ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Mer 9 Jan - 16:53.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ noms des participants: M. Vitali Zorotalev & Casey F. Larson ★ statut du sujet: Privé ★ date: Vers le 10 novembre ★ heure: C'est en milieu d'après-midi ★ météo: Il fait beau mais il fait froid ★ saison: Saison 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x03 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x03 ★ intervention de dominus: Nope ★ récompenses: Non
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Posté Mer 9 Jan - 18:27.
So raise your glass if you are wrong
In all the right ways
Il se passait de drôles de choses en ce moment à Poudlard comme dans le monde magique. Les choses allaient mal pour tout le monde mais, personne ne cherchait à réellement arranger les choses. Les dérèglements continuent et empires. C’est comme si la magie devenait folle, que la nature perdait tout son contrôle et devenait elle aussi folle, c’est comme si tout ce qui nous entoure perdait de son bon sens et se mettait à faire n’importe quoi. Depuis que j’étais arrivée à Poudlard, les choses allaient de mal en pire dans le monde magique. Il y avait eu de nouvelles maladies inconnues de tout le monde, une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques sabotée par une licorne noire déchaînée et destructrice faisant des dégâts partout sur son passage, une crue comme jamais on en avait vu avait touchée Londres et ses habitants de plein fouet et nous, à Poudlard, nous avions été touché par la mort. Des morts. Partout. Des cadavres flottant dans le lac. Des cadavres des êtres de l’eau. Le cadavre d’une fille avait été retrouvé flottant dans les airs telle la réincarnation de l’ange de la mort. Pour moi, c’était le signal que le monde magique n’est plus en sécurité. Nous ne sommes plus en sécurité. J’étais continuellement entrain de me demander ce qui allait bien pouvoir arriver à nouveau. J’avais cette sensation que quelque chose de sombre et dangereux allait s’abattre sur notre monde. J’avais souvent des discussions avec certains de mes nouveaux amis, avec mon cousin. Je leur confiais que j’avais le pressentiment que quelque chose allait encore chambouler nos vies. Mais, il n’y a qu’à Vitali que je lui confiais que j’avais peur pour nos vies. Cette mort qui planait au-dessus de nos têtes me faisait peur, j’avais peur de le perdre à nouveau.
Mais, aujourd’hui, j’avais décidé que j’allais profiter pleinement de lui. Nous avions décidé de nous rejoindre au parc pour passer l’après-midi ensemble. Je ne voulais pas me soucier de quoique ce soit aujourd’hui et j’avais d’ailleurs tout mis en œuvre pour être d’humeur joyeuse et non maussade comme à mon habitude depuis le début du mois. J’écoutais des musiques entrainantes et débordantes d’énergie pour mettre toutes les chances de mon côté. Je partis de la maison que je partageais depuis la rentrée avec Rosaleen et Kathaleen. Ca faisait beaucoup de prénom en leen mais, je n’avais pas la même relation avec l’une et l’autre. En fait, Kathaleen m’avait un peu fichu la trouille un jour où on était seules. Elle m’avait fait passer un message de la part de mes parents. Je savais qu’elle n’était pas mal intentionnée mais, j’avais eu du mal à accepter ce qu’elle m’avait dit. Je ne pouvais pas les oublier, tourner la page. Je savais que c’était mal de réagir comme ça en la fuyant comme la peste mais, toute personne étant à ma place aurait surement réagit de la même manière. Enfin, toute personne censée plutôt. J’étais donc en route pour le parc, les écouteurs vissés dans les oreilles, le froid balayant mes joues. J’étais impatiente de retrouver mon cousin. L’avoir retrouver après tant d’années me faisait un bien fou. J’avais enfin l’impression d’appartenir réellement à une famille, enfin, d’avoir un proche sur qui compter. J’avais beau adorer ma marraine, retrouver un membre de sa famille reste quelque chose qui vous comble, surtout lorsque vous êtes orpheline.
J’arrivai au par cet scrutai l’horizon pour voir si Vitali était arrivé ou non. Il y avait du monde mais, moins que d’habitude. On voyait bien dans ces moments là que les habitants du monde magique étaient moins enclins à sortir qu’avant. Finalement, je le vis au loin. Il était assis sur un banc. Je me dirigeai vers ce banc et une fois arrivée, je mis mes mains sur les yeux de mon cousin adoré. « Devines qui c’est. » Je ris à ma bêtise. Evidemment qu’il savait que c’était moi, qui d’autre pouvait-il bien attendre. Je le pris dans mes bras, lui déposai un baiser sur la joue et allai m’asseoir sur le banc. « Alors, comment va mon cousin préféré ? »
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Posté Dim 13 Jan - 18:37.
