gradually, the betrayals we break. And was still struggling to recover... ★ noms des participants: Irina Lyssia Bitwin & Emily L. Johnson ★ statut du sujet: Privé/Duo ★ date: fin du mois d'aout 2056. ★ heure: vers le soir ★ météo: pluie fine ★ saison: ahm saison 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: / ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: prélude 1. ★ intervention de dominus: / ★ récompenses: /

Tu rentres dans le dortoir, où tu es la seule à résidait pour le moment. Tu as fatigué, tu as passé une dûre journée de travail, ta mère a encore été là pour te critiquer. Tu n'en peux plus, de temps en temps comme aujourd'hui, tu aimerais tout claquer et partir dans un autre univers, d'être une enfant normale. Tu te laisses tomber sur ton lit mollement. Tu enfouis ta tête dans tes mains, quelques larmes coulent sur tes belles joues pâles. Tes mains tremblent, ta tête bourdonne comme si de millions d'abeilles y sont et mettent le bazar dedans. Ce matin, tu allais bien, tu as envoyé une lettre à une amie en France, tranquillement. Ce midi tout allait bien. Puis, avant d'aller à l'école, ta mère t'es encore tombée dessus, tu as dû encore une fois subir ses critiques, et tu t'en ai allais à Poudlard, furieuse contre elle, furieuse contre tout. Tu es entrée dans une salle de classe vide, les larmes aux yeux. Tu t'es assise sur une des tables, la classe était étrangement froide pour un mois d'été. Tu t'es laissé pleurer et envahir par la tristesse, tu n'en pouvais plus. Puis tu t'es levé, tu as enlevé le ruban décorant tes longs cheveux blonds virant au blanc. Et tu t'es mise à danser, esquisser des pas. Après une demie-heure, tu t'es assise, tu t'es mise à respirer lourdement et tu t'es rendis ici dans le dortoir. Tu t'es mise à penser une nouvelle à l'Organisation, à une personne particulièrement, qui t'a chamboulée.

Emily. Emily, tu es furieuse contre cette fille. Comment a-t'elle pu faire ça? Comment a t'elle pu rentrer dans une organisation secrète tel quelle? Des millions de questions surgirent. Tu ne savais pas, tu ne comprenais pas, rien. Tu te sentais si seule au monde, tu avais l'impression que personne ne pouvait te comprendre. Aujourd'hui, tu avais besoin d'avoir les réponses à ses questions, durant tout l'été tu as essayé de trouver des réponses aux questions que tu te posais. Tu te leva, et t'observa devant le miroir. Tes cheveux blonds flottaient, ils brillaient. Tu étais habillé d'un simple jean et débardeur, tu en avais plus qu'assez de t'habiller correctement, avec tout pleins de chichis. Tes yeux semblaient si vides, si tristes. Mais tu devais te reconstruire, mais pour ça, tu devais avoir des réponses correctes, et compréhensibles. Mais quoi qu'il arrive, tu ne comprendras pas l'attitude de ton amie. Ton amie? Est-ce vraiment une amie après tout? Vous vous êtes croisées que très peu, vous vous souriez souvent, vous vous envoyez quelques signes de mains quand vous vous trouvez. Mais quand tu as perçu le regard un peu peureux de ton amie, tu t'es dise que c'était impossible. Finalement, tu lui avais demandé, et elle t'a répondue sincèrement comme tu le voulais, mais c'était certainement pas cette réponse que tu voulais.
Une rage t'envahit, cette rage que tu avais apprise à contrôler te revient. Tu te leva, et sortit du dortoir en claquant la porte, sans prêter un seul regard aux quelques camarades se rendant à Poudlard pour le reconstruire; interloqués. Tu ne saurais dire pourquoi, mais quelque chose t'attirait dans la Grande Salle, un petit espoir de retrouver Emily, rien que pour savoir toute l'histoire, comprendre du moins.
Tu parcourus les couloirs d'un pas précipité, pour te retrouver devant la porte. Tu te mis à hésiter quelques secondes, pour finir par pousser la lourde porte et te retrouva nez à nez avec une jolie blonde que tu connaissais assez bien, Emily.
Tu l'as poussa légèrement à l'entrée dans un coin discret, et sortit de ta bouche un rire sarcastique.

