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Outsiders (feat Julia Clarke Rediston)
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Message Posté Sam 23 Nov - 1:09.
Outsiders
Un petit tête à tête avec l'infirmière


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Julia Clarke Rediston, Eryn Gemma Dorington
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Privé
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Jeudi 1er mars 2057
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ 17 heures 29
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  La nuit est tombée, il a plu toute la journée et le brouillard monte sur le château.
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3.
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Juste avant le prélude à la saison 3.
ϟ chatiment divin exigible ▬  On ne sait jamais !


La magie est entrée dans une nouvelle ère. Souriez citoyens, et entrez dans la nouvelle ère. Et surtout, n’oubliez pas d’aller dénoncer vos voisins, vos amis, vos familles !

Chaque matin depuis l’exécution à Londres, Eryn se réveillait avec une joie malsaine au fond du cœur. Sa nouvelle position lui permettait tous les jours d’exposer à la face du monde entier l’hypocrisie d’un monde qu’elle avait autrefois tellement décrié, et elle en avait payé le prix fort. Aujourd’hui, sa participation au système était la condition sine qua none de sa liberté, alors autant s’amuser au passage. Mais tout système a ses inconvénients, autrement on appellerait ça des vacances, mais en fait, ça s’appelait surtout un travail. Et c’était un travail qui payait bien, lui garantissait l’usage de la magie et la liberté sous surveillance. En contrepartie ? Simple : ramener le plus de mauvais citoyens possibles au sixième étage, autrement, les perspectives d’avenir, et pas seulement professionnelles, seraient gravement écourtées. Surtout pour continuer à utiliser la magie, elle devait tous les jours fournir des preuves de sa bonne volonté.

Dans son cas, tout était encore plus compliqué étant donné qu’elle n’arrivait pas à garder plus d’une journée la même apparence. C’était plus fort qu’elle, il lui fallait toujours inventer un nouveau faciès, en améliorer un autre, rallonger les cheveux de cette physionomie qui lui avait plu, ou alors voir la vie avec des yeux neufs – et surtout d’une autre couleur. Tout ceci cramait de la magie, et même si son statut particulier lui permettait en partie d’en récupérer, son esprit était toujours embrumé par l’angoisse de se retrouver à court de jus. Aussi, ce matin, à peine arrivé à son bureau, elle s’était emparée de la liste de personnes à interroger. Puis, ses rangers posées sur le bureau, elle s’était demandé pourquoi l’infirmière ne figurait pas sur ladite liste. Sous prétexte qu’on portait bien la blouse blanche, on était un ange ? Ou du moins, dénué de conscience politique ?

Un petit tour par les dossiers du personnel lui avait révélé que le passé tout comme le CV de la pimpante Ms. Rediston était plus désert qu’une bibliothèque en plein été. Ou une piscine de plein air au mois de janvier, en fonction de votre relation aux livres. Après une bonne journée à traîner ses pieds dans les couloirs pour capter les ragots, elle était donc passée se changer au bureau pour enfiler une seyante tenue de traqueuse, noire avec un plastron de métal argenté terni. En se dirigeant vers l’infirmerie, dans les couloirs qui commençaient à être envahis d’une pénombre sur le point de pénétrer jusqu’au cœur du château, elle décida de se passer d’accompagnateurs. Elle voulait être seule à emmerder une bonne âme ce soir. Sur le pas de la porte, elle changea discrètement sa couleur de cheveux pour un châtain clair, un peu terme, pour accompagner des yeux gris et une peau d’albâtre, avec un nez légèrement camus et un front long. Règle numéro un de tout interrogatoire, les gens ont plus de chances de vous parler s’ils pensent que vous leur ressemblez un tant soit peu et que vous pouvez les comprendre. Dans la pièce, il régnait un silence typique de fin de journée, quand les élèves réintégraient les dortoirs. Derrière un rideau séparant les lits, la traqueuse voyait une ombre s’agiter, plier des draps visiblement, dans un léger bruissement paisible. Sans un bruit, elle s’approcha, et se plaça juste de l’autre côté du rideau, espérant au moins faire sursauter la jeune femme.

« Madame Rediston. » Elle esquissa un sourire. « Je vous prie d’excuser mon intrusion, mais je souhaiterai m’entretenir avec vous. Je représente le Ministère, et nous procédons actuellement à des entretiens avec tous les membres du personnel. C’est votre tour.»