I'm wide awake ✁
Le monde magique s’assombrissait de jour en jour. Tout semblait se dérégler, la météo, la population mais personne ne semblait s’en inquiéter. Etaient-ils aveugles ? Ou simplement stupides ? Je ne comprendrais jamais le Ministère. Rien ne venait de leur part alors qu’une Licorne noire comme la nuit avait saccagé la cérémonie des Jeux Olympiques, que des cadavres s’étaient mis à flotter à la surface du lac de Poudlard. Même quand Londres avait subi une crue comme jamais auparavant, ils n’avaient pas agis. Qu’attendaient-ils ? Souhaitent-ils que la perte de la communauté magique ? S’ils restaient là sans rien faire, alors c’était bien parti. Je me posais beaucoup de question. Etait-ce le moment de me rapprocher de ma famille ? Je n’en avais plus beaucoup maintenant. Mon frère m’avait été enlevé par ma faute. Mes parents m’avaient volontairement éloigné de la Russie afin que je n’entache pas leurs images. Toutes ces raisons me poussaient à détester ma famille. Mais par ces temps, peut-être devrais-je passer au-dessus. Essayer de pardonner. La seule personne que je considérais comme ma famille, et qui était même plus que ça à mes yeux, était ma cousine Casey. Père étant le frère de sa défunte mère, il la renié lorsqu’il a appris qu’il n’y aurait pas de descendants mâles de son côté. La branche Zorotalev-Larson avait connu de nombreux malheur avec la stérilité de ma tante, le rejet de mon père et pour finalement la mort des parents de Casey. Je ne l’avais plus revu depuis ses deux ans, ne sachant pas où elle se trouvait. Venir à Poudlard avait été l’occasion de la retrouver. Les mêmes cheveux sombres. Les mêmes yeux verts. Nous partagions bien plus que de simples traits physiques. Elle était la seule personne qui pouvait me comprendre, que je laissais approcher. Il y avait encore quelques secrets entre nous comme mon…don. Je ne voulais la mettre en danger, en particulier après qu’elle m’est confié avoir peur de la mort, de la mienne. Je ne voulais pas l’effrayer encore plus.
Aujourd’hui nous avions prévu de passer la journée ensemble. Elle comme moi avions besoin d’être proche, de se sentir en sécurité. J’avais besoin de décompresser, de me sentir mieux. Depuis quelques temps, j’étais pris de migraines plus ou moins violentes. C’était étrange et nouveau. Je ne pouvais en parler à l’infirmière sans courir le risque qu’elle découvre ma vraie nature. Je n’étais pas déclaré officiellement, et je risquais de gros problèmes si je me faisais attraper. Je m’étais assis sur un banc dans le parc, inspirant fortement pour me détendre. Je resserrais ma veste en cuir sur moi, je n’étais pas frileux mais mes migraines avaient apportés des changements de températures avec elles, me rendant fiévreux ou le contraire par intermittence. Un petit problème qui n’était pas réellement grave en soi. Trois couvertures supplémentaires la nuit, ou bien je dormais sur le sol, sur le sol frais, et tout était réglé. Heureusement j’étais un homme, et ce n’était pas une crise d’hormones magiques. Peut-être juste de la fatigue.
Des pas résonnèrent derrière moi. Je ne bougeais pas, laissant croire à ma cousine que je ne l’avais pas entendue et attendais qu’elle arrive. Ses mains se posèrent sur mes yeux tandis qu’un léger sourire naissait sur mes lèvres. Toujours aussi gamine. Dans le bon sens. J’aimais son innocence. Elle me prit dans ses bras, ses lèvres s’attardant sur ma joue avant de s’assoir à mes côtés. Encore une chose qu’elle était la seule à faire, m’embrasser. « Casey je suis ton seul cousin. » Elle rit, et ce son me réchauffa un peu. Mon anglais s’améliorait de jour en jour, mais on accent persistait. Il y a encore quelques temps je refusais de m’exprimer autrement que dans ma langue maternelle. « Mais ça va bien. Et toi ? » Elle était plus jeune que moi, mais déjà étudiante. J’enviais son autonomie. J’allais surement rester à Poudlard après mon diplôme. La filière Civilisation du Monde m’intéressait assez, pour travailler et voyager. Je n’étais pas fixé sur mon avenir. Rester en vie était la priorité par les temps qui courent.
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Posté Ven 18 Jan - 21:17.
Le parc ◈ vitali zorotalev& casey larson
surprise, surprise - you would not believe your eyes
’étais heureuse de le voir. J’étais surtout heureuse qu’il ne lui soit rien arrivé. C’était réellement ma peur première depuis le début du mois. Je faisais des cauchemars à propos de ça tout le temps. L’un de ces cauchemars m’avait d’ailleurs marqué cette semaine. Nous étions dans la voiture de mes parents, nous n’étions pas enfants alors que ce rêve était basé sur un souvenir et le camion percutait la voiture. Sauf que nous n’étions plus dans la voiture lorsque je me réveillais. Non. Nous nous trouvions dans la forêt et il n’était plus à côté de moi. J’avais réussi à m’extirper de la voiture et tentais de trouver mon cousin. Bien évidemment, le rêve restait quelque peu fidèle à la réalité et j’avais bien sûr les jambes paralysées. Lorsque je le retrouvais, il était mal en point et il finissait par pousser son dernier souffle. J’avais ce rêve au moins deux fois par semaine et j’avais peur que ça se passe réellement. Je ne pourrais jamais m’en remettre s’il venait à m’abandonner lui aussi. Ces terreurs nocturnes étaient vraiment affreuses et j’avais toujours du mal à me calmer lorsque ça m’arrivait. J’étais effrayé qu’un des scénarios de mes cauchemars se réalise et qu’on m’annonce que la dernière personne de ma famille qu’il me reste soit décédée. Mais aujourd’hui, je ne devais pas penser à ça. Non, aujourd’hui je passais la journée avec mon cousin et j’allais profiter de chaque moment passé. Il faisait étonnement beau aujourd’hui. C’était même bizarre. J’avais donc abandonné les vêtements de pluie et autres. J’avais mis de petites baskets avec mon jean préféré et un pull plus léger que d’habitude quelque peu caché par la veste que j’avais mis par-dessus. J’étais un peu malade après avoir été prise dans une averse torrentielle.
