ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Dominus Tenebrae
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ϟ entrée : 24/04/2010
Posté Lun 18 Avr - 0:59.
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Posté Lun 2 Mai - 8:32.
-Bonjour madame la licorne ! Que tu es jolie, et belle ! Tu veux bien me prêter un peu de ta corne s'il te plait ? Pourquoi tu veux pas ? C'est une requète tout à fait abordable non ? Et puis d'ailleurs, tu en as deux des cornes, j'en veux une ! Mais tu vas me la donner oui ? Je te demande pas grand chose ! Donne la moi !!!
Crystal se redressa brutalement sans ouvrir les yeux. Une licorne, ou une bicorne plutôt, venait de lui donner un énorme coup de sabot. Ah non ! Ce n'était qu'un rêve. Elle ouvrit les yeux et regarda autour d'elle. La chambre était plongée dans l'obscurité. Crystal devinait les contours de la pièce, des meubles. Elle savait que sur sa gauche il y avait un petit bureau, en face d'elle la porte qui donnait sur le couloir et à droite du lit, une petite commode. Elle baissa les yeux. Son mari était toujours allongé sur le lit deux places, endormi. Le brusque réveil de Crystal ne l'avait pas réveillé. Elle se rallongea tout doucement en posant sa tête sur son épaule. Les Denforth s'étaient arrangés avec le directeur afin de ne pas devoir toujours dormir dans la chambre de directeur de maison qu'ils devaient occuper en tant normal. Ainsi, de temps en temps, ils poussaient la porte secrète derrière le tableau de Godefroy le Brave dans un couloir du quatrième étage, traversaient un petit corridor et arrivaient dans leur chambre commune. C'était un endroit du château où eux seuls pouvaient accéder. Godefroy le Brave gardait fièrement l'entrée du passage secret, sans pour autant attirer l'attention sur lui. Il savait bien que si des élèves apprenaient que derrière son portrait se trouvait la chambre des Denforth, il serait bientôt déplacé ou brûlé, et la chambre se ferait sûrement envahir par certains étudiants désireux de nuire à leurs professeurs. La seule chose que Godefroy ignorait, c'était que Matthew Denforth avait comblé le corridor de divers sortilèges qui empêchaient presque tout le monde de rentrer dans l'antre qu'il s'était fabriqué pour lui et sa femme. Il y avait notamment un sortilège d'insonorisation et une limite d'âge qui s'élevait à présent à 25 ans. Bien évidemment, les autres professeurs et le directeur connaissaient l'emplacement de la chambre du couple, ainsi que le mot de passe permettant d'y accéder, mais Godefroy ne laissait personne entrer quand les Denforth étaient là. En cas de problème grave, il pouvait se déplacer dans un tableau vide qui se trouvait dans l'armoire des Denforth afin de pouvoir les avertir sans pour autant les déranger. Crystal referma doucement les yeux, remerciant le brave Godefroy de surveiller leur sommeil, et se blottit contre le torse de son mari. Elle s'apprêtait à se rendormir lorsqu'elle entendit la voix rauque et étouffée de Godefroy s'élever du placard.
- Mister et miss Denforth ! Venez vite ! Il se passe quelque chose de grave !
Elle se releva, enfila une grande chemise de nuit bleue pastel, ouvrit la porte du placard et s'agenouilla pour parler avec le portrait.
- Oui mesire Godefroy ? Qu'y a-t-il ? - Je m'excuse de vous déranger lady, vous savez que je ne viendrais jamais vous déranger s'il n'y avait pas un grave problème dans le château. - Je le sais bien Godefroy. Venez-en au fait s'il vous plait. - Ce sont les elfes de maison madame. Ils font un raffut du diable. Ils courent partout en criant "Mouillés !", "De l'eau partout !", "Que va-t-il arriver ?", "Comment allons-nous nous en sortir ?" - Je pense avoir saisi l'essentiel. Merci Godefroy. Nous allons voir ça.
Le brave chevalier retourna à l'entrée de la chambre tandis que Crystal fouillait l'armoire. Elle trouva assez rapidement des sous-vêtements et une robe de sorcier à sa taille et en jeta une autre sur le lit pour son mari.
- Matthew debout. Il y a un problème avec les elfes de maison. Il semblerait qu'il y ait une fuite d'eau ou quelque chose comme ça. Si c'est important, ils auront besoin de tous les professeurs disponibles.
Pendant une fraction de seconde, Crystal s'imagina le pire, le château inondé, les élèves paniqués, ses pauvres petits Poufsouffles dans les sous-sols qui ne savaient pas comment s'en sortir... Elle ouvrit la porte de la chambre et traversa le corridor. Ca ne pouvait pas être si affreux que ça. On aurait donné l'alerte bien plus tôt si les élèves étaient en danger de mort.
Dernière édition par Crystal J. Denforth le Lun 23 Mai - 15:51, édité 1 fois
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Posté Lun 2 Mai - 11:51.