Le choix des mots était délibéré, chaque mot sous entendant une réalité bien différente. L’important n’était pas tant de dire la vérité ou des menaces que de lancer la petite machine à paniquer dans le cerveau.
J. Clarke Rediston
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Message Posté Mer 27 Nov - 15:12.
Travailler. Voilà la seule chose qui lui permettait de se lever le matin. Un mois maintenant qu’elle savait. Un mois maintenant qu’elle était libre. Plus personne pour lui dicter son comportement, les personnes a ne pas fréquenter, quoi penser… La Confrérie était réel, la menace était réelle mais maintenant ? Pourquoi continuait-elle à se cacher ? A vivre sous sa fausse identité ?

Elle n’avait pas voulu agir sans réfléchir, se jeter dans les bras de son mari et elle commençait à se convaincre qu’elle avait eu raison. Si la Confrérie n’était plus c’était à cause grâce au Ministère. Celui qui était l’ennemi numéro un de la République avait été capturé et tué et si la plupart des personnes s’arrêtaient à sa mort Julia ne pouvait s’empêcher de penser à sa position. Il était membre de la Confrérie. Elle était membre de la Confrérie. Il était peut-être mort à cause de ses idées mais la Confrérie elle l’était par sa faute à lui… Et elle dans tout ça ?

Elle n’était pas à Londres quand c’est arrivé mais elle savait que certains des membres avaient été capturés et emprisonnés…

Elle ne savait pas quoi faire. D’un coté elle pouvait révéler sa réelle identité et raconter son histoire et alors elle serait considérée comme une membre et accusée de trahison et complicité, peut-être que son mari ne la pardonnerait jamais de l’avoir laisser croire à sa mort… D’un autre coté elle pouvait continuer à prétendre, se protéger et protéger Dorian… Mais pour combien de temps ?

La jeune femme pliait machinalement les draps dans les locaux de l’infirmerie, contente de se dire que la journée était enfin terminée. Elle avait beau aimer son travail à Poudlard elle ne pouvait s’empêcher de penser à longueur de journée au choix qui lui serait tôt ou tard demandé de faire. Elle était perdue. Perdue entre ce qui était juste et ce qui ne l’était pas, entre la raison et la passion.

La République et la Résistance.

Ces derniers-mois elle avait commencé à se faire à l’idée que plus rien ne serait jamais comme avant, qu’il fallait qu’elle s’habitue à être Clarke Rediston, l’infirmière et non plus Julia Thorne, la médicomage, la femme, la mère . Elle avait repris le dessus, cherchant à donner un sens à nouvelle vie, son nouveau elle. Elle avait oublié ses fantasmes des premiers mois de captivité, penser que le Ministère la libèrerait.

La Résistance.

Mais voilà, le Ministère avait réussi. Elle était libre. Grace à la République, elle était libre.

La République.

Elle n’était plus vulgairement exploitée pour son don… Non. Elle pouvait à nouveau jouir de ses droits, ne plus regarder par-dessus son épaule tous les dix pas et voir un regard l’espionner sans même essayer d’être discret. Elle n’avait plus de compte à rendre à personne. Enfin…

T r a q u e u s e – « Madame Rediston. »

Julia sursauta et laissa tomber sur le sol le drap qu’elle était en train de plier. Ce n’était pas un élève, ni une voix connue. De derrière le rideau une femme vêtue de noir était apparue. Une traqueuse.

C l a r k e – «Oh, vous m’avez fait peur… »

L’infirmière afficha un petit sourire crispée avant de se baisser ramasser le linge qu’elle venait de lâcher. Une grande inspiration. Une deuxième. Elle était prête. Elle ne pouvait pas nier qu’à cet instant précis elle n’en menait pas large mais il fallait qu’elle fasse face.

T r a q u e u s e – « Je vous prie d’excuser mon intrusion, mais je souhaiterai m’entretenir avec vous. Je représente le Ministère, et nous procédons actuellement à des entretiens avec tous les membres du personnel. C’est votre tour. »

Un entretien de routine. Julia se détendit. Elle savait qu’en ce moment vivre à Poudlard n’était pas une mince affaire. Elle ne s’était pas complètement désintéressée du sort de l’école et de ses habitants mais elle avait eu la tête ailleurs et ayant eu la chance de rejoindre la Classe I elle ne s’était pas fait trop de soucis… Et pourtant la réalité était bien celle qui se trouvait devant ses yeux. La Résistance et tous ses membres et sympathisants étaient sur la liste noire du Ministère… Et les Traqueurs étaient devenus des membres à part entière de la vie du Château.