« Casey je suis ton seul cousin. » Je ris à sa réflexion. C’est vrai que c’est mon seul cousin mais ça ne l’empêchait pas d’être mon préféré quand même. « Tu restes quand même mon préféré » Je lui souris et lui tapai dans l’épaule à l’aide de la mienne. J’aimais notre complicité. Quelqu’un d’extérieur n’aurait jamais pu savoir que nous venions à peine de nous retrouver lui et moi. Après plus de dix ans de séparation, quinze exactement, nous avions cette complicité que l’on acquiert après des années. J’adorais mon cousin et il me le rendait bien. Je lui frottais les cheveux avec ma main pour l’embêter un peu plus. Il parlait de mieux en mieux l’anglais. Je lui avais proposé de l’aider étant donné que c’est ma langue maternelle mais il avait quelque peu refusé en me disant que me parler serait son entrainement avec moi. « Mais ça va bien. Et toi ? » Je n’étais pas sûre s’il allait vraiment bien ou s’il disait ça pour me rassurer. Il avait l’air fatigué ou malade, je n’arrivais pas tellement à décider lequel des deux. Peut-être les deux en fait. Je le regardai attentivement. Quelque chose me semblait bizarre mais je ne savais pas ce que c’était. Je finis par me convaincre que je devais me faire des idées et haussai les épaules. « Je suis un peu malade. J’ai choppé un genre de gros rhume après avoir était trempée par la pluie. » Je me gardais bien de lui dire où j’étais, avec qui j’étais et pourquoi j’étais tombée malade. Je ne pouvais pas lui en parler même si j’avais envie. Je devais être discrète et surtout, il n’aimerait pas si je le lui avouais. Vitali se montrait très protecteur avec moi et il n’aimerait surement pas apprendre que je fréquentais en quelque sorte un homme beaucoup plus âgé. Et puis, c’est le genre de relation interdite, nous n’avions pas le droit de nous voir alors, le cacher était la solution. Je décidai de sortir ce sujet de ma tête. Si je continuais d’y penser, je finirais par cracher le morceau. « Tu as passé une bonne semaine ? » Je voulais savoir comment ça c’était passé pour lui. C’était l’une des premières fois qu’il ne me donnait pas de nouvelles de la semaine alors que d’habitude, il le faisait. « J’ai entendu dire qu’il s’est encore passé des choses au château… J’ai eu peur pour toi. » Je posai ma tête sur son épaule.
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Posté Sam 19 Jan - 17:41.
Time is changing ✁
Tout semblait plus léger à ses côtés. Elle riait facilement, se détendait et m’entrainait avec elle dans ces rares instants de sérénité. Sa main tapa doucement mon épaule, démontrant la confiance qui régnait entre nous. Je n’autorisais quiquonque à me toucher, elle était une des rares à avoir ce droit. Je lui souris en retour. Elle avait attrapé un rhume, à cause de la pluie. C’est vrai que la météo n’était pas clémente en ce moment. Peut-être était-ce aussi la raison de mon état. J’étais souvent dehors la nuit, dans le froid ou le vent, avec parfois rien sur le dos. Peut-être devrais-je trouver un endroit où me transformer à l’abri. Casey me fixait. Ses yeux ne me lâchaient pas. J’avais l’impression qu’elle me sondait. Je détournais le regard sur le parc devant nous, serrant toujours ma veste contre moi. « Ma semaine ? »soufflais-je. « Rien d’extraordinaire. Ludwig m’asticote toujours pour que je m’entraîne avec lui. » Mon camarade de chambre voulait que je vienne à la boxe avec lui. Il parait que ça m’aiderait à me défouler, à me maitriser. J’hésite encore à me lancer. J’hésite sur tout en ce moment. Depuis notre retour de France, je me suis éloignée d’elle. Simba. « Et je suis fatigué de tout…» Coincée dans un fauteuil roulant. Obligée de se faire aider. Je n’arrive pas à lui parler. Je me sentais responsable de son état. Si j’avais agis plus tôt elle serait en un seul morceau et pas clouée dans ce stupide fauteuil. Je l’évitais dès que je pouvais, mais je savais comment elle allait grâce à Hayleen. Petit à petit je comprenais que je ne pouvais m’éloigner complétement d’elle. Elle était la première à me faire vivre cela.