J'étais enfin sortis de la salle commune de Poufsouffle. J'avais dit à quelques amis de me suivre pour qu'il ne soit pas en danger. Dans la salle, l'eau arrivait déjà jusqu'aux genoux. Mais je n'avais pas imaginé à quel point cela pouvait être encore pire. Lorsque je suis sortis, un tronc d'eau m'a noyé le visage. Pendant quelques secondes, je n'ai vu et respiré que de l'eau au point de m'étouffer. Une fois mes esprits clairs, j'ai commencé à marcher dans le couloir. Enfin si on pouvait appeler cela marche. Je nageais plutôt. L'eau m'arrivait presque au cou. Il était très dur de se déplacer en marchant. On devait lutter de toutes ses forces. J'ai donc préféré nager. Étrangement, j'étais le seul élève dans le couloir totalement inondé. " Mais personne ne voit que l'eau est en train de les tuer ou quoi ? Faut vraiment que j'aille prévenir un professeur sinon demain je crois qu'on retrouvera des cadavres froids flottant. " tel avait été ma pensée à cet instant. J'avais l'impression que ce couloir était interminable. Mais il fallait que je me batte pour les élèves ainsi que pour l"école. Je n'avais bizarrement pas froid. L'eau était à une température ambiante. Je ne sais pas d'où elle venait, mais il y en avait une bonne quantité pour tous nous noyer. Je nageais donc durement mais sûrement vers l'escalier ( du moins ce qu'il en restait ) pour pouvoir monter d'un niveau et prévenir quelqu'un. C'est alors que je vis une ombre arrivait dans l'escalier.
L'instant après, il n'y avait pas une ombre, mais plusieurs. Je ne saurais vous dire, j'étais tellement occupé à lutter contre l'eau qui montait de plus en plus. J'avais peur pour mes amis dans la salle commune, ils n'étaient toujours dehors. Les ombres sont devenues des personnes. Elles portaient des robes de sorciers et étaient pieds nus ou avec des chaussettes. J'ai par ma plus grande surprise reconnus le professeur Denforth. Ma professeur de Soins aux Créatures Magiques. Mais également ma Directrice de maison. C'est ce qui me soulage le plus. " Madame Denforth ! Par ici ! Par ici ! Aidez-nous ! " criai-je dans le couloir inondé. J'avais l'impression d'être un survivant de l'apocalypse. Mais non, il y avait tous les élèves de ma maison et aussi ceux de Serpentards. Pour la première fois de ma vie, j'ai espéré qu'un Serpentard me rejoigne dans ce courant déchaîne. Même si je ne les ai jamais détesté. Il restait encore quelques mètres entre elles et moi. Elle m'encourage et je finis par y arriver en puissant dans mes forces. Nager pendant des minutes et des minutes sans s'arrêter pour échapper à une inondation c'est très fatiguant. Surtout quand il y a un grand courant et que l'eau monte. C'était tellement une joie de retrouver une surface sans eau que j'en ai souri. Après avoir retrouvé mon souffle, j'ai expliqué toute la situation aux personnes qui étaient présentes.
- " Je me suis réveillé, comme la plupart des élèves et, nous étions envahis d'eau. Dans les dortoirs c'est encore gerable, l'eau nous arrive aux genoux. Mais dans la salle commune et dans le dortoir c'est vraiment très dur, je crois que je suis un des seuls à être arrivé jusqu'ici. Mais des élèves plus âgés ont envoyés des Patronus pour prévenir des adultes. Mais vous êtes les premiers à arriver. "
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Posté Mar 3 Mai - 9:22.
Kenneth dormait profondément, enfin cela était un bien grand mot. Sa nuit promettait d'être des plus qu'agitée et son sommeil en était un léger avant goût. En effet , le directeur de Poudlard faisait, ce qu'il n'avait pas fait depuis plusieurs mois, un cauchemar. Dashwood recommençait ses rêves effrayants et angoissants qui s'étaient produit dès le lendemain de la découverte de... de sa fille.
* Le sorcier marchait dans un long couloir sans fin. Ses pas raisonnaient, une lumière bleutée s'échappait de sous une porte au loin, celle du bureau de Kenneth. La baguette en avant, le directeur marchait d'un pas peu assuré vers son bureau. Le goutte à goutte d'un robinet fuyant se faisait entendre, des rires atténués et autres bruits de fonds que l'on pouvait entendre dans une école magique. Les jambes de l'homme avaient du mal à le porter, malgré cela ses foulées se faisaient plus grandes, plus rapides. Une respiration saccadée, un regard fixant un point qui paraissait de seconde en seconde imaginaire. Soudain, un cri, celui de sa fille, Dashwood en était convaincue. Sa marche se transforma en course effrénée. L'expression de son visage trahissait sa colère et sa tristesse. La porte lourde stoppa net sa course. La main hésitante du directeur serait fortement la poignée. La suite, le pauvre Kenneth la connaissait par cœur.*
Dans un mouvement vif, mister Dashwood se redressa dans son lit. De la sueur perlait au sommet de son front et son regard était un tontinait humide. Lui qui s'était réjoui de la disparition de ses mauvais rêves. 'Nom d'un scroutt à pétard' s'exclama-t-il. L'homme se leva et s'approcha de sa table de nuit afin de satisfaire son besoin d'eau. Sa bouteille en main, il ne s'attendait pas du tout à voir, en pleine nuit, le portrait de Miss McGonagall faire irruption dans ses appartements. Sa surprise fut telle qu'il ne s'attendait pas à ce qu'on lui révèle un bruit qui courait déjà dans tout le château et comme par pur hasard, le directeur de Poudlard devait être l'un des derniers à être mis au courant. 'Les elfes de maison ont quitté leur postes et leurs dortoirs. Ils n'arrêtent pas de scander : « De l'eau ! » « Mouillé » « Partout ! ». ' Clyde ne comprit que trop tard ce qu'il se passait dans l'enceinte même de son établissement. Il enfila un vêtement assez confortable pour déambuler dans les couloirs et vérifier de ses propres yeux, ce qui ressemblait à une rébellion d'elfes. 'Kenneth, je pense que vous devriez vous dirigez vers les étages inférieurs et surtout vers les cachots !' interrompit l'oeuvre du tableau des Serpentards. Le quinquagénaire se faisait de plus en plus anxieux. Que pouvait-il bien ce tramer dans son dos ?