Leur travail était celui de dénicher les ennemis, détecter le mensonge et éradiquer la vermine. Quand elle regardait les faits, Julia savait à quel point elle était en danger… Mais elle espérait s’en sortir comme elle avait réussi à s’en sortir jusqu’ici. Rester calme et douce, répondre aux questions en ayant l’air le plus honnête possible.

Rester cohérente dans le mensonge.

D’un sourire bienveillant elle était prête et c’est presque joueuse qu’elle commençait cet entretien. La Traqueuse risquait de ne pas être dupe mais sans preuves il lui serait très difficile de l’accuser de quoi que ce soit… Est-ce que Julia avait été repéré à la réunion avec Dashwood ?Dans les couloirs du sixième étage ? Dans la salle gardée par les aurors ? Ils l’auraient arrêtée il y a bien longtemps si ça avait été le cas…

C l a r k e – « Je vous en prie, c’est la fin de la journée et je n’ai rien de prévu pour la soirée. Je suis tout à vous. »

Hihi:
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Message Posté Dim 15 Juin - 23:28.
Un lent sourire étira les lèvres de la Traqueuse. Désormais, il y aurait deux issues à cette entrevue : où bien la dame Reddiston était effectivement une petite infirmière pépère, avec la cornette et le tablier blanc dans ses fantasmes les plus fous de dame rangée ; ou alors, elle avait levé un joli lièvre au pelage soyeux. Restait à voir comment serait le ramage de l’animal, et les conséquences qu’il y aurait à en tirer.

« Votre soirée ? Mais je n’en demandais pas tant, mais maintenant que vous le dites, il est vrai que nous pourrions passer du temps ensemble ! La vie d’un adulte semble tellement isolée, au sein d’une école… »

Lentement, Eryn commença à se rapprocher de l’infirmière, afin de mieux regarder ses yeux, ses lèvres, pour observer chaque petit mouvement qui pourrait la trahir. On était loin du cliché de l’infirmière scolaire – tout reflétait dans son interlocutrice la brillance de la bonne éducation, d’un physique avec lequel on avait grandi sans heurt, une beauté simplement acceptée et choyée. Certainement pas le genre de personne qu’on imagine devoir plus ou moins torcher des mioches jusqu’à ce que mort s’ensuive, selon l’opinion de la Traqueuse, à qui le simple fait de devoir vivre au château filait des crises d’urticaire. Ses mains s’aventurèrent  le long du lit de malade où étaient posés les draps fraîchement lavés et pliés, chaque doigt ressentant avec une jouissance particulière le grain épais du coton scolaire, destiné à durer des années, le travail d’entretien que cela nécessitait. Avec une délicatesse compassée, et tout en regardant l’infirmière par en-dessous, Eryn défaisait lentement le travail accompli, créant un doux bordel de draps froissés, parfois simplement sortis des piles, pour le simple plaisir de défaire un ordre bien établi. Et pour voir, pour tester – aussi bien parce que c’était dans sa nature profonde que parce que cela la rendait excellente dans ce qu’elle faisait. Chacun désormais, sous la République une et indivisible, devait faire de son mieux pour survivre dans la nouvelle lutte des Classes.

« Il doit être bien pénible d’être ainsi loin de sa famille et de ses amis… Car soyons parfaitement honnêtes l’une envers l’autre, madame… » Nouveau sourire, alors qu’un ricanement pointait sous son crâne – l’infirmière ne saurait même jamais son nom. « Mais il est évident que vous êtes isolée ici, et que le petit personnel de Poudlard ne fraye pas avec les professeurs par exemple. » Pique gratuite. « Vous rentrerez donc à Noël pour voir vos proches, je présume… ? Votre dossier est très flou à ce sujet, nous aimerions donc savoir ce qu’il en est – simplement pour savoir où vous trouver, si jamais nous avions besoin de vous ici d’urgence. Les enfants peuvent se mettre dans de telles situations. »

Une légère pause, et elle recula pour admirer son œuvre. Un léger fouillis savamment concocté, qui pouvait passer pour un travail d’inspection ordinaire, mais qui demanderait à l’infirmière de recommencer tout son pliage. Un travail d’ordre et de netteté mis à néant, le genre d’activités préféré d’Eryn.