Casey s’était inquiété ? Sa tête reposait sur mon épaule. Lentement je prenais sa main et la serrais. « Tu ne dois pas avoir peur. Je sais me défendre seul. » Je venais de Durmstrang. La peur était monnaie courante, presque un fondement de l’institut. On vivait avec, on survivait avec. La mort n’était rien. Juste une étape. Et si on devait mourir au profit de ce qu’on croyait être juste, alors je n’hésiterais pas. La seule chose qui me terrifiait était la pire de toutes. Une chose invisible, qui touchait n’importe qui sur terre et s’insinuait en vous jusqu’à vous faire perdre la tête. L’amour. Ça, c’était ma plus grande peur. Un frisson me parcouru l’échine. Je délaissais sa main pour ouvrir précipitamment ma veste. J’avais subitement chaud. Encore un de ces changements de température. Je sentais la sueur qui commençait à perler sur mon front et ma nuque. Je déglutissais fortement. Je commençais à m’habituer à ces « crises ». C’était surtout perturbant avant d’être douloureux. J’allais bien finir par guérir non ? Un peu plus de repos et tout rentrerait dans l’ordre. Ma cousine se releva doucement, m’interrogeant du regard. « Je vais bien. Juste un peu fatigué. » Un faible sourire aux lèvres, j’essayais de lui changer les idées. « L’Université c’est comment ? » Lui parler d’autre chose. La faire se confier. Je voulais qu’elle oublie mon cas. Elle n’avait pas raison de s’inquiéter plus que de raison pour moi, surtout si elle était déjà stressée. Casey avait eu son lot de malheurs dans sa vie, ça l’avait rendu un peu angoissée. Je ne pouvais pas la changer, juste la soulager. Je voulais le meilleur pour elle.
Les frissons s’intensifièrent. C’était comme si j’étais gelé, sauf que j’avais chaud en réalité. Mes mains étaient crispées, faisant blanchir mes jointures. Ma gorge se serrait et ma vue se troublait. Le parc devenait flou, les couleurs se mélangeaient devant moi. Cette fois c’était plus fort. Différent. J’essayais de rester de glace, de ne rien laisser transparaître. Mais je savais très bien ce qu’il se passait. Je me transformais.
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Posté Dim 27 Jan - 22:38.
Le parc ◈ vitali zorotalev& casey larson
surprise, surprise - you would not believe your eyes
e ne savais pas pourquoi mais j’avais le sentiment que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si c’était quelque chose qu’il me cachait ou s’il ne savait pas lui-même ce qui lui arrivait mais, en tout cas, quelque chose clochait et je comptais bien savoir ce que c’était. Il était peut-être malade lui aussi. En même temps, avec ce temps de chien qui ne l’était pas ? Mais, je savais que mon cousin avait son jardin secret. Je savais que je ne connaissais pas tout de lui. Je ne pouvais pas tout connaître de lui, c’était normal qu’il garde ses petits secrets. Mais ça me rendait triste parfois de me dire que je connaissais peu de choses finalement sur mon propre cousin. Je ne savais pas s’il avait une copine ou s’il y avait une fille qui lui plaît. En même temps, je ne lui disais pas pour Dorian non plus. Mais, ce n’était pas vraiment la même chose. Lui et moi étions dans une sorte de relation ambigüe. Je ne savais pas si j’étais juste une amie ou plus que ça. Nous avions quand même huit ans d’écart et je savais bien que cette relation ne serait pas bien vue par mon cousin. Je ne suis pas sûre que j’aurais bien vu sa relation d’un bon œil s’il avait été à ma place. Il souffla avant de répondre à ma question. « Ma semaine ? Rien d’extraordinaire. Ludwig m’asticote toujours pour que je m’entraîne avec lui. » Je ris. Je connaissais Ludwig. Je l’avais rencontré peu de temps après être arrivée à Poudlard. Ca a été l’une des rencontres des plus originales de ma vie. Si j’avais ne serait-ce que penser rencontrer des personnes comme lui ici, à Poudlard, je serais peut-être venue plus tôt. J’avais un peu le mal du pays parfois. Mais, j’avais la même sensation lorsque j’étais à Beauxbâtons. Je ne me sens réellement chez moi qu’en Amérique. Mais, Poudlard ressemblait plus à une maison maintenant que la France ne l’a jamais été. « Et je suis fatigué de tout… » Je levai les yeux vers lui brusquement à l’entente de cette phrase. Je savais bien que quelque chose n’allait pas. Mais je savais très bien que je n’en saurais pas plus ou qu’il ne me dirait que ce qu’il voulait que je sache. C’était frustrant parfois de se dire que son cousin restait malgré tout un étranger. Je reposai ma tête sur son épaule et préférai le laisser finir de parler.