« Oh tiens, Emily. Quel plaisir de te revoir, justement je te cherchais pour trinquer un peu, tu vois le genre? »

Tu espérais au plus profond de toi-même qu'elle comprenait le sens de ta phrase qui disait clairement que tu voulais que vous vous parlez sérieusement.
Tu l'as regarda, et annonça de nouveau d'un ton léger :

« Viens. »

Malgré ton assurance fausse, tu avais peur, peur de la réaction de ton amie et peur de la conversation qui allait suivre.

Irina. Je suis ravie de te revoir, moi aussi. Cela faisait bien longtemps.

Elle joue le rôle de l'amie parfaite aussi bien que toi. Tu as envie d'exprimer une ricanement mais tu n'y arrives pas, ou plutôt ne peux pas. Tu ne veux pas éveiller les soupçons, tu veux avoir toutes les réponses, toutes, aucun question en rejet. Tu veux que ton amie si on pourrait l'appeler amie, te réponde sincèrement et complètement. Et cette fois-ci, tu ne la laissera pas s'enfuir comme une lâche. Oui, elle a agit comme une lâche et tu le sais si bien. Elle agissait tellement mal, elle agissait comme une double-face. Mais ça ne marchait pas comme ça avec toi. Tu ne la laissera pas non plus berner tout le monde, pas cette fois-ci. Elle montrait à tous qu'elle était la jeune fille sage, et intelligente. Mais au fond, ce n'était rien qu'une petite peste manipulatrice, et rusée, ne faisant que mentir à tout le monde sur son vrai visage.

Que veux-tu ?

Une fois à l'écart des regards indiscrets, tu pris quelques secondes à trouver les bons mots. Tu ne voulais pas froisser ton amie, pas parce que tu y tiens, mais parce que tu voulais qu'elle te parle honnêtement. Après quelques minutes de réfléxions, tu dis d'une voix basse, restant tout de même sérieuse.

Emily. Arrête de te moquer du mode t'entourant, arrête de faire l'innocente par rapport à tout ce qui se passe en même temps. Tu sais, tu devais m'être reconnaissante de ne t'avoir pas dénoncer, tu es vraiment égoiste, à penser qu'à toi sur ce coup-là, je ne pensais pas que tu étais comme ça.

Tu espérais que tes paroles l'a vexeraient. Que tes critiques auraient eus un grand effet sur Emily, lui ouvrir les yeux sur le monde, sur le côté bien. Pourquoi fais-tu ça? Toi-même tu ne comprends pas, tu n'avais pas l'habitude de te préoccuper de l'avenir des gens. Mais tu tenais à Emily, de la façon la plus bête, peut-être, mais tu y tenais et la laisser bousiller sa vie, t'était insupportable. Tu essayais de ne pas bombarder ton amie, mais tu n'y arrivais pas.

Emily, j'ai besoin de comprendre. Fais pas l'innocente, cette fois-ci. Je sais que tu peux réussir à me comprendre, fais un effort s'il te plaît, comprends-moi. Je veux savoir, comprendre, pourquoi tu as fais ça? Pourquoi les as-tu rejoints, qu'est-ce qui t'y as arrêté? Tu gardes encore contact? Tu y es encore? Tu sais que tu peux me faire confiance, Emily, alors fais-le s'il te plaît.

Tu l'avais supplié. Jamais, tu avais supplié quelqu'un comme elle. Et pourtant elle ne le mérite pas. Tu as trop été amicale avec elle, et tu ne devais pas.