« Et il est vrai que vous avez su vous rendre tellement indispensable ! Une telle science de la guérison, à votre âge, cela laisse tout simplement pantois. J’avais toujours entendu dire que la formation des infirmières magiques était plus que rudimentaire, mais vous avez toujours su gérer les situations même les plus délicates. Votre dossier est tout à fait élogieux… Où avez-vous étudié, par pure curiosité ? »

Et enfin, sans ménagement, la Traqueuse bondit sur un coin du lit en métal, achevant l’effondrement des tours de draps, dans un chuchotement feutré qui la rendit extatique.
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Message Posté Lun 23 Juin - 21:13.
Apparemment sa soirée n'allait pas être une partie de plaisir... Mais il fallait qu'elle reste calme. Si elle commençait à se démonter, elle serait fini. La République n'allait pas durer toute la vie et bientôt cette traqueuse serait partie... Alors elle pourrait redevenir Julia. Alors elle pourrait redevenir qui elle était vraiment. Retrouver son travail. Retrouver son mari. Retrouver son bébé. Elle ne savait même pas où il se trouvait et s'il était encore en vie mais elle ne perdait pas espoir. Elle le retrouverait. Mais bon... Ce n'était pas le moment d'y penser. Il fallait qu'elle reste attentive. Ce n'était pas une visite de courtoisie. C'était clairement un interrogatoire et il ne fallait pas prendre ça à la légère. Qui sait ce qu'elle risquait dans les prochaines minutes ? D'être démasquée, d'être emmenée, d'être emprisonnée... Car oui, plus que son implication avec la Résistance de Poudlard qui était relativement moindre comparé à d'autre, son double jeu ou double « je » était ce qui risquait vraiment de lui porter préjudice.
Elle avait beau se dire qu'il fallait qu'elle reste calme, qu'elle respire, la traqueuse était en train de la mettre à rude épreuve... Cette dernière avait l'air de littéralement prendre son pied. Oui, prendre son pied à défaire tout ce qu'elle venait d'effectuer. Tous les draps pliés, tous les lits prêts à accueillir les malades... Tout. Le sourire qu'elle affichait encore quelques minutes auparavant pour être poli venait de disparaître. Elle voulait bien être sympathique mais était-elle prête à se faire marcher sur les pieds ? Après tout qu'avait-elle vraiment à perdre ? Et bien tout justement. Quelques mois auparavant, elle aurait sûrement fait quelque chose, quelques mois auparavant elle n'était plus personne, elle avait perdu espoir mais maintenant... Maintenant la Confrérie de l'Oracle avait disparu. Maintenant elle était libre... Maintenant elle avait de l'espoir. Et elle ne pouvait pas tout gâcher pour une histoire de pliage et de travail supplémentaire... Ce n'était pas comme si quelqu'un l'attendait. Elle rentrerait, comme d'habitude, dans sa petite chambre presque vide, des rêves plein la tête en espérant retrouver sa vie d'avant, en espérant que bientôt elle rentrerait dans les bras d'un mari aimant, dans une jolie maison londonienne...

La traqueuse en face d'elle ne prit même pas le temps de se présenter. Elle semblait... dressée. Dressée à tout détecter, la moindre hésitation, la moindre réflexion un peu trop longue... Plus qu'un interrogatoire, Julia avait l'impression d'être soumise à une inspection. Une intrusion dans son lieu de vie, ou du moins l'endroit où elle passait le plus clair de son temps... Qu'est-ce que la jeune femme employée par le Ministère pensait trouver sous un pile de draps ? Franchement. Rien et clairement l'infirmière n'était pas dupe. Le pouvoirs. C'était tellement facile pour la traqueuse de faire ce qu'elle voulait sans craindre de représailles ou de remarques.
Tout en faisant son petit fouillis, la Traqueuse n'en oubliait pas moins la raison de sa venue. Le dossier de Clarke... Un peu trop vide à son goût avait attiré son attention et apparemment elle trouvait que c'était le moment de le compléter.

