VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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And North isn't true ☼ Till it's leading me to you [PM] Amadeus & Pénélope
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Dim 9 Déc - 21:48.



And North isn't true
Till it's leading me to you

★ noms des participants: Amadeus Debussy ¤ Pénélope Courterois
★ statut du sujet: Privé
★ date: Samedi 4 novembre 2056
★ heure: 21 heures
★ météo: Il a plu toute la journée et la nuit est tombée tôt
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: n°3
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: n°3
★ intervention de dominus: Non merci, Domimi
★ récompenses: Non







Dernière édition par Pénélope I. Courterois le Dim 9 Déc - 22:14, édité 1 fois
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Message Posté Dim 9 Déc - 22:10.
Il a plu toute la journée.

Inlassablement, le ciel pâle de novembre a déversé sur Poudlard cette pluie fine déprimante typiquement anglaise qui m'a cloîtrée dans mon bureau. En bonne fille de France, j'aime le soleil même s'il s'accompagne de froid – l'humidité me déplaît souverainement et je me sens terriblement étrangère dans ce château que je n'habite que depuis un mois. C'est certainement le mal du pays qui m'étreint le cœur, ou bien les signes avant-coureurs d'une petite déprime hivernale, voire le contrecoup de l'acte contre-nature que j'ai perpétré en effaçant toute trace de moi de la mémoire d'Aubépine, ou encore tout cela à la fois. La vérité, c'est que je suis inquiète – profondément inquiète, car le monde magique vacille sur ses bases et que cela m'emplit d'une angoisse irrépressible. Ne pas savoir ce qu'il se passe au juste, et devoir assumer, une fois de plus, la responsabilité de centaines d'âmes, c'est... C'est dur. Je n'y étais pas préparée. J'étais venue à Poudlard en imaginant y trouver un havre de paix loin des tracas et des horreurs de Beauxbâtons, protégée par l'ombre de Kenneth Dashwood qui serait, lui, le responsable. Et voilà que Kenneth semble disparu, laissant cette détestable Varvara Pritchard assurer ses charges.

Et me laissant, moi, en charge d'un troupeau d'élèves tout aussi inquiets que moi. Cette jeune fille massacrée, ce tableau d'Apocalyspe, ces ailes dorées mutilées, gorgées de sang – tout cela est annonciateur de temps terribles et je ne suis pas sûre d'avoir la force de les affronter. La dernière fois, confrontée à l'Organisation Secrète, je n'ai pas laissé le mal s'installer à mes pieds pour tenter d'en sauver le plus grand nombre possible, non – je l'ai laissé s'installer pour sauver égoïstement la vie d'une seule. Aubépine ne doit jamais savoir que sa survie a coûté à Beauxbâtons des semaines d'occupation et la vie de plusieurs élèves. Ma conscience ne me le laissera jamais oublier, je le sais, mais elle doit pouvoir vivre en paix. Lui avouer qu'à la fin, les voyant tomber, tous ces jeunes prometteurs, tous ces petits que j'aimais du plus profond de mon cœur, j'ai décidé de la sacrifier, elle, pour les sauver ? Quel genre de mère suis-je donc ?

Et que dire à mes élèves ? Leur avouer que leur directrice sur laquelle ils comptaient est faible, lâche, et n'a vu que son propre intérêt ? Impensable. Alors la vie doit continuer. Dans ces temps troublés qui s'annoncent difficiles, je me dois cette fois de ne pas céder. Aubépine désormais fait partie de la masse anonyme des élèves de Poudlard confiés en partie à ma charge et je me dois d'être forte, pour elle comme pour eux. Même si, parfois, dans des jours de pluie comme aujourd'hui, le courage que je rassemble péniblement menace de me faire soudain défaut. Depuis combien de temps suis-je assise là, devant le feu, à contempler sans ciller la lune qui se lève au travers des nuages, par la haute fenêtre de mon bureau ? Des heures, peut-être. La nuit est tombée et je pense que l'heure du dîner est passée – mon absence de la Grande Salle n'a pas forcément été remarquée, le week-end n'ayant pas des horaires aussi stricts que ceux de la semaine, et je ne pense pas qu'Avdotia me tiendra rigueur de ne pas l'avoir accompagnée. Une expédition aux cuisines me fera sûrement du bien – quand j'aurai décidé de me lever de ce fauteuil où une morose léthargie m'emprisonne. Étrange, cette fatigue du corps alors que mon esprit bouillonne, repassant la scène affreuse dans ses moindres détails, cherchant pourquoi, comment. Un autre paradoxe dans cette vie bien étrange que je mène aujourd'hui.

Des coups à la porte tirent mes pensées de leur folle errance. Je n'attends personne. Qui est-ce ? A cette heure tardive ?

« Entrez. »
Amadeus Debussy
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Je viens de Beauxbâtons
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Je viens de Beauxbâtons
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ϟ messages : 140
ϟ entrée : 11/07/2011

♦ Nota Bene
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: ce que vous avez sur vous en ce moment même.