Je décidai de lui faire part de mon inquiétude pour lui par rapport à ce que j’avais entendu. Les faits qui s’étaient déroulés au château. J’avais eu très peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Il prit ma main et la serrai dans la sienne. J’avais l’impression d’être une petite chose fragile à côté de lui. Sa main faisait le double de la mienne. « Tu ne dois pas avoir peur. Je sais me défendre seul. » Je soupirais. Je savais qu’il sait se défendre et que je m’inquiète un peu trop pour lui. Mais, je n’arrivais pas à ne pas m’inquiéter. « Je sais bien que je ne devrais pas m’inquiéter pour toi et que tu es un grand garçon mais… Tu es la seule famille qu’il me reste Vitali. Je t’aime et je ne veux pas te perdre à nouveau. » Il eut un frisson. Il lâcha rapidement ma main pour ouvrir sa veste. Il transpirait et n’avait pas l’air au meilleur de sa forme. Je le regardai et posai ma main sur son front pour voir s’il n’avait pas de la fièvre. Il était brûlant. Je me relevai et le regardai, attendant une réponse. S’il était quand même venu alors qu’il avait une grippe ou autre maladie du genre, il allait m’entendre. On aurait pu repousser la sortie à plus tard s’il avait fallu. J’allai dire quelque chose lorsqu’il me devança. « Je vais bien. Juste un peu fatigué. » « T’as plutôt l’air d’avoir une grippe qu’un gros coup de fatigue… » Je soupirai mais je décidai de ne pas en dire plus. Je savais que je pouvais être agaçante. Dorian me disait que je le maternais trop parfois et je fais pareil avec Vitali. Je ne sais pas si c’est parce que je tiens beaucoup trop à eux mais, c’est plus fort que moi. Il sourit faiblement. « L’Université c’est comment ? » Je lui souris tendrement et reposai ma tête sur son épaule. Il m’avait déjà dit qu’il aurait aimé être étudiant et non élève. « C’est assez passionnant au niveau des cours mais, niveau horaires c’est un peu ennuyeux. Mais, être étudiant c’est vraiment génial. Tu te sens autonome et plus libre de tes faits et gestes que quand t’es élève. Après, c’est un autre rythme de travail. Il faut s’accrocher. »
Il frissonna plus fort tout à coup. Je vis ses mains se serrer un peu plus jusqu’à blanchir au niveau de ses jointures. Je me relevai et me mis devant lui. Je tins le visage de mon cousin entre mes mains. J’étais affolée par son état. Il n’avait vraiment pas l’air bien. « Qu’est ce qu’il t’arrive Vitali ? »
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Posté Mar 29 Jan - 23:37.
Run for your life ✁
Je savais bien qu’elle avait remarqué quelque chose. En même, le contraire aurait été difficile. Mon état était assez visible. J’avais voulu lui changer les idées, la faire parler d’autres choses. Elle parlait mais mes oreilles refusaient d’écouter. Ses lèvres remuaient sans qu’un son ne me parvienne. Notre moment calme dégénérait lentement mais surement. J’essayais de rester concentré sur elle. Mes yeux s’accrochaient désespérément à son visage, d’une vision floue je ne distinguais qu’une forme non définie. Etudiant. Libre. S’accrocher. Des bribes de mots. Des sons. Ma tête devenait plus lourde, difficile à garder droite. D’aussi loin que je pouvais la voir, Casey se mt face à moi. Ses doigts frais se posèrent sur mes joues, me forçant à la fixer. Ce n’était que le début. Mon corps était lourd, parcouru de frissons. Une douleur brûlante me coupa l’estomac. Je me repliais sur moi-même, coupant court au contact de ma cousine brutalement. Je ne pus empêcher un grognement de sortir de ma bouche. Douleur. Peur. Colère. Tout me frappait d’un coup, sans que je puisse le contrôler.
Je me laissais tomber du banc, les genoux à terre et le visage sur la pierre. Je devais être capable d’encaisser ça. Je le faisais à chaque pleine lune. Mais c’était différent. C’était plus intense. C’était involontaire. La douleur était telle que mes doigts s’agrippaient avec force au banc, mes dents grinçaient à force d’être serrées. « Casey… va-t-en !» Ma vue se rétablissant peu à peu, je pu distinguer les premiers changements. Mes ongles s’allongèrent non sans me faire mal, devenant acérés et tranchants. Mes mains s’élargirent dans de sinistre craquements, brisant phalanges et métacarpes au passage. Des grognements me parvinrent, plus puissants, plus animal. Il ne fallait pas être devin pour savoir que j’en étais à l’origine. Je fermais les yeux, essayant de refouler ce qui m’arrivait. En vain.
Casey était toujours là. Sa respiration, ses battements de cœur. Tout me parvenait en plus forts. Il ne fallait pas qu’elle reste. Qu’elle voit. Il fallait qu’elle se sauve, qu’elle sauve sa vie. Après les os de mes mains, ce sont ceux de mes jambes qui se brisèrent, me clouant un peu plus au sol. C’était devenu tellement douloureux, que même respirer me devenait difficile. Les genoux sur le sol, les mains glissant peu à peu dans la terre, je prenais conscience de ce qu’il se passait. Le goût rouillé du sang emplit ma bouche, me forçant à cracher. Mon propre sang. Mes dents s’étaient tellement allongées, qu’elles avaient perforées mes lèvres. D’autres grognements, la gueule ouverte. Je n’osais imaginer quel spectacle je devais offrir à ma cousine. Le sang coulait de ma bouche, tachant mon menton, mon t-shirt avant de finir sa course sur le sol. Le cuir de mes chaussures craqua, révélant des pieds déformé et orné des mêmes griffes qu’à mes mains. « Va-t-en ! »
Ma voix me surprit. Guturale. Agressive. Elle n’était plus comme avant. J’étais effrayé par tout ça. Je ne contrôlais rien, je ne pouvais rien faire. J’étais tout simplement impuissant face à ce combat qui se jouait dans mon propre corps. Même si de toute ma volonté, j’essayais de repousser cela, je n’y arrivais pas. C’était peine perdue. Casey, devant moi, restait figé. Je pouvais sentir la peur transpirer par tous les pores de sa peau. Je relevais la tête vers elle, mes yeux se réglant à ma nouvelle vue, je vis son visage se décomposer. Comprenait-elle ce qu’il se passait devant elle ? Mon cerveau se déconnectait lentement, m’éloignant de l’humain, me rapprochant de l’animal. Je perdais peu à peu ma conscience. J’abandonnais la seule chance de Casey de survivre. Je devenais tout ce que je redoutais. La peur de perdre un proche par ma faute me tenaillait l’estomac. Je relevais la tête, laissant éclater une hurlement purement animal. Le glas était sonné.