C l a r k e – « Oh vous savez, c'est que je n'ai pas grand chose à dire. Mes parents sont morts quand j'étais encore à l'université... Et ne vous inquiétez pas pour les vacances de Noël, je campe mon poste. »

L'infirmière essayait d'avoir l'air sincère et elle avait l'impression de réussir mais comment pouvait-on vraiment savoir ce qui se passait dans la tête d'une Traqueuse... C'était quand même son métier de déceler le vrai du faux... L'infirmière préféra ne pas relever l'attaque sur son poste d'infirmière et son rapport avec les professeurs. D'une part parce que ça ne valait pas le coup, d'autre part parce que c'était absolument faux et finalement parce qu'elle ne voulait surtout pas envenimer la situation.
Pour ne pas trop montrer son visage, l'infirmière s'attela à ramasser les draps qui étaient maintenant sur le sol. Apparemment, c'était maintenant au tour de sa formation d'être passée au crible. Des éloges, encore des éloges... Et enfin elle arrivait là où elle voulait arriver... Où Clarke avait étudié ? La jeune femme ne se démontait pas. Elle se releva et sourire aux lèvres, une pointe de défi dans le regard qu'elle aurait préféré ne pas avoir et qui trahissait une certaine satisfaction, Clarke répondit.

C l a r k e – « Merci beaucoup Madame... hum... Vous m'avez dit que vous vous appeliez comment déjà ? Excusez-moi. Et sinon pour répondre à votre question : Beauxbâtons. De A à Z. Vous avez déjà été en France ? »
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Message Posté Mer 6 Aoû - 17:45.
Eryn tiquait de plus en plus, et s’il elle n’avait pas su jouer de son visage à la perfection, ses traits auraient sans doute abrégé la rencontre. Les gens, l’humanité en général, du plus haut commandeur au ramasseur de poubelles de New Delhi, ne supportent pas la pression de questions rapprochées. Parce qu’on s’inquiète toujours de quelque chose, même si on n’a rien à cacher : jusqu’où l’inspection ira-t-elle ? Jusqu’à quand ? Parlera-t-on à mes parents, mes amis, mon patron ? Les étincelles de panique, les questions angoissées finissent toujours par filer. Il n’y avait aucune méchanceté dans cet état d’esprit, pas parce qu’elle était incapable de ce sentiment, mais parce que son esprit analytique prenait le pas sur d’autres considérations. Les personnes capables de répondre d’un air détaché existaient, mais vous pouviez être sûrs que dans 80% des cas, un trop grand détachement de la personne indiquait une fuite. Un désir d’abréger en montrant le moins possible. Ce n’était pas pour ça qu’Eryn était venue. Ce n’était pas pour ça qu’elle était là. Son efficacité étant le prix de sa liberté, sa détermination était comme une machine : sans motifs particuliers autres que la suivie d’un objectif de rendement prédéterminé.

« Non, je n’ai pas eu la chance d’aller en France, navrée. » Ou pas. « Merci pour ce renseignement, je pourrai donc aller compléter votre dossier auprès des services compétents… Nous aimons savoir un peu d’où le personnel vient, vous comprenez. Je suis sûre que Beauxbâtons aura gardé un dossier d’une élève si brillante. »

Le petit coup de pression supplémentaire ayant été lâché, Eryn avait acheté un peu de temps pour réfléchir rapidement à un nom pour aller avec son physique. Elle en avait toujours un ou deux traînant dans un coin de sa tête, et son véritable nom était plus souvent caché dans un coin qu’autre chose : une situation qui en aurait rendu plus d’un schizophrène, mais pas elle. Jamais elle.

« Je suis désolée, je manque à mes devoirs. Mon patron me tuerait, il est d’usage pour nous de nous présenter… » Petit clin d’œil et sourire en coin, une main tendue pour mieux détruire celle qui la prendrait. « Helena Pemberley, je viens d’être affectée. D’où le travail de vérification des données, si vous voyez ce que je veux dire ; dans d’autres services, j’aurais sans doute fait le café. »