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Message Posté Mar 18 Déc - 15:49.
C'est étrange, cette sensation d'ébranlement de fierté qui pourtant me pousse à frapper à cette porte. J'ai l'égo qui se brise mais l'intérêt collectif passe, pour une fois, avant le mien. Aussi je ne peux plus reculer et il me suffit de repenser aux décisions intransigeantes de Virgile Rubens, celui-là même que nous avons soutenu et qui nous a trahi, pour trouver la force de biaiser ma fierté dans mon poing qui toque à la porte. C'est également pour cela que je suis venu à Poudlard ; pour fuir une douleur personnelle, et pour rabibocher celle de notre communauté. Le Cercle bien sûr, mais également tous les élèves présents à Beauxbâtons qui s'embourbent encore et toujours dans des tragédies bien sombres. Les landes françaises ont perdu leurs couleurs, les jardins dépérissent, le château magnifique que Chambord même peut jalouser n'est plus qu'un spectre, et il a avalé dans son ventre froid toutes les pauvres âmes estudiantines. Je ne suis pas certain que ramener Pénélope Courterois nous permettra de régler tous ces soucis dus à un déclin magique, mais au moins elle saura panser psychologiquement les plaies, bien plus que Virgile Rubens... Même si, à mes yeux, elle demeurera à jamais celle qui se rangea aux côtés de l'Organisation Secrète, peu importent ses motifs. Même si je l'érige comme grande adversaire de Cassandre, ma marraine, ma mère, mon seul parent compréhensif. Rien que pour cela, je me légitimise de ma haine et de ma colère envers l'ancienne directrice. Mais cela reste personnel et subjectif, et je n'ai pas le droit de jeter sur elle un regard polaire comme par vengeance interférée simplement parce que j'estime qu'elle n'égalera jamais ma mère de substitut sur bien des points. Cassandre et moi avons beau être en froid depuis quelques temps, je garde en mon sein toute la loyauté aveugle embrochée à mon coeur. « Entrez. » J'inspire un grand coup, j'ai peur en effet de me laisser aller par mon impulsivité et mon intolérance légendaires. Pourtant, j'ai conscience que le retour de la directrice serait pour nous, un soulagement considérable.

C'est taciturne que j'ouvre la porte mais mon mutisme ne fait transparaitre ni faiblesse ni soumission. Au contraire je porte en étendard la résignation alliée à l'humilité – une fois n'est pas coutume. Il n'est pas question de la supplier ou de jouer les hypocrites pour qu'elle revienne, il est primordial de laisser ma fierté de côté afin de la convaincre de revenir. Pour un égoïste tel que moi, l'opération est ardue et délicate. Enfin je m'avance, le dos droit, le port altier, le regard quelque peu interrogatif qui se perd sur son visage étonné. Se souvient-elle de moi, sait-elle au moins que j'ai été l'un des investigateurs de son départ ? Et si elle avait lu, sur mon visage pourtant fermé, tout le jugement personnel que je porte à son encontre simplement parce que je l'estime en tant que rivale de ma tendre mère ? Réaction disproportionnée et infondée je vous l'accorde. Mais bel et bien sincère et emportée, légitime de la part d'un fils pour son parent. Je ne suis peut-être pas encore un homme, mais j'en ai la presque maturité et je désire protéger Cassandre... Concentre toi sur ta mission, pas tes sentiments, pensais-je soudain non sans secouer la tête afin d'amorcer la discussion. « Je m'excuse pour ma visite à cette heure-ci, mais je suis venu exprès de Beauxbâtons pour vous rencontrer. Nous aimerions que vous rentriez, et que vous repreniez votre place. » La fierté percluse me raidit le dos, pourtant c'est bien l'un de mes souhaits également. Je veux revoir Pénélope Courterois à la tête de l'académie française, au moins autant que mes camarades. Néanmoins me présenter ainsi ne fait que de me rendre compte de mes erreurs, fait que je ne supporte pas. « Tous les élèves vous attendent. » soufflais-je pour mieux distinguer le 'nous' qui s'était invité dans ma réplique précédente.
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Message Posté Mer 19 Déc - 1:11.
Un instant, la pénombre à peine tranchée par la clarté des quelques bougies qui brûlent en crépitant dans le silence de cette nuit d'automne me dérobe le visage de mon visiteur inattendu. A quoi est-ce que je dois m'attendre ? Un collègue en quête de conseil, un élève porteur de questions sur l'un de mes cours ? Avdotia munie de nouvelles de Matvei en provenance de Londres ? Aubépine ayant retrouvé la pleine jouissance de sa mémoire endormie ? Mais non, ce n'est finalement rien de tout cela qui se présente à moi , refermant silencieusement la porte. La stupeur me cloue sur mon siège. Je me suis rarement trouvée figée par le choc, mais mon esprit est à cent lieues de comprendre ce qu'Amadeus Debussy est venu faire dans les brumes anglaises, tellement loin des jardins de Mona Lisa dont il a contribué à me chasser. Un flot de souvenirs déferle sur moi à sa vue – les couloirs lumineux de Beauxbâtons, l'élégance de son architecture raffinée, la profusion des fleurs dans le parc, la musique au loin le soir, les sourires des plus jeunes, et le grand portrait de la première directrice portant sur moi son œil bienveillant. Et un peu de Cassandre également – cette femme meurtrie dont tout me sépare et que je ne pourrai jamais voir comme une ennemie, tant je sais combien grande est sa détresse. Je voudrais pouvoir la haïr – cela serait tellement plus simple, pour elle comme pour moi – je ne peux que la respecter et l'admirer. Cruel tour que le Destin a décidé de nous jouer. Qu'est-ce que cela fait d'Amadeus ? Le héraut funeste de quelque sombre nouvelle, le présage maudit d'un avenir baigné de larmes et de sang ?