es frissons devenaient de plus en plus forts. Je m’inquiétais pour lui, j’avais peur qu’il lui arrive quelque chose de grave et j’avais plutôt la trouille de ce qui allait lui arriver malheureusement. J’essayais de garder mon calme et de le calmer en lui disant des paroles réconfortantes, en mettant mes doigts frais par la fraîcheur du mois de novembre pour essayer de lui soulager sa fièvre. Mais, rien n’y changea quoique ce soit. Il était un peu plus brûlant et un peu plus secoué par des frissons chaque seconde et je commençais réellement à flipper. Et puis, il se recroquevilla quelque peu sur lui dans un grognement de douleur. Il tomba du banc, genoux à terre et visage contre le sol. Ok, là, je paniquais. Je ne comprenais pas ce qu’il lui arrivait. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas comment l’aider, je ne savais même pas par où commencer pour y réfléchir. « Je….je vais t’amener à l’hôpital ou l’infirmerie….je… » Je tremblais tellement la situation me stressait et me faisait peur. Si je n’étais pas tétanisée par la douleur que ses traits et son corps dégageaient, je serais déjà entrain de faire les cent pas en réfléchissant à ce que je pouvais faire et comment l’aider. Tout ce qui me venait à l’esprit c’était l’emmener voir un médecin pour qu’on s’occupe de lui. J’allais vers lui pour l’aider à se relever mais, je fus arrêtée dans ma lancée. « Casey… va-t-en ! » Je reculai au ton de sa voix. Elle était dure et cassante. Je ne savais pas ce qu’il lui arrivait mais, j’étais de plus en plus tétanisée. « Laisses moi t’aider Vitali… »
Et puis, je vis l’évidence et ça me choqua. Il se transformait en une créature. Des griffes lui avaient poussées. Elles étaient tranchantes et acérées. Je n’osais imaginer les dégâts qu’elles pourraient causer sur la chair humaine. Ses mains devinrent plus larges et il poussait des grognements à vous glacer le sens. Mais, le pire dans tout ça, ce n’était pas de voir mon cousin se changeait en je ne sais quoi. Non. Le pire, c’est de voir son corps se transformait. C’est d’entendre tous les craquements que produisaient les os de son corps se cassant pour prendre une autre morphologie. J’avais les larmes aux yeux, j’avais envie de l’aider. J’avais envie de pouvoir faire quelque chose mais, mon cerveau avait beau tourner à dix mille à l’heure, je ne trouvais rien qui puisse changer quoique ce soit à la situation. Ses jambes se brisèrent dans un craquement immonde digne d’un film d’horreur des plus gores. J’eus un hoquet d’effroi. J’avais non seulement mal pour lui mais j’étais à présent paralysée par tout ça. Mon cerveau avait beau me dire de me sauver, mes jambes refusaient de lui obéir. C’était un peu comme quand vous avez une curiosité morbide. Vous savez que vous devriez fuir mais vous voulez rester jusqu’au bout parce que vous voulez savoir.
Et puis, il y eut du sang. Son sang. Beaucoup trop à mon goût. Je ne l’avais jamais avoué à personne mais, il m’arrivait souvent de tourner de l’œil lorsque je voyais du sang. Des pieds changèrent aussi. Il y avait les mêmes griffes que sur ses mains. Ses dents étaient plus longues et plus menaçantes. Il me cria à nouveau de m’en aller. Je fis un pas en arrière. J’avais enfin réussi à bouger. Mais, la révélation que j’eue me glaça le sang. J’avais fait un pas en arrière parce que j’avais peur de lui. Je savais très bien que ce n’était pas lui mais, les instincts de la créature qui prenait le dessus me fichait la trouille et mon cerveau faisait le lien avec lui. Je le fixai et lui regardai le sol. Mais lorsque ses yeux fixèrent mes prunelles, je compris. Je compris que j’allais surement y laisser ma peau. Mon visage se décomposa et mon corps se remit à trembler comme une feuille. « Vitali… » Je fis un pas en arrière à nouveau mais, je savais qu’il était trop tard pour essayer de fuir. Maintenant, ça n’allait être que moi face à la bête.
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Posté Mer 27 Fév - 23:03.
You need to hide ✁
Tout n’était que douleur et peur. J’avais peur de ce que je devenais. De ce que je risquais de faire. Des conséquences que je devrais affronter plus tard. Malheureusement je ne pouvais rien faire pour contrer tout ça. Même de toutes mes forces. C’était au-delà de ma volonté. Je n’étais qu’un pantin entre les mains du destin et de la magie. Je priais pour que Casey n’en soit pas la victime. Les changements s’amplifiaient. Mes membres possédaient de nouvelles articulations, me forçant à me tenir à quatre pattes. Des poils se répartissaient sur mon épiderme, dégageant les derniers lambeaux de vêtements. Je n’imaginais pas mon aspect actuel. Des grognements. Des râles. Peu à peu je laissais s’échapper ma conscience.