Son inquiétude se faisait grandissante. Il fallait impérativement qu'il se décide. Le directeur croisa les bras sur sa poitrine. Si les portraits avaient décidé d'interrompre sa vie privée c'est que quelque chose de grave se déroulait. De plus, des patronus se baladaient devant la porte de sa chambre. Une mouette lui transmit un message des plus sérieux. Kenneth voulait en avoir le coeur net. Si cela était une blague, il entendrait parler du pays. La traversée des couloirs avait une multitude de points communs avec son ressent cauchemar. Clyde descendait les escaliers à une vitesse qui ne lui pardonnerait pas une chute, mais son agilité ne lui faisait pas défauts cette nuit là. Alors qu'il s'apprêtait à se rendre dans les cachots, ses pieds se retrouvèrent dans une eau fraîche. L'état d'urgence était décrété dans tout Poudlard. Dans un sonorus à peine audible, le directeur se dirigea dans les escaliers, là il put transmettre d'une voix puissante, audible de tous, qu'il soit dans les différentes ailes du château, ou au plus haut. 'Ici, le directeur, ce message s'adresse à toutes les âmes de ce château. Je demanderais à ce que tous les élèves se trouvant dans les cachots et écoutant ce message de ne pas céder à la panique et d'accéder à un endroit dépourvu d'eau. Aux directeurs de maison, ainsi qu'à l'ensemble du corps enseignant, veuillez à me rejoindre dans les plus brefs délais dans mon bureau. A tous les élèves se situant aux étages supérieurs, vous répondrez aux ordres de vos préfets et ferez ascension vers le point culminant de vos dortoirs même si une inondation dans vos salles communes est à exclure. Bon courage à tous.' Alors qu'il rebroussait chemin pour rallier son bureau, Dashwood tomba nez à nez avec deux personnes. Miss Denforth et Pawel Lawiwell papotaient au milieu du corridor. La directrice de Poufsoufle semblait écouter ce que le jeune homme lui racontait. Le responsable de ce château s'approcha et demanda un récit détaillé des évènements. Ce qu'allait raconter le petit Lawiwell allait être décisif dans la décision de Kenneth. Pas le temps de dormir dans ce vieux rafiot qui prenait à présent l'eau.
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Posté Mar 3 Mai - 14:09.
L'eau continuait à monter. C'était pire que dans un film catastrophique des Moldus. Le voir dans une télévision c'est une chose, mais le vivre en vrai s'en est une autre. Je n'osais même pas imaginer ce qu'était en train de faire les élèves de ma maison. J'avais très peur pour eux. J'étais le seul à être sortie pour l'instant et à avoir affronté l'océan qu'était le couloir. J'avais finalement réussi à atteindre les escaliers qui n'étaient pas encore inondés. J'avais rejoint ma professeur et Directrice de maison qui apparemment arrivait pour prendre conscience de la situation. Je lui avais fait mon récit depuis que je m'étais réveillé dans une chambre trempée. Alors que je continuais ma discussion avec elle, le Directeur est arrivé. C'est une des rares fois ou je l'ai vu devant et venir me parler. Il me demanda alors exactement ce qui c'était passé. Je pris une grande respiration et commença mon récit.