Tu sais bien que ce n'est pas quelqu'un comme toi qui va m'intimider, ni même pas ce que tu peux me dire, tu me connais Emily, je ne suis pas le genre qu'on peut penser.

Dis-tu de ton, ton aussi glaciale et distant que possible.

Irina, Irina, Irina. Tu es un peu trop naïve. Je m'en fiche que tu ne m'aie pas dénoncer. Ceux qui ont essayés passent pour des persécuteurs, et le moment où l'on viendra me chercher finira par arriver de lui même.

Ses paroles ont eu un effet de douche froide en toi, elle était bien plus égoiste que tu ne le pensais, tu été vexée. Mais tu n'allais certainement pas montrer tes sentiments à la jolie blonde qui te servait d'amis il n'y a pas longtemps, non tu allais montrer que tu t'en fichais d'elle, qu'elle continue sa "pitoyable" vie à l'écart de toi. Mais au fond, tu n'avais aucune envie de la laisser faire, bousiller sa propre vie, et pourtant, elle l'était déjà mais tu continuais, à insister, à faire en sorte que ton amie vive tranquillement, et pendant ce temps toi, tu faisais de tels efforts pour elle, alors que toi-même tu n'avais pas la vie de ton amie.
Tu étais non seulement vexée, mais aussi furieuse. Ton visage avait pris un teinte beaucoup plus blanche que les minutes qui précédaient, comme quan tu t'énervais. Tu attrapas une de tes mèches se trimbalant devant tes yeux, pour la mettre autour de ton doigt, en réfléchissant à comment répondre à sa réplique vexante. Tu ne pris pas beaucoup de temps, à répondre, sortant tout droit de ton coeur, ne faisant plus attention à ne pas la vexer.

Ah oui ? Moi naive? Je ne crois pas que tu me connais assez pour pouvoir me juger sur ce que je suis. Je ne te le permets pas. Ensuite, je pense que tu aies bien contente d'avoir échapper à la dénonciation, tu sais, si j'aurai sû quelle genre de personne tu serais, je t'aurai dénoncée sans hésiter, mais je t'ai laissée une chance, et tu l'as brisée, sois fière de toi.

Et puis, tu continuas de nouveau :

Bien sûr que je vais te croire ! A ton avis, si je viens te dire ça, c'est que ça se voit à milles kilomètres de loin que tu n'es pas du tout innocente à l'Organisation, dis-tu en baissant la voix. Tu crois tromper tout le monde avec ton petit visage de poupée fausse, j'ai envie de dire? Mais moi pas, et jamais je tomberai dans ton manège, sois sûre que je ferai tout pour que personne tombe dans le piège, et j'en suis capable. A ta place, je ferai attention.

Tu étais heureuse de ta répartie, en espérant qu'elle mette les sens en alerte à ton amie. Tu repris un verre que tu avalas d'un trait. Tu regardas droit dans les yeux ton amie, tu paraissais si sûre de toi, mais au fond tu te sentais si faible, si mal. Mais tu as réussi à le cacher comme une grande fille mature. Mature, tu l'as toujours été et ça ne changera pas. Oh non, ça ne changera pas, et personne le changera.

Oui, nos idées ne sont pas les même, encore heureux. Mais je peux du moins, essayer pour toi. Quoi que tu sais très bien, que je ne le ferai pas si toi tu ne fais pas le miminum pour moi. Pour essayer de changer les choses? Mais mince, Emily! Tu crois que tuer peut être une solution? Je pense que tu te trompes sur la chose, ouvres les yeux, sur ce qu'il faut! Je n'ai peut-être pas besoin de le savoir, mais là, oui. Et si tu n'es vraiment pas capable de me parler, crois-moi que je n'hésiterai pas à te dénoncer, quoi que tu me dises, car au fond je sais très bien que tu as peur... Et ne me contredis pas, tu le sais toi-même que j'ai raison.

Le chantage, le chantage. Tu connais, et tu as toujours su en faire bon usage. Comme maintenant...

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