Je percevais des sons, mais je ne les identifiais pas. C’était comme être sous l’eau. Tout vous arrive lentement, mais rien n’est compréhensible. Vous vous concentrez le plus possible pour comprendre, mais rien n’y fait. Tout est obscur. Ma vision se brouilla. Douleur sifflante dans mes tympans. Comme si quelqu’un arrachait violement les muscles de mon visage. La couleur se muait en un camaïeu de gris, ponctué de rouges. Soudain je me laissais tomber au sol. La plus grosse douleur commençait. Chaque os de mon visage était en train de se briser net. Se métamorphosant. Je me laissais choir, le visage contre l’herbe humide de mon sang, me laissant dans l’incapacité de bouger.
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Le garçon s’était arrêté de bouger. Les sons s’atténuaient. Etait-il mort ? Inconscient ? En tout cas il n’avait plus forme humaine, du moins pas dans l’ensemble. Des membres larges semblant puissants. Un épais manteau de fourrure. Des griffes tranchantes. Un monstre était né sous les yeux de cette fille innocente. Les dernières parcelles de peau disparurent sous les poils. La créature remua, ses membres s’élevèrent pour mieux se stabiliser. La tête se souleva. Le visage autrefois humain avait fait place à un museau et à des grands iris noirs. C’était tellement troublant de ne plus croiser les iris émeraudes du garçon. Toute humanité avait déserté ses pupilles. Il souffla, rapide et fort. Le plus impressionnant fut la paire de dents qui pointaient hors des babines animales. Longues et prète à pourfendre la chair. Plus aucun doute. L’homme était devenue la bête
Le grizzly se leva sur ses pattes arrière, exposant son corps puissant aux yeux de sa potentielle victime. La magie faisait les choses bien quand elle voulait de l’action. L’animal ouvrit la gueule, grognant légèrement. Que voulait-il dire ? Personne, excepté lui, ne pouvait le savoir. La seule chose que Casey savait était qu’il serait difficile d’échapper à cette masse de trois cent kilos capable de courir à plus de soixante kilomètres heure. Elle n’aurait surement pas le choix, l’attaque serait sa seule chance de survie. Mais est-ce qu’attaquer sa propre famille serait faisable ?
Il se dressa un peu plus, huma l’air comme pour découvrir son environnement. Puis il retomba sur ses quatre pattes, braquant son regard sur la jeune fille. Qui était-elle ? Etait-ce une rivale ? Que faisait-elle sur son territoire ? Voilà ce qu’on pouvait imaginer dans la tête de ce grizzly. Il fit quelques pas, laissant ses lourdes pattes retomber sur le sol, et forçant Casey à reculer. La gueule ouverte, le regard sombre vrillé sur elle, la bête faisait peur à voir. Il huma de nouveau, en direction de celle qui était autrefois sa cousine. Odeur étrange. Il grogna légèrement, relevant les babines. Ce n’était pas normal. Aucun animal de cette forme ne s’était dressé contre lui. C’était une forme d’agression. Et ça ne lui plaisait pas. Il grogna de plus en plus fort, grossissant son poil afin de paraître plus imposant qu’il ne l’était déjà. Il n’avait plus qu’à attendre la réaction de l’intrue.
e sentiment que quoique l’on fasse, notre sort était sellé. Ce sentiment qu’il ne nous restait plus que deux seules et uniques options m’étaient offertes. Deux options qui pourraient être fatales à l’un comme à l’autre. Ce sentiment d’impuissance que je détestais à l’heure actuelle. J’avais été stupide de vouloir essayer de le calmer. J’avais été stupide de croire que ma seule volonté aurait pu stopper sa transformation. J’avais été stupide et je m’étais moi-même emprisonnée dans une situation sans vraiment d’issue. J’avais peur. Je ne savais pas vraiment quoi faire ni comment me sortir de là mais, j’étais aussi quelque peu paralysée par la crainte qu’il n’arrive le pire. Je m’en voulais en fait. Je m’en voulais de ne pas avoir réagi plus tôt et de ne pas m’être enfuie comme Vitali m’avait dit de le faire. Je le voyais là, impuissante, se transformer en un animal dont je ne pouvais que trop m’en douter. Mais pourquoi étais-je aussi têtue ? Je savais que je n’avais plus que deux options. Attaquer ou être attaquée.
Je fixais Vitali qui se transformait un peu plus à chaque seconde qui passait en un animal. Il devenait peu à peu plus effrayant, plus impressionnant, plus bête et moins humain. Je sentais le danger devenir de plus en plus grand et je ne devais m’en prendre qu’à moi-même. Je n’en menais pas large et je ne savais pas ce que je devais faire. Fuir même si c’était peine perdue ou rester et affronter la bestiole au prix de ma vie. Peser le pour et le contre. Réfléchir aux options que m’offraient chacune des deux options. Et me rendre compte que j’allais y perdre dans l’une comme dans l’autre. Et puis finalement, j’avais pris trop de temps pour réfléchir et je n’avais plus de temps pour faire quoique ce soit. Je fixais la bête qui était quelques minutes avant mon cousin dans ses iris noires. J’essayais de savoir ce qu’il allait faire. J’étais impressionnée par la taille de ce grizzli. J’étais pétrifiée par la peur devant ce grizzli et je savais que quoique je tente et même si j’essayais de sauver ma peau, j’allais surement y rester ou être blessée.