- " Bonjour monsieur. Ce qui se passe en ce moment même dans ses sous-sols c'est une des choses les plus horribles que j'ai vus dans ma vie. J'étais en train de dormir comme la plupart de mes camarades. C'est alors que des gouttes d'eau me tombant sur la tête m'ont réveille. J'ai donc voulu aller prévenir des professeurs ou même vous-même. J'ai donc pris les affaires qui me tenaient le plus à coeur, j'ai réveillé toutes les personnes qui étaient dans mon dortoir et je suis sortis. Dans l'escalier j'ai entendu d'autres voix. J'ai donc débarqué et, j'espère qu'elles me pardonneront, dans le dortoir des filles. D'autres élèves un peu plus âgé que moi essayé eux aussi d'alerter tout le monde. D'ailleurs en sortant de la salle commune, j'ai vu quelques Patronus. J'ai donc traversé tant bien que mal le couloir à la nage. Et je suis arrivé ici et comme je suis en train de le faire j'ai tout raconté à Madame Denforth. Il faut que nous venions en aide au deuxième et première année surtout, ils n'arriveront pas à s'en sortir tout seul ! Je vous offre mon aide avec grande générosité. J'ai très peur pour les autres élèves de ma maison et pour ceux de Serpentard. Je crois que je suis le seul à avoir réussis à sortir. "
Après ce long récit j'ai reprit mes esprits. J'étais toujours dans cet état de peur. Le professeur et le directeur sont restés la quelques secondes à me dévisager. J'attendais leur réaction et espérait que quelques autres élèves allaient arriver. Je me suis retourné pour regarder le couloir inondé et vide de vie en attendant la réponse de Monsieur le Directeur. " Mon dieu, faîtes que tout le monde s'en sorte sain et sauf. Même les Serpentards. " tel avait été ma pensée à cet instant.
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Posté Mar 3 Mai - 15:16.
Crystal écouta le récit du jeune Lawiwel. Ce qu'elle craignait était arrivé. Le scénario catastrophe par excellence. Tous ses pauvres petits Pouffys qui étaient coincés dans leur dortoir avec l'eau qui montait. Elle espérait que tout le monde puisse s'en réchapper, elle ne pourrait jamais se pardonner de perdre un seul de ses élèves. A priori les Serpentards étaient aux aussi dans la panade. Bon, il fallait agir, et vite. C'est alors qu'elle entendit l'appel du directeur. Pourquoi demander à tous les professeurs de venir dans son bureau alors que des élèves étaient en train de se noyer dans les sous-sols ? Elle s'apprêtait à partir le rejoindre pour lui expliquer la situation lorsqu'elle l'aperçut à ses côtés. A peine avait-elle ouvert la bouche que le directeur demandait déjà à Pawel de lui raconter en détail l'évènement qui se produisait sous leurs pieds. Ce que le jeune Poufsouffle décrivait était vraiment catastrophique. Il fallait agir, Crystal en était persuadée.
- Kenneth, je ne pense pas que nous ayons le temps de nous concerter dans votre bureau. Des élèves se noient dans leur sommeil ! Des pauvres Poufsouffles et des Serpentards sont en train de se battre pour avoir la vie sauve. Nous devons agir et tout de suite. Je vais envoyer mon patronus prévenir mon mari pour qu'il se dépêche, une baguette de plus ne sera sans doute pas de refus.
Crystal fit apparaitre son patronus, un Abraxan majestueux, et l'envoya vers le quatrième étage prévenir Matthew que la situation était assez catastrophique. Elle se retourna ensuite vers le directeur.
- Si vous le permettez, j'aimerais dès à présent aller secourir les élèves de ma maison et de Serpentard. Je pense que des sortilèges comme l'assèchement et l'impervius me seront utiles, mais ils ne serviront pas à grand chose si on n'arrive pas à couper l'eau ou à trouver et colmater les fuites. Qu'en pensez-vous ?
La jeune professeur n'attendit même pas la réponse du directeur. Elle lança sur le bas de sa robe un impervius qui lui sécha automatiquement les pieds et la protégea de l'eau qui arrivait. Si l'eau était déjà à ce niveau dans les escaliers, les élèves dans les dortoirs couraient un très grave danger. Heureusement, certains élèves de sixième et septième, voir cinquième années maitrisaient le sortilège de têtenbulle. Du moins, c'est ce que Matthew lui avait dit lorsqu'il leur arrivait de discuter cours et élèves dans la salle des professeurs. Crystal regarda le jeune Pawel, trempé de la tête aux pieds. Il allait attraper froid. Elle ne voulait pas qu'il risque sa vie, mais voyait très bien qu'il voulait se rendre utile.
- Monsieur Lawiwel, allez à l'infirmerie prévenir qu'ils auront sûrement beaucoup de travail d'ici peu de temps et revenez ici avec des couvertures pour ceux qui sortiraient. Profitez-en pour vous sécher également.
Etant donné que le directeur était là, c'était lui qui avait la plus haute autorité sur les élèves et sur elle-même. Elle lui jeta un bref coup d'oeil, espérant qu'il ne pensait pas qu'elle outrepassait ses droits. De toute façon, elle préférait qu'il lui fasse des reproches mais que les choses aillent mieux, plutôt que d'attendre ses directives. Elle lança un premier sortilège d'assèchement pour enlever grossièrement l'eau des marches et descendit un peu. Heureusement qu'elle était une sorcière expérimentée. De jeunes élèves ne pourraient pas faire ce genre de choses. "Pourvu qu'ils n'aient rien" pensa-t-elle encore une fois.
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Posté Mar 3 Mai - 15:34.