Voilà l’hameçon final d’Eryn : après avoir soufflé le froid, allumer le chauffage, et voir quelles petites bêtes viendraient se chauffer le lard. Cela dépendait toujours de la personne à qui on avait affaire bien sûr, d’autres se laisseraient plus influencer par la peur et la menace, mais titiller l’instinct protecteur d’une infirmière, c’était plus sûr. Ces bêtes là n’avaient pas peur ni du sang ni des membres tordus, et la jolie nurse de Poudlard en avait sûrement vu d’autres. Derrière la façade de cette blonde fadasse d’Helena, une des nombreuses facettes trompeuses crées de toutes pièces, Eryn attendait sagement, la main tendue, impatiente de glisser les doigts autour de la main de Clarke, et de poser les doigts sur son poignet, à la recherche d’un micro-battement cardiaque de travers. Et derrière ses pupilles grises et ternes, elle devait retenir les étincelles de l’attente, de la traque et de la promesse d’une prisonnière à ramener.
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Message Posté Sam 30 Aoû - 1:54.
Clairement la traqueuse savait ce qu'elle faisait. Rien n'était laissé au hasard et elle n'acceptait pas d'avoir un refus comme réponse... Ni une réponse de seconde zone apparemment. Elle ne quittait jamais son sourire narquois et son air de supériorité. Elle restait polie en toutes circonstances mais elle savait faire passer ses messages. Ici, principalement un : qu'elle allait pincer Clarke. Maintenant que l'infirmière était dans son radar c'était presque foutu.
Bien entendu Julia s'était promis de ne pas baisser les bras et de ne pas se rendre sans se battre un minimum... Sans essayer de se sauver. La tâche allait sûrement s'avérer plus difficile qu'elle ne le pensait au début de l'interrogatoire mais elle avait de l'espoir. La Confrérie avait beau avoir été dissoute, Julia pouvait-elle encore lui faire confiance pour la protéger... ? Ils ne lui avaient pas créé une identité de toute pièce pour qu'elle se fasse capturer. Ils lui avaient créé pour qu'elle reste saine et sauve jusqu'au moment où ils auraient besoin d'elle sans pour autant qu'elle puisse s'enfuir. Elle était consignée au Château ou du moins elle l'était. Poudlard, douce prison. Mais maintenant... Qu'en était-il maintenant ? Elle était restée là ne sachant pas très bien quoi faire, où aller. Elle avait commencé à apprécier l'endroit, les élèves et même si cela s'avérait plutôt faux vu les temps qui courent elle avait l'impression d'être en sécurité.

Elle n'était pas prête à faire son « coming-out », révéler sa vraie identité, expliquer son kidnapping, ses agissements... Certains auraient préféré se tuer plutôt que de servir l'ennemi mais pas elle. Et elle était sûre que dehors, beaucoup lui en voudrait pour ça. Elle était courageuse mais pas au point de tout donner et de tout perdre. Le cœur et le cerveau d'une vraie Serdaigle. Une intelligence aiguisée, travailler d’arrache-pied... En plus de ça elle était positive. Elle avait de l'espoir. Et qu'est-ce qui est plus fort que la peur ? L'espoir évidemment. S'accrocher à des moments vécues, vouloir en vivre encore des centaines dans le même genre. S'accrocher à la vie. A la sienne et à celle des gens qu'elle aimait.
La traqueuse n'avait pas l'air de la prendre au sérieux et ce n'était pas plus mal. L'envoyée du Ministère était condescendante... Une simple infirmière. C'était si facile. Elle ne savait clairement pas à qui elle avait à faire. Clarke n'était pas qu'une simple infirmière, même s'il n'y avait rien de simple dans ce métier, c'était une médicomage confirmée... Mais surtout c'était une arithmancienne. Elle aussi était entraînée, elle aussi savait décrypter les gens, les conversations... Chaque mot, chaque nombre. Et ça ne lui avait pas demandé beaucoup pour comprendre que cette traqueuse avec quelque chose qui clochait. Une case en moins. On pouvait, bien sûr, argumenter le fait que toutes les personnes reliés de prêt ou de loin au Ministère avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans leur tête mais elle... C'était différent.

C l a r k e – « Et bien Mlle Pemberley, je suis enchantée. »

La main tendue de la traqueuse n'inspirait pas confiance mais il était difficile à l'infirmière de refuser... Un regard vers la main, une pause, et puis elle enfila sa main dans celle de, la soit disant, Mlle Pemberley. Clarke faisait attention à ne pas la perdre du regard. La jeu était commencé depuis quelques minutes maintenant et il n'était pas question qu'elle perde cette manche.

C l a r k e – « Comme quoi on n'est pas si mal traité par le Ministère, je ne manquerai pas de le faire remarquer à votre supérieur ! Il n'était certainement pas question pour vous de faire le café et encore moins de vous occuper de choses aussi futiles que le dossier d'une pauvre infirmière. »
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