Je me remis à reculer malgré tout. Prudemment et sans faire de gestes brusques. Je reculais afin de me retrouver petit à petit derrière le banc qui se trouvait derrière moi. Comme si ça allait me protéger de la bête…mais, je faisais ça parce qu’en réalité, je ne savais pas encore ce que j’allais faire exactement. Et puis, il esquissa un mouvement vers moi, puis un autre avant de bouger rapidement dans ma direction. Je me mis à courir le plus loin possible et finit par tomber. Bien évidemment, étant rapide, elle me rattrapa aisément. Je n’eux pas vraiment le temps de voir sa patte dotée de ces griffes se diriger vers mon bras. Non, j’eus simplement le temps de ressentir la douleur avant de comprendre. Un cri de douleur m’échappa. Je sentais le sang coulait de mon bras et la douleur m’avait quelque peu rendue étourdie. J’attrapai ma baguette et finalement, j’envoyais un repulso qui ne fut pas très efficace avant de voir un rocher au loin et de lancer un accio rocher qui atterrît sur sa tête et l’assomma. Je m’éloignai un peu avant de me poser contre un tronc et de reprendre mes esprits.
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Posté Jeu 4 Avr - 23:57.
The beats is here ✁
La créature reculait devant la fureur de la bête. Elle avait peur du pouvoir du grizzly, de ce qu’il pourrait lui faire. Il était grand et fort, et elle frêle et fragile. Il n’en ferait qu’une bouchée. Il dépècerait ce petit corps en un coup de patte. Des grognements. Des griffes qui raclent le sol. L’animal ne cessait de fixer sa future proie. Il amorça quelques pas dans sa direction, avant d’accélérer le mouvement. La chasse était ouverte. La fille s’enfuit, courant aussi vite que ses jambes le lui permirent. Ses quelques petites foulées n’eurent pas l’effet escompté. La bête la rattrapa aisément, claquant ses mâchoires. Il était si proche d’elle qu’il pouvait distinguer les détails de ses iris. Il n’allait pas rester là à l’observer, il avait autre chose en tête. Sa patte se leva, paré de ses griffes acérées, et frappa la chair. Elle avait le bras pour se protéger et elle se retrouvait meurtrie. Un cri. Une odeur. Le sang le frappa de plein fouet, emplissant ses poumons d’une odeur sucrée irrésistible. Comment s’arrêter après avoir sentis ce délicieux parfum ? Le goût devait être encore meilleur. Alors qu’il allait attaquer à pleine dent, un choc le percuta de plein fouet. Rapide. Douloureux. Il mit quelques secondes à peine pour bouger, comme un électrochoc, et il chuta à terre. Tout son corps se crispa. Cette douleur.. Elle était étrange en plus d’être violente. Que se passait-il ? Il grogna fortement, puis plus doucement. Le choc avait eu lieu au niveau de la tête mais c’est tout le corps qui souffrait. Ca se rependait comme un venin. Dans les veines, les muscles, les os. Ses yeux papillonnèrent, et sa conscience s’éteint. La fourrure sembla se déchirer. Elle tombait en morceaux, révélant quelque chose de plus claire, de plus humain. Chaque membre semblait se transformer. Les os craquaient pour se reformer en plus petit, plus fin. La bête, toujours inconsciente, changeait d’apparence. Petit à petit l’animal devient un homme. Les cheveux couleur ébène, la peau aussi blanche que la neige. Rien en commun avec la bête aperçue quelques instants plus tôt.
J’ai mal. Ma tête. Mon corps. Ma peau brûle tout comme mes poumons. J’ai l’impression d’être fais de plomb. Mes membres sont enquilosés. J’ouvre les yeux doucement, comme au lever du soleil où la lumière est trop vive, et les fermais rapidement. Je ne sais pas où je suis. C’est frais, humide. De l’herbe. Donc j’étais dehors. Je me relevais lentement, légèrement étourdis. Qu’est-ce que je faisais là ? Ou plutôt qu’est-ce que j’avais fais ? La première chose que je vis fut Casey. Tremblante. Et l’odeur du sang. Forte, entêtante. Je l’observais, chaque partie d’elle passa sous mes yeux experts. Elle se tenait le bras. Ses yeux semblaient effrayés. Une peur panique. « Casey ? » Elle sursauta. Je fis un pas et constatais ma nudité. Un sort fort utile cacha mon intimité, m’habillant d’un short long noir. Mes nombreuses transformations m’avaient obligé à tout prévoir. « Que.. que s’est-il passé ? » Elle semblait trop choqué pour répondre. Qu’est-ce qui avait bien pu l’effrayer ainsi ?
Regardant autour de moi les lambeaux de mes vêtements et les gravats de pierre, mon cerveau se mit à carburer. A réfléchir. A comprendre. Ma cousine était là, alors que je me réveillais d’une transformation. Elle avait surement tout vu. Et son bras qui saignait. Ca… ça voulait dire que je l’avais attaqué. Mes yeux s’ouvrirent en grand alors que je me figeais. Mon cœur accéléra, cognant fortement dans ma poitrine. Ce que je craignais le plus semblait s’être produit. Je ne me souvenais pas. Je n’avais aucune idée de ce que j’avais fais. J’étais immobile, face à elle. « Je suis désolé. »