Alors que Kenneth et Miss Denforth écoutaient attentivement le monologue du jaune et noir, l'eau montait à nouveau. Si seulement le directeur savait d'où venait cette fuite il la couperait lui même, mais ce n'était point le cas. Des cris parvenaient aux fines oreilles du directeur. Les dortoirs des 'Serdaigles' et 'Gryffondors' semblaient pris d'assaut par... les elfes de maison ? Il fallait remédier à l'ensemble de ces problèmes en même temps. Si seulement la nuit avait été un peu plus longue, Dashwood aurait put avoir une réponse immédiate à cette déferlante. Le regard inquiet, le récit du jeune sorcier avait un impact sur la crainte du directeur. En réalité cela était pire que ce qu'il pensait. Si les couloirs étaient autant inondés, à présent ils ne devaient plus y avoir aucune issue pour rejoindre tout les élèves pris au piège. Les doigts de Clyde se percutèrent, il ne trouvait aucune solution pour le moment et cela avait le don de l'énerver. Son attention se perdait devant l’immensité de la catastrophe. Il se devait d'intervenir, mais comment ? Telle était la question. Kenneth posa sa main sur l'épaule de l'apprenti sorcier et tenta tant bien que mal à lui sourire pour le rassurer. Un sourire qui aurait été plus alarmant qu'autre chose.
' Vos information nous serons très utiles. Vous avez fait preuve d'un grand courage, mais je suis dans le regret de vous demander de rejoindre les étages supérieurs et de passer par l'infirmerie. Une dernière question, où est-ce que les élèves de Poufsouffle se sont-ils réuni ? Leur localisation nous permettra de mieux diriger les "secours". ' Le directeur se retourna à présent vers la directrice de maison qui n'avait pas l'air plus rassuré que lui. Jamais, de mémoire d'homme, Poudlard n'avait été si vulnérable face à une menace intérieur depuis la période d'un certain Lord. Les ennuis dans l'enceinte du château allaient bon train. Ce fameux Spectre, la montée des eaux das l'enceinte même du château et la crise de panique des elfes de maison. Clyde devait se trouver un bras droit pour cette opération, il se retourna tout naturellement vers la professeur de soins aux créatures magiques. ' Faite ce qui vous semble le mieux Miss Denforth, je vais devoir tenir le ministère au courant. Accidentel ou criminel, cette catastrophe doit parvenir jusqu'aux oreilles du ministre et au plus vite. Je vais retourner à mon bureau pour donner les directives aux professeurs s'y étant rendus. Il faut que notre aide soit la plus organisée possible. Il ne faut pas cèder à la panique, plus cette aide sera organisée et plus vite les élèves seront au sec, n'est-ce pas.' La panique se lisait dans les yeux du quinquagénaire. Si il avait su quant en que Directeur il devrait un jour se lever si tôt pour gérer une crise hydraulique. 'Par la barbe de Merlin!' jura-t-il. Avant que le jaune et noir ne s'éclipse afin d'obéir aux ordres du directeur et à ceux de Miss Denforth, celui-ci en personne lui adressa à nouveau la parole. Cette fois, l'assurance était de mise. ' Je vous jure de faire tout ce qui est en mon pouvoir afin de sauver la vie de vos camarades. Pour cela, j'aimerais vous demander un faveur. Pourriez vous allez me chercher des élèves compétent et débrouillard des maisons non touchées par l'inondation. S'il vous plait, leur soutien nous sera utile, et toute connaissance aussi minime soit elle de la magie sera la bienvenue. Dites leur de me retrouver ici au plus vite. Je vous remercie.' L'union faisait la force, n'est-ce pas ? Et puis quant à jouer le tout pour le tout.
A présent, le dirigeant de Poudlard devait prévenir le ministère de la magie. Cette crise le débordait, mais son sens des responsabilité allait lui permettre de garder la tête froide et de pouvoir donner des indications claires et précises. Il tourna les talons, à présent, ce n'était plus à un élève ou à un professeur qu'il devait avoir à faire, mais à l'échelon supérieur. Le ministre lui même. Quoi que prévenir l'Hôpital Ste Mangouste aurait été plus judicieux. Faire cela lui aurait sans nul doute valu une petite tape sur les doigts. Le ministère aimait être au courant des problèmes et si possible pas en dernier. Se fut d'une démarche assurée que Kenneth prit le chemin de son bureau escorté par le fantôme de Sir Nicholas. L'un des seuls fantômes à s'informer directement à la source des problèmes que rencontrait Poudlard. La lettre adressée au ministre était partie dans les serres de sa chouette. Le topo avec le corps enseignant dans la foulée, maintenant Dashwood ne devait plus que donner ses ordres à chaque professeur. 'Les directeurs des maisons de Gryffondor et Serdaigle iront calmer les ardeurs des elfes de maison dans les salles communes respectives. Je pense que votre aide sera la bienvenue. Miss Denforth tente déjà d'assécher le plus d'eau possible, son mari va venir l'aider. Le professeur de Potion, Mister Denforth, vous tenterez à votre manière de trouver une solution chimique pour évacuer l'eau. Les autres accueillerons les élèves dans la grande salle, qui servira exceptionnellement d'infirmerie. Je vous remercie de votre compréhension. Bonne chance à tous.' Sans plus attendre Clyde reprit le chemin de l'entrée des cachots assécher, baguette en main, il parti à la recherche de Miss Denforth. Et oui, votre cher directeur est principalement un homme de terrain. Ce n'était pas son genre de se prélasser dans son fauteuil.