La flamme des chandelles allume de bien étranges reflets dans ses prunelles alors qu'il les braque sur moi. Ô, que ce regard me glace. Les mille et uns lauriers dont son âme s'était couverte portaient jadis écrit en lettres de flammes le destin de ma perte – si ma chute fut grande, je sais qu'il en fut le maître d'œuvre, et que dans la profondeur songeuse de ses prunelles dort un esprit déterminé, sagace et rebelle. Que me veut-il maintenant que son ingéniosité a fait de moi une recluse et de lui-même l'instrument de mon exil ? Que peut-il encore vouloir de moi alors que je suis déjà vaincue et blessée ?

Ses paroles me tétanisent. Je n'ose y croire. Que certains me regrettent, cela oui je le peux concevoir, mais qu'il s'en fasse lui-même le porte-parole ? Inimaginable. Ce discours sûrement recèle quelque piège discret prêt à m'avaler, quelque trappe subtile dans laquelle il attend de me voir tomber... n'est-ce pas ? Quel filet cruel souhaite-t-il refermer sur moi pour mieux m'étouffer, cette fois ? Après quelques secondes, toutefois, ma paranoïa s'apaise. Beauxbâtons m'a mutilée et il a lui-même manié l'une des lames qui m'ont déchirée, mais il n'a jamais été menteur ni sournois. Intelligent, oui, brillant même, mais toujours fidèle à ses principes, et loyal à ses camarades – je ne le vois pas recourir à de si bas moyens pour me tenir à sa merci. Que se passe-t-il donc à Beauxbâtons pour qu'il soit venu me trouver depuis ses jardins ? Pour qu'il ravale sa fierté et renie ses opinions ? Et surtout, pour qu'il en vienne à me considérer comme le moindre de deux maux ? Qu'est-ce que Virgile leur a fait, à ces petits qui sont devenus un peu les miens ?

Je me suis levée – quand ? Je ne sais pas. En tout cas je suis debout, et d'un geste j'invite Amadeus à prendre place sur l'autre fauteuil qui fait écho au mien, de l'autre côté de la cheminée, alors que je vais chercher mon châle sur le bureau pour m'y envelopper, glacée soudain jusqu'aux os par l'inquiétude du sort de Beauxbâtons qui s'est frayée un chemin parmi mes préoccupations bien poudlardiennes. « Asseyez-vous, Amadeus, je vous en prie. Vous êtes le bienvenu ici, même si je ne m'attendais pas à votre visite. » C'est à mi-voix que je poursuis, presque pour moi-même.«  Tous les élèves, dites-vous ? Une moitié d'entre eux cependant m'ont vue partir avec sur le lèvres le sourire du triomphe et au cœur le goût de la victoire... Je peine à croire qu'en un mois et demi vous ayez tous changé d'avis. Pas après l'horreur, pas après la mort, pas après tout ce qui s'est passé et que j'ai invité dans nos jardins... Pas après la trahison. » Mes mains se crispent, imperceptiblement, sur le dossier de mon fauteuil derrière lequel je me suis réfugiée. La tension qui m'habite à l'évocation de l'occupation ne disparaîtra jamais vraiment – trop de détresse, trop de souffrance. Mon regard s'est égaré dehors, sur cette lune immense qui traverse lentement le ciel – j'accroche mes yeux aux siens, tâchant d'y lire ce qu'il me cache. « Tous les élèves, et même vous, n'est-ce pas ? Je n'ose imaginer la somme d'efforts qu'il vous coûte de me faire vous-même cette demande ce soir. Amadeus, que s'est-il passé à Beauxbâtons, pour que vous soyez prêts à m'accorder votre clémence à défaut de votre pardon ? »

Ils ne me le donneront jamais, ce pardon que je n'espère pas et que je me défendrai toujours d'accepter, quand bien même ils me l'offriraient. Non, je n'ai nulle rédemption à attendre, encore moins de la part de ce jeune homme si droit qui se tient devant moi comme la fierté française personnifiée, rigide dans sa mission, et porté à ma rencontre par un sens du devoir que j'admire. Nul pardon, non, jamais – c'est mieux ainsi. Mais quoi alors ? Pourquoi êtes-vous là, vraiment, Amadeus ?
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