s’intéresser aux autres, à leurs passions, à ce qu’ils pensent et à ce qu’ils aiment. Et en plus, tu aimais bien la culture moldue, surtout leur musique, en fait. Tu n’avais jamais vraiment pratiqué de sport dans ta vie, à part la course, enfin, le jogging. Tu aimais bien courir, et tu aimais bien nager également, deux sports qui ne requièrent pas que tu tiennes quelque chose dans tes mains. Pourtant, tu avais déjà entendu parler du tennis, et ça t’avait fascinée. Voyant que c’était un sujet qui animait beaucoup ton ami, tu l’avais donc poussé à continuer, intéressée toi aussi par quelque chose que tu ne connaissais pas. Il changea néanmoins de sujet pour le ramener sur ‘ces filles’ dont tu lui parlais tout à l’heure. La réponse à sa question n’était pas vraiment difficile.

FULMINA « Mais elles veulent de l’attention, qu’est-ce que tu crois? Elles veulent que tu les regardes, que tu les admires pendant que tu y es, autant qu’elles t’admirent, toi. »

L’autre question était déjà plus difficile à répondre, et tu ne pu pas vraiment t’empêcher de baisser les yeux et de rougir légèrement. Ce que les garçons devraient savoir à ton sujet? Premièrement, que ton cœur battait déjà pour quelqu’un… Et deuxièmement, que tu allais disparaître de cette terre trop rapidement pour que ça vaille la peine de tenter de te connaître un peu mieux. Mais, évidemment, tu ne pouvais pas le dire à Benjamin. Tu préfères rire pour cacher ton embarras.

FULMINA « Nombreux garçons? T’es un comique, toi, on ne te l’avait jamais dit? »

Tu lui souris de nouveau, espiègle.

FULMINA « Mais plus sérieusement, ce qu’ils devraient savoir, c’est que j’adore chanter, et que ça ne me dérange pas d’avoir un public si on me le demande gentiment. »

Encore une fois, tu évitais les sujets les plus importants. Tu aurais probablement eu des tonnes de choses à dire avant le fait que tu aimais chanter. Des tonnes de choses qui te caractérisaient bien plus, surtout négativement parlant, plutôt que ton amour du chant et de la musique. Pourtant, tu en restais aux choses superficielles, taisant que ton cœur était déjà pris par un Serpentard en plus. Tu ne savais pas si Benjamin était comme les autres et n’aimait pas vraiment les Serpentards, mais tu savais qu’il savait que c’était eux qui jetaient des livres par terre dans les corridors, et même si tu pensais que cela ne changerait absolument rien à l’idée qu’il se faisait de toi, tu préférais éviter une autre remarque sur le fait qu’une Poufsouffle ne devrait pas sortir avec un Serpentard. Parce qu’apparemment, cela ne se faisait pas. Parfois tu te disais que les gens étaient plutôt stupides de penser ça, mais tu savais également que toi aussi, tu n’aimais pas vraiment les Serpentards avant de le rencontrer.
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