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Posté Mar 3 Mai - 20:37.
Enzo qui est préfet en chef des Gryffondors avait bien entendu le message du directeur. Avec une certaine autorité il ordonna aux première et deuxième année de sa maison d'aller dans les dortoirs des dernière année qui se trouvait un peu plus en hauteur que les leur. Pour s'assurer que tous les élèves de sa maison étaient bien tous en haut de la tour il demanda à deux de ses amis de les compter. Pendant ce temps, le rouge et or enfila un pantalon et sa chemise avant de descendre vers les étages inférieurs pour voir si personne n'avait besoin d'aide. Sur son chemin il croisa le directeur, un élève de Poufsouffle qu'il ne connaissait que de vu et Miss Denforth, une des professeurs de l'école. Il décida de s'arrêter à leur hauteur pour informer le directeur des évènements qui se produisaient dans la tour des Gryffondor.
Monsieur le Directeur, tous les Gryffondors sont dans les dortoirs des septièmes années, personne n'a l'air de manquer à l'appel. Nous n'avons aucun problème si ce n'est le fait que les elfes de maison sont montés jusque dans nos lits. Ils sont terrorisés, il va falloir faire quelque chose pour les calmer.
Enzo n'a eu à ce jour aucun problème quelconque avec les elfes de maison, si ce n'est la découverte d'un des leur dans son lit cette nuit. Il est clair que se faire réveiller par un elfe n’est pas très appréciable. Avant de repartir vers les étages un peu plus bas, il fallait absolument que le jeune homme demande l'accord d'un responsable, il n'allait surement pas aller jouer le héros si c'est pour ne plus remonter et rester bloqué sous les eaux, il est hors de question qu'il n'y laisse la vie ce soir.
Avec votre permission, j'aimerais descendre donner un coup de main aux élèves encore coincés par la montée des eaux.
Le Gryffondor attendait la réponse du directeur, si ce dernier répondait négativement à sa requête il n'irait pas contre sa volonté, même si bien sûr il serait très déçu. Sans dire un mot de plus, Enzo sorti sa baguette, il faisait noir dans les couloirs de Poudlard, il chuchota un Lumos pour y voir un peu plus clair. En dessous des personnages on pouvait très bien entendre le ruissellement de l'eau.
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Posté Mar 3 Mai - 21:19.
Miracle ! J'allais pouvoir aider mes camarades ! Tout ce que j'avais à faire c'est de faire un allé retour à l'infirmerie. Je me suis donc dirigé vers les escaliers pour remonter dans le château qui lui était totalement sec. Sur mon chemin j'ai croisé un élève de Gryffondor. J'ai vaguement entendu ce qu'il disait, il demandait la permission de pouvoir aider je crois, je continuais ma route. L'école était totalement vide et silencieuse. Je pensais que j'allai entendre des cris ou même l'eau qui inondée est montée, mais non. Rien. Je suis arrivé à l'infirmerie. J'ai annoncé tout ce qui se passait à l'infirmière en disant " Madame, il y a une grande inondation dans les sous-sols. Les salles communes de Poufsouffle et Serpentard sont totalement inondés. Je suis le seul à être sortis pour l'instant. Mais vous risquez d'avoir des blessés, Monsieur le Directeur m'envoies donc vous prévenir pour vous préparer. Il m'a demandé de me sécher et j'y retourne pour apporter mon aide. " après ses paroles l'infirmière réagis de suite. Elle me donna de quoi me sécher et prépara quelques lits. Je venais à peine de remarquer que mes cheveux et vêtements étaient complètement trempés. Une ou deux minutes plus tard j'ai remercié la femme et lui souhaita bon courage. Mes cheveux et vêtements étaient secs, j'ouvris la porte de l'infirmerie et repris la direction des sous-sols.
Je suis donc revenu dans les couloirs puis dans les escaliers pour redescendre. Le silence régnait toujours. On n'entendait aucun bruit et ne voyait personne. Quelques minutes plus tard j'étais à l'endroit que je venais de quitter quelques instants plus tôt. Tout le monde étaient encore là. Le Directeur, Madame Denforth et cet élève de Gryffondor. Ils avaient l'air de parler de quelque chose de très sérieux. Je ne me suis donc pas interposé dans leur conversation. Je me suis donc assis contre le mur et j'ai guetté le couloir inondé. L'eau était monté depuis mon départ. J'imaginais que dans les salles communes aussi. Je n'avais eu aucun signe de personne de ma maison. Même pas de Elisabeth. Ni de Louve toujours coincé chez les Serpentards. Pourtant elles étaient plus vielles que moi, elles auraient pu envoyer leur Patronus. Je les aurais reconnus et su qu'elles étaient seines et sauves. Le froid, le silence, la mort régnait dans ce couloir. Du moins c'était l'impression que j'avais .J'attendais que le Gryffondor et les adultes finissent leur conversation pour m'imposer. Quelques instants plus tard je me suis relevé, dirigé vers les trois personnes et pris la parole d'un air sérieux, décide et paniqué au Directeur et aux autres personnes.
- " Voilà ! Je suis sec, propre et en état d'aider. Je suis désolé de vous dire cela, mais ce n'est pas parce que je suis plus jeune que la plupart des élèves que je ne peux rien faire ! Je suis quand même en quatrième année ! Puis j'ai des personnes chères à mon coeur qui sont la dedans ! Alors, je reste ici aider où je fonce voir comment ça se passe ! Car je dois vous avouer que cela fait presque trente minutes que je suis sortis et, il n'y a personnes derrière moi ! Je suis très inquiet ! Il dois y avoir un problème ! Désolé de vous parler comme cela mais j'ai besoin de m'exprimer. Et puis dîtes à ce Gryffondor de rester m'aider. Deux ont ne sera pas de trop ! Vous et Madame Denforth aller prévenir le Ministère et les autres professeurs pour qu'ils se préparent au cas ou ça tourne mal ! "
Génial. En plus de tomber sur une fille visiblement autiste –ou qui en présentait fortement les symptômes-, il fallait qu’elle tombe sur une asociale qui refusait qu’on la touche et qui, de surcroît, bégayait. Trop bien. Pourquoi ne pouvait-elle pas, pourquoi une fois, rencontrer une fille sympa et qui lui obéissait sans rechigner ? (Et puis pourquoi pas muette, aussi. Ouais, ce serait bien.) Lou leva les yeux au ciel, déconcertée et fortement agacée par le comportement puéril de cette fille qui allait réellement finir par se noyer (tout en sachant que question puérilité, elle-même battait tous les records. Autant vous le dire, la situation était donc plutôt mal barrée.) Son cerveau se mit aussitôt en route, et ses yeux se mirent à voltiger dans toute la pièce, à la recherche d’une idée pour faire bouger cette greluche. Décidément, toutes les filles de Poudlard avaient de sérieux déficits en neurone. Comme cette Blackburn, Elisabeth ou Georgette, ou un truc dans le genre… (bon, ok, elle savait qu’elle s’appelait Elisabeth, mais Georgette, ça lui allait bien hein ?) D’ailleurs, cette fille, c’était pas sa cousine ?
Poussant un profond soupir, Lou devina que si elle ne voulait pas d’un futur cadavre sur la conscience, elle allait devoir mettre, l’espace d’une seconde et demi, ses différents de côtés pour aller chercher Geor… Elisabeth, qu’elle aille donner un bon coup de pied aux fesses de sa cousine et, accessoirement, qu’elle lui sauve la vie. Serrant toujours sa valise contre elle, elle suivit donc la horde de ces filles qui s’échappaient de la salle commune en poussant des cris perçants et en gémissant de peur. Elle avait si froid aux jambes qu’elle ne sentait plus ses orteils, et elle manqua de s’effondrer à plusieurs reprises. Finalement, elle dut se résoudre à abandonner sa valise, qui l’encombrait et la gênait dans ses mouvements. Bizarrement, se séparer de ce petit objet contenant des bribes de sa vie lui fit un étrange pincement au cœur. Le genre de pincement au cœur qu’elle n’aurait jamais ressenti si, par exemple, un élève de Poudlard agonisait à ses pieds. Etrange, des fois, comment les sentiments réagissent.
Lorsqu’elle fut arrivée aux sous-sols, elle se mit aussitôt en quête de la chevelure en bataille de la Blackburn jaune&noir. De nombreux Poufsouffle se pressaient les uns contre les autres, roulant des yeux effrayés –et elle-même ne se sentait pas vraiment rassurée-, mais aucune trace de la Blackburn.
« Putain, pour une fois que je la cherche, cette greluche, faut qu’elle joue les fantômes… allez, magne-toi, Blacky… »
Lou sentait malgré elle la peur et le stress l’envahir, rendant les paumes de ses mains moites et accélérant les battements de son cœur. Elle clignait des yeux à tout vitesse, dans l’espoir d’apercevoir Elisabeth, ou même le truc qui lui servait de frère… peut-être s’était-elle cogné la tête contre son lit et s’était-elle évanouie ? Connaissant ses remarquables capacités mentales, c’était plausible… peut-être même était-elle déjà morte ? Lou commençait à se poser sérieusement la question, quand elle crut apercevoir le bout de ses cheveux. Elle semblait suivie d’un garçon de Poufsouffle, peut-être son frère, ou peut-être pas. Peut-être se trompait-elle complètement. Luttant pour ne pas parler d’une voix paniquée (les paroles du directeur ne l’avait pas rassurée, au contraire… la situation semblait drastique !), elle bondit vers elle et lança sans reprendre son souffle :
« Blackburn, y a problème, y a ta cousine ou je sais pas quoi, là, elle est bloquée dans les dortoirs et elle veut pas bouger, faut que quelqu’un aille l’aider, enfin je sais pas moi débrouille-toi, le mot de passe c’est « ouroboros », ouais c’est ridicule, enfin bon, magne-toi les fesses ! »
Et sans plus attendre, Lou s’éclipsa, espérant de toute ses forces que personne ne l’avait reconnue et pas du tout sûre d’avoir fait le bon choix, comme l’attestait le cramoisi qui avait pris possession de ses joues. La gêne faisant trembler ses mains et elle était si mal à l’aise qu’elle se réfugia derrière un groupe de 7ème année particulièrement baraqués, essayant de se faire discrète. Avait-elle pris la bonne décision ? Blackburn la croirait-elle ? Se moquerait-elle de son initiative ? Aucune idée…
« Si je retrouve celui qui a causé ses inondations… je l’étripe à mains nues ! »
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Posté Lun 6 Juin - 13:44.
L’eau monte toujours, les premiers meubles commencent à se laisser doucement emporter. Il est temps de fuir. Des elfes de maison, plus courageux que leurs congénères viennent secourir les derniers éléments récalcitrants au départ. Ils connaissent si bien le château et leurs petits propriétaires qu’ils sont capables de tous les sauver, de savoir exactement où ils sont, ce qu’ils font. C’est sans ménagement qu’ils déposent leurs paquets partant à la recherche des autres. Si bien que tout le troupeau des Poufsouffles et des Serpentards est rapidement ramené trempé, grelottant peut-être jusque dans le hall. Les directeurs de maison s’empressent de faire l’appel de leurs élèves. S’il en manquait, ne serait-ce qu’un seul… Mais non, finalement tout le monde est là. Soudain, une inquiétude grandit, et les autres ? Ceux des tours ? Trois professeurs, un groupe d’éclaireurs, part vers le lointain. « On devrait monter là haut ! » réclame un petit Serpentard visiblement frigorifié. Il faut enfin que le bruit des dents s’entrechoquant se fasse entendre pour que le professeur de botanique, plus alerte et habitué à ce froid, peut-être, décide de réchauffer les élèves.
« Bien… Pour cette nuit, nous allons agrandir les salles communes des Gryffondors et des Serdaigles. Vous y logerez jusqu’à ce que l’inondation soit stoppée… Euh… Les Denforth ainsi que vos préfets en chefs se chargeront de vous… Nous allons, vous servir quelque chose à manger et à boire, de quoi vous réchauffer en attendant. Il faudrait trouver des vêtements propres aussi, je ne suis pas sur que vos vêtements de nuit suffisent… »
Que de choses à faire et à prévoir en somme… Les portes de la grande salle s’ouvrent, d’un coup de baguette les lumières s’allument, il fait chaud. Les elfes de maison, à peine remis de leur dernière intervention s’activent déjà. Epuisés, lents… En voila des façons de remercier nos sauveurs…
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Posté Mar 7 Juin - 20:15.
Agrippant mon balais des deux mains, je traversais les différents corridors de Poudlard à la recherche d'élèves perdus ou des groupes principaux des maisons de Poufsouffle et Serpentard. Je ne m'inquiétais pas vraiment pour les Serdaigles qui, comme une bonne partie des Gryffons, devaient être à l'abri en haut de leur tour, mais le reste des élèves logeant beaucoup plus bas devaient avoir un sacré soucis. Me guidant aux différentes voix que je pouvais entendre, j'avançais vite mais j'étais contrainte de faire pas mal de détours à cause des passages totalement submergés... Déjà !!! Si autant de couloirs étaient déjà impraticables, j'espérais que les autres aient été réveillés avant nous sinon... Mouais. J'allais éviter d'y penser pour le moment.
Le plus urgent était de trouver tout le monde. J'enchainais tranquillement les virages, aussi à l'aise sur mon balais que sur mes pieds et certainement beaucoup mieux en l'air que les pieds au sol à actuellement et finissais immanquablement par me diriger vers le grand hall, qui semblait, pour l'instant du moins, encore à l'abri de l'inondation. Plus j'approchais, plus le voix se faisaient fortes et après un énième virage, je discernais enfin un groupe d'élèves et de professeurs trempés. Remarquant le préfet en chef des Gryffondor face au directeur, je me dirigeais vers lui et sautais de mon balais pour atterrir à ses côtés. ▬ Les Gryffs sont à l'abri si ça arrête de monter ! On doit avoir de la place pour d'autres si y'a besoin. On a pu trouver tout le monde ? Je peux aider ? ▬ Finissais-je en désignant mon balais d'une main. Je serais plus rapide qu'un élève à pied pour l'instant donc autant en profiter, non ?
Tout en parlant, je laissais mon regard se promener dans la pièce, cherchant des yeux les gens que je connaissais des autres maisons et attendant clairement la suite des ordres. Ou plutôt, attendant qu'on me dise s'il manquait des élèves ou pas. Car s'il en manquait, il était totalement débile de penser que j'attendrais patiemment ici que d'autres essaient d'aller les récupérer, et ce, qu'on me l'ordonne ou pas.
HRP. C'est certainement tout petit mais y'a eu l'annonce pour qu'on arrive y'a deux jours et le sujet semble être terminé déjà... Donc je sais pas trop trop quoi ajouter... éè
